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Etre un bon musulman

 
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simolo


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Inscrit le: 28 Juin 2003
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MessagePosté le: 05 Juil 2003, 20:28    Sujet du message: Répondre en citant

Salam Alter,

C'est une bonne question... qui n'est pas facile pour tout le monde je crois...

Je pense personnellement, q'un bon musulman ou une bonne musulmane est une personne qui accepte d'adorer Allah l'unique (soubhanata Allah) en toute connaissance de causes. Et qui cherche à le craindre par ses paroles et actions (spirituelles ou non spirituelles).

Mais pour pouvoir l'adorer et le craindre en toute connaissance de cause, il faut apprendre à connaitre Allah. Et la meilleur façon d'apprendre à le connaître, c'est lire sa parole, ainsi que de connaitre l'histoire des ses prophètes (Nohe, Ibrahim, Moussa, Aissa, etc) (aleyihoum salam) et aussi en particulier celui de notre prophète bien aimé Mohammed (Salalahou alheyhi wa salam).

Lire est une chose, mais lire par le coeur en est une autre. Le Coran n'est pas une lecture anodine ou normale. Et quand nous le lisons il faut nous metttre dans un état spécifiquement adapté à sa bonne compréhension !

De plus, je pense qu'il faut après une lecture profonde et attentionnée, méditer, beaucoup méditer sur la parole Divine.

Et j'insiste sur la qualité de la lecture, et pas de la quantité. Car il vaut mieux lire peu mais bien et avec une bonne vision du verset, que bcp et mal.

Et surtout Raisonner dans le bon sens des choses.

Allah (soubhanata Allah) nous le dit à plusieurs reprises. "Ne raisonnez-vous donc pas ?" Nous devons raisonner dans le bon sens et non dans un sens anarchique !

Parfois certaines personnes utilisent la parole d'Allah, en la sortant de son context et pour valoriser uniquement leur point de vu ou leur intérêt personnel.

Ceci est une chose mal ! et négative. Les paroles d'Allah doivent tjrs être remise dans leur context ! Et non manipulée par des gens mal intentionnés ou à des fins personnelles !!

Pour ne pas tomber dans la manipulation ou l'erreur justement, nous nous devons de connaitre notre religion, pour ne pas être victime de malversassion.

Les nouvelles générations dont je fais parti, doivent être sensible à la bonne connaissance de notre religion qui est l'Islam .

Car si nous l'oublions nous ne serrons plus des muslumans et musulmanes dans le Vrai Sens du terme, mais juste comme une "nationalité" ce que bcp de personne en europe nous considère déjà.

Notre religion l'Islam est un mode de vie, comme d'autre religion monothéiste ou polythéiste ont la leur.

La Lecture, la Prière, la Méditation, le Bon Caractère (respect, honnêté, fidélité, sincèrité, justice, tolérence, etc), le Raisonnement, la Recherche de la Connaissance, font partis de nos principes spirituels et de notre religion musulmane et doivent faire partis de notre mode de vie.

Nous devons résever du temps à ce mode de vie afin de le mener au mieux et il ne fera que nous rendre meilleur. Il ne faut pas chercher à la transgresser, ou nous deviendrons mauvais.

En lisant et apprenant l'histoire de l'Islam, nous constatons que notre religion est une religion de paix, de bon sens, de connaissances, de tolérence, de cosmopolisme et de savoir Smile

Notre civilisation à connu le déclin que quand nous avons commencé à négliger et oublier nos principes musulmans.

Et tant que nous négligeons et oublions nos principes, rien n'ira mieux. :no: Sad


Pour résumé, être un bon musulman ou une bonne musulmanes, demande une bonne intention, des efforts et un apprentissage voulu et décidé par nous même, car "nulle contraite en religion".

Personne de ne doit être forcé, mais personne ne doit chercher à les ignorer.

Que Allah nous aide tous Incha Allah et nous garde dans sa miséricorde et nous permet par nos efforts de se rapprocher de Lui, Incha Allah.
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i.tlemcani


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Inscrit le: 06 Fév 2003
Messages: 6
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MessagePosté le: 07 Juil 2003, 11:41    Sujet du message: Répondre en citant

étre bon musulman c'est 3 choses:
1*Aimer Allah, considérer son obeissance comme priorité majeure dans notre vie,dans tous nos actes sociaux,professionnels,personels, au fait tous, savoir que tu es controlé par une grande force spirituelle qui met ton comportement dans les normes répondant à toutes les exigences envers les gens et envers toi meme

2*garder toujours l'espoir que Allah est toujours à nos cotés,le fait de commettre une erreur ne met pas fin à notre liaison spirituelle au contraire,chercher toujours à la corriger,du moment qu'on est toujours sur terre,le pardon et le regret du profond du coeur sont valables et acceptés

3*essayer d'avoir le caractére de noblesse envers les gens : l'amour profond,respect,tolérence,patience,honneteté et tous les bons sens qui font garder l'équilibre de la société.


à mon avis connaitre éfficacement cette religion, est le 1 er pas du bonheur aujourd'hui et demain soit un bonheur eternel,

wa lhidayia mina rrahmane

je vous présente mes sincéres considérations du fait d'évoquer un sujet et une question aussi pertinente.
merci encore une fois :up: :up: :up:,
aprés avoir reunir bcp de reponses n'hesites pas à diffuser le resumé,ça serait un énorme plaisir de lire.
bonne chance
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al_3arabi


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Inscrit le: 30 Avr 2003
Messages: 7
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MessagePosté le: 08 Juil 2003, 14:50    Sujet du message: Répondre en citant

Salam tout le monde,
La question est à la fois simple est difficile Question .
Bien entendu l’islam n'est pas divisible, et c’est un mode de vie, pas une loisir pour le temp libre. J’aborde quand même la question sous deux points de vue :
 Etre un bon musulman spirituel :saint:.
 Etre un bon musulman social Cool .

Par spiritual, j’entends tout ce qui peut être fait indépendamment de la société qui nous entoure : faire ses prières, lire régulièrement le coran, faire le jeûne, visiter la Mecque, ne pas être hypocrite …

Par social, j’entends tout ce qui concerne notre relation avec les autres, et cela englobe beaucoup de sous-sujets qui vont de la relation avec le voisin jusqu’à la relation avec un athée de l’autre bout du monde ! !


Je reviens au côté spirituel : être un bon musulman, c’est surtout commencer par le commencement : les 5 piliers. Le prophète (paix et bénédiction sur lui) a été questionné par quelqu’un qui a dit je vais faire 5 piliers et je n’ajouterai rien, le prophète a répondu : il va gagner s’il fait comme ça. Evidemment, les 5 piliers, si on y pense cela regroupe tout : attestation de l’unicité de Dieu implique suivre le coran, attestation de la prophétie de Mohammed entraîne l’application de la Sunna. Faire les prières c’est forcement éviter les dérives de cette vie basse … le gros problème c’est l’ignorance. Là je crois c’est le rôle des savants et imams de bien expliquer à chacun ce que les cinq piliers entraînent comme mode de vie. A ne pas négliger le rôle de la personne elle-même dans cette recherche. A mon avis c’est une chose donnée à quelqu’un qui a bénéficié d’un climat familial islamique, et qui était prêt à suivre le chemin d’Allah. c’est aussi le cas des nouveaux convertis (en général ce sont des gens qui ont passé du temps à chercher la vérité et par conséquence ils sont prêt à la suivre à la lettre). Dans les deux cas plusieurs versets décrivent la facilité des choses « Dieu ne demande à une âme que ce qu’elle peut faire», « celui qui obéit à Allah, Dieu lui facilitera les choses ». et je trouve que c’est moins difficile pour les reconvertis (en général, ces sont des gens qui font des zigzags entre le bon et le mauvais chemin ), ils ont plus de mal à abandonné ce zigzag.

Pour le côté social : être un bon musulman n’est pas chose facile, ça dépend pas que de moi ! ! Comment éduquer mes enfants dans une société pourrie (excusez-moi pour ce terme). Comment faire avec un voisin qui ne se respecte pas (loin d’attendre de lui le respect pour les autres) ? Comment se protéger contre tous les « délicieux » plaisirs de cette vie (plaisirs passagers, bien entendu ) ? Comment s’intégrer dans une société qui prône la laïcité, et ne veux voir en islam qu’un objet de « décor », à mettre dans le salon de réception ? Comment interpréter les actes de certains, qui ne connaissent que la violence pour faire connaître l’islam ? Comment vivre sans crédit, alors que tout devient de plus en plus cher ? Voilà, beaucoup de questions qui nous laisse perplexe. La meilleure solution à mon avis : d’une part avoir beaucoup de patience dans les relations genre voisin, famille, avec la personne qui s’assoit à côté dans le bus. Beaucoup de discipline (je préfère plutôt le mot arabe « akhlaq »),malheureusement (c’est avec un grand regret Mad ), je trouve qu’en général, les gens athées sont bien éduqués et disciplinés en ce qui concerne les relations avec autrui. Et pour le grand « social » : j’entends par-là, les affaires politiques et la grande société : être bon musulman suppose beaucoup de sagesse. En effet, si tout le monde se lance à imposer ces empreintes sur la gestion des problèmes de la société cela s’appelle le désordre. Et c’est pour ça que le prophète (paix et bénédiction sur lui) a ordonné l’obéissance à celui qui gouverne les musulmans. Ceci dit, il est préférable que les gens qui n’ont pas la sagesse et la bonne vision des choses, ne se mettent pas à tout faire dans toutes directions. Je pense notamment au « fitna », personnellement, je préfère être un musulman inactif à ce nouveau là, que d’être une cause de « fitna ».



Pour résumer être bon musulman : c’est à la fois être un bon musulman spiritual et bon musulman social :up: :up: :up:.

Assalam alikoum,


[Ce message a été modifié le 8/7/2003 par al_3arabi]
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MessagePosté le: 10 Juil 2003, 12:40    Sujet du message: Répondre en citant

لقد
كانت
العمليات الإرهابية بالدار البيضاء في 16 ماي 2003 إجرامية وبشعة ولا مبرر

لها لا دينيا ولا أخلاقيا ولا سياسيا، ولقد اعتقدنا أن الجميع إتعظ من هول
ما
حدث، وأن خطاب التطرف الديني القـائم على التكفير والعنصرية والكراهية
الذي أنتج
وأفرز الإرهاب، يجب أن يتوقف إلا أن كما قيل : من شب على شيء
شاب
عليه.

لقد
سبق للمدعو الشفشاوني خطيب مسجد السلام
ببولو بالدار البيضاء أن كفر
الأستاذة حكيمة الشاوي وحرض على قتلها. وسبق لنا
في الرابطة الديمقراطية لحقوق
المرأة أن نددنا بفتوى هذا الإمام
.

ويوم الجمعة الماضي 27 يونيو2003 وخلال قراءة خطبة الجمعة وهويفتح أقواسا
خصصها
للرابطة الديمقراطية لحقوق المرأة حيث اتهمها بجملة من الأكاذيب
ونعتها بكثير من
الأوصاف مستغلا موقعه الذي بوأته إياه وزارة الأوقاف وتحت
أنظار السلطات، وربط
بينها وبين الصليبيين حيث قال : "إن
جمعية نسائية
توزع شريطا بالمجان يتحدث عن حقوق المرأة وهوفي الحقيقة
عقوق المرأة،
يبتدأ الشريط بأشياء استحيي ان اذكرها في بيت الله،و هذه الجمعية توزع
شريطها
مثل ما يفعله الصليبيون ، وهي تدعو الى منع التعدد، وقال هل من الأفضل

إباحة التعدد أو خروج النساء لبيع أجسادهن"

أن شريط الرابطة

الديمقراطية لحقوق المرأة يبدأ بالمساواة. وهي في نظر الخطيب شيء يستحيي أن يذكره

في بيت الله، ونحن نعتز على العكس من ذلك بالمساواة بين الناس لا فرق
بينهم جميعا
لا في الجنس ولا في العرق ولا في الدين.وأن الخطيب وهو يهين
الدين المسيحي ويدعو إلى العنصرية ويحاول أن يسترجع أيام الحروب الصليبية بما
يحمله ذلك من الدعوة
إلى القتال قد جعل نفسه في زمرة الداعيين إلى حرب
الحضارات وليزج ببلده في استخفاف
وجهل في طريق الجهلاء.

إن مواقف
الربطة
الديمقراطية لحقوق المرأة ثابتة ومؤكدة في الساحة داخليا وخارجيا لا
في ما يتعلق
بالنضال ضد الدعارة والبغاء، ولا ما يتعلق بمواجهة الصهيونية
والدفاع عن الشعب
الفلسطيني داخل فلسطين وفي المخيمات وكذلك بالنضال من
اجل إنصاف المرأة ورفع
الضرر عنها وهو ما تدعو إليه المبادئ والقيم
الإسلامية نفسها. ولن يجعلنا خطيب
تخصص في مناهضة حقوق المرأة أن نحيد عن
طريقنا.

عن مركز الإعلام والرصد للنساء

المغربيات
الدار
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MessagePosté le: 10 Juil 2003, 12:54    Sujet du message: Répondre en citant

Tres chers amis ; on essayons de luter contre les fascistes terroristes qui n’ont pas le courage de se dévoiler que sur un discours théologique vide de tout intérêt ,vous devenez vraiment des bons musulmans qui ne sont pas les sujets de ABSLAM YASSIN ou l’autre terroriste BE KIRAN .Alors cher musulmans y plus le temps pour écouter ou lire des prêcheurs a la con ,il faut leur montrer que vous êtes des vrais citoyens .Bon courage
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MessagePosté le: 10 Juil 2003, 12:56    Sujet du message: Répondre en citant


Entretien avec Patrick Haenni, sociologue suisse : radioscopie du monde islamiste en Egypte

27/06/2003 | 18h22

Patrick Haenni est un chercheur sociologue suisse qui travaille depuis plus de dix ans sur les quartiers périphériques du Caire. Pour le compte du CNRS français, il effectue des recherches sur le retour de certaines formes de piété dans la société égyptienne et une enquête sur spiritualité dans le monde. Il prépare un ouvrage sur les mouvements islamiques.


Vous avez passé douze ans de votre vie en Egypte. Comment avez-vous été amené à vous intéresser à ce pays ?

Ce qui m'intéressais à Aïn Baba, c'était tout d'abord la prolifération des quartiers périphériques, ces banlieues informels, spontanés. Ce quartier, il faut le rappeler était né en trois temps. Je suis arrivé, pour ma part, en Egypte en 1996. A ce moment-là, le quartier était contrôlé par le parti national démocrate au pouvoir. Il était plutôt tranquille, alors qu'il avait était auparavant, entre 1984 et 1992 sous la botte des islamistes. On l'appelait alors la "République de Cheikh Gaber", en référence à un émir.
En discutant avec les jeunes là bas, je décelais plusieurs cultures de la violence. il y avait d'abord les arts martiaux. Cette culture se forme dans la rue, dans les salles de cinéma. Il y avait aussi ces jeunes fiers-bras, des "foutouwa" qui mettaient la rue sous leur coupe. Le troisième niveau de violence était formé par ce que l'on appelait le "jihad".

Quels ont été, à votre avis, les facteurs qui ont aidé à l'émergence de cette violence ?

Il faut savoir que ces quartiers émergeaient de manière très rapide. Le problème selon moi n'est pas seulement la pauvreté, qui demeure un facteur déterminant, mais il y avait aussi la question du contrôle social dans un quartier qui s'est construit sur un fort taux d'immigration rurale, avec un manque cruel de leadership.
Le quartier a émergé vers 1965. Et jusqu'au début des années 80, tout était parfaitement normal. Des gens organisaient l'exode rural, des villageois d'origine différente s'installent les uns à côté des autres. Mais ce brassage des populations, la perte de l'homogénéité, la fragmentation des réseaux familiaux, l'affaiblissement des leaders qui avaient organisé l'immigration, la crise financière de ces mêmes réseaux, l'émergence du monde de la rue (racket, organisation d'un business parallèle…) avaient précipité cet univers dans la violence.
Les mouvements islamiques (les gamaât islamya) se sont développés après 1981 sur la base du bilan de l'échec de la révolution qui aurait dû avoir lieu, selon eux, après l'assassinat de Sadate. Deux idées se sont développés : Le djihad disait à ce moment-là qu'il fallait une stratégie putschiste et attaquer à partir de groupes clandestins. Les mouvements islamiques (les gamaât islamya) préconisaient, pour leur part, de dominer d'abord la société et d'attaquer ensuite. Et c'est dans ce contexte qu'ils sont arrivés à Aïn Baba. C'était, pour la plupart, des jeunes, un peu le modèle du diplômé-chômeur, qui exercent de petits métiers, qui ont commencé à s'organiser en réseau et surtout à répondre à une demande très forte de protection par rapport aux gangs, aux rackets etc. Leurs premières recrues étaient les jeunes de la rue. Si vous regardez ce qui s'est passé à Sidi Moumen, vous verrez que non seulement la plupart des jeunes sont issue de quartiers pauvres et informels, mais la grande majorité sont les vendeurs de rue qui sont passés dans les rangs du djihad. L'Islam radical, il faut le souligner, n'est pas nourri uniquement pas la pauvreté.

On retrouve ainsi l'image de ces jeunes qui ont perdu tout repère et qui s'accrochent au moindre mirage ?

A mon avis, il ne faut pas stigmatiser ces jeunes qui ont rejoint ces mouvements. Ces jeunes avaient besoin de protection sociale et qui, par la nature même de leurs quartiers ont été formé à une certaine culture de violence. Ce sont des jeunes dont la première crise était liée à leur rapport avec leur quartier beaucoup plus qu'avec l'Etat. J'avais reconstitué quelques-uns des itinéraires de ces jeunes. C'était des gens qui avaient été largué de l'école quand ils avaient à peine dix ans. Ils se faisaient souvent battre par leurs parents, ils devaient faire des petits métiers et là aussi, ils se faisaient battre par leurs patrons. Le jeune vit au milieu de la violence et la tentation de prendre sa revanche contre la société est forte.
Dans une jeunesse peu idéologisée, avec un répertoire de violences multiples, des rivalités entre jeunes se reconstruisent à l'intérieur même de la mouvance islamique, car il y a plusieurs idéologies en conflit: la "fatwana" n'est pas le djihad, le sentiment d'appartenance à l'Islam ne ressemble pas au sentiment d'appartenance à la bande. Beaucoup de gens ont instrumentalisé les mouvements islamiques, ce qui fait qu'il s'est fragmenté de l'intérieur. Il y eut alors un double mouvement, fragmentation d'un côté et confrontation avec l'Etat de l'autre. Cette période s'est étalée de 1990 à 1992. Le mouvement s'étend. Et pour accomplir ses actions de charité, il devient plus sévère, instaure le racket pour pouvoir faire ces dons. Les commerçants qui avaient accueilli d'un bon œil l'arrivée de ces jeunes commençaient à se retourner contre eux.

L'intervention musclée de l'Etat avait mis fin à toutes ces dérives et partant à l'islamisation radicale et à outrance de ces quartiers…

Effectivement, de décembre 1992 à janvier 1993, 14 000 hommes sont entrés dans cette banlieue et ont nettoyé le quartier maison par maison. Il faut savoir que ces stratégies de systèmes islamisés sont vouées à une double dynamique. Ce que j'ai observé en Egypte peut être corroboré par ce qui existe en Algérie. Très vite il y a eu une dynamique de fragmentation à l'intérieur avec ces tentatives de marginalisation d'une jeunesse fragmentée en bande, avec leurs rivalités et leur désir de s'imposer par la force et la violence. C'est une lutte de micro-trottoir. L'écrivain égyptien Naguib Mahfoud décrit cela très bien. Au niveau de l'appellation même, les Abou Jihad, Abou Nidal n'existaient pas à Aïn Baba, vous aviez, par exemple Saïd Kung-Fu, Fathi Abou Addirâ etc. C'est un répertoire purement martial. L'échec de ces stratégies d'islamisation dans les quartiers défavorisés s'est traduite par une recrudescence de la violence au niveau national. C'est au cours de cette période qu'il y a eu des attentats contre des personnalités.

L'implication de l'Etat est une nécessité dans un cas pareil

On ne peu dire qu'il faut nettoyer ces quartiers. Au Caire, selon les statistiques officielles, c'est 60% de la population. On ne peut pas non plus les quadriller, à partir d'un système policier mais je pense que la solution serait de recréer des élites sociales, capable d'intégrer le quartier sur des bases non conflictuelles et c'est ce qui s'est passé à Aïn Baba après. L'Etat est devenu un peu plus attentif et très vite, le parti national démocrate est arrivé. Il n'a pas été imposé par le haut, mais il émanait du quartier lui-même.

Dix ans après la fin des violences à Aïn Baba, comment se présente ce quartier ?

Il y existe à présent d'autres formes de violence, des violences sociales. Il y a la drogue qui existe chez les jeunes garçons. Il y a des bandes aussi. Aïn Baba est un quartier de 600 000 personnes

En tant que sociologue, quelle perception faites-vous de cette montée de l'islamisme et de l'intégrisme enrobée de violence meurtrière. Le monde arabe serait-il condamné à basculer dans cette sphère ?

Je ne crois pas au scénario catastrophe, bien au contraire. Où trouve-t-on aujourd'hui la violence islamique et où était-elle, il y a dix ans ? Il y a dix ans, on la trouvait en Egypte, en Syrie, au Yemen, en Algérie…Maintenant, vous la trouvez à New York, à Peshawar, en Afghanistan, en Tchétchénie, en Indonésie, c'est comme s'il y avait une espèce dynamique d'exportation du djihad radicalisé vers la périphérie de la Oumma. A côté de cela, il y a une relative pacification de la tendance islamique au cœur du monde musulman et une radicalisation qui se redéploie sur la périphérie avec de nouveaux acteurs, des individus qui se sont radicalisés en Occident. L'itinéraire de Pierre Antoine Richard est emblématique en la matière. Cela est dû, en grande partie, à des traditions de contestation radicale. On se retrouve actuellement avec une toute autre géographie de la militance radicale .

Propos recueillis par Khadija Alaoui

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MessagePosté le: 10 Juil 2003, 13:31    Sujet du message: Répondre en citant

Par un pur hasard, Mohamed Sifaoui a rencontré à Paris un Algérien qui avait, au cours des années quatre-vingt, fréquenté le même lycée que lui. Karim Bourti est devenu un islamiste radical, un terroriste. Au fil des jours, ce dernier lui présente ses amis, ses " frères " et l'auteur découvre des choses surprenantes. Karim vient de purger une peine de prison, il avait été arrêté en 1998 et accusé de préparer avec d'autres des attentats terroristes. Pendant plus de trois mois, Mohamed Sifaoui a tenu un journal quotidien dans lequel il a noté les moindres détails. Il a également filmé ses contacts - en caméra cachée - pour deux reportages qui seront diffusés sur des chaînes françaises. Ses nouveaux " frères " lui ont expliqué quelles seraient les cibles éventuelles en France, l'un d'entre eux lui disant : " Nous devons avoir le Coran dans une main, le kalachnikov dans l'autre ". Tentant de le récupérer, ils l'ont chargé de leur trouver des financements, de faire de la propagande et de leur fournir des informations sur des personnalités algériennes dont le mufti de Paris, Dalil Boubekeur et celui de Marseille, Soheib Bencheikh en vue, diront-ils, " d'une possible élimination de dignitaires algériens ", bref autant de révélations fracassantes qui font de cette enquête le premier regard porté par un journaliste sur " l'intimité " d'une cellule terroriste. Un document exceptionnel et ô combien inquiétant. Mohamed Sifaoui est journaliste. Il collabore à Marianne et à La Voix du Luxembourg. Il est l'auteur, au cherche midi de La France malade de l'islamisme.
bonne lecture
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MessagePosté le: 10 Juil 2003, 14:01    Sujet du message: Répondre en citant

Parmi les nombreux ouvrages qui paraissent depuis quelque temps sur les courants islamiques extrémistes, assez rares sont ceux qui donnent la parole à des protagonistes. Et pourtant, comme nous l'avons déjà souligné à plusieurs reprises sur ce site, il est très important de prêter attention au discours et aux motivations de ceux qui s'engagent dans de telles voies.

C'est pourquoi nous recommandons la lecture du petit volume d'Omar Guendouz, présenté par son éditeur comme un "journaliste aux méthodes atypiques". Pour essayer de comprendre les itinéraires islamistes radicaux, Guendouz affirme s'être entretenu avec plus de quatre-vingts personnes. Parmi tous ces témoignages, il en a retenu deux - à vrai dire, le lecteur serait curieux d'en lire quelques autres! Ces deux témoignages ont ceci de commun que leurs auteurs sont passés par une prise de conscience des risques présentés par des attitudes radicales et ont aujourd'hui pris leurs distances, tout en restant musulmans pratiquants.

L'essentiel du livre est constitué par ces deux témoignages, celui de Rachid (un Algérien émigré en France) et celui de Walid (un Français converti). Une introduction et une conclusion de Guendouz encadrent ces deux textes, mais ce sont les témoignages qui retiennent l'attention.

Nous n'allons pas résumer ces itinéraires, qui passent l'un et l'autre par l'Afghanistan et l'expérience du combat: le livre n'est pas épais et est rapidement lu. Nous nous bornerons ici à tirer de la lecture de ces témoignages quelques observations plus générales.

Tant Rachid que Walid ont renoué avec l'islam ou rencontré celui-ci en prison. Ayant touché le fond après avoir connu une dérive criminelle, ils prennent conscience de se trouver dans une situation sans issue. Et c'est en prison qu'ils rencontrent des hommes qui leur ouvrent la voie pour mettre en ordre leur vie - en même temps qu'ils les font accéder à des réseaux de solidarité autrement plus solides que les amitiés douteuses qu'ils avaient cultivées jusqu'à ce moment. Il semble important de ne pas retenir uniquement de ces récits la méthode de recrutement, mais également un autre élément: les agents recruteurs de l'islamisme radical amènent bel et bien des criminels à changer de vie en profondeur. Apparemment, dans la misère des prisons, nos deux hommes n'ont rencontré aucune autre main secourable, aucun message ou idéal convaincant autre que celui des prêcheurs islamistes. Il semble y avoir là quelque matière à réflexion...

Une remarque similaire pourrait être faite sur la description qui est donnée dans les deux témoignages des banlieues et "cités" à la périphérie des grandes villes françaises: un environnement où se trouvent largement réunis tous les facteurs criminogènes - et où les interventions de l'Etat, à lire les récits, se révèlent souvent maladroites (voire en arrivent même à financer sans le savoir des activités islamistes radicales, même si l'on peut imaginer que cela change). Les initiatives d'aide sociale en tous genres semblent d'une efficacité très relative. Par ailleurs, nul doute que des militants islamistes (pas seulement radicaux) s'efforcent de ramener des jeunes sur le droit chemin, même si c'est parfois pour les engager ensuite sur les sentiers de l'extrémisme. Quoi qu'il en soit, la lutte contre le développement de cellules radicales dans les villes européennes passera inévitablement aussi par le développement de solutions pour ces problèmes sociaux.

En revenant à l'islam ou en s'y convertissant, ni Rachid ni Walid ne se convertissaient au terrorisme! Non seulement à cette étape, mais même plus tard: lorsqu'ils commencent à s'orienter vers l'action violente, ce n'est pas pour poser des bombes, mais pour devenir des combattants de l'islam partant au secours des Afghans, des Tchétchènes ou des Bosniaques. Tel est l'idéal que leur font miroiter les agents recruteurs et l'objectif qu'ils poursuivent. Ils sont certes décidés plus ou moins à devenir des martyrs, mais cela signifie tomber au combat. Le terrorisme n'est pas l'objectif originel.

Les réseaux qui encadrent nos deux militants n'ont pas des moyens considérables localement, contrairement à ce que semblent imaginer certains médias. En revanche, ils sont bien organisés et liés à des groupes transnationaux, dans le cadre desquels les deux témoignages font ressortir le rôle capital de Saoudiens. Apparemment, ces réseaux - dont Londres est (était?) un point de passage obligé pour les recrues - n'ont aucune difficulté à fournir de faux documents d'identité et à organiser des déplacements vers ce sanctuaire qu'était l'Afghanistan.

L'entraînement reçu en Afghanistan n'avait, aux yeux des témoins, qu'une piètre valeur pour des engagements militaires classiques: ni l'équipement mis à disposition ni le type d'entraînement ne formait adéquatement les recrues, à leur avis, pour les batailles à venir. L'un des deux témoins (qui avait précédemment servi dans l'armée algérienne et bénéficie donc d'une certaine expérience) explique:
"Dans le fond, l'entraînement était surtout moral: on y préparait les gens à mourir. Je sentais que j'étais dans le camp des perdants, qu'il fallait juste se sacrifier, devenir des martyrs pour 'aller au paradis'." (p. 73)
Et quiconque regarde les vidéos jihadistes, par exemple, ne peut en effet qu'être frappé par la fascination pour la mort qu'elles révèlent.
En outre, un entraînement de ce type est évidemment approprié pour la formation de gens qui s'engageront par la suite dans des attentats suicides, par exemple...

Dans les deux cas, la violence apparaît avec le temps absurde et contraire à l'idéal de (ré)islamisation dans lequel nos témoins s'étaient engagés. Walid explique:
"[...] toute cette violence, au lieu de me galvaniser, m'a fait réfléchir. J'avais épousé l'islam pour ses valeurs qui prônent l'entente et l'amour parmi les êtres humains. Je me souvenais de ma rencontre avec cette religion en prison. [...] L'islam m'avait éloigné de la violence de la prison, ce n'était pas pour me replonger dans une violence encore plus impitoyable." (p. 129)
Bien entendu, rien ne permet d'affirmer que ces deux témoignages sont représentatifs. Cependant, ils indiquent une fois de plus qu'une personne engagée dans un itinéraire extrémiste peut changer, peut réfléchir. Un élément dont il convient de se souvenir dans une stratégie contre-terroriste efficace...
Comme le montrent ces quelques observations découlant de la lecture d'un petit livre, ces témoignages alimentent utilement la réflexion de l'analyste des phénomènes terroristes.

Ils soulèvent également des questions sur les dangers potentiels que recèle l'action de ces réseaux extrémistes dans les pays occidentaux mêmes: les risques que se produisent dans un avenir proche des attentats suicides sur territoire européen, avec toutes les conséquences que cela entraînerait, sont évoqués dans quelques passages de l'ouvrage.

Omar Guendouz, Les soldats perdus de l'islam. Les réseaux français de Ben Laden, Paris, Editions Ramsay, 2002 (142 p.).
En cliquant sur le titre, vous connaîtrez le prix actuel de cet ouvrage chez Amazon.fr et pourrez l'y commander si vous le désirez.
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al_3arabi


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MessagePosté le: 11 Juil 2003, 09:21    Sujet du message: Répondre en citant

Salam tout le monde,
M. (ou Mme) rationel et clubregab :
Je ne vois pas de différence entre votre discours et celui des prêcheurs et les gens dont vous parlez. Que des fascistes terroristes ! ! Il faut être franc, soit :
· On est pour l'islam, dans ce cas là, permettez-moi de vous arrêter vous n'êtes pas sur le bon chemin. Le changement souhaité ne sera en cas une copie de l'occident. je ne vois nul part dans vos discours la principale base de l'islam " indiquer le bien, et ordonner de s'éloigner du mal " الأمر بالمعروف والنهي عن المنكر

· Dans l'autre cas, c'est votre droit, mais écouter le verset " ils veulent éteindre la lumière d'Allah par leurs bouches, rien n'arrêtera la lumière d'Allah, même si les mécréants n'en veulent pas "

يريدون ليطفؤوا نور الله بافواههم والله متم نوره ولو كره الكافرون
سورة الصف - سورة 61 - آية 8

Sans la moindre rancune, mais avec beaucoup d'espoir d'aboutir à un monde stable. Smile :yes:

[Ce message a été modifié le 11/7/2003 par al_3arabi]
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simolo


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MessagePosté le: 12 Juil 2003, 03:57    Sujet du message: Répondre en citant

Salam à tous et à toutes

La question posée initialement était : "Etre un bon musulman"

Plus précisement: "Que veut dire être un bon musulman ou une bonne musulmane ?". Dans le but d'y amener une reflexion personnelle sur ce sujet et contribuer positivement en amenant des éléments de réponse constructifs qui ne feraientt que nous rendre meilleur(e)s.

Cher(e) rationel et clubregab je ne vois dans vos dires, aucun élément de réponse construcitf à cette question et presque aucune réflexion personnelle.

Faire un copier/coller de texte ou récit non personnel, de journaliste ou chercheur dont nous ne connaissons même pas les motivations réelles! Sans jamais y indiquer un seul élément positif ou constructif, est un signe de négativisme et donc de rejet.

La stérilité ou la politique de la terre brulée sur des questions fondamentales, n'apporte jamais de fruits commestibles. Bien au contraire cela ne fait que dégouter et réprouver les gens à l'odeur ou à la vue de ces fruits.

Cité les résultats sans avoir une réflexion approfondie sur les causes et les origines des maux qui sévissent dans les pays arabes ou les banlieues est chose facile.

La question initiale n'avait aucune relation directe avec les textes que vous avez mentionné. Si vous désirez discuter de ce genre de sujet. Ecrivez un nouveau message Smile

Mais ne polluez pas une question si importante, comme celle qui a été posé initialement ! Surtout si c'est pour n' y amener aucuns éléments qui pourraient aider ou donner des pistes constructives et positives aux gens qui nous liraient et leur donner envie de devenir meilleur(e) et améliorer leur vie en pratiquant au mieux cette si belle religion que Allah nous a donné et qui se nomme: ISLAM. Et ceci dans la paix, le respect, le bon sens et l'harmonie de chacun et chacune.

Merci d'avance !
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i.tlemcani


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MessagePosté le: 12 Juil 2003, 11:34    Sujet du message: Répondre en citant

cette belle religion a besoin des gens qui savent deja leur objectifs reels dans la vie,leur motivation primordiale c'est aimer Allah d'une maniére absolue et savoir se faire aimer par Allah ; cette reflexion induit automatiquement plusieurs facteurs pour devenir un bon musulman ; alors SVP n'essayez pas de compliquer les choses, l'islam est si facile et si acceptable,et ces longs discours chers rationel et clubreggab ne font que fuire les curieux qui veulent connaitre l'Islam.
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