Sexe: Age: 50 Zodiaque: Signe Chinois: Inscrit le: 24 Juin 2006 Messages: 295 Localisation: France
Bonjour, je faisais une recherche sur le Canada et j'ai été surprise de lire ce texte qui confirme la situation de pas mal de mes copines labas, que pensez vous ?
Ce texte doit être lu par tout immigrant qui se questionne sur l'immigration au Québec ou au Canada.
La situation n'a rien d'exceptionnelle. Elle revient souvent à la une des journaux et des récriminations communautaires.
Au Québec, la situation est peut-être pire que dans le reste du Canada, à cause du nombre plus élevé d'Ordres et d'Associations professionnelles, le plus haut taux de syndicalisation, la xénophobie et réflexe identitaire (préférence nationale pure-laine) et une économie en plus mauvaise condition qu'ailleurs.
Sachant que si tellement de gens intelligents et instruits se sont cassés la figure au Canada ou au Québec, qu'est-ce qui vous différencie d'eux à ce point que vous, réussirez.
On ne peut indéfiniment être meilleur que tout le monde et l'arrogance est le premier faux pas vers le trébuchement et la déroute généralisée.
Souvent, dans la vie, on est comme tout le monde. Ni meilleur ni pire, comme tout le monde. Et c'est de ce "monde ordinaire" dont on parle ici. De vous peut-être aussi.
Bonne lecture.
Document traduit de l'anglais.
Promesses Cassées
Par Marleen Trotter, W-FIVE
Le Canada, comme beaucoup d'autres pays riches, veut attirer les meilleurs et les plus brillants des pays en voie de développement.
La promesse ? Apportez votre éducation et vos qualifications et les emplois vous attendent. Dans le détail, le gouvernement canadien avait fortement sélectionné les immigrés très instruits.
Dans un discours important en septembre, le premier ministre Paul Martin a mis une lourde emphase sur la nécessité d'augmenter le niveau d'immigration pour compenser le vieillissement de la population, le bas taux de natalité et un manque criant de qualifications au Canada.
"Nous avons besoin d'immigrés," a dit Paul Martin. "Tout à fait franchement, nous en avons besoin de beaucoup plus et nous avons besoin d'eux pour réussir."
Mais pouvons-nous vraiment nous adapter à plus ? Que faites-vous des dizaines de milliers déjà installés ici ?
Beaucoup sont venus avec des rêves d'une meilleure mais se retrouvent dans l’impossibilité de travailler dans leur profession choisie et se plaignent d'un système qui leur offre peu de chances d’utiliser leurs compétences.
Les documents du gouvernement fédéral obtenus par W-FIVE prouvent que les immigrés qualifiés évitent désormais le Canada. En 2000, les ambassades canadiennes et les consulats à l'étranger ont reçus plus de 300000 demandes d’immigration qualifiées. Mais en 2004 cela nombre diminué seulement à 177000.
Bien plus dramatique est la chute dans des demandes d’immigrants qualifiés de Chine (Hong Kong y compris), qui est tombée de 60000 en 2000 à 8000 seulement en 2004.
La Feuille D’Érable
Pour Eva Zhai, qui a grandi en Chine, la feuille canadienne d’érable a représenté le symbole d’opportunités et d'indépendance dans une terre éloignée.
Zhai a immigré au Canada parce qu'elle a rêvé d'une vie meilleure pour elle-même et sa fille Nicole.
Elle n'a pas quitté la Chine parce qu'elle était pauvre ou désespérée. À la maison à Changhaï, elle était une respectable cadre du marketing pour une grande compagnie multinationale. Zhai possédait exactement le genre d'expertise qui devait lui offrir de belles opportunités au Canada.
Mais Zhai n'a pas pu se trouver un travail qui réponde à ses qualifications. Son rêve a commencé à mourir très vite.
"Aujourd’hui, je me sens un peu perdue. Mon évolution de carrière a stoppé net" indique Zhai. "J’ai pensé qu’avec une expérience internationnale dans une grosse compagnie, je pourrais trouver un emploi au Canada, il n’en est rien!"
Pilule pour le mécontentement
Hamid Zarrinkalam a été également mené à croire qu'il n'aurait aucun problème à pratiquer une fois au Canada.
Alors qu’il était un pharmacien expérimenté en Iran, Zarrinkalam s’est vu dire qu’il aurait à être certifié à nouveau au Canada. Mais on ne lui a jamais dit que cela prendrait presque trois ans, qu’il aurait à littéralement tout commencer, retourner à l'école, passer cinq examens et faire un autre année d’internat.
Zarrinkalam se sent chanceux d’avoir un travail en tant que technicien de pharmacie pour subvenir à ses besoins tandis qu'il étudie pour ses examens d'autorisation. Mais son travail en tant qu'aide est loin de la gestion d’une pharmacie, ce qu’il faisait en Iran.
"J'ai passé mon université (en Iran). J'ai obtenu mes degrés là-bas, " dit-il. "Ainsi je suis prêt (à travailler en tant que pharmacien). Mais ici -- non."
Abandonner
Avant que W-FIVE ait rencontré Raj Kumar, il abandonnait ses rêves d’une vie meilleure au Canada, avec son épouse Shivani et leurs deux enfants. Après cinq ans dans ce pays, l'ingénieur avec un PhD de New-Delhi n’a trouvé aucun travail dans sa profession.
"Je n'ai jamais pensé ne pas pouvoir trouver un travail ici," dit Kumar à W-FIVE.
Déçu et désespéré, il abandonne le Canada et se déplace aux États-Unis. Là-bas, il a trouvé un bon travail dans une compagnie de pointe basée dans Princeton, New Jersey.
"En dix jours, j'ai obtenu deux offres sérieuses (aux États-Unis) et rien en 5 ans au Canada!" a-t-il précisé.
Avant d’immigrer, Kumar a fait ses études et a enseigné dans l’une des écoles technique les plus prestigieuse du monde -- l'Institut de Technologie de l’Inde.
Mais une fois au Canada, il ne pouvait pas même prétendre à un poste junior et a fini par faire des corrigés de courriers et donner des cours particuliers. Il n'a jamais pensé qu'il ne pourrait se trouver un travail une fois sur place.
Système de points
Les immigrés viennent de différents pays, avec différents acquis. Mais ils ont tous une chose en commun. Ils sont qualifiés pour immigrer au Canada sous un système de points qui favorise les diplômes. C'est un système qui récompense les hautes études et l’expérience pertinente. Chacun doit passer aussi un test international de langue.
Une présentation issue du gouvernement canadien est donnée aux immigrés éventuels, obtenue par W-FIVE, elle montre ce qui est nécessaire : 10 points pour être dans la bonne tranche d'âge; 25 points pour les diplômes et la formation académique; 10 points pour un emploi assuré; 16 points pour parler une des langues officielles du Canada (français ou anglais); 8 points additionnels pour la deuxième langue officielle. Un immigré éventuel a besoin de 67 point sur 100 pour se qualifier.
Le poids énorme de points donnés pour les diplômes et la formation académique signifie que c'est très facile d'immigrer avec des diplômes d'université et une bonne expérience professionnelle.
Des immigrés qualifiés sont invités au Canada basé sur leur impressionnantes capacités académiques, éducation, formation et langue pour découvrir seulement une fois sur place que ces qualifications ne sont pas reconnues, leur expérience étrangère n’est pas prise en compte et que leur anglais n'est pas assez bon.
Ils se retrouvent rejetés par les employeurs qui veulent des diplômes canadiens et une expérience canadienne seulement. Ils sont également rejetés par les Ordres et les associations professionnelles qui ne leur permettent même pas de se mettre à niveau sans tout recommencer.
Les chirurgiens de renom ne peuvent pas travailler au Canada tandis que le pays a besoin de médecins!
Joshua Raj, un chirurgien orthopédique expérimenté a réalisé plus de 1000 remplacements d’articulations en Malaisie et au Royaume-Uni. Le Canada a besoin de chirurgiens orthopédiques, mais une fois arrivé au Canada, le Dr. Raj s’Est rendu compte qu'il devrait retourner de nouveau à l'école médicale pour une année, puis attendre en ligne avant de faire une résidence de quatre ans, s'il arrivait à en trouver une. Le Dr. Raj a arrivé à la conclusion qu'il ne pourra jamais pratiquer la médecine au Canada.
"Quand je fais une intervention chirurgicale en Angleterre, en Irlande ou au Pays de Gales, sous la peau de mes patients, il y a exactement la même chose que sous celle d'un Canadien," dit le Dr. Raj. "Les os sont identiques, les artères sont identiques, les nerfs sont identiques. Je ne vois donc pas pourquoi on m’interdit de travailler ici après m’avoir fait venir!"
Poursuite Judiciaire contre Ottawa
Un couple de l’Alberta est déterminé à s’en prendre au système déficient de l’immigration au Canada. Prem et Nessa Premakumaran poursuivent donc en cour le gouvernement fédéral, accusant le Canada de courtiser des professionnels comme eux-mêmes sous des fausses représentations.
Habitant aujourd’hui à Edmonton, Prem et Nessa ont fait leurs études au Royaume-Uni et ont travaillé pendant 20 ans à Londres, en Angleterre, dans la comptabilité et l'administration avant d’émigrer au Canada.
Ils ont précisé leur expérience durant leur entrevue à la Commission canadienne et se sont fait répondre qu’ils n'auraient aucun problème à trouver du travail dans leurs domaines respectifs et champs de compétence. Aujourd'hui, ils se plaignent qu'ils ont été vendus comme une vulgaire marchandise.
"S’ils recherchent des esclaves pour faire des jobines, ou occuper des emplois que personne ne veut, qu’ils le disent : « Le Canada recherche des esclaves pour faire les travaux serviles! » argumente Prem.
Depuis le venue au Canada, leur vie a été une lutte constante pour Prem et Nessa pour soutenir leur jeune famille. Malgré leur expérience globale et une économie éclatante en Alberta, personne ne les veut.
Au lieu de travailler dans les finances et l'administration de bureau, le Premakumarans ont été forcés d’accepter n’importe quel emploi pour survivre, nettoyant les salles et les bureaux d'hôtels.
À un moment, Prem a même été obligé de peleter la neige devant la Place du Canada pour réunir les deux bouts.
Ontario condamne l'Immigration fédérale
Alors, qu’est-ce qui ne va pas? Le ministre ontarien de la Citoyenneté et de l'Immigration Michael Colle blâme un système fédéral de visa qui est sans contact avec la réalité du marché du travail. Colle indique que le système fédéral de point accorde la priorité aux diplômés universitaire indépendamment du marché de l’emploi et de ses restrictions.
« Le système d'immigration au Canada est cassé » a dit Colle à W-FIVE durant l’entrevue. « C’est comme inviter chez vous quelqu'un pour le dîner et lui offrir les miettes de la veille ».
« Le problème est qu’en Ontario, nous avons besoin de soudeuses, nous avons besoin d’ouvriers de la construction, nous avons besoin de conducteurs de camions. Mais le système de points actuel vous fait du tort si vous êtes un conducteur de camion qui veut venir de Roumanie au Canada. Mais si vous êtes un PhD de Bucarest, vous obtiendrez probablement le Visa mais vous ne pourrez pas travaillez ici, alors que si vous êtes un conducteur de camion vous décrocherez un travailler immédiatement. Le système de points ne fonctionne pas ? C'est le moins qu’on puisse dire."
Les déceptions se propagent rapidement
Notre réputation comme nation qui fait un bon accueil au monde est en jeu. Et les mauvaises nouvelles sur à quel point la vie peut être dure pour les nouveaux arrivants qualifiés au Canada se répandent vite -- par l'intermédiaire de l'Internet. Les immigrants floués sont fortement techniques et sont branchés sur le marché global.
Un récent article en ligne hors de New-Delhi avertit « loin d'être un Eldorado comme on peut le croire, le Canada s’est révélé pour de nombreux immigrants comme une terre de désastres! De discrimination effrénée en pièges cachés, les Indous se sont empêtrés dans un marécage économique, devant s’accommoder de jobines sous-payées pour survivre."
Et il y même un site Web, NOTCANADA.COM, qui décrit le Canada comme la « terre des rêves brisés » où les « carrières, économies et vies sont détruits ». Le site Web énumère les huit raisons principales de ne pas immigrer au Canada. Le numéro un est : "aucun travail."
Les avertissements négatifs des immigrés désillusionnés signalés sur le site Web et le forum sont percutants :
• "mon rêve canadien s'est transformé en cauchemar."
• les "Canadiens doivent être fiers d'avoir des érudits et des diplômés de hautes études pour laver les planchers et faire la vaisselle. "
• "À tous ceux qui rêvent d’immigrer : NE LE FAITES PAS!"
Le Ministre fédéral répond
W-FIVE est allé voir le Ministre canadien de la Citoyenneté et de l'Immigration, Joe Volpe, pour parler de la dichotomie entre les immigrés et le marché du travail.
En particulier nous l’avons questionné à propos des nombreux immigrés interviewés par les services d’immigration, qui nous ont dit avoir réussi le système de points, ont été menés à croire qu’ils obtiendraient des emplois dans leur domaine, mais qui une fois au Canada, ont frappé un mur de briques et on terminé leur course dans un c** de sac professionnel et financier.
"Je suis l'un de ceux qui ne croit pas que n'importe quel travail mène à un c** de sac" a répondu Volpe. "Je pense que le travail, n’importe lequel, anoblit réellement l'humain." Volpe est apparu néanmoins renversé quand on lui a montré le site NOTCANADA.COM.
« Si ce genre de chose ne préoccupe personne, ca me préoccupe moi! » répondit-il au journaliste Malarek. "Je veux les remarques les plus positives concernant le Canada et mes fonctions devraient pouvoir corriger le système de sorte que les gens que nous invitons dans notre pays puisse continuer à progresser."
"Le système doit changer! Combien de temps cela prendra-t-il? Combien d’années ? Je le changerai demain si je le pouvais parce que des milliers d'immigrés arrivent ici chaque jour pour trouver porte close à l’emploi."
Cependant le Ministre de l'immigration croit que certains immigrés trouveront éventuellement un certain succès au Canada.
"Le caractéristique de l'immigré est que quand une porte s’ouvre, d’autres se ferment. Je ne veux pas être arrogant, mais je dirais à ces immigrés de ne pas se décourager en attendant que nous établissons un système juste et équitable."
La fin du voyage
Mais les immigrés que W-FIVE a rencontrés durant sa recherche sont au contraire découragés. Si les choses ne changent pas bientôt pour Eva Zhai, elle et sa famille retourneront en Chine où l'économie va bien, même si cela signifie perdre la face.
Le pharmacien Hamid Zarrinkalam est déterminé à finir ce qu'il a commencé et obtenir son permis de travail au Canada. Zarrinkalam reconnait que même s’il devait retourner en Iran, il ne prendrait pas cela comme un échec. Mais il admet que s'il avait connu les barrières qui l’attendaient, il n'aurait jamais choisi d'immigrer au Canada. Et sa décision de venir ici lui a en plus coûté sa future épouse. La fiancée de Zarrinkalam, un docteur de Téhéran, a choisi de ne pas sacrifier sa carrière en allant au Canada, surtout après l’avoir vu, lui, lutter contre le système.
Quant à Prem et à Nessa Premakumaran, d'Edmonton, leur combat pour juger Ottawa responsable s’est essoufflé quand un juge de cour fédérale a récemment rejeté leur réclamation en arguant que: "ce n'est pas le rôle de la Cour de demander à ce que des mesures soient prises pour aider les immigrants qualifiés. Ces questions... doivent être réglées aux communes."
Le couple n’abandonne pas. Il a porté leur cause en appel.
Mais Raj Kumar a abandonné; laissant derrière lui le Canada, il a choisi de se déplacer aux États-Unis où l’attend un emploi bien payé et dans son domaine de compétences.
« C’est vraiment difficile! » dit-il en fermant ses caisses de déménagement.
Mais c'est une démarche qu'il doit entreprendre. Le travail aux États-Unis offre une chance de renouer avec sa profession de spécialiste, de regagner sa confiance et reprendre en main son avenir. Kumar précise qu'il le doit à sa famille qui a sacrifié tellement pour lui en Inde.
Et peut-être qu’avec une expérience américaine sur son CV, Raj pourra un jour revenir au Canada et obtenir un emploi qui corresponde à son bagage académique.
De un il est vrai que les ordres professionnels au Canada excercent une quasi dictature actuellement cependant le nouveau gouvernement cherche actuellement à faire changer les choses.
Deuxièmement prenons des exemples. Nous avons un monsieur, Chinois pour être plus précis, qui exerce en Chine la médecine traditionnelle. Et bien cette branche là n'est pas considéré comme de la médecine ici. Je ne dis pas que ce n'est pas bon. Je dis qu'ici ce n'est pas reconnu. Donc bien sur il ne pourra pas travailler comme médecin ici.
Troisièmement. Il y a ceux qui ont un diplôme universitaire mais n'ont jamais bossé dans leurs domaines ... alors une fois ici nous devrions leur dire ... good voici un job dans ton domaine alors qu'ils n'ont aucune expérience ? On devrait accepter d'office leurs diplômes même si il n'est pas équivalent au diplôme Canadien ? (nombre d'années d'étude avant l'obtention du diplôme, programme, stage etc.)
Quatrièmement. Lorsqu'on avise les gens ... et Dieu sait combien de fois j'ai fais des mises à garde ...à des amis, des connaissances, des gens venus me demander des renseignements etc. on nous dit qu'on essait de les décourager etc. Comme si nous prenions un malin plaisir à le faire.
Demander à n'important quel immigrant ce qu'ils se sont fait dire par les copains quand ils ont voulu leur dire que le Canada n'était pas si extra que ça ... qu'ils fallaient cesser de rêver ... que comme partout ailleurs il ya des ratés ...
Et pour terminer .... En effet le Canada n'est pas le paradis.
Je me suis d'ailleurs toujours demandé ce qui poussent des gens qui ont une profession comme ingénieur, médecin etc. à quitter leurs familles ... leurs pays ... etc. pour le Canada.
Si vous êtes bien chez vous pourquoi partir ?
Maintenant les USA ont moins d'exigences que le Canada semble-t'il selon ton article.
Et bien un "arabe" qui préfère quitter son pays (alors qu'il est bien et à une situation etc.) pour aller aux USA et bien à mon avis il lui manque une case.
Maintenant voici des exemples réels ...
1) Rabia, professeur en Algérie m'a dit le plus sérieusement du monde qu'on lui avait promit un portable en arrivant au Québec et me demandait quand il l'aurait ???
Ce n'est pas que l'agent de l'immigration lui ai dit ça qui me perturbe (de plus j'en doute pas mal) mais qu'il l'ait cru ... bonjour l'intelligence ... Il arrive des centaines de milliers d'immigrants par année ... si il fallait donner un portable à tout le monde !!!!
2) Malek ... professeur au Maroc qui arrive ici et croit qu'il aura automatiquement un boulot de professeur à temps plein ... je lui explique que même les professeurs diplômés d'ici font d'abord du remplacement et du temps partiel. Il finit par comprendre. On lui demande de remplacer un professeur en congé maladie pour 3 mois ... il dit oui mais démissionne 3 jours plus tard. Les élèves, des adolescents, ne seraient pas assez respectueux.
Ai-je besoin de vous dire qu'ils ne vont pas le rappeler de si tôt.
3) Pour ce qui est de Rabia il a accepté le remplacement sur mes conseils. Au début de l'année suivante il se faisait offrir un poste à temps plein à l'extérieur des grandes villes mais très bien payé etc. (comme quoi il n'y a pas que des mauvaises histoires).
4) Prenons tout ceux qui arrivent ici avec leurs diplômes universitaires et leur arrogance. Ce sont des rois à qui l'ont doit tout. Dérouler le tapis rouge s'il vous plait voici nos sauveurs.
Quand on leur demande ce qu'ils faisaient chez eux ... plusieurs d'entres eux étaient chômeurs ... ou faisaient un métier bien différent que leurs champs d'études. Ce n'est pas mal en soit ... il faut vivre ... mais qu'ils croient alors possible de trouver d'office un emploi dans leur domaine ici ... c'est ça que je trouve incroyable !
Pour ma part j'espère un assouplissement de la part des ordres professionnels car il y a en effet des injustices flagrantes.
D'un autre côté j'espère que des articles comme celui mentionné plus haut va faire réaliser aux immigrants que le Canada n'est pas l'eldorado.
Le paradis c'est pas chez vous ... et c'est pas ici. _________________ Free your mind and rest will follow
Be color blind don't be so shallow.
Sexe: Age: 31 Zodiaque: Signe Chinois: Inscrit le: 27 Mai 2007 Messages: 13 Localisation: Paris
C'est triste. Ce qui m'est arriver qd je suis arrivée en France: tout ce qu'on nous montrait en afrique c'est qu'ici c'est la belle vie... On mange bien, on vie bien. Mais personne ne pense à nous montre la face cachée de la France, les petits salaires, la souffrance...
On est arrivé avecma famille, déjà il pleuvait. Les gens était indiférent, disait pâs bonjours... Le comble c'est qu'on a du s'entasser à 8 dans un petit studio à Paris. Aujourd'hui la vie est un peu meilleur mais ca été une galère pas possible.
Mais je suis contente d'être venue ici seulement parce que j'ai découvert qu'on a une culture magnifique, que malheuresement on a honte dece qu'on est parce qu'on nous dit qu'on est pauvre, sous développer...
Mais ils savent qu'on est une richesse pour le monde et que tant que ceux qui sont rester au bled ne l'auront pas compris, ils ne se battront pas pour la survie de leur pays.
Aujourd'hui perso tout ce que je veux c'est rentrer chez moi, me sentir chez moi mais j'ai peur. ca fait déjà 6 ans que je suis là, je suis pas encore rentrer et les choses on changer, le regard des gens a changer, on est considéré là bas comme des française alors que pas du tout...
Mais un jour, par la grâce deDieu je rentrerait.
merci mrimicha pour cet article qui ouvre les yeux à beaucoup d'entres nous,
j'ai vécu la même galère quand j'y étais, malgré mes diplômes et nombreux stages au maroc ainsi que mon dernier diplôme canadien de 2ème cycle, je n'avais pas réussis à trouver un emploi adapté à ma formation et qui répond à mes attentes, sachant que je n'envoyais jamais ma candidature à une compagnie sans l'adapter à son offre d'emploi.
Curieusement, les immigrés surtout arabes et africains, on les accepte que dans les travaux de corvée qu'aucun canadien n'accepte de faire. s'agit il du racisme ?
Ah bon ... et bien je suis Québécoise (Canadienne) de mère et de père Québécois (Canadiens) (malheureusement tous les deux décédés) ... à l'âge de 15 ans je travaillais dans une manufacture 47 heures et demie par semaine et la serveuse la fin de semaine (18h00) pour gagner ma vie.
Il m'a fallu galérer longtemps pour avoir un travail qui payait plus que le salaire minimum.
Pourtant je ne suis pas une immigrante hein ?
Donc ... tout le monde commence en bas de l'échelle ici ... Le problème c'est que lorsque ailleurs tu occupais une certaine fonction ... avec un bon salaire ... bien sur que ce n'est pas drôle de tout recommencer à neuf.
Mais on ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière tout à la fois. _________________ Free your mind and rest will follow
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C'est triste. Ce qui m'est arriver qd je suis arrivée en France: tout ce qu'on nous montrait en afrique c'est qu'ici c'est la belle vie... On mange bien, on vie bien. Mais personne ne pense à nous montre la face cachée de la France, les petits salaires, la souffrance...
On est arrivé avecma famille, déjà il pleuvait. Les gens était indiférent, disait pâs bonjours... Le comble c'est qu'on a du s'entasser à 8 dans un petit studio à Paris. Aujourd'hui la vie est un peu meilleur mais ca été une galère pas possible.
Mais je suis contente d'être venue ici seulement parce que j'ai découvert qu'on a une culture magnifique, que malheuresement on a honte dece qu'on est parce qu'on nous dit qu'on est pauvre, sous développer...
Mais ils savent qu'on est une richesse pour le monde et que tant que ceux qui sont rester au bled ne l'auront pas compris, ils ne se battront pas pour la survie de leur pays.
Aujourd'hui perso tout ce que je veux c'est rentrer chez moi, me sentir chez moi mais j'ai peur. ca fait déjà 6 ans que je suis là, je suis pas encore rentrer et les choses on changer, le regard des gens a changer, on est considéré là bas comme des française alors que pas du tout...
Mais un jour, par la grâce deDieu je rentrerait.
incha'Allah que tes voeux se concrétisent.
mais tu sais c'est pareil pour ceux qui sont nés ici : ici tu dois te battre et etre parmi les meilleurs pour réussir parce que ton faciès reste étranger et au maroc tu es étranger parce que tu n'y vis pas et que tu y vas pour une courte période. tu es agent double
on en a déjà parlé sur le forum cf les sujets sur immigration et Sarkozy
Ah bon ... et bien je suis Québécoise (Canadienne) de mère et de père Québécois (Canadiens) (malheureusement tous les deux décédés) ... à l'âge de 15 ans je travaillais dans une manufacture 47 heures et demie par semaine et la serveuse la fin de semaine (18h00) pour gagner ma vie.
Il m'a fallu galérer longtemps pour avoir un travail qui payait plus que le salaire minimum.
Pourtant je ne suis pas une immigrante hein ?
Donc ... tout le monde commence en bas de l'échelle ici ... Le problème c'est que lorsque ailleurs tu occupais une certaine fonction ... avec un bon salaire ... bien sur que ce n'est pas drôle de tout recommencer à neuf.
Mais on ne peut avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière tout à la fois.
Au début vivre la galère dans un pays d'accueil est une chose normale à mon avis, je crois que tout immigrant l'a vécu mais quand cela devient durable, là on commence à se poser des questions, la seule explication que j'ai trouvé est la discrimination au niveau de l'emploi, le terme (racisme) que j'ai utilisé ci haut ne correspond pas vraiment à l'idée que je voulais mettre en évidence car je sais que peu de canadiens qui sont racistes, crois moi c'est très frustrant quand quelqu'un a tout pour réussir (diplome, experience, milieu etc.) mais qu'on lui donne pas sa chance ! pour combien d'années encore doit il patienter, à chaque fois il faut trouver une excuse, votre anglais n'est pas parfait, vous n'avez pas travailler dans un poste similaire, vous n'avez pas assez d'experience dans telle chose (entendez par là vous n'avez pas d'experience au Canada), ça c'est quand on vous répond mais sachez la plupart du temps on vous répond même pas, on te laisse dans le noir.
je sais que le Canada a tout ce qu'il faut pour attirer le maximum de personnes (stabilité, sécurité, qualité de vie, nature abondante, milieu multiethnique etc.) mais il y a beaucoup de lacunes dans sa politique vis à vis des immigrants, on se rend compte qu'on n'a pas besoin de cadre, en d'autres termes de tête pensante mais de main d'oeuvre au vrai sens du terme, c'est à dire soudeur, camionneur, boulanger, coordonier, commis à l'entrepot, agent de securité, agent au centre d'appel, serveur ou plongeur dans un restau, vendeur à commission etc.
on fait beaucoup de publicité à l'étranger, on fait venir 100 ou 200 milliers d'immigrants par an mais on oublie de préparer les recruteurs dans les entreprises à recevoir ces gens en tant qu'employés qualifiés.
j’ai lu l’article et il ne raconte rien de neuf. Je le trouve banal et superficiel. Des commentaires de quelques déprimés et une analyse un peu provocante mais rien de plus!!!!
Il se voit que la politique au Canada a aussi des lacunes comme toute autre politique dans le monde. Eh oui, le parfait n’existe pas dans la politique tant qu’elle est faite par les Hommes. Il parait que le Canada nécessite une amélioration dans le domaine de l’immigration vu que la demande du marché est non proportionnelle à l’acquiescement du visa aux Étrangers. Les canadiens doivent se pencher à régler un équilibre sur cette échelle sinon c’est la catastrophe pour les années à venir.
D’autre part:
À vrai dire, je n’aime pas entendre ou lire des lamentations de la part des étrangers quand il s’agit de leur problèmes dans un pays d’accueil quelconque, je dis bien “accueil”. Pourquoi? Le fait qu’on ait eu l’audace de laisser le tout derrière soi, de traverser la rive pour embrasser un autre monde, de quitter sa patrie, sa famille, sa culture, son histoire, son amour puisque le coeur demeure chez soi…… le fait qu’on est ferme et décidé de quitter tout cela dans le but de le convertir à du matériel qu’on rêve tâter ailleurs, je pense qu’il faut quand même être dans la mesure défier les obstacles, de faire face à des barrières qui pourraient être là pour entraver le chemin vers un bonheur rapide. Il n’est pas facile de se construire une vie harmonieuse dans un pays tellement différent du sien où la culture est autrement, la philosophie de voir les choses, le rythme de vie….etc. Il se peut que les exemples cités au dessus sont des réalités tristes qui montrent que le Canada n’est pas un paradis pour tout le monde mais il ne faut pas généraliser. Il faut savoir lire tout en possédant un esprit analytique qui consiste à rester neutre. Bien sûr que ces gens, comme c’est mentionné, ont un niveau académique bien à la hauteur et s’ils ont essayé d’entamer leur voyage vers l’inconnu, c’est parce qu’ils se basaient d’enlacer une vie meilleure au Canada, dans ce pays qui leur promet selon les préparatifs et les tests de sélection une réussite concrète et certaine. Cependant je trouve que chaque personne qui quitte sa terre natale où elle a pu bâtir une existence respectable doit s’armer d’une force doublement, triplement ou quadruplement intense car le fait d’être prêt à rencontrer l’inconnu demande un courage et un grand optimisme. Il faut toujours s’attendre à l’échec ou à des difficultés lorsqu’on prend un tel grand risque. Les personnes citées au dessus sont toutes déçues de leur sort dans ce pays étranger qui leur a fermé les portes et ce n’était pas inattendu mais selon mon avis, c’est normal à ce qu’il existe des minorités qui se choquent en apercevant avec regret que le pays de merveille n’est qu’un enfer où il faut bosser et bosser pour prouver premièrement ses compétences spirituelles avant de prouver les matérielles. C’est la vie. Le Canada ne peut être le paradis à tout le monde. Dans l’article, on n’a pas cité qu’il y a une grande masse étrangère qui y ont réussi merveilleusement bien, qui ont délecté l’ampleur du bonheur qu’elles n’ont pas trouvé dans leur mère patrie. Remarquons qu’au Maroc, il est déjà difficile de travailler avec un diplôme autre que marocain ou francophone donc ne serait il pas tolérable de comprendre la culture des entreprises canadiennes? Le profil est important dans l’embauche mais il ne faut pas oublier que le département des ressources humaines est dirigé par des humains donc la chimie joue aussi un rôle dans les entretiens ou dans la lecture des CV. Avoir des expériences en Iran ou en Inde ou en Chine ne veut toujours pas dire qu’on est accepté partout et qu’on incarne ce qu’on appelle le JOKER dans le monde entier. Un canadien chirurgien pourrait aussi trouver des difficultés à s’intégrer facilement dans les hôpitaux en Emirates par exemple, aux Pays Bas ou ailleurs. L’équivalence des diplômes est nécessaire au Canada mais aussi la patience, la persévérance et la force interne sinon c’est l’échec. On parle du racisme! Oui il se peut qu’on commence de nos jours à le sentir indirectement à travers les nombreux refus dans le domaine d’emploi……mais il ne faut pas trop chicaner là dessus. Selon mon opinion, il faut critiquer sa terre mère qui ne donne pas assez de perspectives à ses ressortissants et à ses cerveaux ou encore il faut critiquer ces immigrés qui ont eu une vie déjà à la hauteur chez eux et qui ont pourtant sacrifié cette réussite pour la changer à une réussite meilleure construite uniquement dans leur imaginaire. C’est comme du Lotto qu’on joue ici ou une sorte d’investissement dans un projet où le point “étude du marché” n’est pas parfaitement accomplie. Un business plan avec lacunes mène souvent à une perte aussi bien morale que matérielle. C’est le risque. Alors ne généralisons pas toujours et ne nous lamentons pas toujours. La vie est amère partout, c’est la vérité qu’il faut insérer dans son système cérébral. À mon avis, quand on est trop gourmant, on risque de nuire à sa santé. Il faut savoir se contenter du peu qu’on a tout en détenant une ambition positive pour mieux faire avec objectivité et tolérance. l’immigration a aussi bien ses avantages que ses inconvénients pour les hauts diplômés ou autres.
Sexe: Age: 35 Zodiaque: Signe Chinois: Inscrit le: 09 Nov 2007 Messages: 146 Localisation: Qu£LQu£ ParT IçI ...
et pour un jeune diplomé d'un DTS au maroc biensur, et qui vise poursuivre ses etudes au canada mais à condition de decrocher autres diplomes + une expérience vivante à canada (2ans de max) afin de revenir à son pays d'origine pour trouver et DETECTER un boulot qui appartient et qui correspond à ses compétence proffessionnelles.
-Quels sont les procedures que dois-je faire?
-et est ce que le canada (ou autres pays etrangérs) offre de l'aisance au niveau d'etudes... pour les immigrants (universités publiques;des chances à étudier la bàs...) ?
Sexe: Age: 50 Zodiaque: Signe Chinois: Inscrit le: 24 Juin 2006 Messages: 295 Localisation: France
shield a écrit:
et pour un jeune diplomé d'un DTS au maroc biensur, et qui vise poursuivre ses etudes au canada mais à condition de decrocher autres diplomes + une expérience vivante à canada (2ans de max) afin de revenir à son pays d'origine pour trouver et DETECTER un boulot qui appartient et qui correspond à ses compétence proffessionnelles.
-Quels sont les procedures que dois-je faire?
-et est ce que le canada (ou autres pays etrangérs) offre de l'aisance au niveau d'etudes... pour les immigrants (universités publiques;des chances à étudier la bàs...) ?
et Mercii d'avance!
faire des études au Canada coûte très cher, il faut s'attendre à débourser 5000 $ par session, je te donne un exemple : pour quelqu'un qui a un bac marocain et qui veut étudier dans une université canadienne, il devra effectuer une année préparatoire + 3 années pour avoir le grade de bachelor c'est à dire licencier. il y a 3 sessions dans chaque année, automne, hiver et été, tu prévois 5000 $,l'équivalent de 40.000 DH seulement de frais de scolarité pour chacune de ces sessions sauf les été oèu les frais coûtent la moitié donc environ 2500 $. tu ajoutes à cela, le loyer, l'électrecité, tel, internet, nourriture, etc. (le coût de vie labas coûte beaucoup plus cher qu'au Maroc).
bref, il faut être super riche pour aller étudier labas à moins que tu aies une bourse d'un organisme international ou du gouvernement du Canada.
Age: 46 Zodiaque: Signe Chinois: Inscrit le: 02 Juin 2004 Messages: 1197 Localisation: France
oui c'est très cher et parfois les diplomes du moins pour la france ne donnent pas forcément de plus-value,
je conseille à ceux et celles qui veulent immigrer d'y aller d'abord en touriste 1 mois voir 2 mois si vous avez les moyens bien sûr et d'y aller aussi passer l'hiver car bcp c une grosse surprise ,
je ne sais pas pour le maroc mais de France il ya pas mal de programmes ,allez voir sur www.ofqj.org c'est pas mal et ça m'a aidée qd j'y suis allée.
immigrer n'est jamais simple et rien ne remplace la terre natale que ce soit en bien ou en mal.
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