Sexe: Age: 35 Zodiaque: Signe Chinois: Inscrit le: 09 Nov 2007 Messages: 146 Localisation: Qu£LQu£ ParT IçI ...
L'Espagne n'a plus à rougir
Quarante-quatre ans après, l'Espagne s'est offert le deuxième sacre européen de son histoire en dominant l'Allemagne (1-0) en finale. Dépassés durant la quasi-totalité de la rencontre, les Allemands n'ont jamais pu contester le titre des Espagnols, acquis grâce à un but de Fernando Torres.
ALLEMAGNE - ESPAGNE : 0-1
But : Torres (33e)
Ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. Croiser Michel Platini aux abords de la pelouse, un soir de juin, lors d'une finale de Championnat d'Europe, n'aura désormais plus un goût amer pour l'Espagne. Vingt-quatre ans après sa défaite face à la France (2-0) et le coup franc du désormais président de l'UEFA, la Roja n'a pas trébuché une nouvelle fois en finale du Championnat d'Europe. Les larmes de tristesse et l'erreur d'Arconada ont été effacées, dimanche soir à Vienne, par des larmes de joie et un rempart infaillible durant l'ensemble du tournoi, Iker Casillas. Héros du quart de finale face à l'Italie, remporté aux tirs au but, le portier du Real Madrid n'a pas été décisif contre l'Allemagne. Tout simplement parce qu'il n'en a eu ni le besoin, ni l'occasion. Les Espagnols ont dominé la finale, presque d'un bout à l'autre, et obtenu la récompense que leur prestation méritait. Cela n'est pas toujours le cas, encore moins lorsque l'adversaire prend les traits de la Nationalmannschaft, capable de refroidir les meilleures des intentions par son mental d'acier et son réalisme glacial.
Leurs recettes du succès, les Allemands n'ont pas su les appliquer face à l'Espagne. Deux ans après l'échec en demi-finale de leur Coupe du monde, puis l'abandon d'un football presque total, ils ont constaté que leur retour en arrière n'était peut-être pas si bénéfique. La volonté de Joachim Löw de se montrer plus prudent dans ses choix que son prédécesseur, Jürgen Klinsmann, n'a pas offert à son équipe une meilleure assise défensive. Point noir de l'Allemagne depuis le début de la compétition, la perméabilité de son arrière-garde n'a pas trouvé compensation à l'autre extrémité du terrain. Pour la première fois en six matches, ses attaquants sont restés muets. Faute de vraies solutions dans le jeu. Faute, aussi, d'avoir perdu ce réalisme cinglant qui avait noyé l'étincelle turque en demi-finale (trois tirs cadrés pour trois buts).
Un seul tir cadré allemand
Les Allemands n'ont presque pas frappé au but, dimanche soir, car étouffés par la maîtrise technique de l'Espagne au milieu de terrain, sa cohésion, et sa facilité à vite se projeter vers l'avant. Mettre en danger le bloc ibèrique, Ballack et ses coéquipiers n'y sont parvenus qu'à de rares moments. Ils ont pris en main le premier quart d'heure de la partie, sans trouver de position de frappe, que ce soit Klose après une interception dans l'axe qui aurait pu changer la donne d'entrée (3e), ou sur un centre de Ballack (8e). Ce dernier, à l'aube de la dernière demi-heure, a eu au bout du pied droit la seule occasion véritable de la Nationalmannschaft, sur une volée venue flirter avec le montant droit du but de Casillas (59e). Mais le joueur de Chelsea, pas au mieux et certainement gêné par son mollet droit, a très peu pesé sur le jeu de son équipe, ne pouvant l'exhorter à faire mieux. Il a ainsi ajouté une nouvelle finale perdue à son palmarès...
L'Espagne, elle, a su parfaitement gérer l'absence sur blessure de Villa. Prouvant que son buteur fétiche, meilleur réalisateur du tournoi (4 buts), était loin de constituer le seul atout de son jeu. La deuxième période de la demi-finale contre la Russie l'avait laissé penser, le match face à l'Allemagne l'a confirmé : organisée en 4-5-1, la Roja a été capable de se montrer encore plus dangereuse. Et Torres a pu s'exprimer pleinement sur le front de l'attaque. En manque de réalisme face aux Russes, il n'a eu besoin que d'une tête sur le poteau pour ajuster la mire (22e). Lancé en duel dans l'espace avec la défense allemande à multiples reprises, "El Niño" a signé l'unique but de la finale peu après la demi-heure de jeu, lors d'un duel parfaitement négocié avec Lehmann (1-0, 33e).
Le gardien allemand, cible des critiques face à la Turquie, a fait ce qu'il pouvait face aux vagues rouges, sortant trois parades décisives d'affilée (67e, 68e, 69e). Il a préservé l'espoir, que le manque de réussite de Senna a fait perdurer (81e). L'Espagne n'a pas creusé l'écart. Mais n'a pas vraiment tremblé, malgré ce petit soupçon de suspense qui pesait dans les ultimes instants du match, réminiscences des moments de gloire de son adversaire allemand. La Nationalmannschaft avait battu la Turquie sur le fil au tour précédent, et s'était offert son dernier titre, lors de sa précédente finale (à l'Euro 1996), grâce à un but en or. Ce n'est plus qu'un doux souvenir.
Podemos..podiamos!!marea roja, de hecho y de derecho España se vuelve loca ...
les espagnols sont fous de joie, Zapatero a commenté longuement l'exploit, on pense déjà à .. l'autre coupe, la coupe universelle.
Et pourtant une finale moins qu'un match du quart d'une équipe hollandaise par exemple. C'est vrai qu'à part le Real Madrid (Raoul absent ), la Barça, le foot-ball espagnol a été oublié sur la scène des nations au niveau de la coupe d'Europe des nations et du monde. Mais il est là omniprésent et fort: luego ¿ la Copa del Mundo? ¿Quién sabe...?
Oui l’équipe ibérique mérite la coupe. Félicitation l’Espagne…une gloire historique…
À vrai dire, je n’ai pas vu tout le match de la finale mais juste le premier mi-temps. J’ai été choquée de voir l’entraîneur s’attacher à sa philosophie, le fait de préférer défense et s’en passer à une vraie guerre allemande, celle de prendre l’offensive était à mes yeux une grande erreur. Avec les gens du Sud, il faut se pencher à perturber le centre. Je lui en voulais surtout que j’étais depuis le début de la coupe insatisfaite de ses stratégies et ses compétences d’entraîneur. Oui il a pu emmener l’équipe allemande à la finale surtout que c’est son premier tournoi dans une coupe assez fameuse, personne ne peut le nier et pourtant je ne l’apprécie pas trop, et avec son tempérament d’homme si calme et avec sa philosophie en foot. Et si j’ai évité la fin du match, c’est parce que je ne crois pas au père Noel, je savais que l’Espagne était plus forte et donc j’ai cessé d’encourager pour rien une équipe faible avec pleines de fuite au terrain. Oui j’aurais voulu voir l’Allemagne arracher la coupe mais comme leur jeu m’était sous la moyenne, j’ai préféré rester équitable et neutre en fin de compte. Je me demande si ce pays n’a pas autre gardien que le médiocre Jens Lehmann. C’est insensé de voir un tel mauvais footballeur dans la Nationalmannschaft. J’en veux trop à Joachim Löw qu’il l’a choisi comme sauveur de la nation en foot. Il est très médiocre. Les balles qu’il a pu attraper, c’était de l’évidence. Je n’ai vu aucune confiance de soi, aucune expertise et aucun vrai dynamisme de son côté. Un vrai bon à rien.
D’autre part, je ne sais pas comment l’entraîneur a négligé le tempérament et la vitesse du joueur 9 de l’équipe espagnole, je pense qu’il se nomme Torreras may be ou encore ceux du joueur 8 (Xavi). Ce sont des vrais taureaux espagnols à mon avis. Incroyable comment ils peuvent détenir et maîtriser la balle, incroyable leur offensive, ils jouent très bien au centre et le 9 est un footballeur d’excellence, je trouve. Il est jeune, rapide, ferme, attaqueur…il est plein d’énergie…un tyran….il devait être entouré pour le troubler un peu ou au moins devoir lui trouver un égal qui saura équilibrer le jeu sur terrain mais en vain. J’ai remarqué un devant allemand souvent vide. Je me demande comment pouvaient ils marquer un but d’honneur avec cette stratégie pas si intelligente.
Bref, les Allemands sont faibles. Oui ils sont arrivés à la finale et c’est souvent grâce à leur perséverence et pourtant la pérsévérence n’est pas la seule clé du succès mais aussi l’organisation et la perfection, chose desquelles ils sont dépourvues contrairement aux Espagnols que j’ai admiré et dans leurs passes et dans leur technique. Je les ai découverts depuis que j’ai vu leur match avec la Russie. Une Russie qui n’a pas pu exercer sa vitesse et son jeu devant de tels adversaires.
Bravo l’Espagne.
P.S : j’ai partagé la joie des Allemands en 2006 quand ils sont devenus Vice-Weltmeister après les champions du monde : les Brésiliens car leur équipe était à la hauteur à l’époque mais hier j’ai pas pu le faire quoi que toute la nation sautait de bonheur et de fièreté. Je ne peux me mentir. Ils sont nuls malgré leur placement comme seconde équipe européenne dans l’Euro 2008. J’espère qu’ils sauront s’améliorer avant 2010.
Une remarque pourtant : L’Allemagne a vécu un courant de patriotisme sans égal. C’est fou combien les drapeaux sont partout visibles. C’est une manifestion présente depuis la dernière coupe du monde. Avant ils souffraient d’un petit complexe de le montrer vu leur histoire noire mais aujourd’hui, ils le chantent et n’en ont aucune honte. Un point positif que je trouve. Ah ce que le foot peut déchaîner les plus belles émotions et peut unifier toute une nation !
Comme dernier mot : Merci Shield pour ce topic. C’est avec plaisir que je vous ai lus tous et c’est avec plaisir que j’ai commenté à ma manière
Et bien dans mon village nous avons un seul Espagnol et ce dernier s'est précipité dans la rue pour crier sa joie
Même si j'étais déçue que la France ne gagne pas (euhhh par soutien pour mon mari là rireee) je suis ravie pour l'Espagne. _________________ Free your mind and rest will follow
Be color blind don't be so shallow.
chweeki je t'assure que moi aussi j'aurais bien aimé être en espagne le dimanche car ils sont de vrais fêtards
je me demande bien s'ils ont bossé le lundi!
ma seule surprise pour le match de la finale était de voir torres marquer un but si on compte le nombre d'occasions k'il avait raté lors des précedentes rencontres
ps: fadwa l'alemangne était vice weltmeister en 2002 en asie _________________ Think big, start small
سلام الله عليكم
Torrès a marqué LE BUT qu'il fallait.
la joie de l'espagnol perdu quelque part au Québec ne m'étonne pas.*
la traversée de l'Espagne pourra etre compliquée par les "huelgas", les grèves des transports.
En Espagne, en ce moment, la copa est venue détourner un peu les débats sur la crise économique, "ach ngoulou 7na??".
* Selon le recensement de 2006, 362 120 personnes ont rapporté l'espagnol comme étant leur langue maternelle (première langue apprise). Se trouvent essentiellement dans les villes, au Canada.
Bien vu yassi Brahim..oui tu as tout à fait raison
Je me suis demandé pourquoi l’année 2006 a été gravée dans ma mémoire alors je me suis aperçue que les Allemands ont été demi-finalistes en Euro 2006 sur leur sol et finalistes en 2002 comme tu l’as corrigé à la coupe du monde, 2006 est aussi une date importante qu'ils ont vécue...
Quant au joueur espagnol au tricot 9, il est vrai qu’il a perdu plusieurs buts mais ce que j’admire en lui c’est cette offensive agressive (au sens positif du terme) qu’il détient. Il me semble, il a trop d’énergie à donner dans sa carrière future….et ce que j’ai surtout aimé chez l’équipe ibérique, c’est leur jeu en team, de leur goal jusqu’au goal adversaire, ils excellent les passes entre eux, une organisation exceptionnelle, une analyse faite bien que je ne suis pas une fidèle au foot. Qu’ils en soient fiers après leurs longues années de stagnation…
J’aimerais ajouter un détail : Dorénavant le capitaine allemand Ballack ne sera plus en scène puisqu’il a atteint les 31 ans. C’était peut être son dernier tournoi cet Euro 2008. J’ajoute encore qu’il a été malade avant la finale et la presse allemande a suffisament commenté sur son état qui lui empêchait de rejoindre son équipe. Toute la nation espérait le voir en match. On dirait que c’est le seul attaqueur allemand qui existe. Ça me rappelle le Maroc quand l’un des joueurs de l’offensive tombe malade, le moral est à zéro comme si la victoire est impossible sans sa présence. C’est mesquin. Normalement la Mannschaft doit avoir de la réserve… de la bonne réserve pour pouvoir remplir les lacunes qui viennent à l’improviste. Je ne comprends pas les entraîneurs à vrai dire. Entre des centaines de footballeurs, on en trouve qu’un seul joueur pour le « houjoume » !!!….Voilà c’était juste pour dire que sans Ballack et comme on le dit si bien en dialecte casablancais, lkora l’almaniya makantch dayra meziane.
Il a pu pourtant participer même s’il ne s’est pas entraîné les jours avant la finale mais il s’est encore blessé au front d’où son moral et sa performance sous la moyenne.
Juste une note : je ne pense pas que les Espagnols sont plus fêtards que les Allemands. D’ailleurs, en Espagne, on se plaint des vacanciers allemands qui fêtent trop et sont souvent critiqués de chiants voire d’assourdissants pendant la nuit. À Mallorca par exemple, la majorité des touristes sont allemands et partout y a leur brouhaha. Déjà en Allemagne, y avait une grande fête visible après leur qualification à la demi-finale….d’ailleurs, si vous l’avez remarqué en quart de finale, ils sont rentrés pleinement en contact avec leur public plus que l’ont été les Espagnols en finale. Ils ont dansé en terrain....hurlaient de joie....En demi-finale, ils ont été un peu distants et calmes du fait que leur adversaire était la Turquie et là, c’est un motif délicat qui entre en jeu : un calme pour éviter le choc des cultures, déjà on en souffre politiquement.
Shield, j’ai aussi aimé tes commentaires et ceux dans d’autres sujets lorsque tu y participes même si pas souvent. Un jeune homme sage à ce qu’il paraît le shield. Mon salam
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