Maroc

Portail Maroc

Darfour: scepticisme sur des pressions chinoises sur le Soudan Atlasvista Maroc
Recherche avancée

Maroc Annonces

Maroc Rencontres

Maroc Blogs

Actualité Actualité
Communauté Communauté
Pratique Pratique
Agenda
Agenda vide
Dossiers Dossiers
Horaires
Gare de Départ
Gare d’arrivée
Rencontres
Je suis
Je cherche
entre et

Fils RSS de AtlasVista
Fils RSS AtlasVista

 
Envoyer cette article à un(e) ami(e)
Votre nom :*
Votre E-mail :
E-mail du destinataire :*
Votre message :
Veuillez copier le code ci-contre : *
*champ obligatoire
Monde Monde
Darfour: scepticisme sur des pressions chinoises sur le Soudan
LE CAIRE (AFP) - Les espoirs que la Chine puisse renverser la tendance au Darfour en usant de son influence sur le gouvernement soudanais ont été déçus après la visite du président chinois Hu Jintao au Soudan, selon des analystes.
Le géant asiatique -- qui absorbe près des deux tiers de la production pétrolière du Soudan et a, à maintes reprises, tenté de protéger Khartoum de sanctions onusiennes -- a plus d'influence sur le gouvernement soudanais que n'importe quel autre pays.

La visite de M. Hu au Soudan, dont le pays est de loin le premier acteur économique étranger au Soudan, avait laissé entrevoir la possibilité d'une nouvelle approche chinoise.


Pékin, qui semble de plus en sensible à son image, paraissait prêt à utiliser ses relations solides avec Khartoum pour tenter de mettre fin aux conflits qui ravagent le pays.

Mais le chef de l'Etat soudanais Omar el-Béchir a promptement évacué toute éventualité que la Chine ait pu relayer les demandes répétées des Etats-Unis.

"Le président chinois ne s'est pas fait le relais de demandes américaines sur la situation au Darfour lors de sa récente visite au Soudan", a affirmé M. Béchir dans une interview publiée lundi par le quotidien Al-Soudani.

"Notre conviction est que la Chine n'a jamais été et ne sera jamais un outil pour les pressions américaines sur la Chine", a-t-il ajouté.

M. Béchir a assuré qu'il avait été encouragé par la Chine à poursuivre ses propres efforts de paix.

Quant à M. Hu, il a affirmé qu'il fallait "respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale du Soudan et soutenir le dialogue sur une base égalitaire pour régler pacifiquement le conflit au Darfour", qui a fait depuis février 2003 environ 200.000 morts et 2 millions de déplacés, selon l'ONU.

La communauté internationale tente de convaincre M. Béchir d'accepter une mission de l'ONU, ou au moins une force hybride ONU-Union africaine, pour remplacer ou renforcer la mission africaine déployée au Darfour, mal équipée et sous-financée.

Mais les autorités soudanaises refusent le déploiement de Casques bleus, même si elles ont accepté que l'ONU apporte une aide technique et matérielle à la mission africaine.

"Khartoum persiste dans cette attitude de défi parce qu'il estime que quoi que le président Hu ait trouvé opportun de dire pendant son séjour, la Chine, dans les circonstances actuelles, ne mettra finalement pas de pressions diplomatiques significatives", a estimé l'expert basé aux Etats-Unis Eric Reeves.

"Je ne m'attends pas à un changement après la visite de Hu", a pour sa part déclaré un diplomate occidental sous couvert de l'anonymat.

"C'est un peu naïf de penser que la Chine fera pression sur Khartoum, ce n'est tout simplement pas la manière chinoise de travailler. La Chine a des perspectives économiques à très long terme dans ses relations avec les pays africains", a-t-il poursuivi.

Des accords de coopération ont été signés pendant la visite de M. Hu à Khartoum et la Chine a promis plusieurs millions de dollars d'aide.

Le même diplomate a souligné qu'en ramenant le Soudan dans le giron de la communauté internationale, la Chine risquait d'ouvrir le marché soudanais à des investisseurs occidentaux rivaux actuellement découragés par le statut de paria de Khartoum.

"Par exemple, quelques hommes d'affaires chinois au Soudan se plaignent déjà de la tendance du Soudan à donner plus de contrats et de licences à des pays musulmans, comme la Malaisie. C'est une arme que les Soudanais peuvent utiliser", a-t-il estimé.

"Je ne pense pas que la Chine soit plus active sur le Darfour à moins que ses intérêts, en particulier dans d'autres pays, soient menacés. Et ce n'est pas encore le cas", a-t-il conclu.

Publié le: 07/02/2007 à 10:53:16 GMT Source : AFP
Envoyer l'article à un ami
Envoyer
Format PDF
PDF
Vesion imprimable
Imprimer
A lire aussi

» La Belgique est officiellement entrée en récession

» Sénégal: l'opposition promet une "nouvelle stratégie",...

» Russie: Poutine prêt à un deuxième tour, même s'il...

» L'Europe toujours saisie par le froid, des dizaines de morts

» Tunisie: première visite de la directrice du FMI...

Suite »

Sondage...
Emprunter l'identité d'une célébrité ou d'une personnalité politique sur des sites Web de réseau social (ex : Facebook) est selon vous:
 Une usurpation d'identité passible de peine de prison  
 Un acte tout à fait habituel et très répandu. Où est le mal ?  
© 2001- 2024 AtlasVista Maroc
Hébergement: Heberjahiz