Age: 59 Zodiaque: Signe Chinois: Inscrit le: 29 Juin 2004 Messages: 4894 Localisation: France
Schérazède a écrit:
Moi, le meilleur livre que j'ai lu sur Tazmamart, c'est celui de Tahar Benjelloune "Cette aveuglante absence de lumière". Un récit très émouvant qui m'a mis dans tous mes états. Je le relirai encore et encore et encore...
il n'est pas le meilleur livre
et d'ailleurs ce n'est pas un ecrivain ce mec
il n' a jamais été impliqué dans la réalité marocaine
quel guignol!!! _________________ they call me the breeze
Sinon "Vu, lu, entendu" de Driss Chraibi est aussi un vrai régal. D'ailleures je suis fun des autobiographies (euh..."Cette aveuglante absence de lumière" est une sorte de biographie) et de la littérature maghrébine
Moi, le meilleur livre que j'ai lu sur Tazmamart, c'est celui de Tahar Benjelloune "Cette aveuglante absence de lumière". Un récit très émouvant qui m'a mis dans tous mes états. Je le relirai encore et encore et encore...
il n'est pas le meilleur livre
et d'ailleurs ce n'est pas un ecrivain ce mec
il n' a jamais été impliqué dans la réalité marocaine
quel guignol!!!
Je voulais revoir mon jugement concernant cet écrivain en relisant son livre à tête reposée parce que quand je l'ai lu, j'étais super débordée (oups me revoilà encore en train de raconter ma vie) mais rien à dire...c'est tou simplement sublime! _________________ Carpe diem quam minimum credula postero
Moi, le meilleur livre que j'ai lu sur Tazmamart, c'est celui de Tahar Benjelloune "Cette aveuglante absence de lumière". Un récit très émouvant qui m'a mis dans tous mes états. Je le relirai encore et encore et encore...
il n'est pas le meilleur livre
et d'ailleurs ce n'est pas un ecrivain ce mec
il n' a jamais été impliqué dans la réalité marocaine
quel guignol!!!
je rejoins cet avis en partie.
les écrits de benjelloun sont diversifiés, il y'en a d'excellents.
et des nuls évidemment et du réchauffé, beaucoup.
moi ce que j'ai lu en ces derniers temps c'est "la p***** de la république" de caterine deviers joncours qui fut un scandale en france dans les années 90 _________________ celle qui a besoin de communiquer pour vivre
moi pour l'instant c'est un livre sur la paléstine qui dévoile tout se qui se passe
vous détruisé nos maisons
mais vous ne détruisé pas nos ames _________________ "Le secret du bonheur en amour, ce n'est pas d'être aveugle mais de savoir fermer les yeux quand il le faut."
Je viens juste de commencer un livre que j'ai reçu hier...
Il s'intitule: "Ceci est la vérité"
Merci. _________________ "Il faut deux ans pour apprendre à parler
et toute une vie pour apprendre à se taire"
actuellement je suis en train de lire la serie de Driss Chraibi mais je trouve plus sur le marché certains titres comme inspecteur ali à trinity college, les boucs, le passé simple,...si qcq un a un tuyau où les trouver merci
actuellement je suis en train de lire la serie de Driss Chraibi mais je trouve plus sur le marché certains titres comme inspecteur ali à trinity college, les boucs, le passé simple,...si qcq un a un tuyau où les trouver merci
ps : j'habite rabat
Fais un tour du côté du Centre Culturel Français (CCF), qui sait? peut-etre que tu y trouveras ton bonheur _________________ Carpe diem quam minimum credula postero
Sinon, mon livre de chevet c'est "La festin de roses" par Indu Sundaresan. Un récit fasciant, riche en couleurs qui nous fait revenir quelques siècles en arrière et découvrir une autre Inde!
_________________ Carpe diem quam minimum credula postero
ce savoureux roman-récit évoque Paris. Entre autres villes certes, mais essentiellement Paris, ses rues, son monde exubérant, ses épiciers « Arabes du coin », son métro, ses bas-fonds, ses marginaux, ses clochards, et même quelques unes de ses illustres personnalités, côtoyées par l’auteur dans de rocambolesques situations. Samuel. Shimon dépeint un vagabondage de huit ans avec un humour décapant, une « vague-abondance » sidérante de volubilité et d’humanité. Par conséquent, à défaut de se délecter à le lire dans la langue de Voltaire – pour l’instant, car une édition française est prévue –, le lecteur français a au moins le droit de découvrir l’auteur que le critique littéraire The Independent n’a pas hésité à assimiler à un « Henry Miller irakien ».
l’auteur nourrit – me semble-t-il – une certaine nostalgie de la France, une des nombreuses terres d’accueil (plus ou moins « accueillantes » du reste) qu’il a foulées depuis la fuite d’un Irak natal devenu trop exigu pour un esprit aussi large. Pour preuve, cette anecdote : en avril dernier, deux jeunes Français nous suivaient, lui et moi, à l’entrée vitrée d’un grand hôtel d’Abou Dhabi, la capitale émiratie, où il était invité à l’occasion d’un salon international du livre. Dès qu’il les a eu entendu « causer » français, il s’est adressé à eux en termes affectueux, chaleureux, reflet de sa spontanéité habituelle. Il les a presque pris pour des concitoyens, que l’on éprouve ce plaisir diffus à retrouver au gré d’un hasard en terre inconnue (il visitait les Emirats Arabes Unis pour la première fois). Dans son enthousiasme, qui a dérouté les deux jeunes hommes, j’ai cru déceler une réminiscence, soupçonner un sentiment encore intact de filiation à la France. Et c’est celle-ci, à l’exclusion de toute autre contrée, qui constitue le théâtre principal de scénettes autobiographiques extraordinairement riches, très légèrement romancées – autant qu’une dérisoire pincée de sel saupoudrant un plat aux ingrédients naturellement pimentés.
Ne pas voir Godard et mourir
Avec un humour confinant à l’autodérision, l’auteur retrace, dans An Iraqi in Paris, un parcours entamé à Habbaniyah, sa bourgade natale, qui se trouve dans la province d’Anbar, à l’ouest de Bagdad (non loin d’une certaine… Fallouhah). Sa famille, assyrienne chrétienne, y avait élu domicile, tout comme la communauté britannique d’une base aérienne de la RAF démantelée à l’issue de la Révolution du 14 juillet 1958.
C’est en 1979 que S. Shimon quitte l’Irak. Clandestinement, cela va de soi. Il rêve de réaliser des films à… Hollywood – excusez du peu. Il veut mettre en scène le personnage de son propre père, Kikah, un boulanger sourd-muet intimement convaincu que la reine d’Angleterre est amoureuse de lui. Samuel, son fugitif de fils, a même déjà en esprit le nom de l’acteur qui l’incarnera au grand écran : Robert de Niro, en chair et en os. L’un des chapitres les plus émouvants du roman raconte comment, en l’absence d’un langage codifié pour sourds et malentendants, Kikah invente son propre code et l’inculque à ses enfants. D’autant plus émouvant que l’auteur a dû déployer un incroyable effort de mémoire, mais aussi d’éloquence, pour se rappeler les gestes précis (« joindre l’index et le majeur et dessiner un cercle sur la poitrine » ou encore « pointer l’index contre la tempe et le faire tournoyer », etc.) qui lui permettaient de communiquer avec son père, puis de coucher ces gestes sur le papier.
Exit, donc, Habbaniyya. Traversée périlleuse du désert syrien. Première étape du périple : Damas. De là, un taxi dépose l’auteur en plein cœur de Beyrouth, où il tente de trouver une chambre d’hôtel bon marché. Las ! Une unité des Phalanges Chrétiennes l’épingle, le prenant pour un espion. Un Irakien parvenu dans la capitale libanaise en pleine guerre civile ? C’est forcément louche. Le groupuscule, mené par un dénommé Tony, traîne l’intrus vers une plage déserte. Samuel sent que ses minutes sont comptées. Cela empestait l’exécution sommaire. Le phalangiste est à un doigt de vider son chargeur lorsque lui vient l’idée de poser la question pour une ultime fois : Qu’es-tu donc venu faire au Liban ? Qui t’envoie ? Le supplicié a l’idée de répéter ce qu’il a déjà confessé : Je n’aspire à rien d’autre que faire du cinéma.
En guise de test, Tony pose une « colle » : Connais-tu Godard ? Silence de mort. Ne connais-tu donc pas Jean-Luc Godard, espèce de cinéaste de mes… ? Tandis que Tony désamorce le cran de sécurité de son pistolet, Samuel, convaincu de vivre son dernier instant, est pris d’une logorrhée qui le fait citer, tel un enfant ayant appris un texte par cœur, les noms de toute une brochette de comédiens et cinéastes hollywoodiens. Il balbutie, pêle-mêle, Monroe, Gardner, Wayne, Cooper, Ford, Fonda, Brando… Le phalangiste se ravise et rengaine, en ricanant. Et en prodiguant un conseil condescendant : « Ecoute-moi bien cow-boy, le cinéma d’Hollywood est un nain comparé à la Nouvelle Vague. » Tout est véridique dans cet épisode, soulignera l’auteur lors d’une interview accordée à Londres, où il vit depuis huit ans. Aucun sel ajouté : son ignorance de Godard avait bien failli lui coûter la vie sur une plage désaffectée de Beyrouth.
Escales suivantes : Nicosie et Tunis. D’autres anecdotes du même acabit. D’autres souffrances. D’autres errances. D’autres indigences.
Puis Paris. Enfin Paris. Une pléthore d’événements, de rencontres, de petites histoires de tous les jours, d’ivrognerie, de débauche, d’orgies. De calomnies aussi. Samuel Shimon raconte le mystère que suscite à Paris – et qu’il entretient malicieusement – l’homonymie de son patronyme avec un célèbre nom juif. A Paris, il rencontre une multitude d’intellectuels arabes, dont il maquille les noms dans le livre, à l’instar du poète syrien Adonis, qu’il affuble du nom Adams. Avec certains écrivains, il entretient une relation amicale, partage végétation, dénuement, libation, ivresse, drague, conquêtes éphémères et nuits blanches. Avec d’autres intellectuels, auteurs et artistes réfugiés dans Paname, les rapports sont épineux, voire violents.
Le livre est lu comme un film. Le lecteur ne peut échapper à la tentation de se visualiser les truculentes « scènes » écrites, de voir défiler les nombreuses séquences flash back sous forme d’images enchaînées. D’ailleurs, la référence au cinéma est présente jusque dans la couverture de l’édition anglaise : il s’agit du buste, tel que décorant sa tombe au Père Lachaise, du pionnier Georges Méliès, qui le disputa en inventivité aux frères Lumière dès les années 1890. Pour qui a vécu dans la capitale, Un Irakien à Paris est un trésor d’images narrées, de sensations et d’émotions retrouvées. Vivement la version française.
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