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"Frix" c'est son nom est élu miss ane! c'est curieux car seul les males ont participés!
"pourquoi pas" monté par l'enfant Youssouf Bou3yadi (13ans) a emporté la course.
ces manifestations dont l'objectif est de désenclaver leur monde, sont associées évidemment à d'autres activités telles que vaccinations des betes, chansons ect..
Ce n’est pas le cas pour le marocain aussi ???: le marocain maskine ne mange que tbane , bcp de travail ( le poids du chargement ) et la3ssa fogue dahro !!!Malheureusement c’est la réalité .....
1000 anes, oui 1000 est la commande d'une société touristique espagnole a son homologue marocaine de Tetouan, il s'agit de lui trouver au plus vite 1000 anes pour servir pour le tourisme rural en Andalousie, région pas trop différente de nos montagnes. Pas mal une randonnée bio à dos d'ane! idée à méditer par les notres..
La misère noire, celle que combattent ceux qui croient au Maroc.
Casablanca, Marrakech, Rabat, Tanger, Fès, Meknès, Oujda, autant de capitales de la poussière, de la crasse, de l’oxyde carbone et de la criminalité. Et pas seulement dans les bidonvilles. Autant de jungles et de quartiers périphériques où une humanité de second rang croupit dans le dépouillement le plus total, les pieds dans la fosse septique à ciel ouvert, entre les décharges et les vieilles carrières. Il y a bien deux catégories de Marocains, ceux qui vivent et les autres.
Les quartiers excentrés de Casablanca sont en pleine décomposition. On peut se sentir définitivement découragé par tant de misère accumulée, on peut trouver la tâche impossible et vaine, comme la solidarité et la réhabilitation des citoyens, et baisser les bras… On peut aussi s’en foutre en liquidant la question avec un: "Qu’ils crèvent tous". Mendicité chronique et professionnelle basée sur la feinte et la ruse parce que les crève-la-faim se battent aussi contre nous. Mendicité parce que parfois, c’est la mort du soutien de famille et la férocité du combat, qui ont jeté sur le trottoir ces fantômes qui piaillent comme des moineaux sous la neige. Éclopés, abandonnés, clochards, la même main tendue, entêtante, lassante, qui vient semer le doute insidieux au cœur des consciences.
Conscience
Aux feux rouges, dans les autobus, et presque toujours dans les lieux où l’on va s’amuser, on se retrouve nez à nez avec un squelette décharné qui exhibe une plaie purulente en balbutiant des suppliques indéchiffrables. Bien qu’en gros, on sache qu’il en appelle à notre conscience de musulmans. Le zombie qui nous appelle " mon frère " est une pièce maîtresse du décor miteux-piteux des grandes artères et des terrains vagues, mi-campagne mi-faubourg industriel qui cernent la ville. On ne peut plus aller à la Corniche sans trébucher sur un scrofuleux que l’on s’évertue à oublier au plus vite avant d’entrer au restaurant. L’enfant qui tient absolument à laver votre pare-brise y trouve certainement une gratification morale ou psychologique. Ça peut même être un filou qui cherche de quoi sniffer des poisons chimiques destinés aux industries. Qui sait?
Ou quelqu’un qui a faim. En tout cas, lui et son concurrent, vendeur de chewing-gums ou de kleenex, ont âprement négocié le partage du territoire de " travail ".
Loterie
Il est de notoriété publique que le Maroc est le seul pays arabe où la mendicité relève du secteur tertiaire et où elle est tellement massive qu’elle engorge le flux normal des mouvements humains. De la campagne à la zone, sans transition. Du point de vue du développement social, on entame à peine le combat, et on est encore dans le peloton de queue pour tous les organismes qui classent les pays par leur Produit intérieur brut. On oscille toujours vers le 125° rang pour le PNUD, le Maroc a élu résidence en bas de tableau.
Alors il y a fatalement un monstre martien dans cette histoire, c’est soit vous, soit le gamin. Votre rencontre est un hasard malencontreux, vous appartenez à deux espèces différentes du règne animal, vous n’avez rien à vous dire, vous seriez fondés à le renier. Mais quand on est sensible à l’appel de ses yeux, on est généralement regardé avec une moue condescendante des copains et on écope de discours gluants de commisération.
C’est vrai que ça fait mièvre, la compassion. Et la solidarité immédiate, même si elle ne résout rien, est considérée comme une faiblesse. On vous dit: " Eh bien alors, c’est quand même pas le premier mendiant que tu vois ? Allez, on va boire un verre ". Ou pire encore : " Tu vois ce salaud de simulateur? Ben il n’est pas vraiment manchot et en plus il se fait 200 Dh par jour. D’ailleurs il a un immeuble Boulevard de Strasbourg.
Sur le front de mer, des enfants de 7 ans vendent deux roses, des chewing-gums, des cigarettes au détail, des ballons, des graines de tournesol. Le matin, les cireurs occupent le terrain, relayés dans l’après-midi par des professionnelles défraîchies. Quelle implacable loterie a choyé les uns en prenant tout aux autres? La solidarité traditionnelle, y compris à l’intérieur des familles a donné ce qu’elle pouvait. Maintenant, on en est au chacun pour soi. Les gens pieux qui donnent la zakat, ceux aussi qui font simplement l’aumône, ne parviendront plus jamais à atténuer le manque de tout. Ça, c’était possible avant. Quand le Maroc n’avait pas été dévoré par les charognards.
Il y a aussi des illuminés pourtant. Ils ont décidé d’investir le trente-sixième dessous où prospère la débine. Ils ont accepté de commencer petit, ils n’ont pas craint de faiblir devant l’immensité de la tâche même s’ils savent qu’ils ne traiteront que les symptômes de ce mal qui ronge la société. La stratégie de lutte contre les inégalités structurelles, les grands choix, les grands chantiers et les projets volontaristes sont du ressort de l’État. Alors on attend l’État là où il peut et où il doit être, mais le reste est relayé par les associations qui croient encore en ce pays. Et petit à petit, on commence à voir des cicatrices au lieu des fractures seulement. Et surtout, on est entré dans l’ère des rectifications. On a enfin décidé de faire du Maroc un pays où l’on croit à la fin de la lèpre, un jour.
Début des années 70. El Ksiba. Un village du Moyen Atlas méridional, dans la région Tadla-Azilal qui n’existait pas encore. À l’heure la plus chaude de l’été, une horde d’ombres noires et frêles, une vingtaine de femmes et de petites filles, viennent d’investir le village comme des apparitions dans leur mlahfa noire. Elles viennent de traverser le Haut-Atlas oriental à pied, fuyant la disette qui sévit dans les oasis du Draa.
Apparitions
Les hommes ont continué, à pied, eux aussi, ils marchent jour et nuit pour rejoindre le Plateau des Zaër-Zemmour-Zaïane parce qu’on y trouve parfois des petits travaux agricoles ou en tout cas du pain. Quelle tribu oserait aujourd’hui faire ce voyage en espérant sérieusement trouver un enclos où dormir et du pain ici, des olives-là, un verre de thé, de l’eau. El Ksiba elle-même, comme tous les villages de l’Atlas est devenue une espèce de banlieue où le tissu social est en lambeaux, ni montagnards ni citadins, les jeunes sont désorientés, et on se dit parfois qu’il est heureux qu’ils ne le sachent pas.
Les femmes continuent, même du fond de la détresse, de servir de mur de soutènement à toute la famille. Alors elles oublient parfois qu’elles ont un mari, et elles ferment les yeux sur le comportement déréglé de leurs filles, à peine pubères, parce qu’elles rentrent avec de l’argent, quand elles rentrent.
Le spectacle de la pauvreté ne surprend plus que les étrangers et ceux qui ne sortent jamais du périmètre " civilisé " et surprotégé de leur quartier, celui où le Maroc prend des allures de Suisse tropicale. Le Maroc n’a plus droit ni au temps ni à l’erreur.
Tout le monde en est conscient, même si tout le monde ne montre pas un enthousiasme débordant pour cette lutte de tout le pays contre la septicémie qui nous frappe.
Mais le problème est structurel. Nous allons donc vivre encore des années au milieu de millions de pauvres que l’égoïsme, les fortunes trop rapides, les détournements de deniers publics ou la simple négligence ont laissés en dehors de toute citoyenneté. Les îlots déshérités ont même constitué une base de recrutement du totalitarisme vert, dans les grandes agglomérations.
Moralement, les défavorisés sont graduellement restaurés dans leur dignité, leur exigence de respect commence à être prise en compte au plus haut niveau, la société civile a investi un champ quasiment en friche. Il ne faut pas être pris de vitesse par ceux qui font de la charité un Cheval de Troie. Parce que la solution n’est pas pour bientôt.
Hya la porshe ma kanou 3endha rwayed alors sinon comment
il a fait ???
Zouina hadi
Pour ceux qui ne le savent pas : une rocade c'est une route (voie rapide) qui fait le tour de la ville, afin d'éviter la circulation ou le centre-ville. Il y en a beaucoup en europe autour de la plupart des grandes villes ou agglomérations. Je ne sais pas s'il y en a au Maroc.
C'est comme le boulevard périphérique à Paris.
Voilà pourquoi l'âne est allé plus vite puisqu'il à fait le tour, et la porsche est entré dans le centre de la ville.
et non!! l'ane sé tout simplement déplacé en ville sans souci car il sait passer de partout. alors que pour la Porsche, certains endroits sont très sérrés alors pour y passer elle a dur faire attention. puis reste aussi les feux-rouges, rond-points....
Pour ceux qui ne le savent pas : une rocade c'est une route (voie rapide) qui fait le tour de la ville, afin d'éviter la circulation ou le centre-ville. Il y en a beaucoup en europe autour de la plupart des grandes villes ou agglomérations. Je ne sais pas s'il y en a au Maroc.
C'est comme le boulevard périphérique à Paris.
bienvenue Nezha, et que se soit partit pour milles contributions, Incha Allah.
Oui, au Maroc il y'a des périphériques: ce n'est pas encore compliqué comme en Amérique, à Paris ou à Madrid (nos amis motorisés en savent quelques chose). A Casablance, en venant d'El jadida, pour ceux qui voudront pas se rendre au centre ville et passer ainsi au nord ou vers Berrechid par exemple, à RABAT il y'a la cotière (khass haja okh3a) peut etre on a prévu un détours du coté du Zair (pourquoi, par ce que remparts !) ainsi de suite, à Agadir la route venant de Marrakech contourne la ville au nord pour aller au port t à Essaouira, mais bientot il faut la déplacer car une banlieue en en construction pas loin ect: Meknès Fès..
Bonjour,
C'est fou comme un même article peut être lu ou interprété de plusieurs façons.
C'est bien de là que les polémiques naissent.
Je respecte ta vision de l'article mais je me permet de garder la mienne.
Amicalement Nezha.
ya pas de soucis Nezha mais en relisant l'article, tu remarqueras que le conseiller municipal plaide "pour la construction" de la dite rocade, donc elle n'existe pas encore, donc l'ane n'a pas pu l'emprunter.
Le 15 janvier 1870, une bande dessinée politique, provenant de l’imagination de Thomas Nast, caricaturiste du XIXe siècle, apparaît dans le Harper’s Weekly nommé A live Jackass Kicking a Dead Lion, (un âne bien vivant frappe un lion mort), qui inspirera le Parti Démocrate à choisir comme symbole l’âne.
Depuis lors, l’âne a été largement utilisé comme un symbole du parti, cependant contrairement à l‘éléphant républicain, l’âne n’a jamais été officiellement adopté comme logo du parti.
Au début du XXe siècle, les états du Middle West, comme l'Ohio et l'Indiana, adoptent le coq, face à l'aigle des républicains. Au Missouri, les démocrates se présentent sous l'emblème de la statue de la Liberté.
Un jour que son maitre , Pedro l'épicier, l'avait conduit à Fès pour sa tournée, il l'avait laissé seul, dans la rue, pour entrer dans une boutique.
Biscotte éprouvait un tourment intolérable: les mouches l'assallaient... Il fut pris d'une irrésistible envie de se gratter, de frotter ses flancs à un arbre, à un mur... Alors, n'y tenant plus, sans se rappeler qu'il portait à droite et à gauche deux grands couffins remplis d'oeufs, il se coucha sur la chaussée et se roula vivement par terre, pattes repliées, comme il faisait à la ferme...
Quel désastre! le craquement de centaines d'oeufs écrabouillées, broyées en une fabuleuse omelette, le fit se souvenir, trop tard de son fragile fardeau. Ah! il fut vite debout, mais pour se retrouver, tout penaud, au milieu d'un cercle de badauds... Son poil était maintenant tout barbouillé d'un liquide jaune et visqueux qui dégoulinait jusqu'à terre, à la grande joie des petits marocains...
-Eh bien! pensait Biscotte, j'ai fait un beau travail..
l'homme,attiré par le vacarme, sortit du magasin. Il devint d'abord tout pâle...Puis il s'élança vers l'âne qui reçut une brutale correction de coups de pieds..Biscotte la subit sans bouger.Il se disait;"il ne m'a pas fait grand mal, car il était, heureusement, chaussé d'espadrilles."
Albert Constant: Aventures d'un ane marocain (Stock).
Si je te dis;s'adressant bien sûr à l'âne; les gendarmes sont arrivés redresse toi , sinon reste couché..
du bluff de notre ami le Chiadhmi, car son astuce est claire: quand il a envie que l'âne se redresse il se déplace à coté de sa tête en exhibant le baton, et l'âne comprend, est uniquement lorsqu il s 'approche de sa tête avec le baton.
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