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les savants musulmans oubliés de l'histoire ....
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rifiya


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MessagePosté le: 12 Juin 2005, 12:12    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

salam dahis Smile

si tu ny vois pas d'inconvénient je préfère kon utilise les message privé de ce forum

mrsi Smile

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MessagePosté le: 12 Juin 2005, 17:57    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

Kamel Ed-Din El Farissi

Kamel Ed-Din El Farissi, dans son étude de la réfraction, il note que la vitesse de la lumière est très élevée mais finie, en précisant qu’elle est inversement proportionnelle à la densité optique des milieux traversés.
Il y va sans dire que c’est la base de la théorie ondulatoire. Il ne s’arrête pas là, puisqu’il étudie la nature de la lumière, qui la décompose en optique, et ondulatoire.

Mathématicien et théoricien des nombres communs, l’ont prouvé des récents études. Il recherchait délibérément un algorithme qui pu exprimer cette dépendance fonctionnelle entre les angles d’incidence quelconque, pour deux nombres déterminés.

Sa démarche ne se confond ni avec celle de Ptolémée ni avec celle d’un expérimentateur en possession de la loi de Sonellius, ces dernières ne lui étaient d’aucune utilité.

Sa méthode est mathématiquement plus fine, mais repose en dernière analyse sur deux observations empruntée à Ibn Haytham. El Farissi n’a pas engagé cette étude dans le but de commenter le texte d’Ibn Haytham, celle-ci s’intègre à un ensemble plus vaste.

El Farissi s’en servira dans ses recherches magistrales sur l’arc-en-ciel et le halo coloré, où il répond au problème de la vision à travers une sphère transparente, et innove en théorie des couleurs.

Dans son étude de la réfraction el-Farissi note que la vitesse de la lumière est très élevée mais finie, en précisant qu’elle est inversement proportionnelle à la densité optique des milieux traversés

Il y va sans dire que c’est la base de la théorie ondulatoire. Il y va sans dire que c’est la base de la théorie ondulatoire. Il ne s’arrête pas là, puisqu’il étudie la nature de la lumière, qui la décompose en optique quantique, et ondulatoire.

Il s’intéressa uniquement aux ondes lumineuses, et découvre que ces ondes avaient un trajet transversal. Il distingue également plusieurs longueurs d’onde. Il disait : « lorsque la longueur d’onde est unique cela veut dire que les rayonnements sont d’une seule couleur (mono-chromatiques ) »

Il ajoute :
« Par contre, on peut rencontrer des rayonnements complexes constitués par un mélange de diverses longueurs d’onde. C’est le phénomène de la sensation colorée ».

El-Farissi fut un pionner dans ce domaine.
Que Dieu ait son âme.

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jamaldine


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MessagePosté le: 12 Juin 2005, 22:55    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

un pioner lui meme et toi aussi rifya Very Happy

merci pr tes sujets rayonnants

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MessagePosté le: 13 Juin 2005, 07:38    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

jamaldine a écrit:
un pioner lui meme et toi aussi rifya Very Happy

merci pr tes sujets rayonnants



ahlane wa sahlane ya beauté de la religion Laughing

c'est un honneur pour moi ke tu m'écrive du maroc durant ton séjour de vacance Laughing Laughing Cool

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MessagePosté le: 13 Juin 2005, 07:39    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

Attir Ed-Din El-Abhari
Que Dieu ait son âme

Attir Ed-Din El-Abhari naquit en 575/1178. il fut l’élève de Moussa ibn Younès. Mathématicien, astronome et philosophe important, il a notamment rédigé un ouvrage de logique qui porte le même titre que celui de Porphyre, l’Isagoge et un Abrégé de l’Almageste, plus développé avec de nouvelles donées, bien agencé et plus détaillé.

C’était un mathématicien et un astronome émérite. Il rédigea un livre sur les mouvements des planètes et de leur trajectoire, il expliqua également le phénomène des marées ( haute et basse ). Il fut parmi ceux qui méditaient les paroles d’Allah ( magnifié soit Son Nom) exemple :
[ celui qui a créé sept cieux superposés.]
(S.67/ V.3)

[Nous avons orné le ciel le plus proche de luminaires…]
(S.67/ V.5)

Nous ne connaissons son texte sur la théorie des parallèles que parce qu’il a été rapporté par un astronome et mathématicien tardif, Qatizada Er-Roumi.

Il témoigne d’un véritable génie créateur dans le domaine de l’astronomie, comprenant très vite les problèmes posés et les résolut avec brio. Les mathématiques lui révélèrent leurs secrets, et les problèmes ardus ne le rebutaient pas, au contraire, il relevait le défi et finit par avoir raison sur eux, on raconte cette anecdote sur lui :

«Lorsqu’un problème l’inquiété, il se concentrait sur lui des heures durant, sans jamais se perdre dans les futilités, jusqu’à ce qu’il ait trouvé la solution ».

question philosophie, Atir Ed-Din El-Abhari était d’une extrême lucidité, toutes les personnes respectueuses des traditions le considéré comme redoutable.

Il disait : «Le respect de la loi divine est une des choses à laquelle je crois fermement. Le bon musulman, est celui qui obéit au décrets divins sans rechigner et sans protester surtout ».

Il mourut vers 657/1260.
Que Dieu ait son âme.

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MessagePosté le: 13 Juin 2005, 12:03    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

rifiya a écrit:
jamaldine a écrit:
un pioner lui meme et toi aussi rifya Very Happy

merci pr tes sujets rayonnants



ahlane wa sahlane ya beauté de la religion Laughing

c'est un honneur pour moi ke tu m'écrive du maroc durant ton séjour de vacance Laughing Laughing Cool

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nti ghalia 3lina ya zina Smile

welcome

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MessagePosté le: 13 Juin 2005, 13:00    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

mrsi beauté de la religion Embarassed Wink
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MessagePosté le: 13 Juin 2005, 13:05    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

il y a un savant musulman, dont j'ai oublié le nom malheureusement, qui a dit que la fission du noyau peut détruire Bagdad!!! Vous imaginez ce que cela veut dire? moi je suis littéraire mais je pense qu'au moins il savait tout d'abord qu'il y a quelque chose qui s'appelle un noyau ! et que ce noyau peut entrer dans des réactions ! puis que ces réactions ont un pouvoir destructeur!!!
comment il a fait avec les moyens qu'il y avait à l'époque?!
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NB: il choisit Bagdad probablement parce que c'était l'une des plus grandes villes du monde.

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MessagePosté le: 14 Juin 2005, 05:40    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

Les physiciens musulmans

El-Khazini
Que dieu ait son âme

El-Khazini acheva son grand ouvrage de physique Kitab mizan el Hikam « Le livre de la balance des sagesses », pour tout de suite après s’attaquer à son huitième volume de son œuvre à décrire deux modèles de clepsydres à fléau.

Il représente le point culminant arabe, dans le domaine de la construction et de l’usage des balances pour la détermination du poids spécifique ou du poids absolu d’un corps, ainsi que, la proportion en masse de chaque substance dans un alliage.

Ibn Mohammed Abd El-Wahab El-Khazini représente le sommet arabe dans le domaine de la construction et de l’usage des balances pour la détermination du poids spécifique ou du poids absolu d’un corps, ainsi que, la proportion en masse de chaque substance dans un alliage. Descendant d’Arabe de l’Irak, il naquit en 487/1085.

El-Khazini base son œuvre sur les travaux d’El Birouni (mort après l’an 442/1050), et décrit un certain nombre de balances. Cela lui permit d’aboutir à de résultats très précis. Les petites clepsydres à balancier, semblables aux deux modèles décrits par El-Khazini étaient utilisées pour la mesure de courtes périodes de temps dans le domaine astronomique ; ou pendant la construction d’autres horloges à eau.

La Tarjahar, déjà mentionné pour le calcul d’attributions des parts d’eau pour l’irrigation, était également utilisé aux mêmes fins. C’était une coupe de laiton munie d’une couverture calibrée ménagée dans sa base. On la posait sur l’eau, il coulait au fond en un temps fixe donné.

Des instruments ordinaires étaient utilisés pour des calculs mathématiques et pour des dessins techniques : L’équerre, le fil à plomb, la règle, le compas, etc.

Il acheva son grand ouvrage de physique Kitab mizan el Hikam « Le livre de la balance des sagesses » en l’an 515/1122. il consacra son temps huitième traité de son œuvre à décrire deux modèles de clepsydres à fléau. La plus importante, consiste en un balancier de fer divisé en deux bras inégaux, de part et d’autre du point d’appui. Un clepsydre à début équipée d’un syphon était suspendu à l’extrémité du petit bras, tandis que deux poids mobiles, un grand et un petit bras, tandis que deux

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MessagePosté le: 15 Juin 2005, 07:36    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

Mohammed Es-Sa’ati
Que dieu ait son âme

Mohammed Es-Sa’ati ibn Redwan ben Abd Er-Rahman d’origine arabe, construit une horloge monumentale à la porte de Jayroun à Damas, vers le milieu du sixième siècle hégirien, équivalent au douzième siècle après Jésus Christ, l’horloge fut décrite par son fils Redwan, dans un traité achevé en l’an six cent 600/1203. Cette horloge était tout à fait semblable à celle décrite par El-Djazari dans son premier chapitre. Redwan fils de Mohammed Es-Sa’ati avait toujours souffert de la comparaison avec El-Djazari.

L’horloge d’Es-Sa’ati était un chef d’œuvre authentique dans le domaine de la mécanique et le traité rédigé par son fils contient des informations précises et complètes sur le mode d’emploi et ke fonctionnement. Le mode d’emploi était rédigé de telle sorte, que même les prfanes pouvaient le comprendre dans effort et l’utiliser. Il avait prit soin de vulgariser au maximum les explications, afin que tout le monde comprenne sans difficulté aucune.

Mohammed Es-Sa’ati était passé maître dans la mécanique de précision et de l’horlogerie. Il fut solliciter pour la construction d’horloges par les plus grands du royaume.

Il était également versé dans l’astronomie, les mathématiques, et l’architecture. Nombreux étaient les ouvrages écrits sur des sujets variables, qui sont perdus à jamais.

Que Dieu ait son âme.

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MessagePosté le: 15 Juin 2005, 11:53    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

casaman a écrit:
il y a un savant musulman, dont j'ai oublié le nom malheureusement, qui a dit que la fission du noyau peut détruire Bagdad!!! Vous imaginez ce que cela veut dire? moi je suis littéraire mais je pense qu'au moins il savait tout d'abord qu'il y a quelque chose qui s'appelle un noyau ! et que ce noyau peut entrer dans des réactions ! puis que ces réactions ont un pouvoir destructeur!!!
comment il a fait avec les moyens qu'il y avait à l'époque?!
Shocked Shocked Shocked Question Exclamation
NB: il choisit Bagdad probablement parce que c'était l'une des plus grandes villes du monde.


et comment les egyptiens ont eleve le phare d alexandria a une altitude vertigineuse ? presk 15 etages de hauteur!!!!!! les savants mon ami ont des dons et c est les savants qui craignent allah !!


ps:

rifya welcome Smile

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MessagePosté le: 15 Juin 2005, 12:03    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

casaman a écrit:
NB: il choisit Bagdad probablement parce que c'était l'une des plus grandes villes du monde.


baghdad et cordoba etaient comme washington et moscow! un jour lmamoun a transforme une nuit de baghdad en jour vu d une distance cerculaire incroyable ! et si un savant grec n avait pas invente le feu gregeois les arabes allaient dominer tte la planette :constatinople ete sauvee par ce feu gregeois : bombe incendiaire que l eau n eteint pas et elle a ravage les bateaux de haroun rachid,,,,,,

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MessagePosté le: 23 Juil 2005, 08:04    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

Ibn El-Haytham
Que Dieu ait son âme

Dans le domaine de l’optique, Ibn El-Haytham fut le génie sans discussion aucune. Il inspira Léonard de Vinci, et de même, mais beaucoup plus tard, au grand astronome allemand Johann Kepler ( XVIIe siècle ) et Ch. Huggens et à d’autres encore. Les mathématiques étaient sa marotte, puisqu’il fut le premier à perfectionner la mathématique commerciale.

Un de ses ouvrages d’optique fut traduit en latin en 1572, il comprend la solution d’un problème qui porte toujours son nom, en témoignage de son génie en mathématique, dont il fit preuve dans sa résolution. Il influença les Occidentaux pendant plusieurs décennies.

Alhazen pour les Occidentaux

Abou Ali Ibn El Hassan Ebn El-Haytham est né en Irak de famille arabe, à Basra, en 354/965. fut l’un des principaux mathématiciens musulmans et sans aucun doute le plus grand physicien. Il a écrit plus de cent cinquante ouvrages : dix neuf dans le domaine des mathématiques, de l’astronomie et de la physique, ils ont été étudiés par les savants modernes. Il construisit une très belle et grande horloge.

Un de ses ouvrages d’optique fut traduit en latin en 1572, il comprend la
solution d’un problème qui porte toujours son nom en témoignage de son génie en mathématique, dont il fit preuve dans sa quatrième degrés (équation en x4) qu’il résolvait selon une méthode géométrique par l’intersection d’une hyperbole équilatère et d’un cercle.

Il y occupa d’abord des postes administratifs. Ayant soutenu qu’il avait mis au point un plan destiné à régulariser les crues du Nil. Il fut parvenu à la première cataracte, ibn El-Haytham dû constater que son projet était irréalisable. Après cette mésaventure, il s’installa et ne quitta plus le Caire.

Son traité d’optique eut une très grande influence, y compris chez les Chrétiens occidentaux, qui le connurent en traduction dès le XIIe siècle. Il servit de mentor à Léonard de Vinci, de même, mais beaucoup plus tard, au grand astronome allemand Johann Kepler. ( XVIIe siècle ) et à Ch. Huggens..

Mais ses œuvres mathématiques, astronomiques et météorologiques, si elles n’ont pas moins intéressantes et sont beaucoup plus nombreuses. Citons son Livre sur l’analyse et la synthèse, à l’amélioration de l’Almageste, son travail sur la surface du paraboloïde, son opuscule sur des phénomènes météorologiques tels que : L’arc-en-ciel, le halo, les mirages et la nature des comètes.

C’était un mathématicien de premier ordre, le génie mathématicien d’Ibn El-Haytham (Alhazen) atteint son plus grand épanouissement quand il résout le problème qui porte aujourd’hui son nom : On fixe deux points, A et B, sur le plan d’un cercle de centre O et de rayon r. Trouver dans le cercle dans un miroir le point M où doit se refléter le rayon de lumière émis par A pour qu’il passe par B.
La démonstration d’Ibn El-Haytham ( Alhazen ), très complexe, conduit à une équation du quatrième degré qu’il résout par l’intersection d’une hyperbole équilatérale avec un cercle.

Léonard de Vinci s’intéressa plus tard au problème et il ne pu le résoudre, hélas, que mécaniquement, faute de recours mathématiques.

Ibn El-Haytham explique dans sa théorie des parallèles, en introduisant l’idée de « mouvement simple », mouvement de translation uniforme le long d’un segment de droite perpendiculaire. Cette translation le long d’une droite donnée, alors que l’autre extrémité décrit une droite. Les raisonnements d’Ibn El-Haythma étaient éminents. Il considéra un quadrilatère à trois angles droits, en faisant trois hypothèses relatives au quatrième angle. Il supposa le quatrième angle, pouvant être obtus, aigu ou droit. En récusant les deux premières conjectures, il démontre mathématiquement que e quatrième est droit, d’où l’existence d’un rectangle. Ce raisonnement fut utilisé au XVIIIe siècle par J.H.Lambert.
La science antique et médiévale ( des origines à 1450 ) Editiond P.U.F. Paris 1966. sous la direction de R. TATON.

Concernant les mathématiques, il résolut élégamment le problème d’El-Mahani. Ecrivit un traité sur les carreaux magiques et perfectionna la mathématique commerciale.
L’œuvre d’Ibn el-Haytham, en optique, et exceptionnelle son Kittab al manadir « le livre de l’Optique » fut traduit en latin et son influence sur le Moyen-Age fut déterminante sur les œuvres de Roger Bacon et de Witelo.

Dans ce livre comme dans d’autres ouvrages, il étudia les miroirs, les lentilles et la nature de la lumière. Etudiant les phénomènes de lentilles sphériques, expérimente avec des miroirs sphériques et paraboliques et met en lumière l’effet d’aberration sphérique ».

Il constate que l’angle de réfraction n’est pas proportionnel à l’angle d’incidence. Notons enfin qu’Ibn el-Haytham fut le premier à utiliser la chambre noire et qu’il résolut, par intersection d’une hyperbole et d’un cercle, le célèbre « problème d’Alhazen » : détermination du point du contact d’un rayon lumineux qui doit joindre deux points extérieurs à un cercle réfléchissant et situés dans son plan, après réflexion sur la circonférence.

Comme Ibn Sina ( Avicenne ) et El-Birouni, il établit que les rayons lumineux se dirigeait de l’objet vers l’œil en ligne droite et non le contraire comme le soutenant Euclide.

Sa description de l’œil est plus précise que celle de ses devanciers concernant la cornée, la chambre antérieure, le cristallin, le vitré, la rétine et la chorïde. Ainsi que son explication du processus de la vision. Son étude s’étend à la perspective, à la vision binoculaire, aux illusions d’optique et à la vision des couleurs.

Il faut remarquer qu’Ibn El-Haytham établit que le crépuscule astronomique commençait ou finissait quand la hauteur négative du soleil atteignait 19° et, en partant de cela, il fixa la hauteur de l’atmosphère 52 000 pas. Il expliqua correctement la réfraction atmosphériques et l’augmentation du diamètre apparent du soleil et de la Lune quand ils sont près de l’horizon.

Il explore les divers domaines de l’optique géométrique et défriche tout un champ scientifique.

Comment expliquer les éclipses lunaires si la lune ne produit pas elle-même sa lumière mais le reçoit du soleil ? Problème d’astronomie qui conduit Ibn El-Haytham « Alhazen » à sa théorie sur la projection de l’ombre par des corps lumineux oblongs. Il en vient alors, au cours d’une longue série d’expériences méthodiques étudiés tout ce que les sources de lumière peuvent lui enseigner ( sur la nature de la projection de l’ombre ) titre de son ouvrage.
Il est le premier à se servir et à décrire pour ses expériences d’une chambre noire, ancêtre de l’appareil photographique, qui lui fournit la preuve de la trajectoire rectiligne du rayon lumineux et, c’est à peine s’il ose en croire ses yeux, du renversement des images.

Léonard de Vinci utilisera plus tard les mêmes méthodes expérimentales qu’Ibn el-Haytham. N’est-il pas tombé sur les travaux d’Ibn el-Haytham, qui sait ?.

Ibn el-Haytham ( Alhazen des latins ) découvre également l’explication de la réfraction de la lumière à son passage d’un milieu dans un autre, de l’air dans l’eau par exemple. Découverte qui lui permet de calculer avec une étonnante précision l’épaisseur de la troposphère qu’il évalue à quinze kilomètres.

Il étudie les causes du halo lunaire, de la formation du crépuscule, de l’arc-en-ciel dont Aristote n’avait pas réussi à percer le mystère, faute de connaissances mathématiques.

Ibn el-Haythma ( Alhazen ) applique ses connaissances à la fabrication d’instruments d’optique. Il étudie et calcule la réflexion du miroir concave, du segment sphérique et de la section et de la section conique, ainsi que les lois de la projection lumineuse. Il étudie le pouvoir calorifique et grossissant tant du miroir concave que de la loupe ( lentille convexe ), et imagine la première paire de lunettes. C’est à lui que nous devons la première paire de lunettes.

N’a-t-il pas influencé Kepler, dans l’élaboration de son ouvrage « Dioptrice » ?. En faisant la comparaison on trouve la réponse !

Il prouve sa haute maîtrise aussi bien sur le plan théorique qu’expérimental par son étude de la trajectoire d’un rayon lumineux l’intérieur d’une sphère, étude que son commentateur Kamal Ed-Din poursuivra deux siècles plus tard dans le même esprit.

Kittab el-manadir ( le livre de l’Optique) fut consacré à la réfraction, une étude exhaustive de la dioptrie. Ibn Haytham démontre, dès son septième livre de l’Optique par le rayon incident, la normale au point de réfraction et le rayon réfracté sont dans le même plan. Règle donné par Ibn Haytham.

1_ Les angles de déviation variable en raison directe des angles d’incidence.
2_ Si l’angle d’incidence croit d’une certaine quantité, l’angle de déviation croit d’une quantité plus petite.
3_ L’angle de réfraction croit en raison de l’angle d’incidence.

Ibn Haytham répond aux règles énoncées par Ibn Sahl dans son opuscule sur la « Sphère céleste ».

Ibn El-Haytham expérimente les milieux : l’air, l’eau et le verre avec des angles d’incidence qui ne dépassent pas 80°. Ibn Haytham énonce le principe du retour inverse.

Il expliqua correctement la réfraction causée par l’atmosphère terrestre comme étant la cause de l’élévation des positions apparentes des corps célestes au-dessus de l’horizon et de l’élargissement des diamètres apparents du Soleil et de la lune quand ils sont proches de l’horizon.

Ibn El-Haytham découvrit aussi le phénomène des aberrations sphériques, l’impssibilité pour une lentille de capter les rayons proches de ses extrémités et de les centraliser au même point que ceux qui traversent ses parties centrales.

Physicien de gande renommée, le premier à formuler l’idée, que les corps célestes émettent leur propre chaleur. Tous s’accordent à reconaître que le (livre d’Optique) d’Ibn El-Haytham est l’un des sommets de la recherche en optique classique.
Sa production, qui comprend plus de cenq cinq titres, a été inventoriée par Ibn Abi Houssaybiya. La plupart de ses œuvres, quelques-unes très brèves sont conscrées aux mathématiques et à la physique, mais il traita aussi de sujets philosophiques et médicaux.
La science Antique et Médiévale ( des origines à 1450). Sous la direction de René Taton. Editions P. U. F. Paris 1966. page 500. il est écrit ce qui suit, je cite :
« l’ouvrage d’Ibn el-Haytham se présente donc comme la contribution la plus originale et la plus féconde apportée dans le domaine de l’optique avant le XVIIè siècel aux sciences occidentales, et son auteur peut, a juste titre, être considéré comme l’un des principaux représentants de la physique théorique et expérimentale pendant la période médiévale. »

Après avoir simulé la folie pour échapper aux rigueurs du Prince, il demeura en Egypte, au Caire près de la mosquée d’El-Azhar jusqu’à sa mort en 430/1041.

Que Dieu ait son âme.

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MessagePosté le: 25 Juil 2005, 12:16    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

Les ingénieurs en génie civil

D’après Joseph Needham, « l’histoire des moulins à vent commence réellement avec la civilisation islamique et en iran. Les moulins à vent ont certainement été mentionnés dans le kitab el hiyal ( livre des ingénieuses mécaniques ) des frères Banou Moussa au troisième siècle de l’Hégire. Ce livre mentionne les éoliennes, Needham affirme qu’au cours du seizième siècle, les moulins à vent arabes, de type horizontal, deviennent courant en Europe. »

Needham fait référence également aux moulins à vent horizontaux de l’Ouest de l’Inde qui servaient aux moulins à sucre, et à leur origine arabe.

Ces trois frères rassemblent, en effet ; les dispositions d’esprit grâce auxquelles, les Grecs s’étant définitivement tus, les érudits musulmans vont insuffler à la science astronomique une vigueur nouvelle dont profitera bientôt l’Occident et le monde entier.

Chacun des dispositifs des frères Banou Moussa est un automate en lui-même, leur génie inventif qui, sur le plan technique, leur permettra de perfectionner les instruments déjà connus et d’en inventer de nouveaux, condition préliminaire d’une part à l’étude méthodique et précise des phénomènes naturels.

Banou Moussa
(Que Dieu ait son âme)

depuis bien des années, Moussa ben Chakir d’origine arabe, fréquente assidûment le palais du calife, ami personnel du grand El-Ma’moun fils de Haroun er-Rachid, il est permis les astronomes et géomètres de la cour, l’un des plus estimé. Il laissera à la postérité trois garçons d’une intelligence hors du commun.

Le livre des mécaniques ingénieuses kitab el Hiyal des banous Moussa vers la fin du quatrième siècle a une supériorité notable par rapport aux travaux de leurs prédécesseurs grecs. Cette supériorité s’illustre dans la maîtrise de l’usage des petites variations dues à la pression de l’air et à la pression de l’eau, et par l’utilisation fréquente des valves coniques comme régulateurs automatiques, dans le système de débit. Leur livre est certainement le plus ancien document en notre possession sur l’usage certain de ces valves comme instrument ( en ligne ). Le double siphon concentrique fut une autre innovation importante. Dans ce cas-ci, lorsque le débit vient à s’interrompre. Il ne peut pas reprendre parce que le siphon produit un bouchon d’air artificiel. Nous en trouvons 103 modèles dans les manuscrits connus du kitab el hiyal ( le livre des mécaniques ingénieuses) et quatre-vingt-treize inventions pouvant être indubitablement attribuées aux béni Moussa.
Quatre-vingt-trois de ces modèles sont des vases à astuces en tout genres et six des fontaines. Ces vases se prêtent à une étonnante variété d’effets surprenants. Citons à titre d’exemple, les cruches dont l’écoulement de l’eau ne pouvait plus reprendre une fois qu’il était interrompu. Les récipients qui se remplissaient d’eux-mêmes quand on en retirait de petites quantités de liquides mais ne le faisaient pas, quand il s’agissait de grandes quantités. Les vases dans lesquels on versait un mélange de liquides mais qui, à l’ouverture de l’orifice de décharge, laissaient couler liquide séparément. N’est-ce pas extraordinaire ?

Cependant, il est impossible ici de faire même un résumé des différents systèmes utilisés afin de produire ces effets, car ils avaient à leur disposition une série de quinze composantes environ qu’ils combinaient entre elles pour obtenir les résultats désirés. Ces composantes comprennent des siphons concentriques doubles et simples, des siphons à tubes courbes, des valves coniques, des trous d’aération masqués, des balances, des poulies, des roues d’engrenage, des roues à eau et des roues à vent miniatures, des flotteurs et des manivelles. Ces manivelles, toutefois n’accomplissaient pas une rotation complète et ne transmettaient pas non plus une grande énergie. Elles représentent néanmoins les premiers spécimens de manivelles non manuelles.

Les Béni Moussa étaient trois frères, dont Mohammed l’aîné, Ahmed le puîné et El Hassan le cadet.

Qu’Allah le Tout - Puissant (glorifié et exalté soit en Son Nom) leur accorde Sa miséricorde.

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MessagePosté le: 28 Juil 2005, 07:57    Sujet du message: Re: les savants musulmans oubliés de l'histoire .... Répondre en citant

Mohammed Ben Moussa
( Que Dieu ait son âme )

L’aîné des trois frères, est le plus remarquable deviendra un grand seigneur doublé d’un politicien avisé et sera, comme son père, le confident des califes.

El Ma’moun a fait édifier dans le quartier, le plus élevé de Bagdad près de la porte Chammassiya, un observatoire, d’où, sous la direction de Yahia, ses astronomes surveillent méthodiquement le mouvement des planètes. Sur la base des mensurations étonnamment précises, simultanément exécuté à Bagdad et a Goundichapour et refaites trois ans plus tard pour contrôle à l’observatoire du mont Kasiyoum près de Damas. Les astronomes d’El-Ma’moun dressent les tables dites « éprouvées » ou « mamouniques » qui sont un audacieux remaniement en mieux des tables astronomiques de Ptolémée tombées en désuétude.
A peine a-t-il terminé ses études sous la direction de Yahia que Mohammed ben Moussa est autorisé par le calife à se joindre à ceux qui vont entreprendre de mesurer la circonférence de la Terre. Il part avec un groupe d’astronomes de la plaine de Zindchar à l’ouest de Mossoul, Eratosthèneavait le premier, évalué le méridien terrestre par la mesure de l’angle des rayons solaires.

Les astronomes d’El-Ma’moun vont essayer un autre procédé, qui s’avère plus précis et plus simple. Partant d’un même point, un groupe se dirige vers le Nord et l’autre vers le Sud jusqu’à ce que le premier voit descendre du même nombre de degrés. D’après la distance qui sépare leur deux groupes, les observateurs calculent un degrés du méridien, et cela avec une précision tout à fait étonnante.
Bientôt cependant, grâce à leurs travaux personnels, Mohammed et ses frères vont se faire un nom. Leurs calculs effaceront non seulement les résultats consignés par Ptolémée, mais aussi ceux de l’astronome de la cour Mavarouzzi.

« Je considère, déclarera cinq cents ans plus tard leur célèbre confrère, El-Birouni lui-même : Qu’il faut se fier avant tout aux observations des Bani Moussa, car ceux-ci ont concentré tous leurs efforts sur la découverte de la vérité. Ils furent les seules en leur temps à connaître et à employer ingénieusement certaines méthodes astronomiques, et nous savons en outre que d’autres savants qui les assistaient en qualité de témoins oculaires se portèrent garants de l’exactitude de leurs observations. »

les Béni Moussa ont quitté le vieux Yahia et son observatoire, car Mohammed est un homme foncièrement indépendant, ils possèdent leur propre observatoire près du pont Tigris à Bab et-Tadj ‘ la porte de la Couronne’. C’est là qu’il compose ses ouvrages d’astronomie, le premier traité en arabe sur le théorème des transversales et, en collaboration avec ses frères, un ouvrage sur la mensuration des surfaces planes et sphériques qui sera traduit en latin par Gérard de Crémone et connu par tout l’Occident médiéval sous le nom de livre des Trois Frères ( Liber trium fratum de géometrica)

Mais Mohammed n’est pas qu’astronome et mathématicien. Il s’intéresse également à la philosophie, à la logique surtout il étudie la météorologie et ce livre à des observations sur les constructions mécaniques, marottes de son frère puîné Ahmed, dans un ouvrage sur la balance romaine, accroît considérablement les connaissances héritées des Anciens.

Mohammed fut, grâce à son amour pour les sciences, un des plus grands musulmans, dépensant des sommes énormes pour leur cause.

Que Dieu ait son âme.

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