Maroc

Portail Maroc

Violences et crime de lèse-majesté à Londres : Scotland Yard sur la sellette Atlasvista Maroc
Recherche avancée

Maroc Annonces

Maroc Rencontres

Maroc Blogs

Actualité Actualité
Communauté Communauté
Pratique Pratique
Agenda
Agenda vide
Dossiers Dossiers
Horaires
Gare de Départ
Gare d’arrivée
Rencontres
Je suis
Je cherche
entre et

Fils RSS de AtlasVista
Fils RSS AtlasVista

 
Envoyer cette article à un(e) ami(e)
Votre nom :*
Votre E-mail :
E-mail du destinataire :*
Votre message :
Veuillez copier le code ci-contre : *
*champ obligatoire
Monde » People Monde » People
Violences et crime de lèse-majesté à Londres : Scotland Yard sur la sellette
LONDRES (AFP) - Le patron de Scotland Yard a promis vendredi une enquête et des sanctions contre les casseurs après une manifestation étudiante ayant dégénéré à Londres, mais lui-même était au banc des accusés pour la tactique policière et l'incroyable mise en danger du prince Charles et de son épouse Camilla.
"Choquant" : les médias et le Premier ministre David Cameron sidérés usaient du même qualificatif pour dénoncer l'incident apparenté à un crime de lèse-majesté qu'a constitué l'attaque de la Rolls-Royce qui transportait jeudi soir l'héritier au trône d'Angleterre et son épouse, en route pour une soirée de gala.

Des vidéos amateurs et plusieurs photos saisies à la sauvette attestent du chaos qui a régné pendant une longue minute, quand la limousine noire a été prise à partie par quelques dizaines de manifestants, bombardée de bouteilles, frappée à coups de poing et maculée de peinture blanche.


Un cliché montrant une Camilla terrifiée au côté du prince Charles a fait la Une de la plupart des journaux britanniques. L'intéressée, quitte pour la peur, a minimisé la chose quelques heures après en déclarant sur le mode humoristique : "Il faut bien une première fois à tout". Et un porte-parole du prince a assuré que ce dernier "comprenait parfaitement les difficultés de la police".

Il n'empêche, les incidents impliquant des membres de la famille royale se comptent sur les doigts de la main, et les médias s'en émeuvent.

Le n°1 de Scotland Yard, Sir Paul Stephenson, a annoncé "une enquête très très approfondie" après "l'assaut sur la capitale" pour reprendre l'expression du Times. L'opposition travailliste a pour sa part insisté sur la nécessité d'une enquête parlementaire distincte.

Sir Paul a loué le professionnalisme de ses hommes face aux violences "d'une minorité" de manifestants qui protestaient contre l'augmentation des droits universitaires. Il a aussi salué "la grande retenue" dont ont fait preuve les policiers armés chargés de la protection des royaux.

Lui-même se retrouve au ban des accusés. "Comment la police a-t-elle pu encore se fourvoyer ainsi ?", s'interroge le Daily Telegraph.

C'est que depuis le début des manifestations estudiantines, début novembre, la police a souvent paru débordée.

Ce fut le cas quand des casseurs ont envahi et partiellement saccagé le hall de la tour abritant le siège du parti conservateur à Londres, début novembre.

Vendredi, les médias relevaient le bilan particulièrement lourd: 43 manifestants et 12 policiers blessés. Il a amené les leaders estudiantins a dénoncer "les violences policières".

La presse s'interroge aussi sur l'origine des "gangsters" dans la foule des manifestants, selon l'expression du Premier ministre, dont certains étaient masqués et équipés de boucliers improvisés. Quelques drapeaux rouges semblent désigner des groupuscules anarchistes.

Enfin, elle découvre avec étonnement ces "enfants de la génération Thatcher" qui n'hésitent pas à descendre dans la rue, 20 ans après le règne de la "dame de fer" qui a rendu rarissime l'exercice du droit de grève.

Pendant ce temps, des employés municipaux s'employaient à effacer les stigmates des affrontements de la veille. Les manifestants ont attaqué à coup de barres de fer et de parpaings les bâtiments du Trésor public et de la Cour suprême couverts de graffiti, et ont fait irruption dans la salle des peintres impressionnistes de la National Gallery.

Ils ont mis le feu au sapin de Noël géant sur Trafalgar Square et couvert de slogans la statue de Winston Churchill, qui fait face au parlement où les députés ont finalement voté jeudi la loi sur la hausse des droits universitaires.

Publié le: 10/12/2010 à 14:27:35 GMT Source : AFP
Envoyer l'article à un ami
Envoyer
Format PDF
PDF
Vesion imprimable
Imprimer
A lire aussi

» Roger Moore et Brigitte Nielsen au Bal de l'Opéra de Vienne

» Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, va jouer dans...

» Stéphane Hessel, premier Prix Mychkine pour l'ensemble...

» Marina Vlady et Jean Becker honorés du prix Langlois

» Les Arts et Lettres pour Laetitia Casta, Claude Gensac...

Suite »

Sondage...
Emprunter l'identité d'une célébrité ou d'une personnalité politique sur des sites Web de réseau social (ex : Facebook) est selon vous:
 Une usurpation d'identité passible de peine de prison  
 Un acte tout à fait habituel et très répandu. Où est le mal ?  
© 2001- 2024 AtlasVista Maroc
Hébergement: Heberjahiz