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Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ...
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djatomix


Bavard(e) Chronique
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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 19:48    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

1524 - Une année ordinaire de chasse aux sorcières

Scène ordinaire de chasse aux sorcière, estampe de 1555

Sans doute pour battre le record détenu par Bamberg de 600 sorcières brûlées en un an, l'on met à mort dans la province de Côme pas moins de 1000 sorcières en un an. Ensuite, pendant plusieurs années, l'on continue à en brûler un peu plus d'une centaine par année dans cette charmante petite ville. Ces chiffres peuvent impressionner, mais il faut se souvenir que à l'époque Cologne brûlait régulièrement environ 300 sorcières par an, et plusieurs villes européennes arrivent à maintenir un rythme tout à fait honorable de 200 exécutions de sorcières par an.

1527

Sac de Rome: des soldats protestants massacrent la totalité de la population de Rome, soit environ 40'000 personnes, et pillent la ville. Le Pape est sauvé par les gardes suisses. Il s'enferme avec eux à Castel Sant'Angelo pendant que la population est massacrée. Lui-même s'en tire avec une grosse frayeur. Les Suisses catholiques y gagnent un débouché professionnel à l'étranger, qui se perpétue aujourd'hui.

1547 - La Limpieza - Des lois racistes d'inspiration religieuse

On a vu que l'Espagne fut, sous la domination Maure, un société multi-culturelle où les trois monothéismes méditerranéens coexistaient. Lorsque les chrétiens reprirent le pouvoir dans la péninsule ibérique, ils eurent hâte de mettre fin à cette coexistence pacifique par une série de mesures poussant Maures et Juifs à se convertir. Mais cela ne suffisait pas au prélats catholiques, car ils suspectaient toujours que sous tout converti, et même sous tout descendant de converti, se cache en fait un faux chrétien qui continuait a pratiquer sa religion d'origine en cachette. Les ecclésiastiques catholiques inventent donc la notion de Limpieza, ou pureté raciale. Peu à peu des voix montent du clergé pour que les charges ecclésiastiques et étatiques soient réservées à ceux qui sont descendants de chrétiens et non de Maures ou de conversos. D'abord, l'Athénée (la future université) de Salamanque commence à exiger un certificat de limpieza de ses étudiants. Ces certificats sont délivrés par l'inquisition. Puis, en 1547, l'Archevèque de Tolède, Juan Martinez Siliceo, fait accepter un Statut de Limpieza pour tous les ecclésiastiques de la cathédrale. Le mouvement s'étend rapidement. A partir de 1560, après avoir pendant longtemps fourni les certificats de Limpieza demandés par d'autres instances, l'Inquisition décide de l'exiger aussi de ses propres employés. La Limpieza sera aussi exigée pour toutes les charges d'état, et même pour certaines professions qui avaient étés traditionnellement exercées par les juifs.

Il faudra attendre 1835 pour l'abolition des Statuts de Limpieza, mais le certificat de limpieza continuera à être exigé aux aspirants officiers de l'armée et aux candidats à certaines hautes charges de l'état jusqu'en 1865. Moins d'un siècle sépare la fin de la pratique de la Limpieza espagnole des lois nazies de Nuremberg.

1553

Calvin, qui condamne les excès de l'Église Catholique, fait décapiter le libre penseur et médecin Michel Servet, qui avait découvert la circulation du sang. Il n'est jamais que l'un des plus de 15 hérétiques que le réformateur fait exécuter pendant sa dictature sur Genève.

Calvin joue un rôle très actif dans l'arrestation, puis la condamnation à mort de Michel Servet. Il échangea d'abord une correspondance avec lui, puis, lorsque, fuyant l'inquisition, Servet arriva à Genève, Calvin le fit arrêter. Calvin avait dit à son ami le réformateur Farel que si Michel Servet devait venir à Genève, il le le laisserait pas repartir vivant. Il tient donc sa promesse en intervenant personnellement au procès en plaidant pour l'exécution. La seule clémence qu'il veut bien concéder à Servet est l'exécution par décapitation plutôt que par le bûcher. Après l'exécution, le corps de Michel Servet est brûlé, avec un exemplaire de l'un de ses livres.

1559

L'invention de l'imprimerie permettant à un nombre croissant de personnes de s'informer, l'église réagit en publiant l'Index (Index Additus Librorum Prohibitorum). Pour que cette publication soit tenue à jours avec soin, la Congrégation Spéciale de l'Index est fondée par le pape Saint Pie V en 1571. Cette institution édite régulièrement une liste de livres interdits. Dès l'institution de l'Index, des centaines d'imprimeurs italiens s'enfuient en Suisse et en Allemagne. La dernière édition de l'Index est publiée en 1961. Parmi les milliers de livres qui prirent place dans cette liste infâme, on citera le cas de l'Encyclopédie, publiée entre 1751 et 1765: l'Encyclopédie est non seulement mise à l'index, mais toute personne qui la lira sera passible d'excommunication automatique.

1566 -1572

Pie V pape. Ce Saint de l'Église catholique se vante publiquement plusieurs fois d'avoir, pendant sa carrière d'inquisiteur, allumé de ses propres mains plus de 100 bûchers d'hérétiques qu'il avait lui-même accusés, confondus et condamnés.

En 1569, il ordonne l'expulsion des juifs de l'Ètat de l'église. Toutefois, avec un pragmatisme tout catholique, il permettra à certains commerçants juifs de rester à Rome et à Ancône, dans des conditions humiliantes. [Référence]

Les juifs romains sont désormais enfermés dans un ghetto, et en plus, une coutume, qui restera en vigueur jusqu'à la chute de l'Etat de l'Église est instaurée: pour humilier publiquement les juifs, chaque nouveau pape passe devant le ghetto, où le Grand Rabbin de Rome lui tend une copie du Pentateuque (une partie de l'Ancien Testament). Après quoi le pape lui restitue le texte accompagné de plusieurs pièces d'or, en déclarant que, si il respecte la loi de Moïse, il désapprouve le coeur dur des juifs. Cette cérémonie voulait marquer la conviction chrétienne que les juifs devraient reconnaître leur erreur et se convertir au christianisme.

Pie V publie aussi une nouvelle édition du catéchisme officiel de l'église, dans lequel l'amour du prochain et la miséricorde ont bien sûr une place importante.

A la fin de sa vie, ce pieux dominicain dira regretter surtout d'avoir été trop indulgent.

1568 - Le premier ordre de génocide des Temps Modernes

Le 16 février 1568, le Saint pape Pie V signe le premier ordre de génocide des Temps Modernes. Depuis quelques années, les habitants des Pays-Bas ont adhéré en majorité aux doctrines de Luther. Plus grave encore pour Saint Pie V, il semble que des actes d'iconoclastie se soient produits. Le Saint pape donne donc l'ordre à Philippe II, Roi d'Espagne et des Pays-Bas, de procéder à l'extermination de l'ensemble de la population, soit environ 3 millions d'habitants, sauf quelques personnes qu'ils nomme expressément dans son ordre. Le pieux Philippe II demande 10 jours plus tard au Duc D'Albe d'exécuter la sentence. Cet habile général est, depuis l'été 1567, au Pays-Bas, avec une petite armée de 10'000 fantassins, 1'200 cavaliers et pas moins de 2'000 courtisanes. Il se met vite à la tâche, malgré ses moyens limités. Dans une lettre à Philippe II il affirme avoir déjà éliminé "800 têtes" au cours de la seule Semaine Sainte de l'an 1568. Rapidement, la population se révolte en arme contre la petite armée chargée de l'exterminer. Combien de personnes mourront suite à la sentence papale ? Il est difficile de l'estimer. Selon le Duc D'Albe lui-même, il parviendra à exterminer 18'600 personnes en 6 ans de génocide. Après avoir échoué dans sa tentative de génocide aux Pays-Bas, le Duc sera rappelé en Espagne, et, après une brève période de disgrâce, il se verra confier de nouvelles missions lors de l'invasion du Portugal. Il mourra finalement dans son lit, sans jamais regretter aucun de ses gestes aux Pays-Bas.

1547-1593

Guerres de religion en France


Les sous-sectes chrétiennes se livrent en France à une guerre civile sans merci, interrompue par plusieurs paix et trêves temporaires. Pendant une de celles-ci a lieu le massacre de 20'000 protestants, hommes, femmes et enfants, en une nuit (Nuit de la Saint-Barthélemy, 1572). En apprenant la bonne nouvelle du massacre, le pape Grégoire XIII est pris d'enthousiasme. Des festivités sont organisés à Rome, et il charge son peintre favori, Vasari, de préparer une grande fresque intitulée "L'élimination des huguenots".

1591 - Une 2è série d'Autodafés en Espagne

Ayant pris le pouvoir au Portugal en 1580, Philippe II, pieux souverain catholique espagnol, a assuré aux musulmans et juifs de ce pays qu'ils pourraient désormais librement se déplacer en Espagne et Portugal. Hélas, de nombreux musulmans et juifs, voyant le nouvel activisme de l'inquisition depuis l'arrivée de Philippe II au Portugal, pensent qu'ils seront plus tranquilles en Espagne. Mal leur en prend! Les inquisiteurs espagnols, qui n'ont eu, depuis des décennies, pratiquement que des sorcières et quelques blasphémateurs à se mettre sous la dent, voient cette arrivée de musulmans et juifs comme une manne tombée du ciel. Immédiatement les dénonciations s'accumulent chez les inquisiteurs, qui saisissent l'opportunité de relancer leurs activités. En 1591, le premier autodafé de conversos, "nouvelle série", a lieu à Tolède: un seul malheureux monte sur le bûcher, alors qu'une trentaines de condamnés voient leurs biens saisis et doivent, pour certains, finir leur existence en prison, et pour d'autres entreprendre de périlleux pèlerinages en portant le Sanbenito. De nombreux Autodafés se succèdent, mais ici encore on remarque que le nombre de bûchers est faible par rapport à celui des condamnations à la prisons à vie. Cette retenue de l'inquisition disparaîtra à la mort de Philippe II en 1598, et les choses ne se calmeront pour les conversos en Espagne que à partir de l'expulsion des Maures en 1609.

Fin du XVIè - début du XVIIIè siècle

La conversion forcée des Indiens Pueblo
.

Remontant depuis la côte du Golfe du Mexique, les explorateurs Espagnols, toujours accompagnés de moines et de prêtres, entrent en 1598 en contact avec les Indiens "Pueblo" dans le territoire qui est aujourd'hui l'état US du Nouveau Mexique: différents des indiens nomades des plaines du Nord, et aussi des indiens plus combatifs que les Espagnols ont rencontré au Mexique et en Amérique du Sud, les Indiens Pueblo vivent dans des villages (les "Pueblos") de maisons de brique à 2-3 étages, sont pacifiques et pratiquent l'agriculture. Ils pratiquent une religion dans laquelle ils vénèrent le "Père Ciel" et la "Terre Mère", craignent des démons (les Skinnwalkers) qui marchent au soleil couchant sur la crête des montagnes, vénèrent les corbeaux comme étant des réincarnations de leurs ancêtres. Ils ont aussi un riche panthéon de dieux assez semblables aux dieux grecs, leur dieu principal étant la femme-araignée. Les cérémonies sont célébrées dans des petites églises familiales, les Kivas. Ces agriculteurs pacifiques deviennent immédiatement l'objet de l'attention des prêtres Espagnols, impatients de remplacer le culte de Père Ciel et Terre Mère par celui du dieu dont on boit le sang au cours des cérémonies: les chamanes indiens sont accusés de "sorcellerie" et exécutés. Les Kivas sont détruites par les militaires espagnols. Les cérémonies religieuses traditionnelles sont interdites, sous peine de mutilations. Les indiens surpris en train de célébrer une cérémonie traditionnelle auront un bras ou un pied coupé. Malgré tout, des indiens continuerons à pratiquer leurs cérémonies, en cachette, la nuit. Les prêtres catholiques utiliseront ce fait dans des sermons, que les indiens Pueblo citent encore aujourd'hui avec amertume: les prêtres déclareront que la religion indienne est celle des ténèbres, puisque les cérémonies se font de nuit, alors que le christianisme est la religion de la lumière, puisque l'on mange la chair et l'on boit le sang du dieu chrétien en plein jour. Plusieurs révoltes sanglantes jalonnent l'histoire de la christianisation des Pueblos. La persécution religieuse des indiens Pueblos ne cessera qu'après l'annexion du territoire par les USA en 1847.

1600

Giordano Bruno est brûlé vif à Rome, condamné pour hérésie. Il avait osé définir l'univers comme étant "infini", et émis l'hypothèse de l'existence de formes de vie hors de la terre. C'en était trop pour l'église. Au bout de 8 ans de procès, au cours duquel des aveux lui sont arrachés par la torture, il est condamné à mort comme "hérétique obstiné et impénitent". Il se défend en essayant de montrer que ses idées ne sont pas en contradiction avec les doctrines chrétiennes, en vain. Il est brûlé en public à Rome, au Campo dei Fiori. On aura soin de le bâillonner avant de l'amener au lieu d'exécution, pour éviter tout risque que ses paroles ne troublent la foule venue assister au spectacle. Son principal accusateur, le Cardinal Bellarmin, un pieux et docte Jésuite, qui donnera tous ses biens aux pauvres, sera plus tard canonisé, et, en 1930, proclamé "Docteur de l'église". [Référence]

Il est intéressant de noter que, si, dans le cas de Galilée, l'église catholique exprimera quelques regrets à la fin du XXè siècle, et le réhabilitera même partiellement en 1992, elle ne se repentira jamais de l'exécution de Bruno. Bien au contraire, elle s'opposera avec véhémence à l'installation d'une statue de Giordano Bruno à Rome en 1889. En 1929, le pape demandera à Mussolini de détruire cette statue, avant de canoniser, puis de nommer "Docteur de l'Église" le Cardinal Roberto Bellarmino, accusateur de Giordano Bruno. Plus récemment, en février 2000, lorsque se tient à la faculté théologique de Naples une conférence sur Giordano Bruno, le Saint Siège fait envoyer au président de la conférence un "message", signé par le Cardinal Angelo Sodano, secrétaire d'état au Vatican, ou il est écrit que "Le cheminement de sa pensée [de Giordano Bruno, note de l'éditeur] (...) l'a porté porté à des choix intellectuels qui se révélèrent progressivement, sur certains points décisifs, incompatibles avec la doctrine chrétienne.". Le message attribue ensuite "l'issue violente" au "pouvoir civil" : autrement dit la faute n'est pas du commanditaire, l'inquisition, mais du pouvoir civil, qui exécuta la sentence demandée par l'inquisition (on rappelle que c'était le "bras séculier" qui exécutait les sentences de l'inquisition). Pour apprécier à sa juste valeur ce subtil dinstiguo des prélats de l'an 2000 défendant leurs collègues de 1600, il faut se souvenir que Rome était en 1600 une monarchie absolue ayant à sa tête le Pape, soit le chef de l'église catholique. Le document du Vatican continue sur le même ton en affirmant que "Ce qui émerge historiquement laisse penser que les juges du penseur étaient animés par le désir de servir la vérité et de promouvoir le bien commun, tout en faisant ce qui était possible pour lui sauver la vie". Il faut bien prendre conscience de ce fait que ce texte est une communication officielle et publique du Vatican datée du 17 février 2000, disponible sur Internet au site Vatican.va, et pas un obscur texte moyen-âgeux.


1609

Expulsion des Maures d'Espagne


Après l'expulsion des musulmans et juifs d'Espagne, l'inquisition s'ennuyait un peu dans ce beau pays. Elle lance donc la chasse aux Morescos, les arabes convertis au christianisme. Sont suspectés d'être des faux convertis et exécutés tous ceux qui refusent de boire du vin ou de manger du porc, ou qui sont trop propres: en effet, l'Islam, contrairement au christianisme, prescrit des lavages périodiques. La propreté n'a jamais été aussi dangereuse qu'au XVI siècle en Espagne! Enfin, en 1609, craignant sans doute d'avoir raté des "Faux convertis", l'inquisition obtient du roi l'expulsion des Morescos vers l'Afrique du Nord. Le nombre d'expulsés est mal connu: les estimations varient entre 300'000 et 3 millions. Des régions rurales furent dépeuplées. Les expulsés arrivent en terre islamique [Référence]

L'inquisiteur général Diego de Spinoza proclama après l'expulsion que "L'Espagne respire enfin avec soulagement", et salua l'opération comme le triomphe "de la propreté sur la pourriture".

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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 19:55    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

1619

Le philosophe italien Lucilio Vanini est brûlé vif par l'inquisition. Ses fautes: il a donné des explications "naturelles" à des miracles, et émis l'hypothèse que l'homme pourrait descendre des grands singes, et, encore plus grave, il aurait nié l'immortalité de l'âme. Il doit fuir l'Italie, mais l'inquisition le rattrape à Toulouse. Il comparaît devant le Tribunal Ecclésiastique où il est reconnu coupable d'athéisme, et condamné à avoir la langue coupée avant d'être brûlé vif.

1615

Les protestants à la chasse des sorcières

L'on croit souvent que la chasse aux sorcière serait une spécialité catholique. Hélas, les protestants partagent, dès la Réforme, cette passion de leurs frères catholiques. Il est difficile d'évaluer le nombre total de personnes brûlées vives pour sorcellerie par les protestants car il n'y a pas, pour les multiples églises protestantes, de fichier central bien ordonné comparable à celui du Saint Office de l'Inquisition (aujourd'hui Congrégation pour la doctrine de la foi) des catholiques. Or, les protestants intensifient la chasse aux sorcières que les catholiques avaient commencé avant eux. Sont en particuliers accusés de sorcellerie les personnes qui, en pays catholique, sont considérés comme douées de dons divins particuliers, comme les exorcistes et d'autres guérisseurs. Par exemple, à Genève, la folie meurtrière des clercs protestants porte à l'exécution de 21 sorcières au cours du seul mois de mai 1571.

Pour donner une idée de l'étendue, sur la durée, de la chasse aux sorcières pratiquée par les protestants, en absence de chiffre globaux, nous prendrons l'exemple du Pays de Vaud, colonie Bernoise en Suisse Romande, dont le territoire correspond approximativement à l'actuel canton de Vaud en Suisse. Dans cette province rurale, la chasse aux sorcières tue, dans les 200 ans qui suivent la Réforme, 2000 personnes, soit presque une personne par mois. Le 90% des accusés sont condamnés à la peine capitale - exécutée sur le bûcher. En 1615, la folie de la chasse aux sorcières s'abat sur le petit village de Golion (Vaud): de ses 200 habitants, 25 seront brûlés vifs pour "sorcellerie" sur une période de 16 ans, à compter de 1615. Un à un, chaque accusé avoue avoir rencontré un diable, avoir signé avec lui un pacte, puis avoir accompli sur son ordre divers méfaits tels que l'empoisonnement de bétail ou le jet de mauvais sorts. Des marques diaboliques, qui peuvent être un simple mélanome ou une cicatrice, sont découverts sur le corps de chaque accusé. Chaque accusé avoue aussi le nom d'autres sorciers et sorcières. Il y a parmi les victimes des hommes et des femmes de tous âges et toutes conditions, à l'exception des nobles et des clercs de l'église réformée, car les nobles sont souvent les exécutants de cette chasse initiée par les pasteurs protestants.

Supplice de la corde, détail du tableau "Le Procès" de Alessandro Magnasco, environ 1710-1720

Comme cela est usuel en pays protestant, les aveux sont obtenus par la corde: l'accusé a les bras liés derrières le dos, après quoi le bourreau le soulève par la corde qui lui tient les bras, et diverses fractures en résultent. Si l'accusé est récalcitrant et hésite à passer aux aveux, l'on utilise la corde avec les poids: des poids sont attachés au pieds de l'accusé, puis l'on procède à de nouveaux levages, jusqu'aux aveux. Comme les aveux ne sont considérés complets que si l'accusé a dénoncé d'autres sorcières, l'alimentation du système répressif protestant en matériel humain à torturer puis à brûler est assurée, et les fréquentes exécutions permettent de maintenir dans la population une saine crainte des diables. Il faudra attendre le siècle des lumières pour que la chasse aux sorcières cesse enfin en Suisse.

1633

Procès à Galilée. Pour avoir douté de la théorie géocentrique de Ptolémée (qui, soit dit en passant, n'était pas chrétien!) , Galileo Galilei est forcé à se rétracter: on lui montre les instruments de torture, qui seraient employés si il insiste.

Ses oeuvres avaient déjà été mises à l'index en 1616. Il passera le reste de sa vie confiné dans sa villa (arrêts domiciliaires). Sa réputation internationale de scientifique lui permet d'éviter des conséquences plus graves, et seule sa rétractation lui évite la torture.

l'Église catholique sera très lente à admettre le fait que la Terre tourne bien autour du soleil. Jusqu'en 1757, la Congrégation de l'Index interdira la parution d'ouvrages "traitant du mouvement de la terre". Les oeuvres de Galilée et de Copernic resteront inscrites à l'Index jusqu'en 1835.

Il faudra attendre le pape Jean-Paul II pour que l'église catholique reparle de Galilée. En 1979, il promet la formation d'une commission de l'Académie pontificale des sciences, chargée d'aprofondir "l'examen du cas Galilée (...) dans une reconnaissance loyale des torts de quelque côté qu'ils viennent". La commission est effectivement mise en place en 1981. En 1992, elle rendra ses conclusions au pape, qui émet de nombreuses réserves: tout en admettant les erreurs de juges de l'époque, le pape indique que ni Galilée, ni ses juges, ne surent faire la distinction qui s'impose entre "l'approche scientifique de phénomènes naturels" et "la réflexion sur la nature de l'ordre philosophique". Galilée aurait, d'après le pape, fait une grave erreur en refusant la suggestion qui lui était faite de "présenter comme hypothèse le système de Copernic, tant qu'il n'était pas confirmé par des preuves irréfutables". La commission et le pape s'accordent pour laisser une large part de responsabilité à Galilée, car celui-ci a commis aussi une autre erreur: il avait cru que les marées étaient la preuve irréfutable du mouvement de la terre. L'église absout donc finalement Galilée, tout en insistant sur le fait qu'il est au moins aussi responsable qu'elle-même de sa condamnation.

1618 à 1648

Guerre des 30 ans. Les très catholiques souverains Habsbourg forcent à la conversion leurs sujets protestants de Bohème, déclenchant la plus grande guerre que le continent européen ait connu jusqu'alors. La population de l'Allemagne est réduite de moitié. De nombreuses villes sont dévastées. Des épidémies de peste dévastent toute l'Europe centrale, de la Lombardie à la Prusse.

Il s'agit bien d'une guerre de religion, même si les églises ont par la suite essayé de faire croire qu'il s'agissait d'un conflit politique: la guerre est déclenchée par un conflit religieux, par la suite des rois étrangers, comme Gustave II de Suède, interviennent sur la base de leurs convictions religieuses. Le cas de Gustave II de Suède est particulièrement significatif. il oblige ses soldats à chanter des cantiques chrétiens chaque soir, mais ceux-ci sont d'autre part de redoutables pilleurs: l'armée suédoise se verra conférer le titre de "Schrecken des Krieges" par la population allemande, qui craint les pillages (c'est à dire les cas où une armée entre dans une ville, égorge les hommes adultes, viole femmes et enfants avant d'égorger aussi tout ou partie de ces derniers et de mettre le feu à la ville) suédois encore plus que ceux de l'armée Habsbourg. [Référence].

Lorsque les négociations de paix s'ouvrent enfin en Westphalie en 1644, le légat du Pape, Fabio Chigi, ancien Grand Inquisiteur de Malte et futur Pape Alexandre VII, a pour instruction de faire en sorte que le conflit entre puissances catholiques (France contre Espagne et Empire) cesse, et que par contre la guerre continue contre les protestants. Chigi échoue: épuisés par la guerre, l'Empire conclut la paix avec les protestants. Le pape Innocent X condamne alors la paix, la déclarant nulle et non avenue dans la bulle Zelo Domus Dei (1648). Heureusement pour ce qui reste de la population allemande, la bulle est ignorée par tous les signataires, et la guerre des 30 ans sera la dernière grande guerre de religion en Allemagne.

1650

L'archevêque d'Irlande James Ussher utilise la Bible pour calculer l'âge de la terre: celle-ci a été crée le dimanche 23 octobre de l'an 4004 avant Jésus-Christ. Cela peut faire sourire aujourd'hui. Mais il faut tout de même rappeler que un an avant (1649), Blaise Pascal construisait la première machine à calculer: on est en pleins temps modernes du point de vue scientifique et technique, mais l'église catholique persiste à rechercher la vérité sur les questions scientifiques dans la bible. Le calcul de Ussher est d'ailleurs toujours utilisé aujourd'hui par les créationistes américains, qui s'obstinent à nier tout ce qui a plus de 6000 ans d'âge: dérives des continents, fossiles anciens, etc sont, encore aujourd'hui, pour ces individus, des "oeuvres du démon" destinées à nous tromper.

1652 - La dernière sorcière exécutée à Genève

Il faut le reconnaître, l'Esprit de Genève, cet esprit tant vanté des nombreux maîtres du monde qui ont négocié des paix et des accords de désarmement à Genève, puise ses racines loin dans l'histoire. Genève cesse en effet les exécutions de sorcières des décennies avant les autres grandes villes européennes. La dernière malheureuse à mourir à Genève pour cause de pacte avec le diable est une dénommée Michée Chauderon, lavandière de son état, originaire de Boège en Faucigny. L'accusation provient d'une femme hystérique, qui se prétend possédée par le diable. Traditionnellement à Genève, le tribunal demandait un rapport médical, qui fournissait des preuves sous la forme de marques diaboliques sur le corps: une cicatrice, un grain de beauté, un mélanome, étaient vite reconnus comme tels, et l'on peut dire qu'à cette époque le cancer de la peau pouvait tuer très vite, indirectement. Mais en 1652 le corps médical se rebiffe: les deux experts médicaux déposent, avec un courage qui force l'admiration, un rapport disculpant la malheureuse. Poussé par des théologiens, le tribunal demanda un second rapport médical. Comme l'on ne trouvait pas à Genève de médecins disposés à contredire leurs confrères, on alla chercher à Nyon des médecins plus malléables: des médecins de cette petite ville des bords du la Léman consentirent, eux, à trouver sur le corps de la lavandière des marques diaboliques, et le 6 avril 1652, Michée Chauderon est brûlée sur la place publique pour le plus grand plaisir des théologiens calvinistes.

1664

Première exécution de sorcières dans le nouveau monde. Les européens exportent cette tradition si importante pour les chrétiens. En Amérique, cette tradition culminera en 1692, par l'affaire des sorcières de Salem, qui se termine par l'exécution de 19 personnes (18 femmes, un homme), accusées d'être en liaison avec le diable.

XVIIIè siècle - L'Espagne et le Siècle des Lumières

Alors que l'Europe sort lentement de l'obscurantisme, en Espagne, l'inquisition termine son travail d'éradication des conversos. Il est difficile d'estimer le nombre de victimes au cours de tout le siècle, mais l'on sait que, au cours du seul règne de Philippe V (1700-1746), l'on célébrera environ 60 Autodafés, avec un total d'environ 1000 condamnés, parmi lesquels 100 furent exécutés et plusieurs centaines finirent leur vie en prison. Les condamnés ne sont pas seulement des conversos, mais aussi des blasphémateurs, des possédés et des sorciers et sorcières.

1750-1767

"Affaire des réductions" au Paraguay. Le cas est particulièrement intéressant, car ici les catholiques se massacrent et s'excommunient entre eux. Les Jésuites, arrivés au Paraguay en 1604, avaient établi au XVIIè un petit empire privé, fait de "réductions", c'est à dire des petits villages fortifiés dans la forêt, ou vivent des indiens convertis au catholicisme. A partir de 1640, ces indiens sont munis d'armes fournies par les Jésuites, qui sont, dans ces village, tout à la fois curés, maires et administrateurs. Hélas, une correction de la frontière porte plusieurs de ces réductions dans le territoire portugais: or le Portugal, pays chrétien et catholique, perpétue à l'époque la tradition de l'esclavage: les portugais pensent prendre aux Jésuites leurs indiens pour les vendre comme esclaves.

Le pape intervient, excommunie les Jésuites des "réductions". Puis une armée, dont les canons et épées sont bénis par les prêtres de service, attaque les réductions. La guerre se prolongera: en 1756, les indiens obtiennent même une victoire décisive contre les portugais. La guerre se terminera en 1767: une armée commune des portugais en des espagnols massacre les Jésuites et prend les indiens comme esclaves. Un Te Deum est célébré pour la victoire, comme il se doit, et les Jésuites sont expulsés des territoires espagnols. [Référence]

Peu après, en 1773, le pape Clément XIV interdira l'ordre des Jésuites, coupable d'être trop intelligent et rationnel, et surtout de n'avoir pas assez loyalement servis la famille de Bourbon, rois de France et d'Espagne, monarques absolus et grands amis de l'église catholique. Il fait emprisonner le Père Général des Jésuites, qui mourra prisonnier au Château Saint-Ange à Rome.

1766

En plein siècle des lumières, un jeune homme de 19 ans, le Chevalier de la Barre passe "à vingt pas d'une procession sans ôter son chapeau". Il est arrêté, soumis à la torture. Enfin, il est décapité, après qu'on lui ait coupé la langue. Son corps est alors placé sur un bûcher et brûlé ensemble avec un exemplaire du "Dictionnaire Philosophique" de Voltaire devant une foule enthousiaste. [Référence]

1788

Dans le canton de Glaris, en Suisse, la dernière sorcière est brûlée.

Cette exécution n'est pas la dernière de l'inquisition, qui continuera à brûler des hérétiques jusqu'en 1826.

1793

Kant, professeur de philosophie à Königsberg et "star" internationale de la philosophie moderne depuis la publication de "Kritik der reinen Vernunft" publie "Die Religion innerhalb der Grenzen der bloßen Vernuft" ("La religion dans les limites de la seule raison"), où il met les doctrines chrétiennes à l'épreuve de la raison et du "kategorische Imperativ". C'en est trop pour le pieux roi de Prusse. Poussé par des prélats protestants, il intervient et Kant est forcé de se rétracter publiquement sous peine de licenciement immédiat de son poste de professeur de l'université de Königsberg. Un à un, les autres professeurs de l'université doivent signer, sous peine de licenciement immédiat, un document où ils s'engagent à ne pas citer dans leur enseignement des écrits de Kant ayant trait à la religion. Comme dans le cas de Galilée, la renommée internationale de Kant le sauve de conséquences plus sévères. Kant songera à s'exiler, mais il est en cette fin de siècle peu de cieux cléments pour les penseurs qui osent critiquer des aspects de l'idéologie chrétienne: il finira donc la vie à Königsberg.

1826

Le dernier hérétique est brûlé vif par l'inquisition en Espagne. Une riche tradition chrétienne prend fin. Désormais, l'église recourrera à des moyens plus subtiles pour tuer, comme par exemple en interdisant l'assistance aux femmes qui doivent avorter, en sabotant la planification familiale dans les pays pauvres, en interdisant le préservatif comme moyen d'endiguer l'épidémie du SIDA, etc.

1832 - la liberté de conscience condamnée

En 1830, l'Europe entière est secouée par des mouvements révolutionnaires: les peuples supportent mal la chape absolutiste imposée par la restauration de 1815. En France, le roi est chassé et remplacé par Louis-Philippe, qui se proclame Roi-Citoyen. Ces progrès de la liberté horrifient l'église catholique, au point que le pape Grégoire XVI publie une encyclique, Mirari Vos, où ils condamne formellement la liberté de conscience:
De cette source empoisonnée de l'indifférentisme, découle cette maxime fausse et absurde ou plutôt ce délire : qu'on doit procurer et garantir à chacun la liberté de conscience ; erreur des plus contagieuses, à laquelle aplanit la voie cette liberté absolue et sans frein des opinions qui, pour la ruine de l'Église et de l'État, va se répandant de toutes parts, et que certains hommes, par un excès d'impudence, ne craignent pas de représenter comme avantageuse à la religion. Eh ! " quelle mort plus funeste pour les âmes, que la liberté de l'erreur ! " disait saint Augustin (S. Aug. Ep. CLXVI).

Le pontife condamne également nommément la liberté de la presse, la liberté d'association, la liberté d'enseignement, la souveraineté du peuple et le suffrage universel. Dans la lutte entre progrès et réaction, entre liberté et obscurantisme, l'église catholique choisit ainsi clairement son camp.

1847

Guerre du Sonderbund: la Suisse est déchirée par une guerre de religion. Les cantons catholiques, dont les gouvernements sont fortement influencés par des conseillers jésuites, fondent une alliance militaire spéciale (Sonderbund), qui réclame l'annexion aux cantons catholiques des régions catholiques des cantons majoritairement protestants. Ils appellent les monarques catholiques d'Autriche à leur aide, puis engagent les hostilités. Seule la victoire rapide des troupes fédérales/protestantes permet d'éviter une intervention autrichienne, qui aurait provoqué une extension du conflit à l'échelle européenne.

Les protestants se livrent pour leur part à des féroces "Chasses aux catholiques" dans les campagnes genevoises.

Les Jésuites, considérés comme responsables de la guerre, sont expulsés de Suisse, et leur expulsion restera en vigueur jusqu'aux années 1970'.

1848

La population de Rome se révolte contre la dictature papale. Le pape Pie IX est chassé. Une république est proclamée et les murs du ghetto de Rome sont abattus. Le Pape sera est remis au pouvoir en 1849 par les troupes françaises dépêchées sur place par Louis - Napoléon Bonaparte, président de la république française. Les opposants sont fusillés. L'Etat de l'Église redevient une monarchie absolue dont le souverain est le pape. Le ghetto est refermé: les juifs de Rome devront attendre la chute du régime papal en 1871 pour pouvoir enfin circuler librement dans la ville éternelle. En 1849, à l'occasion d'un débat au parlement français, Victor Hugo décrira de manière poignante la réalité de l'Etat de l'Église catholique: "Pour toute législation, un chaos de lois féodales et monacales, qui produit la barbarie des juges criminels et vénalité des juges civils. Quatorze tribunaux d'exception qui fonctionnent en permanence; devant ces tribunaux, aucune garantie. Les débats sont secrets. La défense orale est interdite. Des juges ecclésiastiques jugent les causes et les personnes laïques. Les juifs sont parqués et enfermés tous les soirs comme au XVè siècle; le clergé est mêlé à tout, même à la police. Les gens de finance ne rendent compte qu'à Dieu, Deux censurent pèsent sur la pensée: la censure politique et la censure cléricale. L'une garrotte l'opinion, l'autre bâillonne la conscience. On vient en outre de rétablir l'inquisition".

Le pape Pie IX sera béatifié en septembre 2000.

1858

La police pontificale enlève un enfant juif sur ordre du Pape: Une bonne (catholique) a fait secrètement baptiser un un enfant juif dont elle avait la garde. Sa motivation était que l'enfant était malade, et il fallait le sauver avant qu'il n'aille aux enfers en mourant. Hélas, cela se passe dans les états de l'Église: dès qu'elle est informée du baptême, la police pontificale enlève de force l'enfant à la famille. L'enfant, Edgardo Mortara, est adopté par le bienheureux Pape Pie IX (béatifié par Jean-Paul II en septembre 2'000), qui l'élève pour qu'il devienne un prêtre.

1863

Le bienheureux Pape Pie IX publie le Syllabus. Ce document est un recensement des "erreurs" de la pensée moderne, que le pape condamne sans appel. Sont entre autres condamnées:

Le marriage civil, la tolérance en pays catholique de rites d'autres religions, la liberté de religion, le panthéisme, le libéralisme, le socialisme, la rébellion contre un souverain "légitime", la critique au pouvoir temporel du pape, la possibilité de progresser par la raison, la non-intervention du religieux dans les sciences et la philosophie. En 1870, il fera voter par le concile Vatican I l'infallibilité du pape avec effet rétroactif, pour s'assurer que ses condamnations ne soient plus remises en question.
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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 20:01    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

1871

Le pape, qui est officiellement infaillible avec effet rétroactif depuis 1870, excommunie toute personne qui participerait à une quelconque élection de l'état italien, qui est défini comme étant "diabolique", car il avait privé les papes de leur état séculier. Cette sentence d'excommunication automatique n'empêchera pas le pape de bénir quelques années après un nouvellement fondé "Partito popolare", d'inspiration catholique, fondé et dirigé par un prêtre.

1881

Les Pogroms russes commencent. Excités par des prélats orthodoxes, qui répandent une fausse rumeur comme quoi le Tzar Alexandre II aurait été assassiné par un juif, des foules se rassemblent dans plus de 200 villes russes, et détruisent les biens des juifs. Les Pogroms deviendront communs dans la pieuse Russie tzariste, surtout entre 1900 et 1907. Le plus violent d'entre eux à lieu à Kishinev en 1903: les autorités civiles et religieuses de la ville excitent la foule, qui s'en prend violemment au juifs: pendant deux jours, la foule tue 45 juifs, en blesse environ 600, et pille 1'500 maisons. Bien sûr, les responsables (Popes et politiciens) ne seront jamais inquiétés par la justice.

1881-1882

Civiltà Cattolica, journal romain contrôlé par des Jésuites, qui continuera à publier des articles sur la culpabilité de Dreyfuss des années après la réhabilitation de ce dernier, publie une série d'articles accusant les juifs de crucifier des enfants chrétiens. Le père Giuseppe Oreglia de San Stefano, Jésuite, remet sur la place publique une viellie accusation: les juifs pratiqueraient des meurtres rituels d'enfants chrétiens. Cela est trop fréquent, écrit le bon père jésuite. En Europe de l'Est, dit savoir le bon père, l'emploi de sang chrétien est une loi générale pesant sur la conscience de tous les hébreux. Chaque année, poursuit-il, les juifs crucifient un enfant chrétien en le faisant mourrir dans les tourments. Le ton et le contenu de ces articles sont malheureusement assez typiques pour la presse catholique de l'époque. La Croix, en France, publie des articles de nature semblable à la même époque.

Pour évaluer à sa juste mesure le poid de ces mots, il faut rappeller que ces articles paraissent alors que les personnes qui seront au pouvoir dans les années 30-40 du 20è siècle (dont le pape Pie XII) sont alors des enfants: ils grandiront baignés dans la haine des juifs, et pourront mettre en pratique au cours de la 2è guerre mondiale ce qu'ils auront appris comme enfants.

1889

Dans une Rome libérée du joug papal, le 9 juin, est inaugurée une statue de Giordano Bruno au Campo dei Fiori, le lieu même où le penseur fut exécuté. Le Pape Léon XIII, très peiné, passera la journée entière en jeune aux pieds de la statue de Saint Pierre. La presse catholique se déchaîne: elle parlera d'"orgie satanique" en décrivant la manifestation d'inauguration, de "triomphe de la synagogue, des archimbandrites (') de la maçonnerie, des chefs du libéralisme démagogique", de "tintamarre de l'ignorance et de la malignité anticléricale". Au XXè siècle, l'église déploiera toute son influence pour faire abattre la statue.

1918-1945

Le parti pris pour les dictatures. L'église soutient activement la montée des totalitarismes en Europe, puis défend leurs crimes dans plusieurs cas, et renonce à les dénoncer dans d'autres.

En Autriche, le soutient de l'église catholique pour l'Austrofascisme est total. [Référence]

En Italie, le Vatican signe avec le régime fasciste un concordat, qui fait du catholicisme la religion d'état: les italiens peuvent à nouveau voter sans être excommuniés, dommage que cela serve peu en période de dictature. L'église sacrifie en grande partie ses propres associations: toutes, sauf l'Action Catholique, doivent intégrer des organisations fascistes. Le Vatican promet à Mussolini de faire en sorte que l'Action Catholique ne se laisse pas tenter par des actions antifascistes. [Référence]

En 1929, Mussolini ayant signé le concordat dit "Patti Lateranensi", il est qualifié par le pape d'homme de la providence ("Uomo della provvidenza"). En '32, l'Action Catholique ayant été remise au pas par la hiérarchie ecclésiastique, conformément aux voeux du dictateur, Mussolini reçoit des mains du Pape l'Ordre de l'éperon d'or, qui est la plus haute distinction que l'Etat du Vatican accorde. [Référence]

Cette belle harmonie résistera même à un moment de tension causée par la statue de Giordano Bruno . Le pape profite du concordat pour demander à son ami dictateur de détruire la statue de cette célèbre victime de l'inquisition, érigée en 1889 par le gouvernement libéral. Le dictateur, dont un des fils se prénomme Bruno, en honneur du penseur victime de l'inquisition, prend la défense, une fois n'est pas coutume, du libre penseur, et déclarera à la chambre des députés "La statue de Giordano Bruno, mélancolique comme le destin de ce moine, restera où elle est. J'ai l'impression que ce serait s'acharner contre ce philosophe qui, s'il s'est trompé et a persisté dans l'erreur, a cependant payé". Pour montrer qu'elle ne regrette rien, l'église canonisera alors Roberto Bellarmino, accusateur de Giordano Bruno, et le nommera même "Docteur de l'Église". Jamais l'église ne reconnaîtra une quelconque erreur de sa part concernant Bruno, ou n'exprimera une quelconque intention de le réhabiliter.

En Allemagne, en janvier 1933, le Zentrum, parti catholique, dont le leader est un prélat catholique (Prälat Kaas), vote les pleins pouvoirs à Hitler: ce dernier peut ainsi atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag pour suspendre les droits garantis par la constitution. Avec une charité toute chrétienne, le bon prélat et ses ouailles du Zentrum accepte aussi de fermer un oeil sur les détails procéduriers discutables des nazis, comme l'arrestation des députés communistes avant le vote. Puis l'église commence à négocier un nouveau concordat avec l'Allemagne: dans ce cadre, elle "sacrifie" le Zentrum, alors seul parti significatif que les nazis n'ont pas interdit: en effet, il les a aidés à arriver au pouvoir. Le 5 juillet 1933, le Zentrum s'autodissous sur demande de la hiérarchie catholique, laissant le champ libre au NSDAP de Hitler, désormais parti unique. [Référence] Le prélat Kaas laisse les compatriotes se débrouiller avec la dictature qu'il a aidé à installer, et s'installe au Vatican, ou il entame une nouvelle carrière: alors que le monde s'embrase, Monseigneur Kaas, désormais évèque, dirigera des fouilles sous la Basilique de Saint Pierre qui aboutiront à la découverte du 2è crâne de Saint Pierre.

Hitler se proclame catholique dans "Mein Kampf", l'ouvrage où il annonce son programme politique. Il y affirme aussi qu'il est convaincu qu'il est un "instrument de Dieu". L'Eglise catholique ne mettra jamais "Mein Kampf" à l'Index, même avant l'accession de Hitler au pouvoir. Il faut croire que le programme antisémite du futur chancelier ne déplaisait pas à l'église. Hitler montrera sa reconnaissance en rendant obligatoire la prière à Jésus dans l'école publique allemande, et en réintroduisant la phrase "Gott mit uns" sur les uniformes de l'armée allemande.

En 1938, les SS et SA organisent la "Nuit de Cristal": déguisés en civils, les miliciens nazis attaquent synagogues et magasins appartenant à des juifs. La population allemande est à la fois horrifiée et terrifiée. L'évêque de Freiburg, Monseigneur Gröber, déclare alors, en réponse à des questions sur les lois raciales et les pogroms de la nuit de cristal: « On ne peut refuser à quiconque le droit de sauvegarder la pureté de sa race et d'élaborer les mesures nécessaires à cette fin.»

En Espagne, la république est établie en avril 1931, suite à la faillite de la dictature conservatrice de Miguel Primo de Riviera. Tout de suite, l'église catholique déclare la guerre à la démocratie: le 7 mai 1931, l'archevêque de Toledo, le Cardinal Pedro Segura publie une pastorale invitant les fidèles à prendre les armes contre la république. En réaction à cet appel public à la guerre civile, le 11 mai, des foules furieuses incendient plusieurs églises, et l'Église catholique accède ainsi au rang de "martyr" de la république, ce qui lui permettra de justifier son rôle dans la guerre civile. En effet, en 1935, un quarteron de généraux conservateurs tentent un coup d'état militaire, qui échoue et dégénère en guerre civile. L'église soutient la rébellion, prêtres et évêques bénissent les canons des insurgés dirigés par Franco, célèbrent en grande pompe des Te Deum pour ses victoires contre les forces du gouvernement républicain légitime. La guerre fait plus d'un million de morts, et Franco fait fusiller les prisonniers. On estime que au moins 200'000 personnes sont fusillées pendant la guerre, et 200'000 après. L'église soutient non seulement la guerre, mais aussi les exécutions de prisonniers. A quelques mois du début du conflit l'aviation allemande et nationaliste détruit Guernica. face à ce massacre, certains catholiques commencent à douter de la sainteté de la cause nationaliste. L'église vient donc au secours de Franco: non seulement elle justifie encore une fois la guerre, mais la hiérarchie catholique prend position officiellement pour les exécutions de prisonniers: une lettre, signée par deux cardinaux, six archevêques, 35 évêques et 5 vicaires généraux (la quasi-totalité de l'épiscopat espagnol), est adressée "à tous les évêques du monde". Elle définit la guerre civile comme étant une croisade et un plébiscite armé. Les signataires se réjouissent des exécutions de prisonniers car au moment de l'exécution, l'exécuté se réconcilie avec Dieu. Le 28 septembre 36, le Primat d'Espagne, l'archevêque de Toledo Isidro Gomà, lance un message de soutient aux nationalistes qui combattent à Toledo. Il les encouragent, dit-il, car ils se battent contre "ces maudits fils de Moscou, les juifs et les francs-maçons, les sociétés occultes contrôlées par l'internationale sémitique".

Dans le monde entier, l'église catholique se mobilise pour soutenir Franco contre la république. Les évêques allemands publient le 19 août 1936 une pastorale collective qui approuve l'aide apportée par Hitler à Franco. Aux USA, les catholiques réussissent à bloquer toute aide à la république. Roosevelt renonce à soutenir la république pour ne pas perdre les votes des catholiques. Le Pape proclame officiellement "martyr" toute personne tuée par les républicains, et reconnaît Franco dès 1937 (la guerre est alors en cours, et se prolongera jusqu'en 1939), en envoyant un délégué apostolique auprès de Franco, puis le 18 mai 1938 en nommant l'archevêque Gaetano Cicognani Nonce Apostolique, alors que Franco envoie un ambassadeur au Vatican. L'archevêque de Westmister écrit à Franco en 1938 "Vous êtes à mes yeux le plus grand défenseur de la vraie Espagne, le pays du catholicisme". Le Pape Pie XII salue la victoire finale de Franco en publiant un message intitulé "Avec immense joie".

Franco se montrera reconnaissant envers ses pieux alliés, en confiant l'éducation nationale à l'église catholique. Chaque citoyen est muni d'un "livret", où sont annotés ses options politiques et religieuses: il se crée un système avec deux classes de citoyens, et l'église a le mot de la fin quand à la classe de chacun. Puis, Franco nomme plusieurs membres de l'Opus Dei au gouvernement. L'influence de l'Opus Dei croîtra, au cours de la dictature Franquiste, au point où, dans le dernier gouvernement Franquiste, plus de la moitié des ministres seront membres de cette vénérable institution catholique.

Beaucoup plus tard, en mars 2001, le pape Jean-Paul II béatifiera 233 religieux martyrs des la guerre civile espagnole, en les présenants comme des victimes du terrorisme, faisant un parallèle explicite entre le gouvernement Espagnol de 1936-1939 et l'ETA de l'an 2001.

En France, l'église déclare dès 1940 que "Pétain, c'est la France": elle préfère en effet le Travail-Famille-Patrie de l'Etat Français aux Liberté-Egalité-Fraternité de la République, qui l'ont toujours horrifiée.

Au cours de la 2è guerre mondiale, le Vatican est au courant des exterminations de juifs par les nazis. On saura après la guerre que le pape a hésité à lancer un appel public, à plusieurs reprises, mais s'est finalement abstenu de le faire, essentiellement car il est communistophobe, et pense qu'une victoire russe serait "pire". En 1942, il pleure par contre parmi les ruines de Rome bombardée et condamne les bombardements alliés. Hélas, il oublie de mentionner que son allié politique Mussolini avait sollicité auprès d'Hitler "l'honneur de participer aux bombardements sur Londres" - il est vrai que le pape n'habite pas à Londres ...

En avril 1941, les allemands envahissent la Yugoslavie. Un fanatique catholique, Ante Pavelic, proclame l'indépendance de la Croatie, avec le but avoué d'en faire un état catholique modèle, selon l'enseignement de l'Église. Il reçoit immédiatement la bénédiction de l'Archvèque de Zagreb, Monseigneur Stepinac, . Pendant toue la guerre, Ante Pavelic, que Hitler et Mussolini méprisaient car ils le trouvaient trop violent à leur goût, enverra des rapports régulier au Pape Pie XII sur la progression de la catholicisation de la Croatie. Le chiffres sur les conversions (plus de 300'000 au cours de la guerre!) obtenues de gré ou de force que l'on trouve dans ces rapports au Saint Siège sont fournis par l'Archvèque Stepinac, qui sera béatifié par Jean-Paul II à la fin des guerres de Yougoslavie des années 1990. Dans les semaines qui suivent son arrivée au pouvoir, Pavelic fait ouvrir des camps de concentration pour les othodoxes. Beaucoup des gardiens et des bourreaux des camps de concentrations seront des frêres fanciscains. L'un d'eux, Frêre Mirosav Filipovic, sera même le commandant du camp de Jasenovac où plus de 40'000 hommes, femmes et enfants trouvent la mort. Dans toute la Croatie, des conversions forcées de masse ont lieu. Quelques fois, les prélats et les Oustachis célèbrent ces "conversions" avec le sang au lieu de l'eau, pour reprendre un bon mot Oustachi. Le clegé participe activement aussi à ces tueries. Par exemple, le père Ivan Raguz lance un appel public demandant de tuer tous les Serbes (Orthodoxes), y compris les enfants, "afin que même la semence de ces bêtes ne reste".. Le génocides d'orthodoxes pare le régime théocratique des Oustachis tue environ 400'000 personnes.

En été 1941, lorsque les armées de l'Axe progessent dans les steppes russes, le Vatican demande officiellement au commandement de la Wehrmacht de pouvoir envoyer des missionnaires dans le sillage des troupes allemandes pour convertir au catholicismes les paysans russes orthodoxes. Hitler refusera, non pour des motifs idéologiques, mais pour des motifs purement logistiques et pratiques: avec l'humour parfois caustique propre aux dictateurs, il dira à ses conseillers qui le pressent d'accepter "Si on laisse les catholiques y aller, il faudra le permettre aussi aux autres églises, et bientôt nous auront dans nos arrières des missionnaires des différentes sectes chrétiennes qui se battent à coup de crucifix". [Référence]

Il faut préciser que le pape persiste dans son parti-pris pour les nazis très longtemps pendant la guerre. En septembre 1943, suite à la capitulation de l'Italie face aux alliés, les allemands occupent Rome, et les rafles de juifs romains commencent. Le gouvernement allemand est inquiet des réactions possibles du Pape, et envoie à Rome le secrétaire d'état von Weitzsäcker pour examiner la situation.. Le 28 octobre 1943, il communique au ministère des affaires étrangères: "Malgré les pressions exercées sur lui de plusieurs côtés, le Pape ne s'est laissé pousser à faire aucune déclaration de protestation contre la déportation des juifs de Rome". Ensuite, le Pape prend ouvertement parti pour l'occupant contre les résistants: le 12 mars 1944, pendant la fête de son ascension sur le trône, il lance un appel contre l'insurrection populaire contre l'occupant. Le 23 mars 1944, alors que l'on entend, la nuit, dans le lointain, les artilleries alliées qui pillonent les lignes allemandes, des résistants tuent 32 soldats allemands. Le lendemain, 335 italiens sont exécutés: des prisonniers politiques, de droit commun et aussi des civils. L'exécution a lieu dans le plus grand secret, dans une grotte dont on dynamite ensuite l'entrée. Lorsque, le lendemain, le massacre est connu et les cadavres sont découverts, les allemands répandent le bruit qu'ils avaient offert aux résistants de se livrer pour éviter le massacre. Cela est faux, bien sûr (l'exécution des 335 civils a eu lieu le lendemain de l'attentat, entourée du plus grand secret), mais cela n'empêche pas le journal officiel du Saint Siège, l'Osservatore Romano, de publier un éditorial (non signé), intitulé Carità civile ("charité civile"), qui attribue textuellement la responsabilité des 335 personnes assassinées par les SS allemands aux résistants. L'article en appelle ensuite aux "irresponsables" dirigeants de la résistance, leur demandant de ne plus sacrifier de vies humaines, et lance un vague appel de modération aux "responsables de l'ordre public" (les autorités fascistes et national-socialistes).

Les églises protestantes européenes ne se comportent guère mieux que l'église catholique face à la persécution des juifs par les nazis. Seules des rares voix s'élèvent, pas pour défendre les juifs, mais seulement les juifs convertis au christiansime. En 1942, l'église protestante néerlandaise menace les nazis de protester plus bruyamment si les juifs convertis au protestantisme continuent à être inquiétés. Les nazis proposent alors aux prélats néerlandais un pacte véritablement diabolique: en échange de son silence, l'église protestante néerlandaise obtient des nazis qu'ils renoncent à déporter les juifs qui se sont convertis au protestantisme avant 1941. Il va sans dire que ceux qui se sont convertis après 1941, ou qui ont commis l'erreur de se convertir au catholicisme, ne sont pas épargnés.

1948

Le pape déclare que toute personne qui voterait communiste, ou qui aiderait ce parti de quelque manière que ce soit, sera automatiquement excommuniée. La mesure divise des familles, provoque des exclusions socialement intolérables pour beaucoup, contraint à clandestinité nombre de communistes de zones rurales.

Les curés italiens s'empressent de traduire cette décision dans les faits, et appellent leurs ouailles à voter pour le grand parti anticommuniste (DC - Democrazia Cristiana). Le régime DC s'effondrera ensuite dans la corruption généralisée au milieu des années 1990'.

1961

Dernière édition de l'index (Index Additus Librorum Prohibitorum), qui cite comme auteurs dont l'ensemble de l'oeuvre est interdite de lecture pour les catholiques, entre autres: Jean-Paul Sartre, Alberto Moravia, André Gide. Ce n'est que en 1966 que l'index sera officiellement abrogé par l'église catholique.

Années 1980'

Après une période d'apparente libéralisation, le pape Jean-Paul II arrive à la tête de la plus grande secte du monde et renoue avec les traditions les plus terribles de l'église.

Sa condamnation du préservatif comme moyen d'endiguer la lutte contre le Sida provoque un nombre de morts difficile à estimer. Il pratique une politique active de sabotage des mesures de contrôle des naissances dans le tiers monde: les conséquences de cette action sont difficiles à chiffrer, mais se mesurent en terme de famine, misère, manque de soins médicaux aux niveau des continents les plus pauvres (Amérique du Sud, Afrique).

Dans la chasse aux hérétiques, il suspend "A Divinis" deux théologiens allemands qui avaient osé douter, l'un de l'infallibilité papale, l'autre de l'immaculée conception de Marie.

1985: La Théologie de la Libération face au Saint Office

Au début des années 1980, des théologiens catholiques brésiliens développent le concept de théologie de la libération: il affirment que le christianisme est censé être un défenseur des pauvres et et des opprimés, et que l'église devrait défendre les droits de l'homme. Cette interprétation des évangiles ne plaît pas, bien sûr, aux instances dirigeantes de l'église catholique, mais elle est plus ou moins tolérée jusqu'au jour ou l'un de ces théologiens, le père franciscain Leonardo Boff, se permets d'écrire que l'Église devrait elle aussi respecter les droits de l'homme.

La réaction ne se fait point attendre. La Congrégation pour la doctrine de la foi (le nouveau nom, depuis Vatican II, du Saint Office), convoque Leonardo Boff a Rome. La congrégation tient ses procès dans la même pièce qu'elle utilisait lorsqu'elle s'appelait Saint Office pour l'inquisition. Leonardo Boff a ainsi le privilège de s'asseoir sur le même siège où furent assis Galileo et Giordano Bruno. Leonardo Boff racontera plus tard qu'il a fait une révérence à cette chaise en entrant, avant de remercier le chef du Saint Office pour l'honneur qui lui était fait en lui permettant de s'asseoir dessus. Le résultat est que Boff est interdit de publication. Il peut rester prêtre, mais n'a plus le droit de rien publier. Comme il reste actif au sein de l'église brésilienne, participant à colloques et conférences diverses, il reçoit l'ordre de Rome de quitter le Brésil, pour au choix, un monastère aux Philippines ou un en Corée, et de se retirer complètement de tout contact avec l'extérieur. Il doit choisir entre quitter la prêtrise et l'exil cloîtré: il choisit finalement de quitter la prêtrise.

L'histoire est intéressante, car elle montre que l'église, et son Saint Office, continuent à opérer avec la même dureté que par le passé. Si Boff n'a pas été menacé de torture comme Galilée, cela est dû uniquement au fait que l'église n'en avait point la possibilité. Elle avait par contre la possibilité de le faire taire ou de le forcer à quitter sa profession, et elle a fait plein usage de cette possibilité. Elle montre aussi que le concept que le christianisme serait compatible avec les droits de l'hommes, tels que nous les comprenons depuis la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, est faux et officiellement, activement, combattu par l'église catholique.

Ce souriant personnage au chapeau bizarre est le Cardinal Ratzinger, président de la Congrégation pour la doctrine de la foi (ex Inquisition) depuis 1987, responsable de bien des excommunications et suspensions.
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Lilly


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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 20:05    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

Merci Lilli,

sujet très très interessant. Je me demande juste une chose, comment un peu accepter tout çà???
Je me tiens aux seules années de l'histoire quand Maohmet etait en vie... (parce que pour tout les reste l'histoire est fait par des hommes et donc limités et surtout liés aux faiblesses des hommes) comment un peu accepter qu'un prophete puisse se tacher de tout çà??? Comment on peut accepter que qlc qui est senser donner de directive morale puisse agir d'une telle façon???

lilly
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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 20:27    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

1987 - Le combat contre la procréation médicalement assistée

Les années 1980 voient des progrès importants en matière de procréation médicalement assistée. Les couples sans enfants peuvent désormais recourir a l'insémination par sperme de donneur et à la fécondation In-Vitro (FIV). Las, ces méthodes sont de nature à diminuer la souffrance - dans ce cas, des couples stériles - et ne peuvent donc plaire à l'église, qui sait malheur et désespoir sont des terreaux fertiles pour le christianisme, religion escathologique qui promet le bonnheur après la mort à ceux qui souffrent dans la vie. La Congrégation pour la doctrine de la foi (ex Inquisition) publie donc une Instruction, approuvée par le pape, intitulée Donum Vitae, qui condamne, pèle mêle, toute les nouvelles méthodes de procréation médicalement assistées. Avec des arguments obscurs résultant d'interprétations des paroles de prophètes-bédouins que l'on trouve dans la Bible, écrites à une époque où même l'insémination artificielle des chameaux était inconcevable, l'église jette l'opprobre sur la FIV et l'insémination artificielle par sperme de donneur. L'on pourrait rire de cet anathème lancé en l'an 1987 par une secte qui se base sur des textes de bédouins d'il y a 3000 ans, mais hélas, non seulement des catholiques suivent les instructions de leur secte et assument les souffrances qui en résultent, mais surtout l'église catholique dispose en 1987 dans de nombreux pays européens de partis démocrate-chrétiens. Dans les pays où ces partis sont les plus forts, Suisse et Allemagne, l'église n'arrive pas à interdire complètement la procréation assistée mais obtient tout de même que des législations très restrictives soient adoptée: le diagnostic pré-implantatoire (qui permet aux couples porteurs de gènes de maladies héréditaires graves comme la mucoviscidose) d'avoir des enfants sains) est interdit. L'insémination par sperme de donneur est entourée de tant d'interdits qu'elle est peu utilisée. Pour la FIV, l'église obtient l'interdiction de la congélation d'embryons, ce qui diminue les chances de succès de la procédure.

La combat contre la procréation assistée devient un des grands combats de l'église à la fin du 20è siècle. Elle se bat, généralement avec succès, pour que l'insémination avec sperme de donneurs soit interdites aux couples de femmes homosexuelles. En Suisse, elle obtient que la FIV ne soit pas remboursée par les assurances-maladie et des associations catholiques soutiennent en 2000 une initiative populaire visant à interdire la FIV. Le combat continue à l'heure ou j'écris ces lignes: au Sud des Alpes, l'église catholique s'agite pour obtenir en Italie aussi une loi restrictive sur la FIV, sur le "modèle" allemand.

Années 1990': Guerres de religion en Yougoslavie

La Yougoslavie était dans les années '80 de notre siècle une des terres favorites de vacances balnéaires pour les européens. Les publicités yougoslaves de l'époque vendent le caractère multireligieux du pays comme argument touristique, car il est vrai que l'on peut voir à Mostar et beaucoup d'autres charmants villages la mosquée et l'église d'un même coup d'oeil. Hélas, le pays s'effondre dans une série de guerres civiles que l'on se plaît à décrire comme "ethniques" alors qu'il s'agit en fait de guerres de religion. Le cas de la guerre de Croatie est le plus flagrant. Serbes et Croates partagent la même origine ethnique, et aussi la même langue, le Serbo-Croate, que l'on appelle Croato-Serbe quand il est écrit en caractères latins. Le plus ironique est que le "Serbo-Croate écrit en caractères latin", c'est à dire le Croato-Serbe, est aujourd'hui encore la langue officielle de l'armée Yougoslave, qui se bat contre l'OTAN au Kosovo, après s'être battue contre les Croates au début des années '90.

Hélas, la religion sépare Croates et Serbes: les "Croates" ont étés christianisés par Rome, et sont catholiques. Les Serbes, qui écrivent le Serbo-Croate en caractères cyrilliques, ont étés christianisés par les Byzantins et sont donc orthodoxes. Lorsque Milosevitch, le dictateur serbe, commence à agiter le spectre de la "Grande Serbie", la Croatie déclare son indépendance. Aussitôt, le Vatican et la RFA (dont le chancelier de l'époque se proclame "überzeugter Katholik" - catholique convaincu) reconnaissent la Croatie catholique comme état indépendant. Le Vatican dépêchera ses nonces dans tout l'Occident pour obtenir la reconnaissance du nouvel état catholique. Le pape multiplie appels, prières et messes pour l'indépendance de la Croatie. Pendant ce temps, le dictateur de la Croatie, ancien officier supérieur sous le régime communiste et catholique très observant, fait licencier tous les fonctionnaires orthodoxes, soit "Serbes". Il choisit comme drapeau national l'ancienne bannière des Oustachis qui, entre '40 et '44, avaient fait un génocide d'environ 600'000 serbes. La guerre civile est déclenchée.

A guerre finie, le Pape béatifiera le Cardinal Stepinac, qui avait qualifié Ante Palevitc, le dictateur Oustachi de '40-'44, de "Don de dieu" pour la Croatie et l'avait soutenu activement.

La guerre de Yougoslavie continue ensuite en Bosnie, où les membres des 3 groupes religieux (catholiques, orthodoxes, musulmans) s'affrontent dans une série de combats triangulaires dont les populations civiles sont les principales victimes. Il va de soi que l'église orthodoxe s'active pour soutenir par prières et sermons la lutte des serbes contre les Kosovars musulmans.

Les guerres de Yougoslavie sont un cas emblématique de la catastrophe de l'intolérance qui est inhérente aux religions "révélées": des communautés religieuses s'affrontent, au 20è siècle, au nom de religions qu'elles ont reçu aux hasards de l'expansions de divers empires (Romain, Byzantin, Ottoman) au moyen-âge.



Pour plus d'info sur le GÉNOCIDE EN BOSNIE MUSULMANE Arrow http://www.islam-fraternet.com/2-bosnie/bosnie-finale.htm

1994 - Sexe, mensonges et répression

L'église catholique oblige depuis le moyen-âge ses prêtres à renoncer à toute vie sexuelle au moment de leur ordination. Et, de tout temps, elle entretien des monastères de femmes, où vivent des nonnes qui ont elles aussi renoncé à toute vie sexuelle et se déclarent épouses du Christ. Les contacts entre prêtres et religieuses sont invévitables, entres autres car les prêtres confessent régulièrement les religieuses. De cette situation explosive naissent inévitablement des problèmes. La gravité du problème potentiel et ses causes sont connus depuis des lustres, mais l'église catholique s'acharne longtemps à le nier et aucune étude n'est faite sur la fréquence et l'extension du problème. Cette situation de je ne vois pas - je ne n'entend pas - je ne sais pas commence à s'effriter en 1994: une religieuse, qui est aussi médecin, soeur Maura O'Donohue, chargée de la coordination de la campagne contre le SIDA d'une organisation basée en Angleterre, remet un rapport qui recense des cas d'abus sexuels et de viols répétés de la part de prêtres sur des religieuses dans pas moins de 23 pays. La plupart des cas concernent l'Afrique, mais sont aussi cités des cas de viols et abus sexuels au Brésil, en Colombie, aux Philippines aux USA, en Irlande et en Italie. Le rapport est accablant. Parmi les cas les plus choquant qu'il cite, il y a celui d'une mère supérieure, relevée de ses fonction parce que elle avait signalé à son évêque la grossesse simultanée de 29 de ses soeurs, et le cas d'un prêtre qui a célébré la messe de requiem d'une religieuse qu'il avait contrainte à avorter après qu'elle fut devenue enceinte de lui, et qui est morte au cours de l'opération. La méthode que l'église catholique utilise pour "résoudre" ce genre des cas est exposée: généralement, la soeur enceinte est chassée du couvent, alors que le prêtre reste bien sûr en fonction.

D'après l'auteur du rapport, 2 raisons expliquent l'ampleur du phénomène en Afrique: d'une part, les prêtres considèrent les religieuses des partenaires "sûres", alors qu'ils craignent de contracter le SIDA auprès des prostituées. D'autre part, relève Maura O'Donohue, en Afrique, "il est impossible à une femme de dire non à un homme, spécialement à un ancien et à un prêtre".

Bien sûr, l'église garde le rapport dans le plus grand secret, et une partie de son contenu ne sera révélé au public que en mars 2001 par un journal catholique américain, le National Catholic Reporter.

Le rapport de Maura O'Donohue n'est pas le seul que la Vatican reçoit dénonçant le phénomène, son ampleur, et la couverture par la hiérarchie catholique des coupables. En 1998, une autre religieuse et médecin, Marie McDonald, supérieure des Missions de Notre Dame d'Afrique, allait dans le même sens et dénonçait "l'absence d'inspection et la conspiration du silence". Au cours du synode des évêques d'Océanie, qui s'était tenu à Rome en 1998, l'évêque de Sidney, Goeffroy Robinson, affirme que "les abus sexuels de la part de prêtres sont devenus le principal obstacle à la prédication de l'évangile en Océanie".

Le Vatican niera en bloc tout problème jusqu'à la publication du National Catholic Reporter. Ne pouvant plus nier, il s'emploie à minimiser, et son porte-parole déclare suite à cette publication qu'il ne faut pas oublier "la foi souvent héroïque manifestée par la grande majorité des hommes et des femmes des ordres religieux et du clergé". Il ne précise pas si l'héroïsme manifesté par les religieuses violées acceptant de garder le silence une fois chassées de leur communauté fait partie de cet héroïsme à admirer.

On retrouve ainsi, en 2001, les méthodes que l'église emploie depuis toujours. L'abus des faibles par les forts - dans ces cas les prêtres - est toléré, les victimes sont punies - dans ce cas par expulsion du monastère ou par des pressions pour avorter - et ceux qui osent dénoncer l'affaire, même à l'intérieur de la hiérarchie de l'église, sont également punis durement, comme la Mère supérieure qui fut relevée de ses fonction pour avoir signalé à son évêque la grossesse simultanée de 29 de ses soeurs.

1994 - Assistance aux génocidiares du Rwanda

A tout seigneur tout honneur, il faut reconnaître à l'église catholique le mérite de savoir pardonner à ceux qui ont fait du mal à autrui (surtout si ce sont des membres de son clergé qui ont fait le mal), et de savoir tendre la main au prochain dans le besoin, de préférence si le prochain est à la fois un criminel et un religieux. En 1994, l'Église catholique met un place un vaste réseau d'aide aux religieux accusés de participation au génocide du Rwanda.

On estime à 800'000 le nombre de Tutsi et Hutus modérés massacrés par les partisans du parti Hutu Power dès avril 1994. Les religieux catholiques, semble-t-ils, ne se comportent pas différemment que le reste de la population: certains religieux participent aux massacres, d'autres au contraire essayent de cacher ou défendre des victimes. En juillet, le troupes du FRP Front Populaire pour le Rwanda (Tutsi) entre à Kigali et met fin au massacre. Les génocidaires fuient en masse vers le pays voisins. Les conditions de vie de ces réfugiés sont très dures.

C'est donc avec une charité bien comprise commençant par soi-même que l'église catholique met un place un vaste réseau pour permettre à ses membres qui ont participé au génocide de retrouver des cieux plus clément et d'échapper à la justice internationale. L'affaire ne deviendra publique que en avril 2001, lorsque l'Europe stupéfiée découvre sur ses écrans de télévision deux religieuses Rwandaises accusées de participation à un génocide devant un tribunal belge. Soeur Gertrude et soeur Kisito étaient en avril 1994 respectivement Mère supérieure et Intendante de leur couvent lorsque des centaines de réfugiés cachés dans un hangar près de leur couvent et dans leur couvent sont massacrée et en partie brûlés vifs. Les deux soeurs auraient livré les réfugiés cachés dans leur couvent aux génocidaires, et apporté elles-mêmes des bidons d'essence pour enflammer le hangar plein de réfugiés. Soeur Kisito aurait même alimenté les flammes avec de l'herbe sèche. La cours reconnaîtra d'ailleurs la culpabilité des deux bonnes soeurs et les condamnera à de lourdes peines de prison. Dès août 1994, l'église catholique donne refuge aux deux soeurs dans un couvent au Sud de la Belgique. Le public européen découvre avec stupéfaction que le cas des deux soeurs n'est pas isolé. En Belgique, mais aussi dans d'autres pays européens, l'on trouve maints prêtres et religieux accusés de participation au génocide qui coulent des jours paisibles loin des tribunaux Rwandais et internationaux, grâce à l'aide de l'église catholique. Par exemple, le public découvre début 2001 que l'abbé Emmanuel Rukondo, prêtre officiant dans la paisible paroisse de Granges-Canal à Genève, figure sur une liste du gouvernement Rwandais de personnes mise en cause dans le génocide. Ce brave prêtre avait pu quitter le Rwanda après le génocide grâce à une bourse offerte par la Vatican. Après des études à l'Université Pontificale, nous le retrouvons aumônier à l'hôpital cantonal de Genève, où son expérience de la mort a dû sans doute lui être utile. Bien sûr, l'église catholique défend son prêtre: nul ne doute que si il est coupable de ce dont on l'accuse, son dieu l'a pardonné et donc l'église, en manque chronique de prêtre, le défend: dans le calendrier de la semaine sainte de Pâques 2001 de la paroisse de l'accusé de génocide, l'on trouve ainsi un étonnant communiqué intitulé "Rumeur infamante", et ce communiqué a été lu aux messes des 24 et 25 mars qui condamne fermement ceux qui ont osé dire que le prêtre est officiellement recherché par le Tribunal International pour le Rwanda. . Dans la meilleure tradition, l'église catholique se considère au-dessus des lois - y compris des lois internationales dans ce cas.[Référence] Quand enfin la police arrête le prêtre en juillet 2001, son supérieur hiérarchique, l'évêque de Lausanne-Genève-Fribourg Monseigneur Genoud ose affirmer à la télévision Suisse Romande qui l'interroge qu'il ne savait rien et que pour lui "c'est la consternation".

Comme d'habitude, l'Église nie l'évidence jusqu'au bout. Le cas des deux soeurs avait déjà été dénoncé par l'organisation des Droits de l'homme Africa Watch en 1995. [Référence].

1996 - Autodafés de préservatifs


Le 31 août 1996, le cardinal de Nairobi, Monseigneur le Cardinal Maurice Otunga, remet au goût du jours une vénérable tradition chrétienne: l'Autodafé. Mais le Cardinal est un homme de son temps. L'Afrique étant ravagée par l'épidémie du SIDA, le saint homme ne livre pas aux flammes des hérétiques, mais des boîtes de préservatifs et des petits livres sur le SIDA et comment s'en protéger. Une petite foule de 250 fidèles assiste à cette cérémonie.
Mais le Cardinal n'en est pas à son coup d'essai. Un an avant, il avait déjà fait preuve d'un esprit oecuménique peu banal en procédant à un premier Autodafé de préservatifs en compagnie de l'Imam de la mosquée de Jamia en août 1995.


Le Cardinal Maurice Otunga n'est pas un personnage insignifiant dans l'église catholique: il était considéré comme un papable à l'époque de l'élection du pape Jean-Paul II, et ses Autodafés ne lui attirent aucun reproche du Vatican.
Les oeuvres que le Cardinal jette aux flammes ne sont pas de banals manuels sur l'usage du préservatifs, mais des livrets développés par des ONG locales au cours d'un long travail sur deux ans financé par le Programme for Appropriate Technology in Health du Kenya. Ces livrets proposaient L'ABC de la protection contre le SIDA: "A for abstinence, B for being faithful and C for condom use". Le C ayant eu l'heur de déplaire aux prélats catholiques, les livres finirent dans les flammes. D'autres évèques Africains participent aussi à la lutte contre le préservatif. Par exemple Monseigneur Jean-Marie Untaoni Compaoré, archevêque de Ougadougou au Burkina-Faso lance en 1996 le slogan: "Pour combattre le sida, luttons d'abord contre le préservatif car celui-ci empêche d'avoir une conception globale de la relation sexuelle".


Pour saisir toute la gravité du geste du Cardinal kenyan, il faut rappeler que au moment de l'Autodafé de 1996, l'on estimait que 1 million de Kenyans (sur un total de 26 millions) étaient porteurs du virus HIV. L'église catholique étant très respectée au Kenya, les ONG qui avaient imprimé les livres brûlés n'osèrent pas attaquer de front la secte des incendiaires.

1999 - Contre les victimes de viols collectifs


En 1999, la situation depuis longtemps tendue au Kosovo, province de la Serbie orthodoxe dont la population est à majorité musulmane, dégénère en guerre civile. A l'intervention militaire de l'OTAN, les milices serbes répliquent en chassant de leurs habitations les musulmans. Nombre de femmes qui parviennent à atteindre les frontières du Kosovo affirment avoir été victimes d'odieux viols collectifs de la part de miliciens. Les agences d'aides des Nations Unies et des Croix-Rouges des pays de l'OTAN distribuent alors à celles de ces femmes qui le demandent des pilules du lendemain.


La réaction de l'église, qui voit là une opportunité unique de s'en prendre à des personnes en détresse, est immédiate: le 13 avril 1999, le théologien moraliste du Vatican, Mgr Elio Sgreccia, vice-président de l'Académie pontificale pour la vie, condamne publiquement la distribution de pilules du lendemain aux femmes et aux jeunes filles violées au Kosovo. Le prélat souligne que cette pilule a une action abortive et donc elle est inacceptable pour la morale catholique.

2001 - Prêtres pervers et petits enfants

Depuis un millénaire, l'église catholique impose le célibat à ses prêtres. Cette obligation attire bien sûr les personnes à sexualité "déviante", dont les pédophiles. Il suivent souvent inconsciemment - et seulement spirituellement - le mot de Jésus, qui avait dit qu'il y en a qui se font eunuques pour le royaume.

Hélas, l'église catholique fait de grands efforts pour endoctriner les enfants, et les prêtres sont impliqués dans ces actions de propapagande pour mineurs que l'on nomme le cathéchisme. Une situation explosive est donc crée: l'on attire, par la possibilité de "se faire eunuque", des pédophiles, puis on les soumet quotidiennement ou presque à la tentation
.

Le problème est ancien, connu. Déjà au Siècle des Lumières, l'Abbé Bernier, baron d'Holbach, écrivait dans son Dictionnaire abrégé de la religion chrétienne, en parlant de la "compagnie de Jésus" :"(...) communément elle n' en veut point aux femmes, les petits garçons ne s' en tirent pas à si bon marché.". Mais ce n'est qu'à la fin du 20è siècle que toute la gravité et l'extension du problème deviennent visibles et médiatisés par de nombreuses affaires sordides au cours de la 2è moitié des années 1990. Ce qui frappe le public, dans toute ces affaires, ce n'est pas tant le délit en soi que la réaction de l'église catholique: systématiquement, celle ci s'active pour protéger ses clercs des foudres du bras séculier de la justice. Une première affaire retentissante de ces années est celle de l'ancien cardinal-archevêque de Vienne, un ami personnel de Jean-Paul II: l'église catholique lui permet d'aller passer sa retraite dans un monastère de nonnes en Allemagne, échappant ainsi à la justice autrichienne. Le 9 avril 1998, alors que plusieurs affaires de prêtres pédophiles secouent l'opinion publique belge, la justice traite enfin, pour la première fois de mémoire d'homme, l'église catholique comme une personne morale soumise aux même lois que le reste de la société: la 34è chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles non seulement condamne un prêtre pédophile, l'abbé André Vanderlyn, ancien curé de la paroisse bruxelloise de Jésus Travailleur à Saint- Gilles, coupable de plusieurs abus sexuels commis sur plusieurs enfants au catéchisme, à une peine de prison ferme, mais reconnaît aussi la responsabilité civile du Cardinal Danneels et son évêque auxiliaire, Mgr Paul Lanneau. Les deux hauts prélats étaient en effet au courant des agissements du prêtre pédophile, mais non seulement ils avaient gardé le silence, mais en outre ils n'avaient pris aucune mesure pour éviter le contact entre le pervers et ses victimes potentielles. A l'époque, les belges pensent que ce jugement fera jurisprudence, et que cela portera l'église à refréner les pulsions de ses prêtres pervers. Tous les regards se tournent vers Gand, où une autre affaire sordide est jugée: un prêtre a reconnu une relation homosexuelle avec un jeune paroissien, mais affirme qu'elle n'a commencé que lorsque la victime était majeure. Faux, accusent les parents de la victime, qui portent plainte: la 14è chambre correctionnelle du tribunal de Gand juge le 10 juin 1998 que la relation a bien commencé alors que la victime était mineure, avec la circonstance aggravante que le prêtre pédophile a abusé de sa position d'autorité. Le prêtre est condamné, mais par contre le tribunal refuse de reconnaître la responsabilité civile de l'évêque, son supérieur direct, au prétexte que l'autonomie du prêtre dans son travail est supérieure à celle d'un employé de son supérieur dans une autre société.

Les cas de prêtres pédophiles dénoncés se multipliant, l'épiscopat français, le dos au mur, proclame début 2001 qu'il ne couvrira plus les agissements des prêtres pédophiles. Hélas, en mars 2001, une nouvelle affaire de pédophilie d'un prêtre secoue la francophonie, cette fois en Suisse: à Vevey, l'on apprend que le curé est sous accusation pénale pour détournement de mineurs: il a eu des rapports sexuels avec un jeune de 15 ans à l'époque des faits. Le conseil de paroisse apprend les faits, et, immédiatement, lui pardonne et décide de cacher l'affaire aux paroissiens qui confient leurs enfants à cet individu lors du catéchisme. Mais les catholiques sont ainsi, ils sont toujours très prompts à se pardonner le mal fait à autrui. L'évêque ordonne de garder le secret sur l'affaire car ... les faits sont sans doute prescrits: ils datent des années 1980. Hélas pour l'église, la paroisse où le curé est accusé et n'échappera à la prison que grâce à la prescription a un 2è prêtre. Celui-ci s'indigne que l'on n'informe pas les paroissiens, et il semblerait qu'il ait passé à des tiers un "communiqué" que le conseil de paroisse avait préparé puis, après le pardon accordé au pédophile et l'ordre de silence de l'évêque, prudemment rangé dans un tiroir. Cette-fois-ci, la réaction de l'église est immédiate: le prêtre dénonciateur est licencié: comme il avait un statut de fonctionnaire, il n'a pas de droit à l'assurance chômage, et, en raison de son expérience professionnelle et de son âge, sa réinsertion professionnelle s'annonce difficile. L'église justifie sa punition par le fait que non seulement le prêtre a informé des tiers du passé criminel de son collègue, mais en plus il vit avec une femme! Le prêtre pédophile est réconforté et protégé. La hiérarchie lui confie une nouvelle affectation pour ne pas lui imposer de devoir soutenir des regards hostiles, et lui renouvelle sa confiance, justifiée par le fait que les faits reprochés sont sans doute prescrits. Nous retrouvons donc le schéma classique: le pédophile est protégé par la hiérarchie et reste prêtre, il continuera à s'occuper de l'éducation religieuse des enfants, il est "pardonné pour le moment d'égarement" (par l'église, pas par la victime), le dénonciateur est, lui, sévèrement puni.

Pour compléter le tableau, le Présidium de la Conférence des évêques suisses se fend d'un communiqué le 5 avril 2001: ils y dénonce ... les médias qui ont ébruité l'affaire! Sans citer nommément Vevey, le communiqué s'insurge contre le fait que les médias auraient dit que des prêtres "succomberaient à des pulsions pédophiles, abusant ainsi de leur autorité face aux enfants". Et le silence ? Il n'y a pas de silence, dit le communiqué, qui ose: "Peut-être dans certains cas la communication aura-t-elle mal passé, peut-être le désir de protéger un présumé innocent ou une probable victime aura-t-il poussé à ne pas informer suffisamment". Enfin, les évêques réaffirment leur plein soutien aux prêtres qui seraient accusés, et concluent " dans les cas d'erreurs [ un abus sexuel d'une enfant est donc une erreur et non un crime, d'après les évêques, ndr ] commises par des hommes d'Eglise et prouvées, le devoir des évêques est d'implorer le pardon des victimes, laissant à la justice la responsabilité de punir les contrevenants de façon équitable" : autrement dit: les prêtres pédophiles peuvent compter sur les évêques pour qu'ils essaient de pousser les victimes à ne pas porter plainte.
[Références]

Une fois que la tempète médiatique est enfin retombée, l'évèque responsable du diocèse où ont eu lieu les faits, Monseigneur Genoud, évèque de Lausanne-Genève-Fribourg, donne le 19 juin une conférence de presse pour condamner ... la masturbation ! Du haut de son autorité morale de protecteur de pédophiles, il explique la gravité extrème du geste. L'on ne peut que en conclure que pour l'évèque, il est plus grave qu'un adoléscent se masturbe que ne soit abusé sexuellement par un prêtre.

2001-2002 - La conspiration du silence

10 millions de Dollars! Telle est la somme que l'archidiocèse de Boston a investi discrètement entre 1997 et 2001 pour faire taire les victimes d'un prêtre pédophile actif, qui a agi dans le cadre de ses fonctions pendant plusieurs décennies, jusqu'en 1998. L'affaire serait restée secrète si elle n'avait été révélée par le journal Boston Globe. L'indignation est immense. En effet, en 1992, l'Église catholique américaine avait déjà été secouée par un fait semblable: plus de 100 victimes d'un prêtre pédophile obsédé, James Porter, du diocèse de Fall River, dans le Sud-Est du Massachussets, avaient apporté des preuves que le pervers avait été transféré de paroisse en paroisse pour le mettre à l'abri de la colère des parents d'enfants abusés, alors que son obsession et ses abus sur les enfants était connue de ses supérieurs. L'Eglise Catholique avait alors juré ses grands dieux que l'on ne l'y reprendrait plus. Elle avait en effet à ce moment là pris conscience que l'ère de l'impunité de ses clercs était passé. Déjà en 1985, un rapport confidentiel interne de l'église mettait en garde l'épiscopat sur le fait que "la confiance que nous pouvions avoir dans le passé sur les juges et procureurs catholiques pour qu'ils protègent les clercs du diocèse a disparu". En 1993, l'archevêque de Boston annonçait la mise en place de directives très sévères sur la pédophilie, qui prévoyaient entres autre que tout prêtre suspecté de pédophile devrait être temporairement éloigné de l'activité paroissiale. En janvier 2002, c'est le même Archevêque qui doit expliquer au public indigné pourquoi lui-même a ignoré les directives qu'il avait annoncé en 1993. Afin de lui permettre d'échapper à la justice américaine et à la vindicte populaire, l'église donne à l'archevèque un poste au Vatican en 2003.

Cette nouvelle affaire a un goût de déjà vu. Le prêtre a molesté plus de 130 enfants en près de 30 ans. Il gardera ses fonctions, et changera plusieurs fois de poste, jusqu'en 1998, alors que dès 1984 l'archevêque de Boston, Monseigneur Law, est averti par une lettre de l'obsession du père Geoghan. En 1985, il est en possession d'un rapport sur le traitement de la pédophilie, qui met en garde contre les risques très élevés de récidives. Mais le Monseigneur attend 1989 pour enfin demander au prêtre pervers de se soumettre à un traitement de 3 mois, après quoi il le renvoie en paroisse, où il est à nouveau en contact avec des enfants et fera de nouvelles victimes. Le prêtre s'attaque de préférence aux enfants de familles pauvres: il gagne la confiance des parents, achète des glaces aux enfants, après quoi il les abuse sexuellement. Lorsque des familles portent plainte, l'archevèché achète leur silence.

Le 24 juillet 2004, le State Attorney General (ministre de la justice de l'état) du Massachussets publie un rapport d'enquète sur les abus sexuels d'enfants par les prêtres dans l'archevèché de Boston: on y apprend que plus de 1000 enfants auraient étés abusés sexuellement. Que l'abus d'enfants était accepté et couvert par la hiérarchie pendant au moins 6 décennies, et que les abus ont étés "tellement massifs qu'ils sont presque incroyables". Le rapport indique aussi que l'archevèché n'a pas pris et ne prévoit pas de prendre des mesures adéquates pour (1) déterminer les "causes systémiques" des abus sexuels par les prêtres (2) éliminer de l'organisation les prêtres ayantz commis des actes pédophiles (3) prendre des mesures suite à son échec à prévenir les abus sexuels d'enfants (4) donner les informations à la justaice civile et (5) prendre des mesures pour prévenir de futurs cas d'abus sexuels.

Il faut dire que la politique du maintient du secret à tout prix que l'Archidiocèse de Boston a suivi dans le cas du père Geoghan est conforme aux règles de l'Église Catholique. En effet, dans une lettre datant de 2001, approuvée par le Pape Jean-Paul II, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a instruit la hiérarchie sur la méthode appropriée de traitement des cas de pédophile: ces cas sont soumis au secret.pontifical et traités exclusivement par des prêtres, dans des tribunaux ecclésiastiques dont procureurs, juges et défenseurs sont des prêtres et dont la procédure est évidemment secrète.

A l'aube du troisième millénaire, l'Église Catholique est ainsi encore un nid de pédophiles: les clercs coupables d'abus sexuels contre des enfants continuent apparemment à êtres protégés: protégés de la justice, puisque toute affaire doit être tenue secrète et traitée uniquement en interne. Et protégés de la vindicte populaire, puisque l'église reste prête à investir des millions de Dollars pour imposer le silence aux victimes de chaque clerc pédophile. [Référence]

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D'autres crimes récents des sectes chrétiennes sont mentionnés dans la page Immoralité du christianisme aujourd'hui. Arrow http://www.christianisme.ch/immoralite.htm

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A lire également: notes sur l'idéologie chrétienne Arrow http://www.christianisme.ch/ideologiechret.htm

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Pour connaitre l'auteur de ces pages Arrow http://www.christianisme.ch/auteur.htm
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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 21:42    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

c'est du n'importe quoi dj ?!! c'est vraiment catastrophique,a quoi bon ce que tu veux dire Question Exclamation les meme crimes ont ete commis au nom de l'islam,mais p*****, est ce que t 'es conscient de ce que tu fait Question c'est ca la communication culturelle, c'est ca la liberte d'expression,c'est ca le respect des religions Question Exclamation franchement tu delires a fond.
excuse moi mon frere,c'est pas la bonne reaction que tu nous montre la Exclamation

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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 22:08    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

ta réaction ne doit pas s'appliquer à moi mais à ce post. Mon frère, il s'agit de l'histoire humaine, toutes les références sont citées à l'inverse de ce que lilli a posté, tu n'as qu'à les consulter, j'invente rien ! Smile
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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 22:18    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

Avec une seule petite difference: les personne dans l'histoire que le cher Djatomix report ne sont pas un prophete qui c'est taché les mains de sang.
lilly

p.s.
et mon post precedent a disparut??? Bizzarre...
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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 22:35    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

Lilly a écrit:
Avec une seule petite difference: les personne dans l'histoire que le cher Djatomix report ne sont pas un prophete qui c'est taché les mains de sang.
lilly

p.s.
et mon post precedent a disparut??? Bizzarre...


Shame on you Pas touche à notre prophète (paix sur lui), ses mains n'ont jamais été tachées de sang, ça existe seulement dans les fantasmes de ses ennemies. fencing club
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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 22:55    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

mais cher djatomix qlc comme toi, si attaché à la verité historique, après change tout de suite de registre???? C'est une veritié historique les guerres menées par ton prophete, n'est pas ma faut si il a tué des gens, excuse-moi.... c'est lui a avoir 6 femmes entre lequels meme une petite fille, c'est lui qui a mené des guerres et des conquetes au nom de dieu biensur et avec son appuie, comme disent la meme chose les musulmans qui se font exploser au milieu des gens... ces musulmans, il faut dire, que suivent juste l'exemple donné par leur prophete....
si après selon toi, la verité historique a seule une face de ta medaille....
sa normalemnt s'appelle propagande, et sur çà tu es un maitre!!!!
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MessagePosté le: 11 Déc 2006, 23:33    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

Citation:
toutes les références sont citées à l'inverse de ce que lilli a posté, tu n'as qu'à les consulter, j'invente rien !


J'ai bien pris le soin de dire que j'avais reçu cette liste d'une correspondante ... voila donc pourquoi je n'ai pas la source.

Cependant des petites recherches rapides m'ont permises de confirmer la véracité de plusieurs des éléments cités dans la liste.
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MessagePosté le: 12 Déc 2006, 00:06    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

Citation:
Pas touche à notre prophète (paix sur lui), ses mains n'ont jamais été tachées de sang, ça existe seulement dans les fantasmes de ses ennemies


Que veux tu dire ? Que le Prophète n'a jamais tué personne ? Donc ... il y a eu des guerres et il ne s'est jamais battu ?

Une chose est certaine ... et ta réponse est édifiante sur ce point ... alors que les religions doivent nous enseigner la tolérance, le respect, l'esprit de communauté et le partage ... on se rend compte que de tout temps on a voulu endoctriner les gens de force ...

On est bien loin de:

Aimer son prochain comme soi même !

Et de:

Que la paix soit sur vous ! Rolling Eyes
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MessagePosté le: 12 Déc 2006, 04:20    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

Lilly a écrit:
mais cher djatomix qlc comme toi, si attaché à la verité historique, après change tout de suite de registre???? lilly


oui, très fier d'être attaché à la vérité historique et non pas à des mensonges car la majorité des lignes que j'ai lu dans ce post au début relèvent de la fiction qui n'existe que dans ta petite tête, toi l'obstinée et tes semblables manipulés par la propagande anti-islamique qui voient des menaces partout.

Lilly a écrit:
C'est une veritié historique les guerres menées par ton prophete, n'est pas ma faut si il a tué des gens, excuse-moi....c'est lui a avoir 6 femmes entre lequels meme une petite fille, c'est lui qui a mené des guerres et des conquetes au nom de dieu biensur et avec son appuie,


Selon le Coran, la guerre constitue une "obligation non désirée" qui doit être absolument menée dans le respect des valeurs morales humaines, et à laquelle il ne faut recourir qu'en dernière instance.

Dans un verset, il est rapporté que ceux qui commencent les guerres, que Dieu désapprouve, sont les incroyants:

… Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre. (Le Coran, sourate al-Ma'ida, verset 64)

Un examen attentif de la vie du Prophète Muhammad montre que la guerre est un moyen de défense employé seulement dans des situations inéluctables.

La révélation du Coran à notre Prophète s'est faite en 23 années. Pendant les 13 premières années de cette période, les musulmans, alors minoritaires, ont vécu à la Mecque sous une autorité païenne. Ils firent face à de nombreuses oppressions. Nombre d'entre eux ont été harcelés, maltraités, torturés, et même assassinés, leurs maisons et leurs biens pillés. En dépit de cela, les musulmans ont mené leurs vies sans recourir à la violence et ont toujours appelé les païens à la paix.

Quand l'oppression devint insupportable, les musulmans durent émigrer à Yathrib, rebaptisée plus tard Médine, où ils purent établir dans un environnement plus paisible et libre, leur propre ordre. L'établissement de leur propre système ne les a d'ailleurs jamais incités à prendre les armes contre les païens agressifs de la Mecque. C'est seulement après la révélation suivante que le Prophète a commandé à son peuple de se préparer à la guerre:

Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que vraiment ils sont lésés; et Allah est certes Capable de les secourir - ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, contre toute justice, simplement parce qu'ils disaient: "Allah est notre Seigneur". (Le Coran, sourate al-Hajj, versets 39-40)

Ainsi, il a été permis aux musulmans de faire la guerre seulement parce qu'ils étaient opprimés et soumis à la violence. Autrement dit, Dieu a accordé la permission de faire la guerre uniquement à des fins défensives. Dans d'autres versets, les musulmans sont mis en garde contre le recours inutile à la provocation ou à la violence:

Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n'aime pas les transgresseurs! (Le Coran, sourate al-Baqara, verset 190)

Après les révélations de ces versets, des guerres ont eu lieu entre les musulmans et les Arabes païens. Jamais, cependant, les musulmans ne provoquèrent eux-mêmes ces conflits. Notons que notre Prophète a établi un environnement social paisible pour les musulmans en signant un accord de paix (la trêve de Hudaybiya) avec les païens dont il accepta la plupart des requêtes. Pourtant, les païens violèrent l'accord, provoquant ainsi une nouvelle guerre. Néanmoins, les conversions à l'islam se multipliant rapidement, les armées islamiques devinrent très puissantes. Notre Prophète conquit alors la Mecque sans violence et dans un esprit de tolérance. S'il avait voulu, notre Prophète aurait pu se venger des leaders païens de la Mecque. Il n'en fit cependant rien. Il ne leur fit aucun mal, leur pardonna et les traita avec grande tolérance. Les païens, qui se convertiront plus tard à l'islam par leur propre volonté, ne purent qu'admirer le caractère noble du Prophète.

Les principes islamiques proclamés par Dieu dans le Coran expliquent cette politique paisible et empreinte de tempérance du Prophète Muhammad. Dans le Coran, Dieu commande aux croyants de traiter d'une manière juste et amène même ceux qui ne sont pas musulmans:

Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. (Le Coran, sourate al-Mumtahana, versets 8-9)

Les versets ci-dessus indiquent l'attitude d'un musulman à l'égard des non-musulmans. Il doit traiter gentiment tous les non-musulmans et s'abstenir de se lier d'amitié avec seulement ceux qui montrent une attitude hostile envers l'islam. Au cas où cette hostilité causerait des attaques violentes menaçant l'existence des musulmans, à savoir une guerre contre eux, alors les musulmans doivent répondre justement en considérant les dimensions humaines de la situation. L'islam interdit toutes les formes de barbarisme, d'actes de violence gratuite et d'agressions injustes. Dans un autre verset, Dieu avertit les musulmans et rappelle que la rage éprouvée à l'égard des ennemis ne doit pas les amener à l'injustice:

Ô les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité: cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Le Coran, sourate al-Ma'ida, verset Cool
___________________

Dénigrer l’Islam, discréditer le prophète, tel est le souci de ceux qui cherchent à semer le doute dans les cœurs des croyants et à les éloigner de leur religion. Pourtant, il n'est pas étonnant d'entendre parler des calomnies à l’encontre des prophètes et des Messagers d’Allah, parce que c'est Sa loi, et certes nous ne trouverons jamais de changement dans la loi d'Allah. Allah Le Tout Puissant dit:

"C'est ainsi que Nous fîmes à chaque prophète un ennemi parmi les criminels. Mais ton Seigneur suffit comme guide et comme soutien" (S25:V31).

L’une de ces accusations mensongères dit que le prophète était un homme capricieux qui ne se contenta pas d'une ou de quatre femmes comme il l'avait commandé à ses compagnons, mais il se maria avec plus que dix femmes... Ils prétendent aussi qu'il y a une grande différence entre Jésus qui combattait les caprices et Muhammad qui suivait ses désirs. "Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches! Ce qu'ils disent n'est que mensonge" (S18:V5).

Le prophète Muhammad n'était pas capricieux mais il était un prophète humain, se maria comme tous les hommes afin d’être l'exemple à suivre pour ceux qui cherchent le droit chemin. Il n'était ni un dieu ni un fils de dieu comme les chrétiens pensent de Jésus mais il était un être humain qu'Allah a distingué des autres hommes par la révélation et le message divin:

"Dis: Je suis en fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique. Quiconque donc espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur" (S18:V110).

Le prophète Muhammad n'était non plus une innovation parmi les messagers. Allah dit:

"Dis: Je ne suis pas une innovation parmi les messagers; et je ne sais pas ce que l'on fera de moi, ni de vous. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé; et je ne suis qu'un avertisseur clair" (S46:V9).

Allah Gloire à Lui dit aussi:

"Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. Et il n'appartient pas à un Messager d'apporter un miracle, si ce n'est qu'avec la permission d'Allah. Chaque échéance a son terme prescrit" (S13:V38).

Pourquoi racontent-ils alors ces mensonges sur le prophète Muhammad?

"Car ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont les cœurs dans les poitrines qui s'aveuglent" (S22:V46).

Pour répondre à ces calomnies, deux points essentiels doivent être pris en considération:

1- Le prophète Muhammad ne multiplia ses épouses qu'après avoir 50 ans.

2- Toutes les femmes du prophète avaient déjà consommé le mariage à l'exception de Aïcha.

Par conséquent, si la polygamie était secondaire à un caprice ou un désir vif, le prophète aurait dû se marier tout au long de la jeunesse et non pendant la vieillesse; de plus, le prophète aurait dû se marier avec des jeunes filles vierges mais pas avec des femmes âgées ayant déjà consommé le mariage . Jaber bin Abd'Allah alla un jour voir le prophète et sur lui figuraient des signes de faveur ; le prophète lui dit :"tu t'es marié? il répondit: Oui. Le prophète lui demanda: Est-elle jeune vierge ? Il lui répondit qu'elle n'est pas vierge. Le prophète dit alors: "pourquoi n'as-tu pas épousé une fille jeune vierge, tu te réjouis avec elle et elle se réjouit avec toi et tu te marres avec elle et elle se marre avec toi ?!"

Etant donné que le prophète conseilla Jaber d'épouser les filles jeunes vierges, pourquoi se maria-t-il lui-même avec des femmes âgées non vierges? Pourquoi laissa-t-il tomber la jeunesse et ne multiplia-t-il ses épouses qu’après avoir cinquante ans?

En fait, le prophète ne se maria pas par passion, mais plutôt pour des raisons qui relèvent d’une sagesse divine. On peut ainsi distinguer:

1- La sagesse éducative.

2- La sagesse législative.

3- La sagesse sociale.

4- La sagesse politique.



1- La sagesse éducative

Le but principal du mariage du prophète est d’instruire, éduquer et former la femme musulmane à la jurisprudence. Les femmes constituent en effet la moitié de la société, et beaucoup des femmes timides par leur nature hésitaient de questionner le prophète Muhammad au sujet des menstrues, de l'enfantement, du mariage,... Le prophète était aussi du caractère très timide. En effet, d'après Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle), une femme interrogea le Prophète, bénédiction et paix d’Allah sur lui, sur la façon dont elle devait se laver de ses menstrues. Il lui donna ses instructions sur la manière de se laver et ajouta: "Prends ensuite un chiffon parfumé de musc et purifie-toi au moyen de ce chiffon". - "Comment m'y prendrai-je pour me purifier?", ajouta-t-elle. "Pureté à Allah! riposta le Prophète, purifie-toi". A ce moment, le Prophète (pris d'un sentiment de pudeur) détourna le visage; Sufyân ibn Uyayna nous montra alors du doigt le visage du Prophète. Aïcha ajouta: J'attirai cette femme et, ayant compris ce que l'Envoyé d'Allah, bénédiction et paix d’Allah sur lui, voulait dire, je lui dis: "Passe successivement ce chiffon sur toutes les traces de sang". Dans les deux livres authentiques de Boukhari et de Mouslim, d'après Omm Salamah (qu'Allah soit satisfait d'elle), Omm Sulaym vint trouver l'Envoyé d'Allah, bénédiction et paix d’Allah sur lui, et lui dit: "Si la femme, tout comme l'homme, eut un songe érotique qu'est-ce qu'elle doit faire?" - "Si elle éjacule, répondit le Prophète, elle devra se laver". Toute honteuse, je demandai au Prophète: "La femme éjacule donc?" - "Oui, répliqua-t-il. Et sinon, d'où vient la ressemblance entre elle et son enfant?

Le prophète voulait dire que le fœtus se constitue de l'eau de l'homme (sperme) et de l'eau de la femme (ovule) et c'est ainsi que l'enfant ressemble à sa mère? Allah dit:

"En effet, Nous avons créé l'homme d'une goutte de sperme mélangé pour le mettre à l'épreuve. C'est pourquoi Nous l'avons fait entendant et voyant" (S75:V2).

Il est donc évident que seules les femmes ayant vécu avec le prophète sous le même toit peuvent répondre à des questions aussi intimes. Aïcha disait:

"Qu'Allah soit miséricorde envers les femmes des Ansars (les médinois musulmans qui ont accueilli les réfugiés mécquois), la timidité ne les a pas empêchées d'apprendre la religion"

Par ailleurs, il est largement connu que la Sunnah du prophète n'est pas constituée uniquement de ses paroles, mais aussi de ses actes que toute la communauté doit connaître et les suivre. Qui peut-il donc nous décrire les actes du prophète si ce ne sont pas ses femmes? Les épouses du prophète sont devenues après la mort du prophète Muhammad, des véritables éducatrices qui avaient pris la charge de transmettre la Sunnah du prophète à ses compagnons. Elles étaient notoires pour leur intelligence et leur mémoire forte.

2- La sagesse législative

Le deuxième but était pour abolir de mauvaises coutumes qui régnaient la société comme l'adoption, tradition appliquée avant l'Islam. En effet, les arabes avaient l'habitude d'adopter un garçon et de le rendre un véritable fils qui a les même droits que leurs propres enfants au regard de l'héritage et du mariage. Allah, Gloire à Lui, inspira au prophète avant la révélation d'adopter un garçon qui avait été traité comme un esclave, Zayd bin (le fils de) Haritha. Les gens l'appelaient aussi Zayd bin Muhammad. Bukhari et Muslim ont rapporté que le fils d'Omar dit: On n'a pas appelé Zayd par son véritable nom Zayd bin Haritha qu'après la révélation du Verset suivant:

"Appelez-les du nom de leurs pères: c'est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. Allah, cependant, est Pardonneur et Miséricordieux" (S33:V5).

Le prophète dit alors à Zayd: "tu es Zayd bin Haritha bin Charahil". Zayd se maria avec Zaynab la fille de Jahch Al-Assadiyah; ce mariage ne dura longtemps du fait que Zaynab, issue d'une famille noble, voyait en lui l'image d'un esclave. Le divorce a mis fin à ce mariage, et peu de temps après, Allah Gloire à Lui, ordonna Son Messager d'épouser Zaynab, rendant ainsi inopérant l'adoption. Le Messager d'Allah se tarda d'annoncer l'ordre d'Allah qui lui révéla le Verset suivant:

"Quand tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfait, tout comme toi-même l'avais comblé: "Garde pour toi ton épouse et crains Allah", et tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté" (S33:V37).

Dores et déjà, l'adoption n'existe plus dans l'Islam et Allah l'Exalté révéla le Verset suivant pour mettre fin à cette tradition:

"Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d'Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient" (S33:V40).

Par conséquent, le mariage du prophète Muhammad, bénédiction et paix d'Allah sui lui, avec Zaynab relève d'ordre d'Allah et non d'une passion. Il a pour but :

"afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles" (S33:V37).

Zaynab, qu'Allah lui accorde son agrément, était fière de ce mariage. Boukhari rapporte que Zaynab disait aux autres femmes du prophète: "ce sont vos parents qui vous ont mariées alors que c'est Allah, au-dessus de sept cieux, qui m'a mariée (au prophète)"

3- La sagesse sociale

Cette sagesse parait claire dans le mariage du prophète avec la fille d'Abou Bakr, son compagnon et son premier ministre, avec la fille d'Omar, son compagnon et son deuxième ministre, et avec des femmes choisies de différentes tribus de Quraych. Ce mariage a d'une part consolidé le lien entre les différentes tribus et d'autre part attaché les cœurs au prophète et à la vocation de l'Islam.

Le prophète Muhammad, bénédiction et paix sur lui, a épousé Aïcha, la fille de l'homme le plus loué, c'est Abou Bakr Assiddique qui fut le premier à se convertir à l'islam et qui sacrifia son âme et son argent pour triompher l'islam et défendre le prophète qui dit selon un Hadith rapporté par al-Tirmidhi: "Il n'existe aucune main qui passe devant nous sans pouvoir la récompenser, exception faite pour la main d'Abou Bakr que Seul Allah puisse récompenser le Jour de Jugement, et aucun argent ne m'a autant rendu profit que celui d'Abou Bakr; et je n'ai présenté l'Islam à quelqu'un sans qu'il hésite (de se convertir), excepté Abou Bakr qui n'a pas hésité; et si j'ai à prendre un ami privilégié, il sera Abou Bakr mais je suis l'ami privilégié d'Allah"

Donc le Messager d'Allah n'a trouvé une récompense digne d'Abou Bakr que cet honneur d'épouser sa fille et devenir son gendre. Le prophète, bénédiction et paix sur lui, a épousé aussi Hafsa la fille d'Omar, le deuxième ministre qui était sincère et véridique et qui a rendu l'Islam plus puissant. Par ailleurs, le prophète Muhammad a récompensé Othman et Ali en leur donnant ses filles comme épouses.

4-La sagesse politique

Le prophète Muhammad, bénédiction et paix d'Allah sur lui, se maria avec des femmes de différentes tribus dans le but de les unir sur une seule voie qui est celle de l'Islam. Ainsi, le prophète se maria avec Jouwayra la fille d'al-Hareth chef de tribu d'al-Mustaleq. Cette femme était détenue avec son peuple par les musulmans, et elle voulait se libérer en payant une rançon. Elle alla voir le prophète demandant son aide. Il lui proposa le mariage. Quand elle accepta d'épouser le prophète, les musulmans se demandaient: "les alliés du prophète (par parenté) sont détenus chez nous?" ils ont libéré tout le peuple de la tribu al-Mustaleq. Quand celle-ci a réalisé l'honnêteté et la générosité des musulmans, ils ont tous embrassé l'islam pour devenir des croyants fidèles. C'est ainsi que le mariage du prophète avec Jowayra était une bénédiction sur elle et sur son peuple.

Le prophète Muhammad, bénédiction et paix sur lui, épousa aussi Safiyah la fille de Huyay qui était captée après la mort de son mari au cours de l'incursion de Khaybar. Les musulmans ont tenu conseil et ont décidé de la présenter au prophète du fait qu'elle représentait la tribu Quraydha. Le prophète lui dit: "ton père était très hostile à mon égard jusqu'à ce qu'il s'est fait tué" Elle répondit: "Allah dit dans Son Livre: "Personne ne portera le fardeau d'autrui" (S6:V164). Le prophète dit: "Si tu choisis l'Islam, je t'épouserai et si tu choisis le Judaïsme, je te libérerai et tu suivras ton peuple" Elle répondit: "ô Messager d'Allah! J'avais choisi l'Islam et j'avais cru en toi avant de m'appeler chez toi; je n'intéresse pas au Judaïsme; je n'ai ni père ni frère; tu m'as appelé à choisir entre la mécréance et l'Islam, certes je préfère Allah et Son Messager sur la liberté et la rentrée chez mon peuple". Safiyah était impressionnée par l'honnêteté et les bonnes manières du prophète. Elle et beaucoup de ses concitoyens ont embrassé l'Islam.

Le prophète se maria aussi avec Omm Habibah Ramlah la fille d'un opposé à l'Islam: Abou Soufiane. Ramlah embrassa l'Islam à la Mecque puis elle s'est émigrée avec son époux vers Abyssinie pour fuir la mécréance. Quand elle est devenue veuve et seule sans moyens et ressources, le prophète envoya au gouverneur abyssin demandant la main de Ramlah. Elle était très heureuse d’avoir épousé le prophète qui lui a offerte 400 dinars comme dote ainsi que des cadeaux précieux. Avant le mariage, elle ne pouvait pas rentrer à la Mecque par crainte de torture et du retour forcé à l'idolâtrie de la part de son père et son peuple; mais quand elle est revenue à la Mecque et s'est mariée avec le prophète, son père Abou Soufiane dit au regard de prophète: "c'est lui le brave, personne ne peut le vaincre". Ce mariage était comme une récompense pour la patience et la foi d'Omm Habibah, et il était ultérieurement l'une de causes de conversion d'Abou Soufiane et de son peuple à l'Islam.
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MessagePosté le: 12 Déc 2006, 05:03    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

Lilly a écrit:
comme disent la meme chose les musulmans qui se font exploser au milieu des gens... ces musulmans, il faut dire, que suivent juste l'exemple donné par leur prophete....


La terreur est un crime contre l'humanité. C'est une attaque brutale contre les innocents. L'Islam est une religion qui signifie la "paix". Dans le Coran, livre saint de l'Islam, Dieu commande aux croyants d'apporter la paix et la sécurité au monde. Le terrorisme et toutes les autres turpitudes sur terre sont des actes que Dieu ordonne aux musulmans d'empêcher. La moralité islamique n'est pas la source du terrorisme mais son remède. Ceux qui ont recours au terrorisme ou qui le supportent au nom de l'Islam sont dans une grande erreur. Ils commettent un crime désapprouvé par Dieu dans le Coran. Tous les musulmans doivent dénoncer le terrorisme de toutes sortes et partager les chagrins des victimes. (source : http://www.islamdenonceterrorisme.com/ )

"Ceux qui commettent le désordre sur terre, auront la malédiction"Le Saint Coran, Sourat A-Ra'd, verset 25)

Ô les croyants! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et Il est plus connaisseur de leur intérêt que vous). Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, (sachez qu') Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Le Coran, sourate an-Nisa, verset 135)

Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. (Le Coran, sourate al-Mumtahana, verset Cool

C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Muhammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au c¶ur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d'Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance. (Le Coran, sourate al-Imran, verset 159)

Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. (Le Coran, sourate al-Baqara, verset 256)

Si ton Seigneur l'avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants? (Le Coran, sourate Yunus, verset 99)

Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c'est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s'égare de Son sentier et c'est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. (Le Coran, sourate an-Nahl, verset 125)


Lilly a écrit:
si après selon toi, la verité historique a seule une face de ta medaille....
sa normalemnt s'appelle propagande, et sur çà tu es un maitre!!!!
lilly


Dire des choses qui te dérangent s'appelle de la propagande, n'est ce pas Lilly ? L’Islam s’est-il propagé par la force, l’épée ou le fusil ?

- La réponse est, sans aucune ambiguïté: NON. C’est ma conclusion.

- Le Coran déclare explicitement:
Coran, Sourate 2 Verset 256:
Nulle contrainte en religion...

la vérité se distingue de l’erreur. Ce message est réitéré sous différentes formes, maintes fois dans le Coran.

C’est donc aussi le verdict du Coran, parole de Dieu pour les musulmans.
- Et pour faire bonne mesure, je compléterai ces négations, comme pour mieux les potentialiser, par le témoignage d’un Missionnaire Chrétien T. W. Arnold:

“...nous n’avons jamais entendu parlé d’une quelconque tentative de forcer une population non-musulmane à accepter l’Islam; ni non plus de la moindre persécution dans le but d’éradiquer le Christianisme. Si les califes (musulmans) avaient, eux, choisi une de ces deux alternatives, ils auraient certainement balayé le Christianisme aussi aisément que Ferdinand et Isabelle de Castille (conquérants chrétiens de l’Espagne musulmane) ont éliminé l’Islam d’Espagne;ou encore imité Louis XIV qui décréta le Protestantisme hors-la-loi, ou enfin, ils auraient agi comme les anglais envers les juifs qui furent interdits de séjour en Angleterre pendant 350 ans...(mais les musulmans n’ont fait rien de semblable). De plus, comme les églises orthodoxes de l’Asie et de l’Est et celle de Rome s’excommuniaient mutuellement, ces églises orthodoxes étaient isolées du reste de la Chrétienté. Personne n’aurait donc levé le doigt pour les aider si les musulmans les avaient attaqué. Par conséquent, la simple existence de ces églises encore aujourd’hui (le cœur de l’église orthodoxe se trouve en Turquie), est une solide preuve de l’attitude généralement tolérante des gouvernements mahométans [SIC!] envers elles.”
Arnold, Sir Thomas W. “THE PREACHING OF ISLAM, A HISTORY OF THE PROPAGATION OF THE MUSLIM FAITH”, Westminister A. Constable & Co., Londres, 1896, p. 80.

Il est virtuellement certain que l’Islam n’est PAS ce que vous pensez de lui.
Tous nous apposons des labels sur des notions ou concepts et les rangeons dans notre cerveau, comme tels, selon un système d'archives propre à chacun. Et on n’en parle plus. Conformisme, ou paresse intellectuelle, c’est selon. Cependant, quelles que soient vos conceptions actuelles sur l’Islam, il convient de vous en débarrasser: elles n’ont rien à voir avec le vrai visage de l’Islam.
Nous vous invitons à vous découvrir GRATUITEMENT ce mode vie, nous vous invitons à juger directement à partir des sources, et non sur de vagues rumeurs ou sur ouï-dire. Tentez l’audace d’une ouverture d’esprit, nous sommes prêts à vous aider. Découvrir, non pour se convertir, mais pour s’informer: c’est forger une conviction sur des faits, afin de mieux comprendre son prochain, sa culture, son mode de vie.
Étudier l’Islam, oui mais pourquoi donc?
Au pire, vous risquez d’agrandir votre champ culturel et nul mal en cela; au mieux, vous allez au devant d’heureuses surprises...
Mais, vous conviendrez, que rien ne sert d’utiliser maints artifices pour camoufler l’Islam, voire d’essayer de se convaincre de son absence.

Si la quête de la vérité est votre motivation essentielle, il conviendrait au préalable de se libérer des préjugés irrationnels ou des réserves traditionnelles, qui empêcheraient son impartiale exploration.

Cela serait, déjà, servir la cause de la vérité. Que Dieu nous aide Exclamation Exclamation

http://www.islam-fraternet.com/sabre.htm
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djatomix


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MessagePosté le: 12 Déc 2006, 05:35    Sujet du message: Re: Les crimes de l'Islam de l'origine à nos jours ... Répondre en citant

Lilideslacs a écrit:
Citation:
Pas touche à notre prophète (paix sur lui), ses mains n'ont jamais été tachées de sang, ça existe seulement dans les fantasmes de ses ennemies


Que veux tu dire ? Que le Prophète n'a jamais tué personne ? Donc ... il y a eu des guerres et il ne s'est jamais battu ?

Une chose est certaine ... et ta réponse est édifiante sur ce point ... alors que les religions doivent nous enseigner la tolérance, le respect, l'esprit de communauté et le partage ... on se rend compte que de tout temps on a voulu endoctriner les gens de force ...

On est bien loin de:

Aimer son prochain comme soi même !

Et de:

Que la paix soit sur vous ! Rolling Eyes


Hélas Exclamation , tu ne comprends pas le sens de ma phrase, toi qui a le français comme langue maternelle, quand je dis que ses mains n'ont jamais été tachées de sang, cela veut dire qu'il n'a jamais tué par sang froid mais par légitime-défense. l'expression que la fameuse lilly a utilisé s'applique souvent aux dictateurs assoiffés de sang qui ont un lourd passé de terreur et violence or notre cher prophète (paix sur lui) ne peut l'être.

Que la paix soit sur vous Exclamation Smile Smile
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