Sexe: Age: 43 Zodiaque: Signe Chinois: Inscrit le: 04 Oct 2004 Messages: 119 Localisation: France
Agée d'une quarantaine d'années, Nedjma a choisi un pseudonyme pour publier son premier roman. Mariée de force à l'âge de 17 ans, Nedjma a connu le plaisir sexuel dans l'adultère et en a fait un livre. Elle a souhaité tenir secrète sa véritable identité pour se préserver des islamistes : 'L'amande' est en effet le premier récit érotique d'une femme musulmane.
L'amande ou les fantasmes inavoués d'une femme arabe
L'amande (référence au sexe féminin). Il est présenté en France par l'éditeur Plon comme "le premier livre érotique écrit par une femme arabe"!. Quel argument de choc!
Cette femme dévoile dans ce livre, plutôt bien écrit un récit des plus sensuel et érotique. Fuyant un mariage arrangé, Badra fait la rencontre d'un homme qui lui apprend à décrypter les signes de son corps, à se laisser envahir par ses désirs et surtout à connaître l'amour. Cela se passe au Maroc, entre Imchouk et Tanger.
Un village, une ville où le sexe y est omniprésent, obsède le paysan comme le bourgeois. Mais c'est aussi une histoire d'amour, celle d'une passion dévorante. Badra se réfugie parfois dans la religion, sa religion. Sexe et islam? Cette association serait interprétée comme un blasphème. Et pourtant, on semble oublier une époque, celle d'auteurs musulmans et andalous qui ont fait l'apologie du plaisir tout en priant Dieu.
Aujourd'hui, une femme qui avoue publiquement aimer le sexe signe sa perte.
Comment interpréter un tel aveu dans une société arabo-musulmane où l'être se cache derrière le paraître, le "je" derrière le "nous".
Une étudiante marocaine de 25 ans vivant en France propose son approche. "Le livre ne m'a pas choqué car il traduit une évolution logique. La littérature n'a fait que suivre ce qui existe déjà".
Selon elle, ce type de récit "lève l'hypocrisie autour de la question du sexe. Tout le monde sait, personne ne le dit. On n'en parle entre soi, entre clan. Ce qui m'a marqué, c'est que toutes les générations y passent. Elle (l'auteur) semble n'avoir cherché à épargner personne".
En conclusion, "elle s'est lâchée. C'est légitime car plus c'est tabou, plus cela explose".
Nedjma a osé. D'autres auteurs franchiront-elles le pas un jour sans être obligés de se cacher ?
Plaisirs amers
par Marianne Payot
L'autobiographie choc d'une Marocaine libérée qui ose dénoncer les tabous sexuels en vigueur dans son pays
Ce livre est un choc. Rien à voir pourtant avec ces documents vite écrits, vite publiés, vite oubliés, dont la seule justification est de surfer sur la crête de nos émotions. Non, L'Amande, témoignage de la naissance d'un véritable écrivain, est un récit autobiographique étonnant, qui devrait durablement marquer notre littérature contemporaine.
L'Amande tire sa force de son écriture, alchimie des contraires, tout à la fois crue et poétique, lubrique et sensuelle, moderne et traditionnelle. Mais aussi de la personnalité de son auteur. Jamais une femme, maghrébine de surcroît, n'aura, avec une telle franchise, raconté l'érotisme des corps et des âmes, levé le voile sur les tabous sexuels d'une société brimée par un «islam défiguré». Dans sa préface, Nedjma, l'Arabe berbère, annonce la couleur: «Ecrire à en rougir», rivaliser d'audace avec les Anciens, «librement, sans chichis, la tête claire et le sexe frémissant».
Anonyme. Avec une telle profession de foi, l'auteur ne pouvait, on le comprendra, se présenter à visage découvert. Aussi cette femme de 50 ans a-t-elle choisi pour pseudonyme le prénom de Nedjma, légendaire femme fatale de la poésie algérienne, inaccessible amazone attirant vers elle les jeunes mâles d'un monde déchiré. Mais, avant de briser ses amants, c'est un «vieux» notaire de 40 ans que Badra, la narratrice, dut affronter à l'âge de 17 ans. Une de ces épousailles forcées qui font florès dans le Maroc des années 1970. Après une défloration dramatique («Il m'a rompue en deux d'un coup sec») et cinq ans de «hideux mariage», Badra fuit son bourg d'Imchouk pour se réfugier chez une tante, à Tanger.
La jeune femme, belle et désirable, tombe très vite sous la coupe d'un brillant cardiologue, son «maître et bourreau», qui va l'entraîner dans des aventures de plus en plus libertines. Trop, aux yeux de Badra, qui reprendra sa liberté mais perdra en même temps sa capacité d'aimer, s'oubliant dorénavant dans une jouissance frénétique vide de sentiments.
A peine publiée, l'ode au désir féminin de Nedjma a déjà suscité l'intérêt d'une douzaine d'éditeurs étrangers, pour un montant total de 500 000 euros. Un succès plus que mérité. Le prix du plaisir. Le prix du courage.
Jouir et faire jouir
par Alexie Lorca
L'amande: un «récit érotique écrit par une femme arabe»! Face à une telle présentation, les esprits ombrageux ont d'abord soupçonné un coup de marketing. Rares sont pourtant ceux qui n'ont pas été rapidement séduits par ce livre étonnant qui conjugue érotisme, colère, sensualité, verdeur et poésie avec une finesse certaine. De son auteure, on sait qu'elle vit dans un pays du Maghreb et qu'elle est âgée d'une quarantaine d'années. Ajoutons qu'elle a du talent... et du courage. Le pseudonyme de Nedjma sous lequel elle se cache est-il un bouclier efficace contre les folies intégristes? On peut en douter.
Badra, la narratrice de ce roman baptisé «récit intime», fuit son village et son mari et se réfugie à Tanger chez sa très émancipée tante Selma. Elle y rencontre Driss, un cardiologue qui lui fait découvrir les chemins du plaisir... à défaut de ceux du cœur! Menée par son «con, le plus beau de la terre», la jeune femme découvre les délices et les affres de l'accoutumance.
Chez Nedjma, la chair est brûlante, le verbe cru et la jouissance communie avec la colère. Son livre, qui en deux mois et demi s'est écoulé en France à près de 44 000 exemplaires, est plébiscité à l'étranger. Treize pays ont déjà acheté les droits de cet «hommage à l'ancienne civilisation des Arabes... où jouir et faire jouir était un devoir du croyant.»
Chroniques et points de vue:
Présentation de l'éditeur
" Aucune créature de Dieu ne supporterait d'entendre tant d'obscénités dans la bouche d'une femme. " Or, cette femme scandaleuse, mi-arabe mi-berbère, née au pays des amandiers, est musulmane, et sa confession érotique stupéfie par son audace et sa franchise. Jeune fille espiègle folle de liberté, l'héroïne, Badra, multiplie les aventures dans les nuits luxueuses et les ruelles sombres de Tanger. Madone du plaisir, subjuguée par un amant vénéneux et raffiné, elle révèle l'insoupçonnable sensualité, le déchaînement sexuel parfois, qui se cachent derrière les voiles et le secret des portes closes dans les médinas interdites. Mais Nedjma est aussi un écrivain, joyeux, provocant, incandescent, et son livre - sans doute unique - un cri de colère, de révolte et d'amour.
je viens de terminer la lecture du livre, personellement, je l ai trouve trop vulgaire, le contenu n est pas choquant, il revele la face cachee du monde dans lequel vivait Nejma qui un monde reel dont personne ne parle....mais je crois toujours que le contenu ne devait pas etre ecrit de maniere aussi vulgaire, je ne crois pas que je l ai aime, je crois meme que j ai ete decue.
bonjour j'ai lue ce livre il yas deux ans j'ai etais stupefaite choquer par cette realiter mais je l'ai trouver interressant et crue en meme temps cela dit je pense quil y a pire voila voila
je l'ai lu il y a un an. c'est un bon roman, très bien écrit où tout s'y mele: érotisme, sensualité, plaisir et poésie.
Badra, la narratrice, part d'Imchouk, un village au rif, où elle vivait sans passion et décide de mettre fin à sa vie de femme soumise, quittant ainsi son mari (mariée forcément à l'age de 16ans). Elle part alors pour Tanger chez sa tante Salma et rencontre Driss un cardio de renommé qui va l'enirver d'amour.
NB: j'ai lu ce roman dans le train de Casa à Fes et vraiment à certains moments je regardais autour de moi si quelqu'un voyait ce que je lisais.
j'ai du le lire y'a une dizaine de mois la...l'histoire est crue comme je les aime mais j'ai pas aimé le style, chépa j'ai pas accroché...terminé, je l'ai mis dans à juste place, à savoir ma poubelle... _________________ Sing me a love song....drop me a line...suppose it's just a point of view, but they tell me i'm doing fine...
bonjour Dalal jé beaucoup entendu parler de ce livre é comme j viens de savoir que tu l'avais déjà lu j'aimerais bien que me fassiez part de ce livre
dans sa version électronique si possible
merci
Je viens de le lire, je ne sais plus quoi en penser, je l'ai aimé, détesté, je ne connaissais pas la société marocainne sous cet aspect là et pourtant j'y ai vecu pendant 20 ans... Ma famille est toujours au Maroc... J'ai eu l'impression que l'auteur parlait d'un autre pays que le mien... samia
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