Forums Atlasvista Maroc :: INDIGÈNES Forums Atlasvista Maroc :: INDIGÈNES
Recherche avancée
Forums Atlasvista Maroc PhotosPhotos   FAQFAQ   RechercherRechercher   S'enregistrerS'enregistrer   ConnexionConnexion   Forums Maroc 
INDIGÈNES
Aller à la page Précédente  1, 2, 3  Suivante
 
Liens sponsorisés
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Accueil des Forums -> Loisirs -> Vidéos & Télévision & Cinéma
Voir le sujet précédent Envoyer ce sujet à un ami format imprimable Se connecter pour vérifier ses messages privés Voir le sujet suivant
Auteur Message
djatomix


Bavard(e) Chronique
Bavard(e) Chronique

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 115
Zodiaque: Sagittaire
Signe Chinois: Singe
Inscrit le: 22 Aoû 2005
Messages: 1106
Localisation: Royla, Finland

MessagePosté le: 16 Oct 2006, 03:47    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

Des tirailleurs à la racaille

15.10.2006 | 15h57

Voilà bientôt un an, la France tressaillait au spectacle de ses propres "indigènes" des cités incendiant des voitures. Elle applaudit aujourd'hui la réhabilitation de leurs aïeux, héros de la Libération et du film de Rachid Bouchareb. De même, le gouvernement entend honorer les anciens tirailleurs en revalorisant leur pension, tout en multipliant les expulsions d'immigrés, leurs descendants. Raccourcis hâtifs ? Schizophrénie ? Ni l'un ni l'autre : le mépris où ont été confinés les anciens combattants noirs et arabes, et la peur que suscitent les enfants d'immigrés ont une source commune : le refoulement d'une histoire coloniale qui a toujours mêlé violence et bons sentiments.
L'engagement militaire des uns au service de la France comme la présence jugée problématique des autres, obligent à revisiter un passé qui, à l'instar de Vichy pendant longtemps, "ne passe pas". Un passé qui, dans la mémoire collective, ravive confusément de mauvais souvenirs. Celui de vaillants soldats tricolores combattant ensuite la France pour conquérir l'indépendance de leur pays. Celui d'une "guerre de libération" algérienne dont bien des acteurs ont paradoxalement immigré et fait souche chez l'ancien colonisateur. Le fellagha a éclipsé le tirailleur. Le "beur" a fait oublier le "sidi", figure du colonisé soumis. Le "voyou de banlieue" en survêtement à capuche a renvoyé définitivement au folklore le sourire des boîtes de Banania.

En un temps où les aigreurs mémorielles nourrissent partout les tendances au repli communautaire et parfois de hasardeuses justifications à la violence, les proclamations de Jamel Debbouze sur son amour de la France sont plutôt roboratives. Pour une fois, la mémoire coloniale cesserait d'être un objet de repentance masochiste pour devenir un élément constitutif de l'identité nationale. L'avenir dira si ces déclarations, à l'évidence sincères et propres à séduire les habitants des beaux quartiers, sont aussi bien reçues dans les cités populaires.

Car le message qui entoure la sortie d'Indigènes, y compris la récompense à Cannes, signifie à la société française que les enfants de Maghrébins ne sont précisément plus des "indigènes". Que leur pleine qualité de citoyens français les rend légitimes non seulement pour revisiter l'histoire franco-africaine de leurs ancêtres, mais pour en tirer une certaine fierté à être de ce pays. A ce titre, elle marque une profonde césure par rapport à la génération des parents, prisonniers de la rhétorique antifrançaise des indépendances.

La démarche du film de Rachid Bouchareb confirme surtout que le "vivre-ensemble", loin de passer par l'occultation des drames de l'histoire, suppose leur mise au jour y compris dans leurs aspects conflictuels voire paradoxaux. D'ambivalences et de paradoxes, la chronique de la France coloniale n'en manque certes pas.

L'impérialisme français a toujours et de façon singulière traité ses colonisés "à la fois en frères et en sujets", a ainsi analysé Hannah Arendt. L'anthropologue Jean-Pierre Dozon a montré à quel point cette grille de lecture s'appliquait à l'ensemble des relations franco-africaines, de Colbert à la Ve République, jusque et y compris dans les phénomènes post-coloniaux que sont l'envoi massif de coopérants dans les années 1960 et les immigrations maghrébine et africaine. " Un peu de fraternité républicaine pour beaucoup de sujétion coloniale", tel a toujours été le " singulier cocktail" servi par la France (Frères et sujets : la France et l'Afrique en perspective, Flammarion, 2003).

Sur ce plan, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont parfaitement perpétué la tradition lorsque le premier a reconnu, peu après les émeutes, que les " enfants des quartiers difficiles" sont "tous les filles et les fils de la République" quelques semaines après la dénonciation de "la racaille" par le second. Un an plus tard, l'acharnement du ministre de l'intérieur à "faire du chiffre" en matière de reconduites à la frontière et le soudain accès de générosité présidentielle à l'égard des anciens tirailleurs prolongent cette perpétuelle ambiguïté.


SORTIR DU PRISME COLONIAL


Si la connaissance du passé colonial a bien une utilité pour agir aujourd'hui, ce devrait être pour sortir de ce double discours. Il serait temps que les réalités de ce qu'il est convenu d'appeler l'"intégration" des enfants d'immigrés dans la France contemporaine soient analysées par les responsables politiques autrement qu'à travers un prisme qui reste de fait colonial. Au lieu de ressasser le refrain sur l'"échec de l'intégration" comme s'il s'agissait d'agglomérer des peuplades étrangères à une France immuable, les élus pourraient tirer les conséquences du caractère essentiellement social, économique et urbain de l'exclusion dont ils souffrent.

Or le discours et les actes de l'acteur ultra-dominant sur ce terrain qu'est M. Sarkozy ne font que conforter les intéressés dans la conviction confuse mais résolue qu'ils restent considérés comme des indigènes. Des citoyens de papier qu'il est possible de reléguer, de contrôler, de provoquer et de tutoyer à loisir, des importuns à "nettoyer" d'urgence au Kärcher. De tels messages "sécuritaires", nolens volens, convoquent les clichés coloniaux dans l'imaginaire populaire. La rhétorique assimilant les banlieues à de nouveaux territoires à "nettoyer" comme jadis le djebel fait le lit de l'extrême droite. Chez les jeunes issus de l'immigration, il renforce un processus de victimisation autodestructeur.

Quant au geste de M. Chirac en faveur des tirailleurs, telle une faveur accordée par le prince à des sujets délaissés, il confirme l'idée que seul un événement médiatique peut secouer la torpeur des politiques. Ce que les émeutiers des cités savent depuis longtemps. Quel film faudra-t-il tourner pour qu'un président de la République engage le grand plan de rattrapage scolaire, urbain, policier, judiciaire et social qui romprait avec le naufrage des quartiers déshérités ?

Là encore, la référence aux tirailleurs fait sens. De la première à la seconde guerre mondiale, c'est dans l'insupportable confrontation entre la promesse républicaine d'égalité entrevue dans la fraternité combattante et la réalité coloniale retrouvée intacte après la guerre, que se sont forgés les militants des indépendances. Les jeunes qui, aujourd'hui, provoquent les policiers ou brûlent des voitures sont, eux, aspirés par une frénésie de consommation ou par la spirale du vide et non par un élan révolutionnaire. La discrimination sociale dont ils souffrent dans le seul pays dont ils peuvent se réclamer, la France, a peu de choses en commun avec le statut d'"indigène" qui officialisait la situation de sous-citoyens des colonisés. Mais la perpétuation de telles frustrations sans réponse politique et sociale adaptée se révèle électoralement aussi explosive.

PHILIPPE BERNARD
Source: Le Monde
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
djatomix


Bavard(e) Chronique
Bavard(e) Chronique

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 115
Zodiaque: Sagittaire
Signe Chinois: Singe
Inscrit le: 22 Aoû 2005
Messages: 1106
Localisation: Royla, Finland

MessagePosté le: 20 Oct 2006, 08:05    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

mercredi 11 octobre 2006 (11h18) :
"INDIGÈNES" • La presse algérienne dénonce une "grande supercherie"

de Hoda Saliby



La projection en avant-première algérienne du film Indigènes, de Rachid Bouchareb, a suscité l’émotion - mais pas dans le même sens qu’en France. Les commentateurs estiment en effet que le scénario gomme la réalité historique du rapport de force colonial. "Si, au plan esthétique, le film de Rachid Bouchareb mérite les applaudissements, l’approche historique est, quant à elle, très discutable. On ne scelle pas l’amitié entre les peuples en racontant une histoire se voulant être l’Histoire. S’il y eut des Maghrébins qui ont combattu volontairement aux côtés de la France pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, ce n’était pas le cas de la majorité des mobilisés.

La majorité des Algériens, des Tunisiens et des Marocains ont été contraints de s’enrôler et de combattre les Allemands", s’indigne La Tribune à la suite de la projection à Alger, samedi 7 octobre, du film Indigènes à l’Algeria, l’une des plus grandes salles de cinéma de la capitale.

Le quotidien algérien revient donc sur "la mobilisation forcée de près de 130 000 indigènes des colonies françaises pour libérer la métropole et l’Europe". D’ailleurs, poursuit le journal, pendant la Seconde Guerre mondiale, les Maghrébins en général et les Algériens en particulier avaient acquis assez de conscience politique pour ne pas "épouser la cause française avec allégresse et s’engager volontairement dans l’armée pour libérer la France". A ce titre, les personnages du film Indigènes "sont loin d’être représentatifs". Et La Tribune de rappeler au passage comment, en 1916, "l’administration coloniale a fait appel aux tirailleurs sénégalais comme force répressive" pour obliger "les populations des Aurès à s’enrôler dans l’armée française", ou encore comment, pendant la Seconde Guerre mondiale, "les forces armées coloniales avaient regroupé les notables des tribus et les avaient menacés de mort s’ils ne laissaient pas leurs enfants s’engager dans l’armée française".

Même son de cloche dans Le Jeune Indépendant, qui relève que "la première projection a suscité un débat controversé concernant le volontarisme des tirailleurs africains pour participer à la Seconde Guerre mondiale dans le but de sauver la ’mère patrie’. Et la réaction des spectateurs présents était unanime, tant la mémoire collective est présente pour démontrer une vérité indéfectible : le peuple algérien fut quasiment enrôlé de force, à coups de bâton et d’insultes."

Le journal reproche au réalisateur de s’être appuyé "seulement sur des témoignages de tirailleurs qu’il a rencontrés. Et les personnes qu’il a vues, en France, sont celles qui ont fui la misère. C’est dire que Bouchareb n’a pas eu la chance de recueillir les témoignages de ceux qui ont subi les affres du colonialisme."

Bouchareb aurait-il péché par omission ? Dans une interview publiée par El Watan, le réalisateur explique que "tout est dit dans le film à travers les dialogues", que "toutes les scènes du film sont réelles, chaque personnage existe", que "les témoignages recueillis sont véridiques, récoltés auprès de soldats ayant vécu cette poignante période". De même, dans une interview publiée dans Liberté, Bouchareb précise : "Ce sont des gens que j’ai rencontrés en France, mais aussi en Algérie."

Selon lui, le plus important est que l’histoire de cette période, qui est plutôt ignorée, "soit mieux connue" par les Algériens mais aussi "par les jeunes issus de l’émigration, les jeunes de banlieue, qui ne connaissent pas grand-chose de l’histoire de leurs parents et grands-parents", et d’ajouter : "Si ces jeunes connaissaient le passé glorieux de leurs ancêtres et ce qu’ils ont fait pour la France, ils seraient plus fiers."

Le Quotidien d’Oran n’est pas non plus avare de critiques. Sous le titre "Indigènes : la grande supercherie ?" il se demande si Jacques Chirac a "réellement agi sous le coup de l’émotion après avoir regardé le film" ou si "son geste relève d’une opération de communication habilement préparée". Le quotidien signale que le ministre français délégué aux Anciens Combattants, Hamlaoui Mekachera, d’origine algérienne et lui-même ancien militaire de l’armée française, travaillait depuis trois ans sur le dossier des pensions versées aux anciens combattants des ex-colonies françaises. Finalement, selon Le Quotidien d’Oran, "à quelques mois des élections présidentielles, la droite au pouvoir souhaitait faire un geste en faveur des vétérans issus des colonies [en alignant leurs pensions sur celles versées aux soldats français], mais la mesure, purement symbolique, ne devait pas avoir un impact négatif sur les finances françaises".

Par ailleurs, Le Quotidien d’Oran relève que le film a été financé en partie par "des proches" du roi du Maroc Mohammed VI et dénonce le lancement du film en France comme "une vaste opération de communication franco-marocaine" durant laquelle on a pu voir s’afficher "Jacques Chirac et Jamel Debbouze côte à côte, complices, à l’avant-première du film à Paris, à l’issue de laquelle le président français a annoncé sa décision concernant les pensions". Pour finir, le journal n’hésite pas à charger l’acteur d’origine marocaine Jamel Debbouze, qui "a volé la vedette au réalisateur du film, d’origine algérienne, Rachid Bouchareb, auquel revient pourtant le mérite de la réussite du film". A signaler que Jamel Debbouze n’a pas pu obtenir un visa pour l’Algérie afin d’assister à la projection. Les raisons de ce refus n’ont pas été indiquées par les autorités algériennes.

Quant au film que Rachid Bouchareb projette de réaliser d’ici deux ans sur les massacres perpétrés par l’armée française à Sétif le 8 mai 1945, Le Jeune Indépendant espère qu’il "fera changer la position de la France à l’égard des crimes qu’elle a commis durant la période coloniale, en reconnaissant ses torts, comme elle sait le demander aux Turcs à propos du génocide arménien. Une influence qu’a déjà eue Bouchareb, avec Indigènes, sur la classe politique française, en poussant le gouvernement français à rouvrir le dossier de l’indemnisation des tirailleurs étrangers."

Après le Maroc, où le film a été présenté les 4 et 5 octobre, et l’Algérie, le film sera projeté cette semaine au Sénégal.

http://www.courrierinternational.co...
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
makkref


Citoyen(ne) du monde insomniaque
Citoyen(ne) du monde insomniaque

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 71
Zodiaque: Verseau
Signe Chinois: Dragon
Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 5111
Localisation: agadir

MessagePosté le: 20 Oct 2006, 12:33    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

La question postcoloniale

par Yves Lacoste

http://www.univ-paris8.fr/geopo/herodote_site/article.php3?id_article=206
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
makkref


Citoyen(ne) du monde insomniaque
Citoyen(ne) du monde insomniaque

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 71
Zodiaque: Verseau
Signe Chinois: Dragon
Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 5111
Localisation: agadir

MessagePosté le: 22 Oct 2006, 14:26    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

"Zidou l'gouddam" "Allez de l'avant". Cri que, depuis les Abruzzes en Italie, « Auroch » (indicatif du général Guillaume) lançait par radio à ses goumiers.


Le chant des goums marocains

Zidou l'goudem, Zidou l'goudem
Ecoutez le chant des Tabors.
Marchez toujours, marchez quand même
Jusqu'à la fin, jusqu'à la mort
Tout en hurlant "Zidou l'goudem!"
C'est la dure loi du Tabor.

Vêtus de nos robes de laine,
Nous avons laissé nos troupeaux,
Notre montagne ou notre plaine
Pour ne connaître qu'un drapeau,
C'est le fanion d'un capitaine.
Notre destin est le plus beau.

Regardez les goums qui passent
L'œil brûlant comme des loups.
Quoi qu'on dise, ou quoi qu'on fasse
Il faut bien compter sur nous.
Hannibal et sa légende
Ne sont plus qu'un bruit très lointain.

Nous avons promené nos bandes
De l'Atlas par-delà le Rhin
Dans le rang des GTM.
A l'appel du grand Auroch,
Retentit "Zidou l'goudem!"
Pour la France ! Pour le Maroc

Rappelle-toi la Tunisie
Au temps de nos premiers assauts,
Rappelle-toi la frénésie
Qui s'empara de notre peau
Lorsqu'au Zaghanan - adieu la vie.
Nous nous battîmes au couteau.

Sur le sol de la voie Appienne,
Nous avons traîné nos pieds nus.
Puis ce fut la course vers Sienne
L'ennemi fuyait éperdu.
Des baisers des belles romaines
Petit goumiers, te souviens-tu ?

Le beau 15 Août, ce fut la France
Qui nous reçut, les bras tendus,
Nous apportant la récompense
Du bonheur enfin revenu.
Marseille et toute la Provence
Ont chanté quand ils nous ont vu.

Coureurs de bled, coureurs d'espace,
Bien serrés dans nos djellabas,
Il fallut poursuivre la chasse
Pendant l'hiver ô sombres mois
Mais nous entrâmes en Alsace
Teintant de rouge le verglas.

Après le Rhin, la Forêt Noire,
Nous vit surgir tels des démons.
On se ruait vers la victoire.
Par un soir d'avril, nous plantions,
Ah! Le beau soir d'or de gloire,
Dans le Danube nos fanions.

On chantera, la chose est sûre,
Pendant 100 ans et beaucoup plus,
Les exploits et les aventures
De ceux qui se sont tant battus.
Goumier à la robe de bure,
Tu peux rentrer dans ta tribu.


Le chant des Tabors

Et demain nous saurons tuer
Les pourceaux qu'Allah a jetés
Sur la terre pour faire admirer
Les tabors et les goumiers.

Nous sommes seuls (bis)
Pour défendre nos défilés.
Nous ne croyons qu'en la chanson
De nos couteaux prêts à tuer.
Nous ne croyons qu'en nos razzias
Sur les meskines et les mellahs.

Et demain au lever du jour,
Quittant la vallée du Missour,
Nous suivrons notre Moulouyia
Jusqu'à nos fortins de Tadla.

Nous sommes les rois du djébel,
Les guerriers ait-Tserrouchen.
Nous défendrons nos chefs, nos terres
Et notre droit à la guerre.




C'est au 5 novembre 1908 que l'on fait remonter l'origine des goums marocains. Ce jour-là, le général d'Amade, commandant le corps d'occupation français débarqué sur les côtes marocaines suite aux événements tragiques de Casablanca d'août 1907, décida de mettre sur pied six goums pour assurer la garde de la Chaouia.....

http://pdbgg240.free.fr/index.php?page=goums
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
makkref


Citoyen(ne) du monde insomniaque
Citoyen(ne) du monde insomniaque

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 71
Zodiaque: Verseau
Signe Chinois: Dragon
Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 5111
Localisation: agadir

MessagePosté le: 27 Oct 2006, 11:09    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

On ne peut évoquer les Indigènes sans saluer ceux qui étaient avec eux, et la mémoire de ceux qui sont morts.

Charles André Julien était l'un d'eux:

http://centre-histoire.sciences-po.fr/archives/fonds/charles_andre_julien.html
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
makkref


Citoyen(ne) du monde insomniaque
Citoyen(ne) du monde insomniaque

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 71
Zodiaque: Verseau
Signe Chinois: Dragon
Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 5111
Localisation: agadir

MessagePosté le: 30 Oct 2006, 11:19    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

Guy Martinet, élève du Lycée Lyautey incorporé en 1943 dans les tirailleurs marocains, évoquera le destin tragique de ses camarades disparus au cours de cette campagne d'Italie....


http://www.lylytech.net/~marocomb/articles.php?lng=fr&pg=74


Guy Martinet (1921-2003) que nous présentons par ailleurs, ayant participé à la guerre d'Italie, aux cotés des indigènes, a écrit un article à ce sujet dans " Memorial du Maroc" T6.
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
asmed-Bxl


Modérateur
Modérateur

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 39
Zodiaque: Gémeaux
Signe Chinois: Rat
Inscrit le: 14 Juin 2004
Messages: 6188
Localisation: Belgium

MessagePosté le: 08 Nov 2006, 12:55    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

Le film "Indigènes" dépasse les 2 millions d'entrées

En un mois d'exploitation dans les salles de cinéma, "Indigènes" est devenu le nouveau grand succès du cinéma en France. 2,2 millions de spectateurs ont vu ce film qui rend hommage aux anciens combattants des colonies françaises pendant la seconde guerre mondiale.

_________________
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer l'e-mail Visiter le site web du posteur Adresse AIM Yahoo Messenger MSN Messenger
makkref


Citoyen(ne) du monde insomniaque
Citoyen(ne) du monde insomniaque

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 71
Zodiaque: Verseau
Signe Chinois: Dragon
Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 5111
Localisation: agadir

MessagePosté le: 17 Nov 2006, 11:54    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

je rectifie:

L'Assemblée nationale a adopté mercredi à l'unanimité un amendement du gouvernement revalorisant ces pensions dans le cadre du budget 2007 des anciens combattants, un dossier en souffrance depuis 45 ans. La mesure, d'un coût de 110 millions d'euros, bénéficiera également aux veuves et les orphelins de ces anciens combattants.


Indigènes, critique d’historiens…
http://lorraine.novopress.info/?p=434

Stora est un historien du Maghreb..

http://cergy-2008.blogspot.com/2006/10/indignes-point-de-vue-de-b-stora.html
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
makkref


Citoyen(ne) du monde insomniaque
Citoyen(ne) du monde insomniaque

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 71
Zodiaque: Verseau
Signe Chinois: Dragon
Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 5111
Localisation: agadir

MessagePosté le: 28 Nov 2006, 13:31    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

[b]"Zidou l’gouddam !" ou la mémoire des vétérans

Les auteurs du documentaire « Zidou l’gouddam ! - Allez de l’avant ! », nous entraînent parmi les souvenirs des vétérans de guerre marocains. Après le succès remporté par le film Indigènes, de Rachid Bouchareb, leur travail nous permet de mieux comprendre les raisons pour lesquelles près de 40 000 hommes se sont engagés pour se battre auprès de la France, suite à l’appel du Sultan Mohammed Ben Youssef, en 1939. Les jeunes soldats avaient beau être volontaires, on comprend vite que le chômage et la pauvreté les ont, en quelque sorte, forcés à s’engager.

Grâce à des capsules « historiques », le spectateur découvre également le rôle que ces goumiers et tirailleurs ont réellement occupé dans la victoire des Alliés. Chevaliers inimitables et agiles grimpeurs de montagnes, les Marocains ont réussi à reprendre aux Allemands des positions extrêmement difficiles.

Le Maroc ne compte plus que 20 000 de ces anciens combattants, toutes guerres confondues. Aujourd’hui octogénaires, ils n’ont cependant rien oublié. « Pendant un combat, j’ai été touché à la jambe. J’ai rampé toute la nuit dans la forêt, car les Allemands étaient juste à côté de moi. Puis, je me suis retrouvé, quatre kilomètres plus loin, au beau milieu de ma compagnie. Exactement ! », raconte l’un d’eux, encore étonné d’avoir survécu.

Si le sujet est grave, Éric Beauducel et Bernard Simon ont toutefois réussi à le traiter avec doigté. Ils ont su mettre en avant le sens de l’humour de ces hommes dont la vie n’a, vraisemblablement, jamais été facile. « Nous tenions à adopter une attitude équilibrée. Il est très facile de prendre parti dans ce genre de travail. Et nous ne voulions pas non plus que le résultat soit trop lisse », explique Beauducel, qui est aussi réalisateur.

Commencé il y a plus de deux ans, ce n’est qu’à la toute fin du montage du film que le gouvernement français a annoncé l’alignement des retraites des vétérans africains sur celle des Français. « Nous avons été heureux de la nouvelle, mais demeurerons vigilants », prévient Beauducel, qui se promet suivre l’affaire de près.

L’Institut français de Casablanca a présenté le film mercredi dernier, mais les auteurs ont amorcé dès le lendemain une tournée pour le présenter partout à travers le Maroc. « Le souhait de notre équipe est de participer au devoir de mémoire et de réaliser une véritable collecte de témoignages, afin de préserver la parole de ces hommes pour les générations futures », affirment-ils. Malheureusement, il faudra encore attendre avant de savoir si ce bijou sera disponible en formule DVD. « Nous y travaillons ! », promet Beauducel.

Et de cinq !

Zidou l’gouddam ! est en fait le cinquième d’une série portant sur les « frères d’armes » de la France. Déjà, les documentaires portant sur les vétérans malgaches, polynésiens, calédoniens et africains ont remporté un important succès. Le bataillon guitariste, qui retrace les épopées des soldats des îles du Pacifique, a par ailleurs été primé lors du Festival international du film documentaire océanien, en 2005.

Marie-Hélène Giguère - L’Economiste[/b
]


Ifrane: cycle de conférences sur l'histoire coloniale marocaine
(28/11/2006)

"Histoire coloniale marocaine : Une approche interdisciplinaire" est le thème d'une série de conférences, qui s'est ouverte lundi à Ifrane à l'initiative de l'école des Sciences Humaines Sociales de l'Université Al Akhawayn.


Initiées du 27 novembre au 1er décembre dans le cadre des journées annuelles sur l'Histoire marocaine de l'école des Sciences Humaines Sociales de l'Université Al Akhawayn, ces journées se veulent essentiellement un moyen d'attirer l'intérêt du public marocain et les jeunes en particulier sur la discipline de l'histoire.

Les intervenants à l'ouverture de cette rencontre ont traité de plusieurs thèmes portant notamment sur le colonialisme et le nationalisme à travers des documents historiques et des photos relatant différentes étapes de lutte des tribus et des citoyens contre le colonisateur.

Après avoir rappelé plusieurs figures emblématiques de la résistance tel Mohamed Ben Abdelkarim El Khattabi, ainsi que des personnalités françaises, notamment Lyautey et le général Guiraud, ils ont relevé que la colonisation est devenue, à partir de la fin du 18ème siècle, une institution et une doctrine politique visant l'exploitation des richesses des pays colonisés.

Ils ont aussi mis l'accent sur différentes étapes franchies pour le recouvrement de l'indépendance, rappelant les correspondances des dirigeants français qui soulignent la lutte acharnée des Marocains.

Selon les organisateurs, ces journées, qui seront l'occasion pour plusieurs experts en histoire pour présenter leurs recherches sur l'histoire marocaine, porteront sur les réalités complexes de la période coloniale à travers les différentes perspectives disciplinaires comprenant la politique, l'histoire économique et sociale et les études culturelles.

Cette manifestation sera marquée par la participation d'une pléiade d'universitaires et d'historiens qui vont apporter leurs contributions dans le domaine de l'histoire coloniale du Maroc, notamment à travers des thèmes relatifs notamment au "colonialisme et culture", "l'économie coloniale", "colonialisme et littérature" et "Colonialisme et cinéma". Le mouvement national et le colonialisme français, réflexions sur la culture coloniale au Maroc, les effets de la colonisation sur l'économie marocaine, pouvoir colonial et pratiques du territoire, le cinéma colonial et aperçu historique sur le cinéma colonial figurent également parmi les sujets qui seront débattus lors de ces journées.

Outre ces conférences, les journées de l'histoire marocaine verront la projection d'un certain nombre de films et de documentaires dont "Saadia", "Les Hommes Nouveaux", "Le Cinéma Colonial", "Echec à la Misère" et "Un autre ciel", ainsi que l'organisation d'une exposition de livres sur le colonialisme.

MAP
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
makkref


Citoyen(ne) du monde insomniaque
Citoyen(ne) du monde insomniaque

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 71
Zodiaque: Verseau
Signe Chinois: Dragon
Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 5111
Localisation: agadir

MessagePosté le: 02 Déc 2006, 10:32    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

j'en avais cité plus loin des extraits en arabe
suit un Interview d'Alexandre GOFFIN auteur du livre:
Ahmed ben Ahmed, Dit " Tirailleur Belgique ".

http://www.wafin.be/interview/archives/goffin.phtml

Lorsqu’il était entraîneur au Football Club Atlas, Alexandre Goffin s’est entendu rétorquer par un jeune joueur marocain: «Et d’ailleurs, mon grand-père est venu se battre à Gembloux en 1940!» Intrigué, il s’est renseigné. Pour le gamin, c’était une manière de se mettre en valeur, mais l’histoire, elle, était vraie. Cinq ans plus tard, ses recherches ont abouti à ce livre, qui pour l’auteur s’inscrit aussi dans la lutte contre l’intolérance et le racisme. Combien de Belges savent qu’au plus noir de mai 1940, un bataillon de Marocains a résisté désespérément aux troupes allemandes dans les alentours de Gembloux?
A travers l’histoire d’Ahmed ben Ahmed, l’auteur, dans un récit haletant, truffé d’anecdotes, entraîne le lecteur sur le chemin qu’ont emprunté ces tirailleurs marocains.

«Une erreur fatale, avoir ouvert votre roman. La sagesse me disait: “Ferme ce bouquin ou ta nuit est fichue.” Je ne l’ai pas fermé! Votre roman reste incontestablement un partenaire privilégié pour ceux qui ont été les témoins de cette bataille.»- Georges Hild, Président de l’Union des Sociétés Militaires Françaises.

«Merci de m’avoir permis de retrouver, de façon si vivante, une partie de ma jeunesse.» - Général Goubard, Ancien Combattant de Gembloux.

«Votre roman n’est pas imaginaire, il comprend des clichés qui m’ont remémoré ce que j’ai vécu il y aura bientôt soixante ans.» - Michel Poirette, Président de l’Amicale des Anciens Combattants de la 1ère Division marocaine.

«Votre texte est une belle contribution à la lutte contre les préjugés.» - José Gotovitch, Directeur du Centre de Recherches et d’Etudes Historiques sur la Seconde Guerre Mondiale, Professeur à l’ULB.
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
djatomix


Bavard(e) Chronique
Bavard(e) Chronique

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 115
Zodiaque: Sagittaire
Signe Chinois: Singe
Inscrit le: 22 Aoû 2005
Messages: 1106
Localisation: Royla, Finland

MessagePosté le: 13 Déc 2006, 19:25    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

La suite d'Indigènes en préparation



Après un succès phénoménal et mérité en salles via son film Indigènes, un prix d'interprétation masculine et une route toute tracée vers les Oscars, Rachid Bouchareb a décidé de donner une suite à son film (encore sans titre défini) mais selon un procédé bien particulier. En effet, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Sami Bouajila et Roschdy Zem reprendront du service mais dans des rôles totalement différents (vue la fin du film on comprend) bien que l'histoire reprendra là où s'arrêtait le premier opus. Vous suivez ?

Les spectateurs suivraient donc ces personnages de 1945 à Mai 1958, fin de la quatrième République (entre autres). Une manière de traiter de la Guerre d'Algérie après avoir brillé lors du premier opus par tant de véracité, d'authenticité et d'émotions.

Le projet est donc, selon le quotidien Le Parisien a surveiller de très près...

source: http://cine.ados.fr/news/indigenes-2-suite-projet-cinema_article3849.html
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
atlavicos


Noctambule du forum
Noctambule du forum

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 45
Zodiaque: Capricorne
Signe Chinois: Cheval
Inscrit le: 09 Déc 2006
Messages: 1655

MessagePosté le: 13 Déc 2006, 22:20    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

J’ai vu le filme vraiment il est trop fort si qlq1 veut le voir j'ai un lien directe dans un serveur rapide et avec une très bon qualité mais je ne pense pas que ca sera une bon idée de le posté dans un article au forum question de copyright mais …. Qui chercher à le voir je peux lui filé le lien par MP
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
djatomix


Bavard(e) Chronique
Bavard(e) Chronique

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 115
Zodiaque: Sagittaire
Signe Chinois: Singe
Inscrit le: 22 Aoû 2005
Messages: 1106
Localisation: Royla, Finland

MessagePosté le: 14 Déc 2006, 00:40    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

atlavicos a écrit:
J’ai vu le filme vraiment il est trop fort si qlq1 veut le voir j'ai un lien directe dans un serveur rapide et avec une très bon qualité mais je ne pense pas que ca sera une bon idée de le posté dans un article au forum question de copyright mais …. Qui chercher à le voir je peux lui filé le lien par MP


moi, bien que jai eu la possibilité de l'avoir sans payer aucun sou, j'ai préféré aller le voir au ciné l'histoire d'encourager le cinéma maghrebin Smile

Très bon film, on nous plonge dans l'action des champs de bataille de la 2ème guerre mondiale Smile
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
makkref


Citoyen(ne) du monde insomniaque
Citoyen(ne) du monde insomniaque

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 71
Zodiaque: Verseau
Signe Chinois: Dragon
Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 5111
Localisation: agadir

MessagePosté le: 03 Fév 2007, 12:36    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

http://humoussama.fht.free.fr/toutsite/index.php?file=News&op=suite&news_id=107

pour voir tout le film
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
icare23


Habitué(e)
Habitué(e)

Sexe: Sexe:Masculin
Age: 73
Zodiaque: Capricorne
Signe Chinois: Tigre
Inscrit le: 08 Aoû 2007
Messages: 20

MessagePosté le: 14 Aoû 2007, 00:42    Sujet du message: Re: INDIGÈNES Répondre en citant

Message en construction !
Revenir en haut
Ce membre est absent  Album Photo Perso Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Accueil des Forums -> Loisirs -> Vidéos & Télévision & Cinéma Toutes les heures sont au format GMT
Aller à la page Précédente  1, 2, 3  Suivante
Page 2 sur 3


 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers
Vous ne pouvez pas télécharger des fichiers
Syndication RSS des Forums Atlasvista Maroc  Version WAP des Forums Atlasvista Maroc  Forums réalisés avec phpBB
  A propos | Ajouter votre site | Publicité | Ajouter aux favoris | Page de démarrage | Conditions d'utilisation
© 2001- 2006 AtlasVista Maroc Hosted by: Heberjahiz