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Darfour: entretiens à Khartoum entre le chef de l'Union africaine et le président el-Béchir
KHARTOUM (AFP) - Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, s'est entretenu samedi de la crise du Darfour avec le président soudanais Omar el-Béchir et un chef rebelle rallié à Khartoum dont les hommes sont soupçonnés d'avoir tué cinq soldats africains.
M. Konaré, accompagné du responsable du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, Said Djinnit, s'est entretenu avec M. Béchir au palais présidentiel en présence du ministre soudanais des Affaires étrangères Lam Akol, a rapporté la radio d'Etat Oum Dorman.

Cité par la radio, M. Akol a qualifié la discussion de "fructueuse", précisant qu'elle avait porté sur l'accélération d'une recherche au problème du Darfour, région de l'ouest du pays en guerre civile, et où l'UA a 7.000 soldats chargés du maintien de la paix.


L'entretien a aussi porté sur l'ordre du jour d'une réunion sur le Darfour du mécanisme tripartie Soudan-UA-ONU prévue lundi prochain à Addis Abeba qui doit se pencher sur la nature du soutien que doivent apporter à la Force africaine au Darfour, l'Amis, les Nations unies.

MM. Konaré et Djinnit ont rencontré auparavant Minni Minnawi, le chef du Mouvement de libération du Soudan (SLM), signataire de la paix avec Khartoum, dont les hommes sont soupçonnés d'avoir attaqué et tué le 1er avril cinq soldats sénégalais de l'Amis au Darfour.

M. Konaré avait vivement dénoncé cette attaque et d'autres contre les forces de l'Amis et averti dans un communiqué publié le 2 avril que "si cela continue l'opération de maintien de la paix au Darfour sera sérieusement menacée".

La guerre civile dans cette région et ses conséquences ont fait 200.000 morts en un peu plus de quatre ans et 2 millions de déplacés, selon des organisations internationales, des chiffres contestés par le Soudan.

Par ailleurs, le ministre soudanais de la Justice, Ali al-Mardi a déclaré que le Soudan était prêt à enquêter sur les "présumés" crimes de guerre qui ont eu lieu dans sa province du Darfour (ouest), au lendemain d'une demande en ce sens du Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

"C'est une présomption (sur l'existence de crimes de guerres, ndlr), mais même au regard de cette présomption nous sommes prêts à enquêter sur toutes les plaintes formulées sur cette question", a affirmé le ministre lors d'une conférence de presse organisée à Nairobi.

"Nous avons mis en place un département chargé de combattre les violences faites aux femmes et il est doté de suffisamment de procureurs, femmes policiers et personnels", a ajouté M. al-Mardi.

Vendredi, le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Louise Arbour, a demandé à Khartoum de faire la lumière sur des viols et possibles crimes de guerre perpétrés par des soldats soudanais ou leurs milices alliées au Darfour en décembre.

Louise Arbour s'est dite "très préoccupée" par l'augmentation du nombre d'agressions sexuelles dans la zone du Jebel Marra (est du Darfour), utilisées comme "arme de guerre" pour terroriser la population locale.

Les services de Mme Arbour au Darfour ont recensé au moins 15 cas d'agressions sexuelles, dont des viols, au cours d'attaques sur des villages en décembre 2006.

Publié le: 07/04/2007 à 16:40:48 GMT Source : AFP
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