Dans cet assaut de l'acier
De quel suave fardeau peux-tu charger ton corps ?
Et quelle parole peux-tu offrir au monde ?
Tes doux échos, ont-ils relevé leurs traînes ?
Est-il brisé à tout jamais le rossignol sonore ?
Les aigles faits de feu sillonnent le ciel !
Ô rossignol des sources,
Que peux-tu faire ?
Combats ! Nous ne ferons jamais offrande
De notre terre
Aux hommes rapaces, cupides et empressés !
Un jour, peut-être, l'histoire saura s'agenouiller
Devant ta porte
Pareille au mendiant en quête d'aumône :
Et tu seras
Comme d'habitude
Ouverte et généreuse!
Dans notre terre
Existe encore un cœur
Qui vit et bat,
Et un filet d'eau douce et pure
Émeut encore son sein !
***
Suleiman Al-Issa
Extrait de L'Odeur de la terre - Éditions Tlass - Damas 1987 / Traduit de l'arabe par Athanase Vantchev de Thracy
Dans une oasis de paix, d’amitié et de calme
Vivent des humains pacifiques sans arme
Ils mènent une vie paisible et sans vacarme
Ils vont aider leurs prochains avec charme
Le gang Bush atterrit sur cette terre inconnue
Sans crier gare à ses traditions bien connues
Ses membres veulent faire partie de cette cité
Ils visent à faire main - basse sur cette entité
Les humains ayant eu ouїe de cette intrusion
Se réunissent pour discuter de la question
Ces mecs aux gueules de bandits les dérangent
Ils n’inspirent pas confiance, ces êtres étranges
Ils se mettent d’accord sur le procédé à prendre
Pour connaître ces intrus sans se méprendre
La solution est de les soumettre à des entretiens
Comme ça, ils sauront si leur intégration convient
Bush, le chef, s’avance pour passer en premier
Les humains lui disent de leur raconter sa vie
Il se met à leur narrer ses aventures de guerrier
Que d’humains ont perdu, par sa faute, la vie
Il se sent fier de ses exploits meurtriers fracassants
Il ne se garde pas de crier qu’il est un élu de Dieu
Pour le « bien », il assouvit sa soif de feu et de sang
Sa croisade s’est soldée par trop de crimes odieux
Il s’est entouré d’une bande de tueurs aguerris
Qui ne jurent que par les guerres, les boucheries
Tuer toute l’humanité ne vaut rien à leurs yeux
Leur plaisir est de se nourrir de pétrole huileux
Pour arriver à leurs fins, ils se partagent les rôles
Le Cheney s’occupe du pétrole et des mercenaires
L’Ashcrotf porte l’étendard et les banderoles
Des chrétiens - sionistes, ces fans réactionnaires
Le dénommé Rumsfeld joint le Tamiflu aux armées
Il détruit les pays avec ses armes « intelligentes »
Il les envahit en massacrant les humains désarmés
Il torture les prisonniers dans ses geôles indécentes
Rice, ex - gérante d’une société de pétrole imposante
Exerce ses pressions sur les nations sans honte
Elle justifie toutes les atrocités de tous les bouchers
Qu’il s’agisse de moi Bush, d’Olmert ou de Pinochet
Perle et Wolfowitz, ces néocons servent de référence
Ils ne parlent que de Pearl Harbor et de puissance
C’est pour cà qu’on les appelle les princes des ténèbres
Leur voeu est de voir les humains sous les décombres
Voilà pour la fine fleur de mes fidèles bras - droits
Moi, l’incendiaire, je me suis désisté de la guerre
Le Cheney et d’autres ont fui le service militaire
Pourtant, ce gang multiplie les invasions sans droit
Les humains choqués par de tels propos mortifères
Décident de faire taire Bush, d’arrêter les entretiens
Ce qu’a confessé Bush leur suffit amplement bien
Lui et ses acolytes, ces faucons, sont des vipères
Ecoutez Bush, l’oasis n’héberge pas vos semblables
Retournez d’où vous êtes venus tous ensemble
A des brigands, nous ne pouvons pas nous fier
Allez semer vos poisons parmi vos intimes « alliés »
dimanche 27 août 2006, El Houssine
http://altermonde-levillage.nuxit.net
LA POÉSIE EST UNE ARME
Après l'attentat du 11 Septembre 2001
Messieurs, vous me faîtes rigoler
Pour le mensonge du nouveau siècle
Bombardez les innocents civils de vivres
Balancez la nourriture en surplus des silos
Faîtes descendre du ciel votre clémence
Le respect de droit et la dignité humaine
Vous me faîtes rire à tue – tête … !
Pour le revirement de votre humeur
( Le bâton et la carotte )simple question
Et des avions qui sèment la mort brutale
Et du désert existant vous faîtes le néant
Lancez votre horde pour l’apprivoisement
Pour l’asservissement des cultes des peuples
Pour une bande anonyme, on se demande
Qu’on extermine tous les peuples indociles
Pour vous la guerre propre se développe
Pour gagner les honneurs d’une défaite
Vous pensez que vos engins font la distinction
Entre les innocents et les vrais criminels
L’exode bat sont son train aux frontières des pays
On refuse l’accès à ces millions qui fuient
Le syndrome d’une guerre qui décline son nom
Des millions de réfugiés sont de partout refoulés
Ils vivent de peur et de la cadence des tueries
Vous ne pouvez vivre un tel calvaire d’un peuple
Quand au – dessus de leur tête minuscule on se bat
Le glas sonne, on franchit la sphère de l’insensé
Silence, pauvres gens, on est là pour vous sauvez
Prenez de la distance, vivez dans vos tentes
La nourriture est abondante,
la mort peut attendre
Voyez, la conscience vient de tomber sur vos têtes
Quand toute une armada rodée est déclenchée
Rien que pour quelques membres à découper…
Orientez vos satellites, vos missiles de croisière
Vos bombes téléguidées par – delà les Océans
De vos Destroyers, vos îles flottantes et à l’abri
Continuez à rendre stérile toute une terre inculte
Accentuez les abîmes qui sont déjà très profonds
Vos mains sont aussi souillées que les autres
Vif ou mort l’éternel slogan de l’extermination
Vendez vos armements, ils sont en expérimentation
Sur des hommes désarmés qui fuient le cataclysme
Et qui sont déjà sur les civières de vos combats
Les géants sont tombés de leur socle d’argile
Ils traînent les autres dans une guerre inégale
De la psychose collective on draine les fleuves
De la peur contagieuse on
clame tout haut sa folie
A qui sera le tour pour la prochaine frappe ?
Demain est déjà aujourd’hui : question d’heures
De la guerre des ondes à la guerre géostratégique
Des peuples crient d’avance contre cette guerre
Qui n’est autre que le tribut des plus faibles
L’origine du terrorisme est entre vos mains
Lavez – les de toutes les empreintes qui collent
Et qui sait le monde retrouvera la vraie…paix
*****
kacem loubay
Khénifra / MAROC
loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive
gruppen.greenpeace.de/aachen/irak-war.jpg
LA POÉSIE EST UNE ARME
merci pr ce post,,,aussitot k on regarde la photo du pere et sa fille morte et cet americain calcine,,une chose me vient a l esprit ,q l armada croisee de ce Crocodille Bush ne passe pas free,il paie egalement avec le sang de sa population chaque jour une demi douzaine entre afghanistan et lrak passent par les obus....mon dieu ,,,si ces billions de billions de dollars qui ont coule ds cet guerre etaient utilise en afrique ou en asie,,,y aura aucun etre en famine la bas,,la vie serait en rose du gheto de new york jusqu au ruine de la somalie,,dommage vraiment....je prefere Sadam Hussein mille fois q ce type ,,il y avait l ordre a cote de ses crimes... _________________ laylatoun ba3da laylatine
ba3da oukhra
walayali seeba tamoro 3ijala
yalayta zamana seeba ya3odo
a7ki laho mada fa3ala bya lmachibo
Ils sont tout ce que j’ai pour cesser les horreurs
La guerre est dans ma tête / elle est dedans ton cœur
Dans la chair de tes pieds aux sentiers des alertes
Quand le cri affamé se perfore d’inerte
Les massacres à l’écran se noient dans mon café
Statistiques glacées aux cruels exposés
Ma guerre est un sursaut devant les déraisons
Une nausée au plus au ciné convulsion
L'obscénité des crimes se calibre au millier
Tu t’insurge au premier / je me lève au million
Je grogne et je bondis de mon long plaidoyer
Je pivote et spécule sur la loi du talion
Mais la chatte ronronne devant le foyer
L’échafaud est dressé sur mes informations
Pendant que je m’assois au spectacle navrant
Tu te lèves et t’enfuies avec les pauvres gens
Tu délaisses ta vie / tes espoirs ton pays
Assourdie par le bruit qui n’est pas retransmis
La trachée des mitrailles pulvérise ton sang
Tu entends les sanglots des ombrages écorchés
Tu sens claquer le cœur de l’enfant écumant
Dans la rue / dans la nuit des écueils brisés
Au délire exilé tu culbutes en tremblant
Ton âme est secouée comme un spasme vibrant
Tu t’allonges et péris sous chacune des vies
Ta guerre porte le nom écroulé sous l’ami
La cabale m’enchaîne aux phobies de terreur
Chafouines insidieuses s’infiltrant à ma peur
Mon esprit se dévoie / s’entortille à la soie
Le café se répand sur mon blanc désarroi
CNN va gagner mon esprit dominé
Je me grise au sofa et zappe l’intrusion
Les martyrs sont réduits à des ondes brouillées
L’infamie se transpose et s’inverse en fiction
Et la chatte ronronne devant mon foyer
Pendant que la misère des espoirs crucifiés
Se déroule au déclin des ailleurs virtuels
Où depuis trop longtemps les oiseaux n’ont plus d’ailes
NiKL Jetté
Poetescontrelaguerre
LA POÉSIE EST UNE ARME
Kana, ce village paisible et martyrisé
Attend de se remettre de ses blessures
La soldatesque sioniste à coup sûr
Ne veut pas qu’elles soient cicatrisées
Les sionistes « rafraîchissent » la mémoire
Des habitants de Kana encore sous le choc
Des boucheries passées dans ce territoire
Ils décident de les enterrer sous les rocs
Endoloris par les tueries d’il y a dix ans
Ces gens meurtris par la perte des leurs
Tués par les sionistes par dizaines d’ailleurs
Furent bombardés et massacrés sans raison
De petites âmes réfugiées et innocentes
Sont endormies dans un abri de fortune
Les sionistes aux bombes « intelligentes »
Ont en fait les cibles des attaques nocturnes
Des dizaines périrent sous les décombres
Des immeubles détruits par ces enragés
Insensibles aux cris des enfants et des âgés
Ils éprouvent du plaisir à les descendre
Le matin, les humains découvrent le carnage
Perpétré par cette armée sioniste sauvage
Contre les petits enfants dés leur jeune âge
Le monde ému crie honte à ces tueurs à gage
Les bouchers continuent leur oraison funèbre
Ces morts et ravages ne les touchent pas
Ils sont tous des oiseaux des ténèbres
Qui n’augurent à l’humanité que du trépas
Trente sept enfants sont morts
Par la faute de Bush et ses fossoyeurs
Ces criminels sans âmes ni cœurs
Accablent le monde de rancoeurs
L’humanité a besoin de se réveiller
De sa torpeur et de rester éveillée
Pour mettre un terme à l’impunité
Des crimes de guerre de ces calamités
Quand le corps se fait prison
D'un esprit qui veut se libérer
D'une vie dans laquelle il ne veut plus s'incarner
Parce que cette incarnation ne peut se faire que dans un monde
Dans lequel il ne se reconnaît pas comme
libre
Alors
Tout n'est que souffrance
Mal-être
Douleur
L'instant se fait éternité
Perpétuité d'une mort blanche
Qui consume sans brûler
Qui blesse sans tuer
Qui vide sans anéantir
Qui étouffe sans étrangler
Esprit-follet
D'une pensée en recherche
D'un ailleurs
Qui ne sera jamais ici
Car ici est un non-sens
Un non-réel
Dans l'univers carcéral
Esprit dont la seule musique
Est l'indifférence de l'Autre
Cet Autre dans lequel il se reconnaît comme humain
Mais qui
L'ignorant
Le bannit de l'humanité
Marche aveugle
Silencieuse
Dans l'obscurité du questionnement sans réponse
De la phrase sans point final
Déambulation circulaire
Dans un présent qui est un nulle part
Un jamais
L'horizon est un avenir mort-né
Enfoui dans les décombres d'un passé sans promesse de
Présent
L'être malade de son corps
Se meurt sans mourir
De vivre sans être
Et si l'Homme, avec sa lumineuse technologie,
s'était rendu aveugle ?
Et s'il ne voyait plus le trésor qui crève les yeux ?
Et s'il existait des clefs, des portes
au-delà desquelles la vision lui revenait ?
Et s'il existait une conscience cosmique,
tapie au coeur des molécules vivantes
jusqu'aux abîmes intergalactiques,
une conscience qui veille
et dans laquelle on puisse se fondre
comme dans une mère?
Et si la
mort n'était qu'un passage
où nous n'aurions qu'à nous incliner?
Et s'il y avait des milliards de terres,
avec des peuples, d'autres nous,
une harmonie, une osmose, une alliance ?
Et si, au milieu de toute cette diversité,
il y avait une unité ?
Et si nos petites vies,
malaxées, digérées dans l'impitoyable
estomac de la matière,
et si elles ne servaient pas à rien ?
Et si nous étions les gardiens du Vivant,
les petits jardiniers de la Terre,
plutôt que des nains de jardin ?
Et si la beauté de l'aube nous arrachait des larmes ?
Et si nous avions envie de dire merci,
merci à l'esprit du vivant pour la vie?
Dans les fastes de la nuit l'absence gluante l'épouvantail de la guerre résonne dans l'obscurité
porter le crime à l'affiche du cerveau toute une vie à fouiller dans les ruines dessiner les martyrs du siècle authentifier le sang
occuper toute la cage
venir ici fut
une erreur
cultiver des enfants mentaux sur les palissades de l'Histoire l'écorce des mots dans le tintamarre les crocs en joue dans le silence le temps en trompe-l'œil laisse dans la mémoire
une affiche arrachée
c'est un beau printemps de guerre on aperçoit des cerveaux se diluer dans les couleurs du couchant
la violence engendre sans fin tranche tarit les enjeux pas de cigales dans l'insoutenable de l'espace exsangue où les mots s'usent dans la blancheur des interlignes
dans la sueur des chagrins tout le désuet des conquêtes quand les plaies s'alignent au
quotidien
il ne manque pas d'innocents bleuis par les mouches ignorantes des frontières
les grues couronnées d'acier craquettent sur des terres brûlées leurs ailes sucent les rougeurs de l'air dans leur regard le poids de l'habitude claque comme un rasoir
dans les suintements de la mer le vide érodé des étoiles
ici il est question de profondeur de champ flou au couchant dans la salive
du silence flou au levant là où les pierres ont la parole net sur la suffisance
à l'extrême de l'os du mensonge des hommes au profil d'incendie sans réponse vivant au centre du flot d'un âge piqué de ratures
la langue découpée par le mouvement fanatique ils n'en finissent pas d'être debout échancrés par les conflits calligraphiant les échéances
dans la géologie du Verbe se dessinent inlassablement des fragments organiques des bribes de futur dans les veines reculées du sens dérive l'écho de la matière.
Un autre monde est possible
Je l'ai vu de mes yeux, vu
Il était debout, paisible
Dans la rue
Coude à coude une foule
Hommes et femmes confondus
Qui passaient comme une houle
Bienvenue
Ensemble tous ensemble
Et qu'importe leurs noms
Je sais qu'ils me ressemblent
Ceux qui disent non
Ils viennent de la misère
Du chômage et des quartiers
Où la vie est à refaire
A rêver
Des boulots plus que précaires
Du mépris et de partout
Où se nourrit la colère
Le
dégoût
Ensemble tous ensemble
Et qu'importe leurs noms
Mais sûr qu'ils me ressemblent
Ceux qui disent non
Jeunes et vieux solidaires
Virés par des flibustiers
Indiens, paysans sans terre
Humiliés
Ils ont versé tous les pleurs
Maudit toutes les prisons
Dis, pourquoi auraient-ils peur
Et de quoi donc ?
Ensemble tous ensemble
Et qu'importe leurs noms
Regarde ils te ressemblent
Ceux qui disent non
Sur le cœur pour étendard
Z'ont le sourire du Che
Autour du cou des foulards
Des keffieh
La folie qui les habite
Exige pour les humains
La justice et tout de suite
Et rien de moins
Ensemble tous ensemble
Et
qu'importe leurs noms
Regarde ils nous ressemblent
Ceux qui disent non
Peuple d'en-bas, fier de l'être
Ils vont tranquilles, sachant
Qu'un nouveau monde est à naître
Maintenant
Qu'les barreaux les murs infâmes
A force de les cogner
Finiront par rendre l'âme
Par céder
Ensemble tous ensemble
Et qu'importe leurs noms
Bon Dieu qu'ils nous ressemblent
Ceux qui disent non
Mais oui ils nous ressemblent
Ceux qui disent non
************************
Chants de révolte et d'espoir Michel BUHLER
29 mai 2005
Revoltes
Image : pierre.darcel.free.fr/personnages/tous_ensemb...
LA POÉSIE EST UNE ARME
Qu'est-ce pour nous, mon cœur, que les nappes de sang
Et de braise, et mille meurtres, et les longs cris
De rage, sanglots de tout enfer renversant
Tout ordre; et l'Aquilon encor sur les débris
Et toute vengeance? Rien!... - Mais si, toute encor,
Nous la voulons! Industriels, princes, sénats,
Périssez! puissance, justice, histoire, à bas!
Ça nous est dû. Le sang! le sang! la flamme d'or!
Tout à la guerre, à la vengeance, à la terreur,
Mon Esprit ! Tournons dans la Morsure : Ah! passez,
Républiques de ce monde! Des empereurs,
Des régiments, des colons, des peuples, assez !
Qui remuerait les tourbillons de feu furieux,
Que nous et ceux que nous nous imaginons frères?
A nous ! Romanesques amis : ça va nous plaire.
Jamais nous ne travaillerons, ô flots de feux!
Europe, Asie, Amérique, disparaissez.
Notre marche vengeresse a tout occupé,
Cités et campagnes! - Nous serons écrasés!
Les volcans sauteront! Et l'océan frappé...
Oh! mes amis! - mon cœur, c'est sûr, ils sont des frères:
Noirs inconnus, si nous allions! allons! allons !
0 malheur! je me sens frémir, la vieille terre,
Sur moi de plus en plus à vous! la terre fond,
Ce n'est rien! j'y suis! j'y suis toujours.
Arthur-rimbaud
poetes.com/rimbaud/images/pournous.jpg
La Poésie
Quand l'univers se désintègre !
Que les fléaux se succèdent !
Que la vie devient éphémère !
L'amour est le seul remède
Quand les sans abris se compte par milliers !
Que le pain et l'eau viennent à manquer !
Que l'on sent l'abîme sous nos pieds !
Seul l'amour peut tout changer
Quand la méchanceté nourrit les cœurs !
Que la cupidité sépare les frères !
Qu'il n'y a que haine et rancoeur !
L'amour éloigne les pires vipères
Et même aux moments les plus noirs
Même quand on nage en plein brouillard
Même en proie au désespoir
L'amour a toujours le fin mot de l'histoire
Ce célèbre poème, écrit en 1964, est devenu comme un refrain magique enflammant les cœurs et déchaînant les sentiments de fierté et d'enthousiasme des Palestiniens. Mahmoud DARWICH est souvent interpellé, lors de ses récitals, par un public qui le lui réclame et voit en lui plus un prophète qu'un poète tout simplement... Mais à chaque fois, il refuse, préférant lire ses nouveaux poèmes.
Inscris !
Je suis Arabe
Le numéro de ma carte : cinquante mille
Nombre d'enfants : huit
Et le neuvième... arrivera après l'été !
Et te voilà furieux !
Inscris !
Je suis Arabe
Je travaille à la carrière avec mes compagnons de peine
Et j'ai huit bambins
Leur galette de pain
Les vêtements, leur cahier d'écolier
Je les tire des rochers...
Oh ! je n'irai pas quémander l'aumône à ta porte
Je ne me fais pas tout petit au porche de ton palais
Et te voilà furieux !
Inscris !
Je suis Arabe
Sans nom de famille - je suis mon prénom
« Patient infiniment » dans un pays où tous
Vivent sur les braises de la Colère
Mes racines...
Avant la naissance du temps elles prirent pied
Avant l'effusion de la durée
Avant le cyprès et l'olivier
...avant l'éclosion de l'herbe
Mon père... est d'une famille de laboureurs
N'a rien avec messieurs les notables
Mon grand-père était paysan - être
Sans valeur - ni ascendance.
Ma maison, une hutte de gardien
En troncs et en roseaux
Voilà qui je suis - cela te plaît-il ?
Sans nom de famille, je ne suis que mon prénom.
Inscris !
Je suis Arabe
Mes cheveux... couleur du charbon
Mes yeux... couleur de café
Signes particuliers :
Sur la tête un kefiyyé avec son cordon bien serré
Et ma paume est dure comme une pierre
...elle écorche celui qui la serre
La nourriture que je préfère c'est
L'huile d'olive et le thym
Mon adresse :
Je suis d'un village isolé...
Où les rues n'ont plus de noms
Et tous les hommes... à la carrière comme au champ
Aiment bien le communisme
Inscris !
Je suis Arabe
Et te voilà furieux !
Inscris
Que je suis Arabe
Que tu as raflé les vignes de mes pères
Et la terre que je cultivais
Moi et mes enfants ensemble
Tu nous as tout pris hormis
Pour la survie de mes petits-fils
Les rochers que voici
Mais votre gouvernement va les saisir aussi
...à ce que l'on dit !
DONC
Inscris !
En tête du premier feuillet
Que je n'ai pas de haine pour les hommes
Que je n'assaille personne mais que
Si j'ai faim
Je mange la chair de mon Usurpateur
Gare ! Gare ! Gare
À ma fureur !
Mahmoud Darwich _________________ fait de ta vie un rêve.....de tes rêves une réalité.
Ces cent mots pour vous dire, tous ces maux qui font souffrir, mots pour maux lorsqu'il m'inspire, tout le bien qu'on peut y lire, mais cent mots on ne peut lire aucune une ode aucun un soupir car le mal est sans mots dire et cent mots ne peuvent suffire...
O Puissant qui régnez sur ce monde
sang panser que vous saignez l'amour
du non droit qui déverse l'immonde
de sa barque en balançant des bombes
Homme de loi qui avez imposé la mort
cet état à notre humanité de larme
alors que grandit l'ombre
sous une averse de
bombes
Le temps qui passe érode ma pensée
où s'efface cette image fanée
qui effleure ce monde enraciné
dans l'horreur que l'homme a fait germer
par erreur ou part cupidité
pas d'erreur dans l'immoralité
Cet enfant le regard consterné
tend sa main à qui voudra l'aider
aux puissants qui dirigent ce monde
et l'enrôlent à bord de leur blindé
Homme de foi sacrifiant les enfants au drame
au regard de ces femmes qui saigne leur âme
pour l'enfant ce matin sacrifié
à notre bien triste humanité
Le temps qui passe érode ce passé
où s'efface cette image figée
qui effleure ce monde enraciné
dans l'horreur que l'homme a cultivé
par erreur ou part cupidité
pas d'erreur dans l'immoralité
Dérisoire sont les larmes d'un enfant
face aux armes que l'homme de foi leur tend
Dérisoire elles coulent au file du temps gangrène
les hommes du chagrins au sang de l'innocence
d'absence de lendemain arraché à
l'enfance..
iah-hel le 10 mai 2006
Frédéric Christophe GAFFIAT
www.centmotsdire.com
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LA POÉSIE EST UNE ARME
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