Saad Ben Cheffaj fait partie des premiers artistes marocains qui ont reçu une formation académique en peinture.
Après des études, en 1957, à l’Ecole des Beaux Arts de Séville, il a suivi des cours d’histoire de l’art à l’École du Louvre à Paris. Il est ensuite revenu en Espagne pour décrocher, en 1962, le diplôme de professeur à l’École supérieure des Beaux-Arts Santa Isabel de Hungria de Séville. En 1965, Ben Cheffaj est rentré au Maroc pour enseigner l’histoire de l’art, le dessin et la peinture à l’École des Beaux-Arts de Tétouan.
Sa première exposition remonte à 1956, et depuis il n’a jamais cessé de peindre. Il a connu plusieurs périodes (figuration, expressionnisme, néoréalisme, abstraction), avant d’aboutir à cette peinture terreuse, à l’éclat sombre, qui caractérise ses derniers travaux. En effet, la période expressionniste actuelle est marquée par des personnages, majoritairement féminins, d'une vertu énigmatique. Ils communiquent une impression de vie d’une grande intensité...
Le collectif d'art numérique TeamLab, un groupe interdisciplinaire composé d'artistes, de scientifiques, etc., a organisé de nombreuses expositions au Japon et au-delà de ces dernières années. Malgré ses racines japonaises, ce n’est qu’en 2018 qu’il installe enfin au Japon des installations permanentes (ou du moins à long terme). Mieux vaut tard que jamais, supposons-nous. Musée d'art numérique Mori Building: teamLab Borderless, présenté comme le premier musée d'art numérique au monde, a été dévoilé à Odaiba le 21 juin 2018 en fanfare.
Fondée en Avril 2002, la Compagnie Marocaine des Œuvres et Objet d’art (CMOOA) est la première structure marocaine dédiée à l’organisation de ventes aux enchères d’œuvres d’art au Maroc.
Hicham Daoudi
Si pour certains, l’été est par excellence la saison des vacances, pour d’autres, le repos est à inscrire au calendrier grec. C’est le cas des artistes d’une manière générale. Les festivals et les activités d’animation que connaissent certaines villes font appel à eux afin d’égayer l’ambiance avec leurs couleurs.
De même que l'Italie, Rome et l'antique avaient ouvert les yeux de David, le Maroc fut pour Delacroix une révélation, celle du « sublime vivant qui court ici dans les rues et qui vous assassine de sa réalité », comme il l'écrit à son ami Pierret. « À chaque pas, il y a des tableaux tout faits qui feraient la fortune et la gloire de vingt générations de peintres. Vous vous croyez à Rome ou à Athènes moins l'atticisme [...]. Un gredin qui raccommode une empeigne pour quelques sous a l'habit et la tournure de Brutus ou de Caton [...]
Deux tableaux me fascinent. L’un se trouve à la National Gallery de Londres, l’autre au Musée historique de Vienne. Ils sont tous deux célèbres mais le regard que tant de visiteurs ont posé sur eux n’en a pas étanché le mystère. (Jacqueline Kelen)
Tarsila do Amaral aussi connu sous le nom Tarsila, née à São Paulo (Brésil) le 1er septembre 1886 et morte dans la même ville le 17 janvier 1973, est une artiste peintre brésilienne.
L’enfance de Tarsila do Amaral, fille d’une riche famille de producteurs de café, s’écoule entre les haciendas et de longs séjours itinérants en Europe. À 30 ans, mariée à un cousin et mère d’une fille, elle entame des cours particuliers de peinture avec Pedro Alexandrino Borges, qui fait alors figure d’autorité académique à São Paulo...
Mohammed Khadda, né le 14 mars 1930 à Mostaganem et mort le 4 mai 1991 (à 61 ans) à Alger, est un peintre, sculpteur et graveur algérien. Il est considéré comme l'un des « fondateurs » de la peinture algérienne contemporaine et l'un des principaux représentants des « peintres du signe ».
Attentif à l'évolution de l'art européen, enrichi de son dialogue depuis le début du siècle avec les expressions des autres continents, Khadda découvre que de grands peintres occidentaux, au-delà de l'intérêt des cubistes pour l'art africain des masques, s'inspirent d'éléments de la culture arabe : « Que Matisse usait élégamment de l'arabesque, que l'admirable Paul Klee était ébloui par l'Orient, que l'américain Mark Tobey reprenait les signes de l'Extrême-Orient. Que Piet Mondrian refaisait, à son insu, les carrés magiques du Koufi », purs équilibres, illisibles au premier abord, « entre les pleins et les vides, entre le clair et l'obscur »....
Monet disait de lui qu’il peignait « les yeux ouverts » tellement ses toiles étaient aveuglantes de lumière. Et là encore il innove. Au lieu de peindre sur des toiles sombres comme ça se faisait à l’époque, Turner recouvre ses toiles de blanc. C’est révolutionnaire. C’est le secret de son jaune éclatant. En tout 70 œuvres, dont beaucoup d’aquarelles au rendu inachevé totalement pionnier, qui annoncent évidemment l’impressionnisme. On admire sa sensibilité toute romantique à la nature, baignant les paysages des lumières chaudes du petit matin, ou de couchers de soleil incandescents. Ses aquarelles sont extraordinaires, car notre artiste joue sur la transparence de la matière, pour superposer les couleurs et créer cet effet d’atmosphère, de brume lagunaire ou évanescente, absolument inédit.
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