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Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS viennent de visualiser pour la première fois le mécanisme qu'utilisent les cellules souches musculaires adultes pour protéger leur patrimoine génétique. On sait que c'est au moment où l'ADN est recopié que des erreurs peuvent intervenir et entraîner des mutations, dont l'accumulation peut au cours du temps provoquer des dérégulations et des cancers. Dans un travail publié dans le journal Nature Cell Biology, les chercheurs ont montré par quel mécanisme les cellules souches n'emportent avec elles que l'ADN qui n'est pas recopié, ainsi préservées des erreurs qui pourraient, par exemple, les entraîner vers des processus de cancérisation graves. Ce mécanisme qui conserve un ADN "immortel" aux cellules implique des régulations cellulaires et moléculaires complexes à des niveaux non encore explorés. |
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«Sentinelles» de l'organisme, les cellules dendritiques reconnaissent les pathogènes et les dégradent jusqu'à en isoler un fragment caractéristique. C'est ce fragment qui est reconnu par le système immunitaire et qui déclenche les réponses, ciblées. A l'Institut Curie, des chercheurs du CNRS et de l'Inserm viennent de découvrir comment les cellules dendritiques «fabriquent» ces fragments, indispensable au déclenchement des réponses immunitaires. Ils montrent le rôle essentiel, et jusqu'à présent totalement inconnu, de l'oxydase NOX2 dans la reconnaissance immunitaire. Comprendre le système immunitaire est indispensable pour apprendre à l'apprivoiser et à le manipuler. Cette découverte, publiée dans la revue Cell du 14 juillet 2006, pourrait permettre d'intensifier, voire de mieux cibler la réponse immunitaire dans le traitement de certaines pathologies comme le cancer. |
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Les protéines de fusion permettent aux virus possédant une membrane de fusionner cette dernière avec celle des cellules hôtes de façon à y transférer leur propre génome. Des chercheurs du laboratoire de Virologie moléculaire et structurale (CNRS-INRA) viennent de déterminer la structure de l'une de ces protéines. Il s'agit de la protéine G d'un virus à ARN, le vecteur de la stomatite vésiculeuse (VSV). Leurs conclusions révèlent que cette protéine possède des structures propres à chacune des deux principales classes de protéines de fusion et, curieusement, un ancêtre commun avec la protéine de fusion d'un virus à ADN. Cette étude, outre qu'elle dévoile un nouveau mode d'évolution virale, ouvre de nouvelles perspectives de traitement en montrant que les mécanismes d'entrée des virus à membrane dans la cellule hôte sont plus limités qu'on ne le supposait.
Ces travaux paraissent dans la revue Science du 14 juillet 2006. |
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