Merci Mekkref!
Est-ce que tu parle de Blida (Wilaya au sud d'Alger) ou d'une autre Blidah(car je sais qu'il y'en a une ailleur ou même au Maroc)
est-ce le grand poète Sidi Lakhdar Benkhlouf ? _________________ Visitez le Forum Algéro-Marocain http://maghreb.kanak.fr
"Si un homme possède un secret, y a au moins un Scorpion qui le connaît..."
Ahssan ma youqal indi besmellah w’bik nebda
Hobbak fi solttane jesdi ma âzzek ya âyn wahda
Qadr ennehla lli tesdi tebni chehda fouq chehda
Ya Mohamed enta sidi çalla llah aâlik lebda.
C’est au cours du XVIe siècle que le chir-el-melhoun, sous la forme de poésie populaire, a fait son apparition en Algérie, par le biais du grand poète Sidi-Lakhdar Benkhlouf...
Sidi Lakhdar Benkhlouf serait mort à l’âge de 125 ans, donc entre 1640 et 1650 si on admet que le poète avait atteint ou dépassé les vingt ans pendant la bataille de Mazagran en 1559. Son dénuement explique le peu de mobilité du poète dont la seule sortie significative est le voyage à Tlemcen où il rencontra Sidi Boumediène dont la personnalité marquera son existence et orientera sa poésie vers la glorification du Prophète Sidna Mohamed...
c'est dire combien interessant ce filon..
Dans l'indolente et voluptueuse petite ville de Blidah, quelques années avant l'invasion des Français, vivait un brave Maure qui, du nom de son père, s'appelait Sidi Lakdar et que les gens de sa ville avaient surnommé le Paresseux...
comme tu vois l'histoire date de quelques années juste avant l'invasion des français, c'est à dire vers 1800.
et Sidi Lakhdar ne peut pas etre surnommé le paresseux..
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté
Wahed leghezal rit el youm
Auteur: Mohamed Ben Sahla (Tlemcen 18 siecle)
Interprète: El Hâchemi Guerouâbi
Istikhbâr
Honte à toi qui m'es devenu hostile sans raison.
Tu ne connaîtras jamais, être charmant, une créature comme moi.
Tu étais mon bien-aimé, la source de mes souffrances,
[et pourtant] je t'adorais nuit et jour.
Voilà que les envieux nous ont séparés et que tu as cessé tes visites.
Je ne trouve ni goût à la vie, ni douceur au sommeil.
Je t'en supplie, être charmant, vends-moi et perçois-en le prix.
refrain:
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté, errant sur un chemin.
Il courait dans le désert, d'un air décidé,
les bédouins l'ont pris pour un criminel.
S'il me fallait verser une rançon ou son prix,
je donnerais cent pièces d'or.
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté,
ô vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté.
J'offrirais cent pièces d'or
et ce serait tellement dérisoire pour l'acquérir .
Je le contemple, contemple ses yeux et ne résiste pas à chanter [sa beauté]
Il incarne [pour moi] toute la beauté du monde.
vous qui m'écoutez, il m'a ravi le cœur .
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté,
vous qui m'écoutez, il m'a ravi le cœur .
refrain
Il incarne [pour moi] toute la beauté du monde
Et - il s'est établi dans les vallées.
Il possède la perfection dans la splendeur et l'élégance,
sa flamme couve en mon sein.
Ses sourcils infligent une vive blessure. Je l'ai ressentie, j'en fus atteint.
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté,
vous qui m'écoutez, j'en ai le cœur chaviré.
refrain.
Viens voir ce que j'ai enduré :
j'ai dépéri pour l'amour de cet ange de beauté.
Je l'ai rencontré sur mon chemin :
il m'a fait perdre la raison puis abandonné.
Qui s'apitoiera sur moi si je pleure ? Qui s'intéressera à moi si je ris ?
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté,
ô vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté.
refrain.
Que faire ? Comment m'y prendre?
Je suis embarrassé pour décrire cet ange de beauté.
Sa beauté et sa splendeur sont si grandes
qu'elles défient toute description.
Sa chevelure fine comme l'or,
douce comme la soie est d'un noir d'ébène.
Aujourd'hui m'est apparu un ange de beauté,
oh vous qui m'écoutez, il m'a tourmenté.
refrain
Il est d'or, de noir, de toutes les couleurs, et il a un regard si envoûtant.
Son cou est pareil à un rameau de saule ou une tige de lys.
Sa bouche, semblable à une agate ou une perle [précieuse ]
pailletées d'or et de corail.
refrain
Puisse s'éteindre le feu qui brûle mes entrailles .
A vous qui comprenez ces vers,
j'ai affronté une mer déchaînée, en corsaire.
J'implore Dieu, le Clément, de me pardonner mon insoumission à Lui.
En 50 années de carrière, faites de succès et de distinctions multiples, cheikh El Hadj El Hachemi Guerouabi est cet artiste au sens plein du terme qui s’est continuellement abreuvé du fin fond de notre patrimoine lyrique.
Les illustres poètes des siècles passés, tels Sidi Lakhdar Benkhelouf, Mohamed Ibn Sayeb, Mohamed et Boumediène Bensahla, Sidi Kaddour El Alami, Abdelaziz El Meghraoui, Ben Ali Ould Erzine, Mohamed Ennedjar ... n’avaient aucun secret pour lui. Les modes et multiples mélodies du répertoire traditionnel sont vite mémorisés pour aller plus tard,avec sa voix singulière, envoûter un public de plus en plus large. S’identifiant, dès son jeune âge, au grand interprète cheikh El Hadj M’rizek (1912-1955), il a su tirer l’essentiel de cette source chatoyante pour voler de ses propres ailes au cours de la saison 1953-1954 au music-hall d’Alger, un concours consacré aux jeunes talents. Il caracole en tête du classement lorsque Mahieddine Bachtarzi (1897-1986) le remarque et lui propose d’intégrer la troupe artistique de l’Opéra d’Alger. Le premier enregistrement professionnel arrive en mars 1955, Belqak yesseguem saâdi en est le titre générique. Plusieurs autres produits vont suivre, appuyés, il est évident, de tournées artistiques et d’activités d’animations diverses. A l’indépendance, il est remarqué aux côtés du grand maître El Hadj M’hamed El Anka (1907-1978) s’illustrant dans une chorale qui a interprété le premier refrain chaâbi de l’indépendance nationale El Hamdoulillah ma b’qache istiâmar fi bladna. Cette période euphorique sur le plan artistique a donné naissance à plusieurs titres phares qui placeront définitivement El Hachemi Guerouabi au firmament de la célébrité : ce sont Kifache Hilti, Nechteki b’amri, Youm El Djemaâ kherdjou erryem et le mégasuccès El harrez. Son nom est désormais attaché à jamais à ces chansons que le public reprend avec lui. Vinrent les années 1970 et une rencontre salutaire avec Mahboub Safar Bati en 1969 qui lui écrit et compose El Barah. Alger vivait, cette année-là, au rythme du célèbre festival panafricain. El Hachemi Guerouabi prend un envol tout à fait différent à partir de cette expérience qu’il enrichit de S’bayet zoudj, Allo Allo, Chems El Barda, Nefsi ouana Moulaha, Djet echta ou djaou leryah ou encore N’seblek ya ômri. C’est une incursion savamment orchestrée en direction de la jeunesse que le duo Mahboub Bati-Guerouabi a initiée. Elle est couronnée d’un très large succès. Un vrai triomphe. On ne pouvait imaginer cette situation quelques années auparavant, le chaâbi venait de reconquérir une place importante au sein de la population algérienne. Faisant sienne l’action de rénovation du genre de musique chaâbi, cheikh El Hadj Hachemi Guerouabi saura donner la pleine dimension à cet art qui s’associe à son nom, comme le furent ses maîtres El Hadj M’hamed El Anka, El Hadj M’rizek et Mahieddine Bachtarzi. Eclectique dans sa démarche artistique, El Hadj El Hachemi Guerouabi a embrassé de nombreuses voies poétiques et musicales. Ce sont, entre autres, le panégyrique (Madih dini), le ghazel (amours courtois), le hawzi, le aroubi, le classique andalou genre sanaâ d’Alger, le moderne et le melhoun. Le succès du cheikh est dû incontestablement à son amabilité, à sa disponibilité, à son respect, à son public, à sa considération inconditionnelle pour ses maîtres, à sa passion pour l’art en général et pour le chaâbi en particulier, à la clarté de sa déclamation et à sa voix prestigieuse. Si nombre de cheikhs ont eu l’occasion de dispenser un enseignement musical approprié et direct à des élèves qui, à leur tour, le mettent en valeur, c’est le cas du genre ankaoui, institué par El Hadj M’hamed El Anka et celui aussi de cheikh Khalifa Belkacem. L’effet produit chez les émules d’El Hachemi Guerouabi est tout à fait différent. Ainsi, on retrouve aujourd’hui un nombre impressionnant de jeunes et moins jeunes qui suivent même à distance la lettre et l’esprit du cheikh. Nous sommes en présence d’un genre musical majeur suivi et adulé — El Hachmaoui — qui vient enrichir le patrimoine artistique algérien. Parmi ces émules les plus distingués, on peut citer, à titre simplement indicatif, les chanteurs suivants : Abderezak Guenif, Nasreddine Galiz, Sid Ali Leqam, Hamid Laïdaoui, Noureddine Alane, Mourad Djaâfri, Brahim Hadjadj, Sid Ahmed Bouadou, Karim Kacemi, etc.
En algérie il n'existe que seule ville du nom de Blida . Pour ce qui est de la chanson (Qaçidat) du nom de El Khezna Sghira de Sidi Lakhdar Ben Khlouf. Avec tous mes respects pour Mekkref
* Bouarfa est une ville du Maroc, dans la région de l'Oriental.
* Bouarfa est une ville d'Algérie, dans la Wilaya de Blida.!
smail a bien raison, car Blida est un district minier de cuivre (Anti-Atlas, Maroc).(L'Association Philatélique de Rouen et Agglomération vous souhaite la bienvenue..http://www.apra.asso.fr/)
.......................................روفي يا لغزال فاطمة
امولاتي والحب والهوى والعشق ونار الغرام
......................من حالت الصبا فعضايا قاموا
كل واحد دار مقامو فمهجتي وضحى بحسامو مع سهامو
يطعن ويزيد بالجراح عدامي....... في غراد هذ الدامي
غير ملكت عقلي بجمالها وغلقت عنوة باب المراحمة
امولاتي ما كان هكذا ظني يا بنت الكرام
تعدبي بغير سباب غلامك....بعدما قبلت قدامك
بالقهر رعيت دمامك من غرامك
ضاعت بجفاك الطويل ايامي...يا غرايبي وهيامي
لاش عاقبتني بالظلم بعدما طعتك وانتنا الظالمة
امولاتي شوفي بعين المحنة في هذ الغلام
افاطما انت بالحال سليمة وحالتي بجفاك سقيمة
كيف نبقى منسي ديما بلا جريمة
واش انت اليوم سمعك صامي .....جاوبي جواب كلامي
بغيتك تصفي ذاك القلب لاين انا عبدك وانت الحاكمة
امولاتي افاطما تحييني غير بالكلام
ما جا رسول ما قلتيلي كلمة ....واش ما في قلبك رحمة
يا لي صلتي بالحكمة وحبك ما...في وسط القلب زاد نار ضرامي
بردي الصهد الحامي....بالوصال والمصال لي فشفتك ديك العذبية الناسمة
امولاتي عينيك زوج كيسان من عتيق المدام
من ذاق منهوم شي يصبح هايم ...والعطر فلخد مناعم
ورد عكري تحت صوارم فاح ناسم
والمعطس طير طار به منامي...بين الورود نسامي
والسنان احسن من حب الغمام...والجيد غزال خشى من الرما
امولاتي وانا دخيل جيدك جودي لي بالمرام
روض الرضا يفوح علي بنسيم...ساعة نرا وجهك الوسيم
افاطما قبلي عبد خديم قالت الريم
قبلتك طول الحياة غلامي
لا تظن تبقى ظامي جق نهدي حتى نهدي كيوس فحضرتك تطفي حرقة الظما
امولاتي خدي نفرشو بالشوق لدوك القدام
ونقولك افاطمة زطمي ....يا لي داوتي جسمي
امري بالعز وحكمي ولا تحشمي
ونشوفك يا الباهية قدامي ..الرقيب بصرو عامي
والحسود فغفلة وانا معاك تحتخيام الليل لمخيمة
جات الميلاف راية الهشامي ....ناوية تزور رصامي
تلحفت بثياب رفيعة وجات تتمايل كلياسة الناعمة
منين نظرت زينها بنيامي ...قلت من صميم غرامي
كان هذي يقضة ولا منام عهدي بالشمس قبيل فالسما
الساعة لاح نورها فرصامي ...كصورة الادامي
والخليلة تضحك حتى تطيح وتقول انا لغزال فاطمة
شكيت لها بلعتي وهيامي...هيبتي فجل مقامي
قلت لها حالي وسلمت ليلتيهي بلي كان عالمة
سال بريق الرحيق يا لوامي والنوامس والخوامي
غير حزت وقبلت ولا فعلت ما تصبح النفس به نادمة
هاك راوي رقايقي ونظامي ...فيق الحرير الشامي
هاك فن قليل مثيلو فجيلنا فاق بالبلاغة التامة
لاهل التسليم تنهيب سلامي واسمي فطرز ختامي
قول قال ادريس بن علي المالكي سلبتني الغزال فاطمة
1
يا محل الجودِ بالمنّ و العطا * يا حديث لساني فالليل و النهار
يا مسلّكني من الاوعار و الوطا * يا مئنّسني فالمعمور و القفار
لا تواخدني بعد العمد و الخطا * لا تروّع قلبي و جوارحي بنار
لا تعذّب روحي و جوارحي بنار
2
يا إلاهي بِكَ حولي و قوّتي * بك حراكتي و الضّرك و السكون
منّك خايف مطرود وليك منعتي * من هرب لخلافك ما تمّنعه حصون
جلّ وعظم من كل ذنوب زلّتي * رحّمتك واسيعة من كل ما يكون
نفسي الأمّارة بالسوء قانطة * يا منزّل غيثك من بعد الاعتصار
زايري و حبيبي و سيدي بطا * ما تنام اعياني لن ننظره جهار
3
يا إلاهي ما لي من نرتجا سِواك *يا قديم و باقي حيّ الاّ تزول
يا طبيب الراقي المعتل من هواك * رقية المغفرة و العمل و القبول
إذا انعمت عليا و شربت من دواك * تغتسل ابداني من علّتي غسول
يا إلاه ارزقني غسلة مرهطة * اشفي عليلي بالذكر و شكر و اعتبار
يا إلاه ارزقني توبة ملقطة * صبر و يقين و ذكر و شكر و افتِخار
4
لا إلاه الاّ الله كلمة مفضّلة * يا عظيم الجودِ جعلنا من أهلها
فالحياة استرنا يا دافع البلا * فالممات ارحمنا بِجاه فضلها
كل من يعصي ما ينقص بخردلة * و لا يزيد الطاعة فالملك مثلها
ما يضرّك منعه و لا ينفعك عطا * ما يصودك همّ و لا يلحقك غيار
ما تراك اعيان و لا يحجّبك غطا * و من سواد اللّيل لا يكشفك نهار
محمد بن أبي شنب رائد المحققين الجزائريين ـــ أ.عائشة يطو
الجزائر واحدة من البلدان، التي اهتمت بنشر التراث منذ أنْ عرفت الطباعة. ومن هذه الأعمال المنشورة في وقت مبكر:
كتاب بغية الرواد في ذكر الملوك من بني عبد الواد، لابن خلدون في 1321هـ/ 1903م،
ورحلة الورثلاني عام 1326هـ/1908م،
وعنوان الدراية فيمن عرف في المئة السابعة ببجاية، للغبريني سنة 1328هـ/1910م،
وغيرها كثير( http://www.awu-dam.org/trath/106/turath106-015.htm
il t'en faudra.. du temps, fais nous part de tes découvertes.
désolé pour le brouillon que c'est.. ça manque d'organisation, je tacherais d'y mettre un peu d'ordre.
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