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La femme en islam
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djatomix


Bavard(e) Chronique
Bavard(e) Chronique

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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 05:46    Sujet du message: La femme en islam Répondre en citant

INTRODUCTION
La femme est esclave et asservie par l'homme, n'a pas le droit de sortir,n'est utile qu'à s'occuper des enfants et de la tenue de la maison,n'a pas le droit de travailler,n'a pas le droit d'étudier ;bref est réduite à rien et est exclue de toute vie sociale.
Voici ce que l'on entend souvent sur la femme musulmane ou plus précisément sur la vision que l'on a de la femme en islam.

Si cela s'était avéré exact, la communauté musulmane ne connaîtrait ni cet essor,ni des femmes de différentes confessions ou sans religion se convertir à l'Islam.

Car soyons logique, qui aurait envie de choisir une telle vie ;à savoir enfermée,esclave d'un mari despote, dévalorisée, ignorée, coupée totalement du monde ?

Qui aurait envie de rentrer dans une religion qui réduirait un être humain à une inexistence totale ?

Les mots pèsent lourds et déforment une réalité si lointaine. Comme il est incroyable de constater les ravages que peuvent faire un regard, une idée reçue dépourvus de toute recherches complémentaires ! ! !

Et pourtant, au delà de ce que les médias veulent faire croire, au delà de ces mots tels que intégrisme, islamisme, tchador et bien d'autres encore, il me semble nécessaire d'approfondir le sujet et de voir qui est réellement la femme musulmane .Car contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, cette femme est libre, joyeuse et fière d'être ce qu'elle est.

C'est pourquoi , je vous invite à entrer dans cette page en laissant pour quelques instants de côté vos préjugés,votre subjectivité et ouvrir vos yeux ,et pourquoi pas aussi vos cœurs.

Ainsi, à travers cette page,je prie Dieu de m'aider à faire tomber des idées reçues et je le remercie(al hamdu lillah)de m'encourager dans cette entreprise en espérant la mener à bien, Incha'Allah.

Source: Site La Femme en Islam
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LES FEMMES EXAMPLAIRES DANS LE CORAN

Les épouses du Messager de Dieu (saw)sont les mères des Croyants.Ce sont elles les croyantes ,les musulmanes ,les pleines d'humble dévotion à Dieu ,les repentantes et celles qui se consacrent entièrement à son Adoration.Le Prophète les a épousées vierges ou veuves..Elles arrivèrent au sommet de la gloire ,obtinrent la satisfaction de Dieu et de son Messager (saw) et devinrent un modèle que toute musulmane devrait suivre.Elles se sont purifiées des souillures de l'ère antéislamique.
a) Khadija

Le moyen de subsistance des qoraychites était le commerce.Khadija bint Khowaylid appartenait aux banou Asad Ibn Abd Al-ozza Ibn Qasiy.Elle était riche et spéculait avec son argent par l'intermédiaire de quelques hommes qui avaient gagné sa confiance.Quand elle écouta parler de l'honnêteté du messager d'Allah (saw) et de sa loyauté (on le nommait Al amin ,c'est-à-dire le loyal ) ,elle l'appela chez elle ,et lui proposa de voyager en Syrie pour faire du commerce.Elle lui promit de le payer plus qu'elle ne paya les autres hommes qui travaillèrent pour elle.Le messager d'Allah (saw ) accepta ,et voyagea avec le serviteur de Khadija ,Maysara.Il fit ses négoces et retourna avec de grands bénéfices.

Maysara vit pendant ce voyage beaucoup de bénédictions du Prophète (saw ) ,et comment Allah l'avait honoré.Quand il arriva en Syrie ,il s'assit sous un arbre près de l'ermitage d'un moine qui dit à Maysara : "Personne ne s'assoit sous cet arbre ,si ce n'est un Prophète.Maysara voyait le messager d'Allah ,protégé de la chaleur du soleil ,sans ombrelle ,voyageant sur son chameau.-

Lorsque Maysara retourna chez Khadija ,et l'informa de ce qu'il eut vu des bénédictions du Prophète (saw) ,elle appela Mohammed (saw),et lui dit : " Oh cousin ! Je te désire à cause des liens familiaux qui nous attachent ,et à cause de ta loyauté et de ta sincérité. "

Khadija était une femme désirable grâce à la noblesse de son lignage et sa grande valeur parmi son peuple.Le Prophète (saw) exposa l'affaire à ses oncles qui consentirent .

Ils allèrent chez elle et contractèrent leur mariage.Khadija était âgée de 40 ans ,et le Prophète (saw ) de 25 ans.Le Prophète ne contracta aucun autre mariage durant sa vie conjugale avec Khadija.Elle mourut trois années avant l'hégire.Elle lui donna tous ses fils à l'exception de Ibrahim.Leur premier fils était Al-qsim ,du nom duquel on a surnommé le messager d'Allah (saw).Puis Zainab ,Roqayya ,Oum Kalthoum ,Fatima ,et Abdullah qu'on a surnommé At-tayyib et At-tahir.

Khadija ,avant d'épouser Mohammad (saw) était mariée avec un homme appelé Abou Hala ,à qui elle donna un fils nommé Hana.

b) Les autres épouses du Prophète (saw)

Quelques jours après la mort de Khadija ,le Prophète se maria avec :

- Sawda bint Zam' a al -'amiriyya Al -qorachiyya .Elle était parmi les premiers croyants .Elle immigra avec son mari en Ab-y-ssinie ,lors de la deuxième hégire.De retour ,il mourut ,alors ,le Prophète (saw)l'épousa .C'est elle qui céda le jour qu'elle consacrait au Prophète à A-icha

- puis il contracta les fiançailles avec A-icha bint Abou Bakr As -siddiq (à eux la satisfaction d'Allah).C'était sa femme la plus aimée parmi ses épouses .Elle était la plus savante parmi les femmes de la communauté .Les grands compagnons du Prophète (saw) cherchèrent ses opinions et la consultèrent .Jamais le Prophète(saw) ne reçut la révélation dans le lit d'une femme ,sinon A-icha

- Le Prophète(saw)épousa Hafsa bint Omar Ibn Al-Khattab.

- Puis ,il se maria avec Zaynab bint Khozayma Ibn Al-Harith al-qaysiyya qui mourut deux mois après le mariage.

- Le messager d'Allah(saw)épousa alors Oum Salama ,Hind bint Abou Omayya al-qorachiyya al-makhzoumiyya.

- Après ,il se maria avec Zaynab bint Jahch ,des banou Asad ibn Khozayma ,

- puis avec Jowayriya bint Al -Harith ,des banou Al-mostaliq .Elle était parmi les captifs des banou Al - mostaliq .Après l'avoir libérée ,le Prophète (saw) l'épousa pour encourager les musulmans à faire comme lui .Ils libérèrent ainsi toutes les femmes qu'ils avaient capturées ,des banou Al -mostailq ,par respect à l'alliance du mariage qui se noua dès lors entre le messager d'Allah(saw) et les banou Al -mostaliq qui se convertirent à l'Islam sans exception .Il n'y a pas parmi les femmes ,une ,qui ,comme Jowayriya ,apporta un si grand bonheur à sa communauté.

- puis avec Safiyya bint Hayy Ibn Akhtab ,le chef de banou An-nadir.

- Il épousa aussi Maymouna bint Al -Harith Al -hilaliyya qui était la dernière femme avec laquelle il contracta un mariage .

Le Prophète(saw) mourut et laissa neuf veuves :

Aicha , Hafsa ,Zainab bint Jahch ,Oum Salama ,Saffiyya ,Oum Habiba ,Maymouna ,Sawda et Jowayria.

La première femme qui mourut après lui fut Zaynab bint Jahch ,et la deuxième Oum Salama.

Maria Al-qibtiyya (la copte) donna un fils Ibrahim, au messager d'Allah (saw), qui mourut avant le sevrage ,la deuxième année après l'hégire.

Conclusion

Les versets du Coran ont affirmé la noblesse des épouses du Prophète (saw)et leur supériorité sur le reste des femme.Cette noblesse n'est pas due à leur famille ,ou à leur pouvoir ,ou à leurs richesses ,ou à leur beauté.

Elles n'étaient pas toutes au plus haut degré de ces considérations mais on les a honorées à cause de leur position dans cette première société islamique.

Le Coran a voulu montrer le haut degré de leur moralité et leur influence sur leur société qu'on considère comme le premier noyau de toutes les sociétés islamiques à venir.

Dieu exalté a dit :

"Le Prophète est plus digne de l'amour et de l'obéissance des Croyants que leurs propres personnes.

Ses épouses sont leurs mères et les parents sont plus dignes d'hériter les uns des autres que ceux qui n'ont d'autre lien que leur qualité de Croyants et de réfugiés de la Mecque ;à moins que vous ne fassiez quelque honnête donation à vos protégés et cela est inscrit dans le Livre ".( 33/6 )

Elles sont pour eux un bon exemple à suivre .Ils gagnent beaucoup à avoir leur conduite et à tirer leçon de leur façon de supporter les peines de la vie et de résoudre ses problèmes.

Le verset peut aussi faire sentir le don que Dieu leur a accordé de pouvoir supporter les charges de mères des Croyants.

Dieu exalté a dit :

" O femmes du Prophète !Vous n'êtes pas comme le commun des femmes si vous êtes pieuses .Ne parlez pas (aux hommes)sur un ton soumis(à force d'être aimable)car cela pourrait susciter la convoitise de celui qui a quelque maladie au cœur ,mais parlez sur un ton franc et net. "(33/32 )

Il a dit aussi :

" Restez dans vos maisons et n'étalez pas coquettement votre beauté à la manière de l'ancienne anarchie antéislamique .Pratiquez scrupuleusement la prière ,donnez l'aumône légale et obéissez à Dieu et à son messager.

Dieu ne veut que vous débarrasser de toute souillure ,Ö gens de la maison (du Prophète)et veut vous purifier à fond ". (33/33)

" Gardez en mémoire ce qu'on récite dans vos maisons comme versets de Dieu et sagesse.

Dieu est infiniment Doux et parfaitement Informé. " (33/34)

Leurs responsabilités étaient donc plus lourdes.Elles prirent part avec le Messager de Dieu(saw)à la bataille du renouvellement propageant la vertu et dissipant les nuages du vice en obéissant à Dieu et à son Messager (saw) et en exhortant les gens à consolider toujours plus les bases de l'Islam en tant que culte et champ d'action. Incha'Allah.

Quelques mères de Prophètes.

Le Coran a honoré certaines femmes en les faisant devenir les mères de Prophètes.


La mère de Moîse(saw).

Le fait de croire à la réalité des choses et à la révélation du ciel ,le sacrifice de tout ce qui est cher au service de la vérité et de la justice ,le fait de se soumettre au Décret et à la détermination et de tenir bon dans le combat contre l'errance ,voilà les plus hautes positions adoptées par la mère de Moîse ,salut de Dieu sur elle.

C'est pour cela que Dieu lui ramena la sérénité et le bonheur de son cœur en lui rendant son enfant et lui prédestina l'immortalité.

Dieu exalté a dit :

" Nous inspirâmes à la mère de Moîse : " Allaite - le " (28/7)


" Le chagrin remplit alors le cœur de la mère de Moîse et elle l'aurait bien crié si Nous ne lui avions pas renforcé son âme pour qu'elle fasse partie des Croyants " (28/10)


" Quand nous inspirâmes à ta Mère ce qui s'inspire " (20/3Cool

Telles furent les caractéristiques de la mère du prophète Moîse (saw) et telle fut son affection maternelle qui lui fit hériter de l'immortalité.

Sa patience et sa foi lui permirent d'affronter les difficultés et de prendre part aux combats les plus durs.Elle lutta avec sa vie pour faire prévaloir la vérité et la justice et pour imposer les principes élevés capables d'anéantir l'injustice et la tyrannie.


La mère de Jésus(saw).

Marie était la mère de Jésus(saw).Elle combattait au service de Dieu et Dieu lui prédestina la victoire ,la prédominance et l'immortalité grâce à ses prosternations ,à son humble dévotion ,à sa sincérité et à sa chasteté .Elle croyait aux Messagers de Dieu (saw).C'est pour cela qu'elle fut un guide et une mère pour Son Prophète Jésus (saw).Elle était de même un signe pour les humains .Dieu exalté a dit :

" Et lorsque les Anges dirent : " O Marie !Dieu t'a élue ,t'a purifié et t'a élue au-dessus des femmes des Humains "(42)(famille de Imran-3)


O Marie !sois pleine de dévotion à ton Seigneur ,prosterne-toi et courbe-toi avec ceux qui se courbent (43) (famille de Imran-3)


" Nous fîmes du fils de Marie et de sa mère un signe et Nous leur donnâmes asile sur une colline " (23/50)

C'était la femme aux nobles origines et à la chasteté irréprochable .Certains de son peuple firent d'elle un portrait confirmant sa noblesse selon ces paroles de Dieu :

" O sœur de Aaron !Ton père n'a jamais été un homme licencieux et Ta mère n'a jamais été une femme aux mœurs légères " (19/2Cool

Marie avait les caractéristiques des humains élus de Dieu et parfaitement véridiques.


La mère de Mohammed (saw).

Abdullah ,père du Prophète (saw) avait épousé Amina à l'âge de 18 ans.

Amina était la plus noble et la plus vertueuse des femmes qoraychites.De la première nuit nuptiale ,elle conçut le messager d'Allah (saw)

Après la période de grossesse ,elle l'engendra à la Sainte Mecque ,le 12 du mois de Rabi' Al-awwal ,pendant l'année de l'éléphant ('âm al-fil) qui, correspond à l'an 571.

Son accoucheuse fut Ach-chifa'Ommo'Abd Ar-rahmân ibn'awf.

Elle allaita son enfant quelques jours ,puis selon la coutume le confia à Halima ,fille de Abou Dhou-ayb as-sa'diyya.

Quand Halima l'emmena chez sa mère ,il avait 4 ans et resta à son domicile maternel

Amina voyagea avec son fils à Médine pour visiter sa famille

Elle mourut dans le chemin de retour de Médine à la Mecque ,dans la région de Al-abwa non loin de Médine ,et fut enterrée là-bas.




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Quelques mères de Prophètes.

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Le Coran a honoré certaines femmes en les faisant devenir les mères de Prophètes.
La mère de Moîse(saw).

Le fait de croire à la réalité des choses et à la révélation du ciel ,le sacrifice de tout ce qui est cher au service de la vérité et de la justice ,le fait de se soumettre au Décret et à la détermination et de tenir bon dans le combat contre l'errance ,voilà les plus hautes positions adoptées par la mère de Moîse ,salut de Dieu sur elle.

C'est pour cela que Dieu lui ramena la sérénité et le bonheur de son cœur en lui rendant son enfant et lui prédestina l'immortalité.

Dieu exalté a dit :

" Nous inspirâmes à la mère de Moîse : " Allaite - le " (28/7)

" Le chagrin remplit alors le cœur de la mère de Moîse et elle l'aurait bien crié si Nous ne lui avions pas renforcé son âme pour qu'elle fasse partie des Croyants " (28/10)

" Quand nous inspirâmes à ta Mère ce qui s'inspire " (20/3Cool

Telles furent les caractéristiques de la mère du prophète Moîse (saw) et telle fut son affection maternelle qui lui fit hériter de l'immortalité.

Sa patience et sa foi lui permirent d'affronter les difficultés et de prendre part aux combats les plus durs.Elle lutta avec sa vie pour faire prévaloir la vérité et la justice et pour imposer les principes élevés capables d'anéantir l'injustice et la tyrannie.

La mère de Jésus(saw).

Marie était la mère de Jésus(saw).Elle combattait au service de Dieu et Dieu lui prédestina la victoire ,la prédominance et l'immortalité grâce à ses prosternations ,à son humble dévotion ,à sa sincérité et à sa chasteté .Elle croyait aux Messagers de Dieu (saw).C'est pour cela qu'elle fut un guide et une mère pour Son Prophète Jésus (saw).Elle était de même un signe pour les humains .Dieu exalté a dit :

" Et lorsque les Anges dirent : " O Marie !Dieu t'a élue ,t'a purifié et t'a élue au-dessus des femmes des Humains "(42)(famille de Imran-3)

O Marie !sois pleine de dévotion à ton Seigneur ,prosterne-toi et courbe-toi avec ceux qui se courbent (43) (famille de Imran-3)

" Nous fîmes du fils de Marie et de sa mère un signe et Nous leur donnâmes asile sur une colline " (23/50)

C'était la femme aux nobles origines et à la chasteté irréprochable .Certains de son peuple firent d'elle un portrait confirmant sa noblesse selon ces paroles de Dieu :

" O sœur de Aaron !Ton père n'a jamais été un homme licencieux et Ta mère n'a jamais été une femme aux mœurs légères " (19/2Cool

Marie avait les caractéristiques des humains élus de Dieu et parfaitement véridiques.

La mère de Mohammed (saw).

Abdullah ,père du Prophète (saw) avait épousé Amina à l'âge de 18 ans.

Amina était la plus noble et la plus vertueuse des femmes qoraychites.De la première nuit nuptiale ,elle conçut le messager d'Allah (saw)

Après la période de grossesse ,elle l'engendra à la Sainte Mecque ,le 12 du mois de Rabi' Al-awwal ,pendant l'année de l'éléphant ('âm al-fil) qui, correspond à l'an 571.

Son accoucheuse fut Ach-chifa'Ommo'Abd Ar-rahmân ibn'awf.

Elle allaita son enfant quelques jours ,puis selon la coutume le confia à Halima ,fille de Abou Dhou-ayb as-sa'diyya.

Quand Halima l'emmena chez sa mère ,il avait 4 ans et resta à son domicile maternel

Amina voyagea avec son fils à Médine pour visiter sa famille

Elle mourut dans le chemin de retour de Médine à la Mecque ,dans la région de Al-abwa non loin de Médine ,et fut enterrée là-bas.



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Quelques femmes exemplaires que le Coran a honorées

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Les versets du Coran ont parfois nommé certaines personnalités féminines et se sont d'autres fois contentés de les désigner par leurs fils ,leurs époux ou leurs tribus comme le font d'habitude les Arabes.

1) Assya ,femme de Pharaon

Dieu en a fait l'exemple de la foi et du jugement sain.Il a dit :

" Dieu fit un exemple de ceux qui ont cru de le femme de Pharaon quand elle dit : "Seigneur !Construis moi auprès de Toi une maison au Paradis .Sauve-moi de Pharaon et de ses agissements et sauve -moi de la gent injustice "(66 /11)

Cette femme était une fleur épanouie ,ayant vécu dans l'enfer de la mécréance et dans sa tyrannie.Mais ,malgré cela ,sa dévotion et sa foi en son Seigneur l'élevèrent à l'honneur d'être un exemple et un modèle pour les Croyants.Elle se plaignit à son Seigneur et lui demande de la sauver de le tyrannie despotique de son mari Pharaon et de l'errance de son peuple.

Dieu l'honora en lui envoyant le bel enfant Moîse qu'elle adopta aussitôt.

2) La femme de 'Imran ,la mère de Marie

Les nobles versets ont fait l'éloge du vœu prononcé par la femme de 'Imran .Elle se montre exclusivement dévouée à Dieu et lui réserve l'enfant qu'elle porte dans son sein pour servir Son temple .Dieu a effectivement exaucé sa prière et ce fut la naissance de sa fille Marie que Dieu avait élue au-dessus de toutes les autres femmes.

Dieu exalté a dit :

" Lorsque la femme de 'Imran dit : " Seigneur! Je Te voue ce qui est dans mon sein ,libéré de toute autre attache .Agrée mon offrande ,Tu es le parfait Audiant et le parfait Sachant " (3/35)

" Lorsqu'elle l'eut mise au monde ,elle dit :

" Seigneur !Je l'ai mise femelle "et Dieu est plus averti de ce qu'elle a mis et le mâle n'est pas comme la femelle.

" Je l'ai nommée Marie(Myriam)et je la mets sous Ta protection ainsi que sa progéniture contre le Démon lapidé " (3/36)

-Son Seigneur l'agréa d'une bonne manière et la fit pousser d'une belle façon .Il la fit prendre en charge par Zacharie .Chaque fois que Zacharie la surprenait chez elle ,dans le sanctuaire ,il trouvait à ses côtés une subsistance. Il lui dit: "D'où te vient cela ,Marie ? "Elle dit : " Cela vient de Dieu "Certes ,Dieu donne à qui Il veut sans compter.(3/37)

Elle adresse ses prières uniquement à Dieu ,voulant qu'Il agrée sa nouvelle - née d'une bonne manière et qu'Il la préserve des coups d'aiguillon du Démon lapidé .Dieu agréa l'offrande de cette mère et réserva à Marie une position noble et un haut rang .Elle est en effet la mère du Prophète Jésus (saw)

3) La femme d'Abraham (saw) que Dieu a citée plus d'une fois dans le Coran

" Il se retira discrètement parmi les siens pour rapporter un veau gras " (51/26)

" Sa femme s'avança alors en poussant un cri et en se frappant le visage Elle dit : " Une vieille femme stérile (comment peut-elle donner des enfants ?) "

" Elle dit : " Malheur à moi ! Est-ce que je donne naissance alors que je suis une vieille femme et que mon mari que voici est en pleine vieillesse ?C'est là vraiment une chose bien étonnante "(11/72)

" Ils dirent " Est-ce que tu t'étonnes de la décision de Dieu ?Que la miséricorde de Dieu et Ses bénédictions soient sur vous ,gens de le maison !Il est vraiment digne de louange et de glorification "(11/73)

" Sa femme était debout (en prière) et elle eut (brusquement) ses règles.Nous lui annonçâmes alors la bonne nouvelle (de la prochaine naissance) d'Isaac et ,derriere Isaac ,Jacob "(11/71)

La femme d' Abraham s'étonna de pouvoir produire un enfant malgré son âge avancé et sa stérilité.Quand les Anges lui annoncèrent la prochaine naissance de Isaac suivi de Jacob ,elle se frappa le visage dans un moment d'inattention de sa part puisqu'elle avait oublié qu'elle appartenait à une noble maison croyant en Dieu et vouant exclusivement son adoration au Créateur unique.

Or Dieu donne abondamment Ses bienfaits à qui Il veut de Ses esclaves car Sa sagesse et Sa science sont infinies.

4) La femme de Zacharie

Dieu exalté a dit :

" J'ai craint les gens de ma famille après moi et voilà que ma femme est stérile.Accorde moi donc de Ta part un successeur "(19/5)

Il dit : " Seigneur !Comment pourrais-je avoir un garçon alors que ma femme est stérile et que j'ai bel et bien atteint un âge avancé ? "(19/Cool

Zacharie parla ainsi à son Seigneur et Le pria de lui accorder un garçon pour l'aider dans sa vieillesse et pour le déféndre des intrigues des ennemis et des injustes.

Sa femme était stérile

Comme il consacrait toute sa vie au culte et à l'adoration de Dieu ,Dieu exauça son vœu et lui annonça la prochaine naissance d'un garçon.

Une telle annonce était trop grande pour son esprit si bien qu'il s'en étonna en rappelant son âge avancé et la stérilité de sa femme

Comment une femme stérile pouvait-elle enfanter ?

Comment un vieillard de son âge pouvait-il être père ?

Mais il s'agit de Dieu ,nulle autre divinité que Lui ,qui agit dans Son royaume comme Il veut.

Zacharie eut donc un enfant de sa femme stérile.

5) Les filles de Loth

Dieu exalté a dit :

" Il dit : " Voici mes filles si vous voulez faire (quelque chose ) " (15/71)

" Son peuple arriva vers lui en courant.Or ,ils faisaient auparavant les mauvaises choses.Il dit :

" O mon peuple !Mes filles que voilà seraient plus pures pour vous.

" Craignez Dieu et ne me couvrez point d'opprobe à propos de mes hôtes.N'y a-t-il donc pas parmi vous un seul homme raisonnable ? " (11/7Cool

Ils dirent : " Tu sais très bien que nous n'avons aucun droit sur tes filles et tu sais très bien ce que nous voulons "(11/79)

Les filles de Loth sont citées ici d'une façon indirecte car le discours voulait fustiger le peuple de Loth et leur comportement immoral.Ils se détournaient en effet des femmes pour s'adresser aux garçons pour satisfaire leur instinct sexuel.Il y avait donc de leur part une injustice à l'encontre des femmes sur lesquelles ils prétendaient n'avoir aucun droit "

6) Balkis ,la reine de Saba

C'était la femme sage et réfléchie dont les versets exposèrent les phases de sa conversion et ont fait l'éloge de sa haute compétence dans l'administration de son peuple.

Dieu exalté dit :

" J'ai trouvé qu'ils avaient pour roi une femme ,qu'elle avait été dotée de toutes sortes d'avantages et qu'elle avait un trône superbe. "(27/23)

Mais elle associait à Dieu d'autres divinités et se prosternait au soleil :

" Je l'ai trouvée ,elle et son peuple ,se prosternant devant le soleil plutôt qu'à Dieu.Le Diable leur a embelli leurs actes et ,les ayant repoussés loin de la voie ,ils ne trouvent plus la bonne direction. "(27/24)

" Elle dit : " O éminents seigneurs !On vient de me jeter une noble lettre "(27/29)

" Elle dit : " O dignitaires de la cour !Donnez-moi votre avis dans cette affaire qui me touche et je ne prends jamais de décision qu'en votre présence "(27/32)

" Ils dirent : "Nous disposons d'une grande force et nous sommes durs au combat et la décision revient à toi.Réfléchis à ce que tu vas ordonner " (27/33)

" Elle dit : " Quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent ,humilient ses personnalités les plus hautes et c'est ainsi qu'ils agissent " (27/34)

" Je vais leur envoyer un cadeau et voir quelle réponse vont rapporter les messagers " (27/35)

" Il dit : " Rendez-lui son trône méconnaissable afin que nous voyions si elle va ou non le reconnaître "(27/41)

Quand elle arriva on dit : "Est-ce que ton trône est ainsi ? "

Elle dit :On dirait que c'est lui.Nous avons su avant cela (que tu étais un vrai messager)et nous étions déjà musulmans(soumis à Dieu) " (27/42)

" C'est ce qu'elle adorait auparavant en dehors de Dieu qui l'avait repoussée(du droit chemin)car elle appartenait à un peuple de mécréants " (27/43)

" On lui dit : " Entre dans le palais "

Quand elle le vit ,elle le prit pour une grande pièce d'eau et retroussa ses vêtements sur ses jambes.Il dit : "C'est une grande construction toute recouverte de cristal poli "

Elle dit alors : "Seigneur !Je me suis fait du tort à moi-même et je me soumets avec Salomon à Dieu ,le Seigneur et Maitre des univers "(27/44)

Elle était donc cette femme sage ,préoccupée de l'objet de sa foi et sa puissance et son immense pouvoir ne la trompèrent point.

Elle régna sur son peuple qui adorait le soleil et ils étaient très forts

Quand Salomon l'invita à la vraie religion ,lui rendit son trône méconnaissable ,lui montra la réalité de la bonne direction et lui fit paraître la signification du monotheîsme ,elle répondit à son invitation et se soumit à Dieu ,Seigneur et Maitre des univers.

Conclusion

Quiconque étudie soigneusement ces versets et connaît à travers eux les qualités des femmes vertueuses citées par le Coran ,y trouve des qualités morales supérieures et un comportement des plus sages ,dignes d'être la plus haute orientation ,le modèle le plus élevé et la plus parfaite éducation pour la femme musulmane de tous les siècles

Ismet -Ouddine Karkar

"La femme à travers les versets coraniques"


Source: Site La Femme en Islam
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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 07:20    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

La femme en tant que sœur

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Contrairement à l'idée communément admise en Occident, selon laquelle la femme musulmane est maltraitée et méprisée, on peut affirmer que l'Islam a en fait donné à la femme, tant sur le plan spirituel que sur le plan communautaire, un statut jamais égalé par aucune autre société humaine jusqu'à nos jours.
Sur le plan spirituel d'abord, en la considérant comme une créature semblable en tout point à l'homme.Dieu dit :

" O hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a crées d'un seul être, et qui ,de celui-ci crée son épouse et qui fit naître de leur union un grand nombre d'hommes et de femmes "(Coran,4 ;1)

Alors qu'au Moyen Age encore, des doctes théologiens s'interrogeaient pour savoir si la femme avait une âme - car n'est - elle pas l'origine du mal sur terre ?- ou si elle pouvait espérer avoir accès au Paradis - car ne s'associe-t-elle pas au serpent ? …-,le Coran affirmait au VIIe siècle l'origine commune du couple, et son identité spirituelle.La femme est ainsi responsable de ses actes et seule elle aura à en rendre compte devant Dieu :

" En vérité, Je ne laisse pas perdre l'œuvre de celui qui agit bien ,qu'il soit homme ou femme. Vous êtes issus les uns des autres "(Coran, 3 ;195)

" Certes, Nous assurerons une Vie Agréable à tout croyant, homme ou femme, qui fait le bien "(Coran,16 ;97)

D'après Ibn Abbas, des femmes posèrent au Prophète(BSDL)la question suivante

" Pourquoi Dieu mentionne t-Il dans le Coran les croyants et ne mentionne t-Il pas les croyantes ? "La réponse se fit sous la forme du verset suivant, indiquant que les hommes et les femmes ont les mêmes devoirs vis-à-vis de leur Créateur unique :

" Oui, ceux qui sont soumis a Dieu et celles qui Lui sont soumises ,les croyants et les croyantes, les hommes pieux et les femmes pieuses ,les hommes sincères et les femmes sincères, les hommes patients et les femmes patientes ,les hommes et les femmes qui redoutent Dieu ,les hommes et les femmes qui font l'aumône ,les hommes et les femmes qui jeûnent, les hommes chastes et les femmes chastes ,les hommes et les femmes qui invoquent souvent le nom de Dieu(à tous et à toutes) a réservé(Son) Pardon et une Magnifique Récompense "(Coran,33 ;35)

Et ce Dieu, qui ne dédaignait pas de satisfaire ainsi les revendications de ces femmes, face à une société où elles étaient, avant l'Islam, le plus souvent méprisées, ce Dieu ne refusait pas non plus d'écouter leurs plaintes, et même au besoin de venir à leur secours !

Au secours de Aicha , épouse du Prophète(BSDL),révélant son innocence alors qu'elle était calomniée outrageusement( Cf .Sourate La Lumière,V.11-21)

Au secours de Khawla Bint Tha'laba, qui craignait d'être définitivement séparée de son mari :

" Dieu a entendu les dires de celle qui discutait avec toi au sujet de son époux et qui se plaignait à Dieu .Dieu a entendu votre dialogue, Dieu étant Celui qui entend et voit tout "(Coran,58 ;1)

Dans le contexte d'une société mecquoise où la femme jouait un rôle plus que secondaire, n'est - il pas étonnant de voir un chapitre du Coran s'intituler du nom de Marie(Mariam) ?Ce nom qui d'ailleurs est mentionné pas moins de 34 fois dans le Coran ? Dieu dit :

" Et lorsque les Anges dirent ; " O Marie ! Dieu t'a élue, t'a purifié et t'a élu au-dessus des femmes des mondes. " "(Coran, 3 ;42)

C'est ainsi que la mère de Jésus devint pour les Arabes un modèle de pureté.

Sur le plan communautaire, l'Islam a accompli une véritable révolution culturelle et sociable. Il a clairement indiqué quelle devait être, dans la société,la place des jeunes filles,des Epouses et des mères.

" La femme en Islam "Hani Ramadan




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La femme en tant que jeune fille

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En ce qui concerne les jeunes filles d'abord : il existait en effet dans l'Arabie pré-islamique une coutume qui consistait à enterrer vives les filles en bas âge, par crainte de la pauvreté-car c'était une bouche de plus à nourrir-ou encore parce que la naissance d'une fille était considérée comme une honte :
" Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit,il suffoque,il se tient à l'écart,loin des gens,à cause du malheur qui lui a été annoncé.Va-t-il conserver cette enfant, malgré sa honte,ou bien l'enfouira-t-il dans la poussière ?Leur jugement n'est_il pas détestable ? "(Coran, 16 ;58-59.Voir aussi 43 ; 17)

L'Islam a aboli cette pratique, la condamnant sévèrement :

" Et lorsqu'on demandera à la fille enterrée vivante-pour quel crime a-t-elle été tuée ? "(Coran,81 ; 8-9)

Au jour du Jugement Dernier, rien donc ne viendra justifier cet homicide.

Par son attitude, le Prophète(BSDL)n'a lui même pas manqué une occasion de contrecarrer les préjugés des Arabes.Ainsi, le voit-on accomplir la prière en portant à son cou sa petite fille Oumama.Un savant musulman,Al-Fakihani,affirme en commentant ce geste :

" C'est comme si la secrète intention du Prophète(BSDL), en portant Oumama,était de briser l'habitude qu'avaient les Arabes de détester les filles "

La prière étant l'acte le plus noble du croyant, et aussi le plus pur,comment mieux faire comprendre en effet aux Arabes la haute place que désormais leurs enfants devaient occuper dans leurs cœurs,que par ce geste symbolique ?

Abu Huraira rapporte que le Prophète(BSDL)embrassa son petit-fils Al-Hasan alors qu'il y avait chez lui Al-Aqra'Ibn Habis.Al-Aqra dit alors : " J'ai dix enfants et jamais je n'en ai embrassé un ". L'Envoyé de Dieu(BSDL) le regarda alors et lui dit : " Qui ne fait pas miséricorde, il ne lui est pas fait miséricorde "(Al-Bukhari,Muslim).C'est ainsi que le Prophète(BSDL) recommandait aux croyants d'être doux et bons envers leurs enfants

Les parents ne doivent pas montrer leur préférences pour l'un de leurs enfants sur les autres. Ils doivent être équitables en tout point avec les garçons et les filles. Le Prophète(BSDL) a dit :

" Celui qui a une fille et qui ne l'enterre pas vive, qui ne l'insulte pas,et qui ne favorise pas son fils sur elle,Dieu le fera entrer au Paradis "(Ahmad Ibn Hanbal)

Garçons et filles ont droit au même amour. Cette équité, qui place chacun des enfants sur le même pied d'égalité dans le cadre familial,li faudra attendre dix siècles pour qu'elle se réalise en Occident.Jusqu'au XVIIe siècle en effet,on considérait qu'il était normal d'avantager un fils,généralement l'aîné :

" Le privilège de l'enfant avantagé par sa primogéniture ou par le choix de ses parents, se trouve à la base de la société familiale de la fin du Moyen Age au XVIIe siècle,mais au XVIIIe siècle exclu.En effet, dès la seconde moitié du XVIIe,les moralistes éducateurs contestent la légitimité de cette pratique,parce qu'elle nuit à l'équité,parce qu'elle répugne à un sentiment nouveau d'égalité du droit à l'affection familiale et aussi parce qu'elle s'accompagne d'un usage profane des bénéfices ecclesiastiques,et que ces moralistes sont aussi des réformateurs religieux.Un chapitre du traité de Varet "De l'éducation des enfants ", publié en 1666,est consacré à l'égalité qu'il faut garder entre les enfants. "

" La femme en Islam "Hani Ramadan




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La femme en tant qu'épouse

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Le mariage est un contrat solide par lequel Dieu a lié l'homme et le femme.Chacun d'eux devient à partir de ce moment l'élément d'un couple ,après avoir été un individu à part.

Ainsi chacun des deux époux est numériquement un mais ,en réalité ,il n'est que l'élément d'un couple ,chacun d'eux représentant l'autre et partageant dans son propre cœur les douleurs et les espérances de l'autre.

Le Coran a bien décrit le degré de solidité de ce lien entre les deux époux dans le verset :

" Elles sont pour vous un vêtement et vous l'êtes pour elle " (2 : 187)

Cela évoque la fusion totale de deux êtres ,la couverture ,la protection et la beauté que chacun des deux assure à l'autre.

C'est pourquoi ,afin que cette fusion s'opère ,chacun des deux époux a des droits et devoirs l'un envers l'autre .Dieu les a signalé ainsi :

" Les femmes ont autant de droits que de devoirs vis-à-vis de leurs époux.Une certaine préeminence demeure acquise aux hommes " (2-La Vache-228)

Ce verset a fixé à chaque conjoint ses droits propres ,mais il a reconnu des droits spéciaux à l'homme pour des conditions particulières.

Droits communs

1) Fidélité

Chacun des deux époux doit ,vis-à-vis de son conjoint ,une fidélité absolue.La vie conjugale est une société.La fidèlité ,la sincérité ,la franchise et la loyauté sont de rigueur dans la vie publique et privée des deux époux.

2) Amour

Chacun garde pour l'autre la plus grande part d'amour et de tendresse qui dure toute la vie.Dieu ne dit-il pas :

" C'est un signe de Lui que d'avoir que d'avoir crée pour vous des épouses ,issues de vous-mêmes ,auprès desquelles vous vous délassez.Il a suscité entre vous et elles affection et bonté " (30-Les Bysantins-21)

3) Confiance réciproque

Chacun des deux époux doit inspirer confiance à son conjoint ,hors de tout soupçon ,en sa franchise et en sa fidèlité.Le Coran dit :

" Les Croyants sont frères !" (49-Les appartements-10)

Le Prophète(saw)dit

" Nul d'entre vous n'est vraiment croyant que s'il souhaite pour son frère ce qu'il souhaite pour lui-même " (B § M)

L'union conjugale ne fait que consolider et affermir la fraternité basée sur la foi.Chacun des deux époux considère l'autre comme une partie de lui - même

4) Civilité usuelle.

Les deux époux doivent observer les civilités usuelles telles que la sérénité de visage ,la douce parole ,la bienveillance et le respect.

Ce sont là les rapports prescrits par le Coran qui dit :

" Vivez avec elles en bon rapport " (4-les Femmes-19)

Et l'exhortation du Prophète (saw) qui dit :

" Recommandez-vous la bonté envers les femmes.La femme a été créée d'une côte.Or ,c'est la partie la plus élevée de la côte et qui est la plus courbe.Si tu cherches à la redresser tu la briseras.Et si tu la laisses telle quelle ,elle demeurera courbe.

Recommandez - vous donc la bienveillance envers les femmes. " (B.M.)

Ce sont là quelques exemples de bons rapports communs aux deux époux qu'ils se doivent réciproquement vu l'engagement solennel auquel le Coran fait allusion en disant :

" Comment oseriez - vous leur reprendre quoi que ce soit ,quand les liens les plus intimes se sont noués entre vous et que des promesses des plus solennelles ont été échangées ? " (4-Les Femmes-21)

Le musulman se conduit de la sorte en signe de soumission à Dieu qui dit :

" N'oubliez pas d'être généreux dans vos relations "(2-La Vache-237)

Droits de l'épouse sur son mari

Le verset suivant résume ces droits en disant :

"Les femmes ont autant de droits que de devoirs dans le mariage ,suivant une juste mesure" (2-La Vache -228)

Le Prophète (saw) dit :

"Vous avez des droits sur vos femmes et elles en ont de même sur vous."(Tirmidi)

1) Le musulman est tenu de vivre convenablement avec sa femme ,selon la prescription de Dieu qui dit:

"Vivez avec vos femmes en bon rapports" (4-Les Femmes-19)

Le musulman doit nourrir et vêtir sa femme comme il le fait pour lui-même .Si elle se montre inflexible ,il la ramène par les moyens de Dieu lui a permis d'employer ,c'est-à-dire il l'exhorte sans insulte ni avilissement .Il se sépare d'elle au coucher .Si ,malgré cela elle se montre intraitable ,il la corrige sans brutalité :ni faire couler de sang ,ni la priver de l'usage d'un membre ou d'un sens ,tout en épargnant le visage .Voici ce que prescrit le Coran :

" Celles dont vous craignez l'inconduite vous pourrez les éloigner de votre couche ,les corriger même si besoin est .Si elles se sont soumises ,vous ne tenterez plus rien contre elles. "(4-Les Femmes-34)

Un homme demanda au Prophète (saw) :

" - Quels droits a la femme de l'un de nous sur son mari ?

- Il doit la nourrir quand il se nourrit ,dit-il, l'habiller quand il s'habille ,éviter le visage quand il la corrige .Il ne doit ni l'avilir ni la mettre en quarantaine que chez elle. " (Abou Dawoud)

2) Il doit l'instruire de l'essentiel de sa religion ,si elle l'ignorait ,ou lui permettre d'assister aux cercles d'instruction (tenus dans les mosquées).Son besoin de consolider sa foi et de purifier son âme ,n'est pas moindre que la nourriture qu'il lui fournit.Dieu ne dit-il pas :

"Croyants ,préservez-vous ainsi que les vôtres du feu !" (66-L'Interdiction-6)

L'épouse est un membre de la famille.On ne la préserve du feu que par la foi et les bonnes oeuvres que l'on peut obtenir par le savoir.

Le Prophète (saw) dit également :

"Recommandez - vous la bonté envers les femmes.La femme a été créée d'une côte.Or c'est la partie la plus élevée de la côte qui est la plus courbe.Si tu cherches à la redresser tu la briseras.Et si tu la laisses telle quelle ,elle demeurera courbe.Recommandez-vous donc la bienveillance envers les femmes."(Boukhari et Mouslim)

Cette recommandation implique le devoir de montrer à la femme ce qui affermit sa foi.

3) Le mari doit requérir sa femme de suivre les enseignements de l'Islam et sa ligne de conduite .Il doit lui assurer chasteté et protection complètes ,la préserver de toute corruption morale ou religieuse.Il est le responsable et le chargé de sa protection.Dieu le signale en ces termes:

"Aux hommes est reconnu un droit de regard sur les femmes"(4-Les Femmes-34)

Le Prophète (saw)dit aussi :

"L'homme est gouverneur dans sa famille.Il lui sera demandé des comptes de ses responsabilités"(B § M)

4) Si le mari a plus d'une femme ,il se doit d'être juste entre elles.Une équité absolue doit être observée car Dieu a réprouvé toute injustice.Il dit :

"Si vous craignez d'être partiaux ,que ce soit alors une seule épouse ou des esclaves." (4-Les Femmes-3)

5)Il ne doit jamais trahir le secret de sa femme ,ni révéler ses défauts.Il est son homme de confiance,il a charge de la protéger et de la défendre.Le Prophète (saw) dit

"L'homme le plus désavantagé ,le Jour de la Resurrection est celui qui ,après s'être voué à sa femme et que celle-ci a fait de même ,il se met à trahir son secret." (Muslim)

Parmi ces devoirs et ces droits ,on distingue une différence existante entre l'homme et la femme.Certains ou certaines la qualifieront comme injuste d'autant plus que nous vivons dans une société occidentale où désormais ,on ne sait plus qui est l'homme et qui est la femme.

Il est certain que par nature l'homme et la femme sont différents et que par conséquent ils ne peuvent pas être au même niveau sur tous les plans.

"Elles ont des droits équivalents à leurs devoirs ,conformément au bon usage.Les hommes ont une préeminence sur elles." (Coran ,2;228)

"L'homme a plusieurs avantages sur la femme :sa force physique ,sa puissance de travail ,la faculté de prendre en outre des décisions mesurées.La femme au contraire est douée d'une sensibilité et d'une intuition fines ,qui correspond bien à sa fonction primordiale d'élever des enfants et de répondre aux premières urgences de la vie."Hani Ramadan"La femme en Islam"

Il faut donc prendre ces devoirs et ces droits ,non pas comme une soumission de la femme à l'homme mais comme une cohésion entre deux êtres humains permettant une vie harmonieuse ,solide ,offrant à des enfants une vie de famille stable

Ibn Umar rapporte ces propos du Prophète(saw):

"Chacun de vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau.L'imam est un berger et il est responsable de son troupeau.L'homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau.La femme est une bergère dans la maison de son époux et elle est responsable de son troupeau.Le serviteur est un berger qui a charge des biens de son maître et il est responsable de son troupeau.Ainsi ,chacun d'entre vous est un berger et chacun est responsable de son troupeau."(Boukhari et Mouslim)

Par conséquent ,chacun a son rôle bien propre.A l'homme ,il est demandé de subvenir aux besoins de sa famille ,de travailler et de donner à ses proches le meilleur de lui-même.Le devoir de fidèlité lui interdit toute espèce d'aventure extra-conjugale.

La femme ,en tant que gardienne du foyer ,sacrifie également une part de sa liberté ,en se consacrant à son époux et à ses enfants.Or ,c'est de ce sacrifice partagé des libertés individuelles que nait la confiance qui lie le couple.

Et ce rôle attribué à la femme ne l'empêche pas d'avoir des propriétés(biens)dont elle dispose comme elle veut ,d'établir des contrats ,de faire des échanges ,de s'engager dans le commerce.Dieu a dit:

"Aux hommes revient une part de ce qu'ils auront gagné ,et aux femmes revient une part de ce qu'elles auront gagné" (Coran,4;32)

L'épouse est pour son mari un bienfait que Dieu lui a gracieusement accordé.Elle est pour lui une source de bonheur et de sérénité et un moyen de satisfaire ses désirs.



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La femme en tant que mère (bientôt disponible)

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La tenue vestimentaire

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L 'Islam est une religion qui touche tout être humain qu'il soit d'origine différente ,de culture différente.Chaque musulmane a son propre parcours et son propre passé qui la rend spécifique.

Toutefois ,cette musulmane a un profil qui n'échappe à personne et qui est reconnue de tous en tant que telle ;tout simplement parce que l'Islam lui impose une tenue vestimentaire non pas pour la brimer mais pour lui apporter respect et dignité ,c'est-à-dire la pudeur.Il n'y a pas 36 discours sur la manière dont la femme doit s'habiller.Le Coran s'en tient à un seul et unique.Si les avis divergent à ce sujet ,ce ne sont que des opinions humaines qui ne tiennent pas compte de la parole divine et qui transforment les citations coraniques.Allah a été très clair à ce sujet et de part cette clarté aucune interprétation n'est possible.

Pour l'Islam ,le vêtement a deux buts :

- couvrir la nudité

- parer le corps

C'est pourquoi ,Dieu a rappelé aux humains en général ,ce que Sa sagesse leur a préparé comme vêtements et parures en disant :

"O fils d'Adam !Nous avons effectivemant fait descendre sur vous des vêtements cachant vos parties intimes ainsi que des parures" (7:26)

Celui qui néglige l'un de ces deux éléments (le vêtement et la parure ) a dévié de la voie de l'Islam pour tomber dans celle de Satan.Dieu exalté a dit:

"O fils d'Adam !Surtout que le Diable ne vous tente pas comme il a fait sortir vos père et mère du Paradis en leur retirant leurs vêtements pour leur dévoiler leurs parties intimes" (7:27)

Ainsi ,la musulmane allonge son habit jusqu'à couvrir ses talons ,se couvre la tête ,tire le voile sur le cou ,la gorge et la poitrine.Dieu le signale ainsi en ces termes :

"O Prophète ! Dis à tes épouses ,à tes filles et aux femmes des croyants ,de se couvrir de leurs voiles.C'est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées.Dieu est vraiment Pardonneur et Miséricordieux"(33-Les Coalisés-59)

"Dis aussi aux croyantes qu'elles ne fassent pas étalage de leurs parures ,hormis celles qu'on ne peut tenir cachées.Qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines et qu'elles veillent à ne pas étaler leurs ornements ,sauf devant leurs époux ,leurs pères .."(24-La Lumière-31)

L'Islam a interdit à la femme musulmane le port de tout vêtement moulant le corps ou laissant transparaitre ce qu'il couvre.C'est par exemple ce qui définit les diverses parties du corps et particulièrement celles qui tentent les hommes tels que la poitrine ,la taille ,les fesses et autres.

Dans le recueil authentique de hadiths ,Abou Houraira a rapporté :

"Le Messager de Dieu a dit (saw):"Je ne vois toujours pas deux catégories de gens de l'enfer :des hommes ayant des fouets tels des queues de vaches avec lesquels ils frappent les autres (c'est une allusion aux gouvernants injustes et ennemis des peuples ) et des femmes à la fois vêtues et dévêtues ,faciles à séduire et séduisant les hommes.Leurs coiffures sont comme les bosses courbées des grands chameaux.Ces femmes n'entreront pas au Paradis et n'en sentiront pas l'odeur.Or ,l'odeur du Paradis se sent à une distance de tant et tant d'années de marche" (rapporté par Muslim)

On dit à leur sujet qu'elles sont vêtues car elles portent des vêtements ,et qu'elles sont en même temps dévêtues car leurs vêtements ne remplissent pas leur fonction ,à savoir les couvrir ,à cause de leur finesse et de leur transparence.Ils dévoilent ainsi tout ce qu'ils couvrent comme le font la plupart des tenues de femmes de notre temps.

Ainsi ,le vêtement a une fonction bien particulière en Islam comme nous venons de le voir et cela n'a aucun rapport avec une soi-disante soumission de la femme à l'homme.

Source: Site La Femme en Islam
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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 07:52    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

Le hidjab

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Voici un sujet qui anime les débats ,déchaîne les passions et non la raison.Un sujet qui provoque la haine ,l'indifference,la compassion mais aussi la révolte notamment au niveau de certaines femmes qui pensent que le voile n'est qu'un acte de soumission totale à l'homme et qui n'en cherchent aucune explication.
Et cette reflexion sans cesse entendue et qui devient une mode,qui donne bonne conscience aux jeunes filles et femmes qui refusent le voile parce qu'elles le dénigrent "Si l'homme n'est pas clair avec sa libido ou ne sait pas l'assumer ,ce n'est ni ma faute ,ni mon problème"Reflexion bête et stupide qui n'a pas lieu d'être.Cela voudrait dire qu'il n'est pas normal que l'homme soit attiré par la femme.C'est lui reprocher sa propre nature.Il faut être gonflée !!!Alors dans ce cas ,pourquoi ne pas reprocher à la femme d'avoir des atouts féminins alors que par nature ils sont réels.C'est lui reprocher d'être femme c'est-à-dire sa propre nature.Eh oui !Soyons logique !Et que l'on ne me dise pas que l'on est choquée lorsque j'affirme que le corps féminin est un atout de séduction à lui seul car dans ce cas pourquoi chercher à plaire en se fardant ,en se coiffant ,en se parfumant ,en mettant des vêtements qui épousent les formes du corps et les mettent en valeur ?

Il faut arrêter d'être contradictoire.Il faut réfléchir ,se dire la vérité et ne pas marcher en sens unique.Car entendre pour se justifier "je suis coquette uniquement pour mon propre plaisir et si l'homme me regarde ,tant pis pour lui"Tout d'abord ,être coquette pour son propre plaisir je veux bien mais uniquement pour son propre plaisir,il faut arrêter de se mentir et de jouer la sainte nitouche !Que la femme assume aussi sa propre libido !

Alors si j'ai bien compris ,l'homme est coupable et la femme ,la victime !C'est lui qui doit faire tous les efforts et non la femme !Quel culot !

L'Islam n'a jamais interdit de mettre en valeur ses atouts de séduction bien au contraire....Plus la femme est féminine,plus elle a de mérite.L'Islam demande seulement de savoir gérer et contrôler ce qui nous a été offert ,c'est-à-dire nos atouts de séduction et de ne pas les bafouer afin d'obtenir le RESPECT.

L'Islam met en garde la femme en lui imposant une pudeur vestimentaire (voir chapitre "tenue vestimentaire").L'Islam met en garde l'homme en lui imposant une manière de regarder la femme et de se comporter envers elle :

- Le Prophète (saw)a dit à Ali Ibn Abi Talib:"O Ali !Ne fais pas suivre le premier regard par un autre car seul le premier regard t'est permis".(Ahmad ,Abou Dawoud et at-Tirmidhi).

- Dieu le Très-Haut a dit:

"Dis aux Croyants de retenir un peu de leurs regards"(sourate 24 ,verset 30)

"L'ouïe,la vue et le coeur,tout cela aura à en rendre compte" (sourate 17 ,verset 36)

"Il sait le moindre regard qui trahit et ce que cachent les poitrines" (sourate 40 ,verset 19 )

"Ton Seigneur ne laisse rien échapper à Son observation vigilante"(sourate 89 ,verset 14)

Maintenant à chacun et chacune sa conscience ! .Car Dieu connait la faiblesse de ses créatures et le danger qu'il peut y avoir à ne rien respecter.Et danger il y a car qu'est devenue la femme aujourd'hui ?Un objet de séduction et là on ne parle plus d'atout.Un objet de séduction qui aide à vendre des voitures ,des yaourts....etc.Quelle valorisation et libération de la femme !Un objet de séduction qui est bafoué ,trainé dans la boue à la télévision ,comme par exemple lors des veillées du nouvel an ou les émissions d'animation où les femmes sont des potiches pour faire beau dans le décor !Quel honneur et quel respect !

Quelle a été la soirée offerte à l'équipe du Mondial qui nous a fait gagner cette coupe tant désirée ?Le Lido !Comme si il n'y avait que cela en France "En récompense de cette coupe que vous nous avez donnée ,voici des femmes à moitié nues qui vont se trémousser devant vous.Et en plus en compagnie de vos épouses ,ainsi vous aurez bonne conscience !"Et tout le monde trouve cela normal et naturel.Quelle décadence !

Alors que les femmes arrêtent de se mentir.Elles sont les premières responsables du non-respect qui leur est apporté.Il faut arrêter de prendre l'homme en grippe et de l'accuser de tout.Il a peut-être parfois des torts mais il est loin d'être le seul !

L'homme qui est musulman ,qui respecte la loi divine est un homme aimé ,respecté tout comme la femme qui respecte la loi divine est une femme aimée et respectée .

L'homme et la femme sont égaux dans l'Islam en prenant en considération leur nature différente (car elle est réelle et incontournable Mesdames ! ).Pourquoi détester entendre que la femme est de nature plus faible que l'homme ? Elle n'en n'est pas diminuée pour autant.Au contraire(.Le mot faiblesse n'est pas pris dans le sens de la diminution mais de la fragilité).N'est ce pas séduisant parfois cette faiblesse qui donne envie à l'homme de la protéger ?Et avouez que certaines femmes savent habilement en jouer de cette faiblesse .Et une femme n'aime t-elle pas qu'un homme la protège ?A moins qu'elle préfère un homme faible ?

La femme veut le beurre et l'argent du beurre !Elle veut vivre l'égal de l'homme en oubliant les differences de départ .Bientôt ,elle va reprocher à l'homme de ne pas enfanter (et cela s'est déjà entendu).Bonjour les dégâts !Qui sont là d'ailleurs.

Pourquoi tant haïr ce voile ?Parce qu'aujourd'hui une femme ne peut prouver ses capacités intellectuelles et professionnelles sans montrer ses atouts de séduction ?Quelle honte et pourtant c'est bien cela !Et que l'on ne me dise pas le contraire !Avez - vous vu en France une éducation nationale qui accepte le voile ?Oui peut-être avant quand la pudeur avait encore ses droits.Avez-vous vu en France une femme voilée qui travaille ?Et non !Nous sommes pudiques et par conséquent des imbéciles!Tout ça parce que nous ne montrons pas nos atouts féminins.Quel désastre de voir à quoi est réduit la femme de nos jours !On la croit plus libre qu'avant!Quelle bêtise et quelle erreur !

Remarquez si la plupart des femmes acquiert leur liberté(et quelle liberté ! )avec leur corps ,c'est leur problème.La femme musulmane n'a pas besoin de cela pour s'affirmer.Ses valeurs suffisent largement ;encore faut-il lui laisser l'occasion de le prouver !!!

On comprend facilement (et on ne se pose même pas la question)qu'une femme laisse voir tout ce qu'elle a de séduisant.C'est même naturel.Mais on ne comprend pas qu'une femme ait envie d'être pudique.

C'est que lorsqu'une femme se découvre ,dévoile ses charmes ,les hommes peuvent avoir de quoi dire sur elle et ils ne se gênent pas!Et ne vous leurrez pas,c'est ainsi que cela se passe Mesdames et vous le savez parfaitement bien.

Mais que dire sur une femme qui ne montre rien si ce n'est qu'elle dérange parce que justement elle ne permet pas de dire quoi que ce soit.Et sous peu que l'on ait vu ou entendu une femme qui se couvre contre sa volonté(ce qui existe ,je ne le nie pas "voir conclusion"),alors là ,on trouve tout et n'importe quoi.On parle de soumission ,d'arriérée ,d'Islam père fouettard etc ...Bref du délire !

La femme musulmane sait être coquette ,belle et elle aime cela !Et c'est normal!C'est une femme !Mais bien sûr quel intérêt de ne pas le montrer aux hommes si ce n'est quà son mari ,ses frères de sang et son père ,n'est ce pas ?

Il faut arrêter de se mentir et de jouer la petite fille scandalisée ,outrée et même étonnée de voir que l'on peut plaire !Il y en a même qui se disent énervées quand des hommes les sifflent dans la rue !Ne le cherchent-elles pas et ne le désirent-elles pas au fond d'elles mêmes ?Ce problème ,la femme musulmane ne le connait pas ou presque pas car elle s'en protège.Le problème de la femme musulmane ,c'est de justifier sans cesse sa pudeur !

Il a déjà été dit que la femme musulmane n'avait pas le monopole de la pudeur.A cela je répondrai que la femme musulmane n'a jamais prétendu avoir le monopole de la pudeur et ne le prétendra jamais !!! Car seul Allah est juge.Elle ne fait qu'appliquer la loi divine.Et si les femmes musulmanes n'ont pas ce monopole ,que dire des femmes non voilées ?Alors ne soyons pas ridicule et ne tombons pas dans de telles bassesses !Arrêtons de faire un zoom sur le voile.Il a toute sa signification et elle n'est pas des moindres dans la vie d'une femme musulmane.Alors respectons le choix de cette dernière et laissons la s'épanouir dans ce qu'elle aime.

Source: Site La Femme en Islam
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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 08:05    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

CONCLUSION
La femme musulmane......
Cette femme musulmane dont on se sert pour démanteler une religion qui tient debout ,qui est crédible dans ses propos et dans ses actes ;tout au moins pour ceux qui veulent bien s'ouvrir à elle.

Cette femme musulmane qui a choisi par ses propres moyens,ses propres envies de respecter et d'adorer son seul et unique Dieu Allah.

Personne ne l'a obligée à devenir ce qu'elle est car "Nulle contrainte en religion"(sourate 2 ,verset 256)

Elle est adulte ou elle le devient en épousant cette religion.Elle est tout à fait maître de ses responsabilités en tant que mère ,épouse ,soeur ,citoyenne etc...

C'est en toute connaissance de cause qu'elle assume et choisit ses responsabilités.Elle sait que rien en Islam n'est gratuit mais que tout au contraire est justifié.Allah n'impose aucune chose sans en donner la raison ou l'expliquer.Et c'est cette justification qui rend cette femme musulmane ,aussi bien que toute la communauté musulmane ,sûre d'elle-même ,de son chemin ,et de sa route.Elle est soumise uniquement à Dieu et n'obéit qu'à Dieu.Ce n'est qu'à travers lui qu'elle assume ses rôles et ses responsabilités.Elle ne se prosternera que devant lui et pas devant un autre.Et c'est cette totale soumission à Dieu qui lui donne cette liberté entière dont elle peut jouir dans les limites de la Loi Divine.

Elle n'est pas une victime de l'Islam mais bien au contraire une partie intégrante qui a sa place ,son utilité ,participant pleinement et activement au bien-être de la communauté musulmane

Si l'Islam apparait comme un manuel technique nous enseignant concrètement les actes de la vie avec ce qui est permis et interdit ,il ne faut pas l'aborder tout de suite en tant que tel.

L'Islam se veut d'abord une religion de coeur où se mêlent sentiments ,pardon,compréhension ,intention... Cet aspect tenant une place extrêmement importante:

Abd Allah b. al-'Abbas b ,abd - al - Muttalib tient cette sentence de l'Envoyé de Dieu (saw)qui lui a révélé par son Seigneur:

" Certes ,Dieu a inscrit les bonnes et les mauvaises actions (sur la Table Gardée).Puis le Prophète(saw) expliqua ainsi cette parole : " Quiconque a l'intention d'accomplir une bonne action et ne la fait pas se la verra comptée par Dieu pour une bonne action à part entière.Et s'il l'accomplit après avoir eu l'intention de la faire ,Dieu multipliera cette bonne action en la comptant de dix à sept cents fois plus ou encore davantage.Et quiconque pense à commettre une mauvaise action puis s'en abstient ,Dieu lui comptera une bonne action à part entière.S'il la commet après y avoir songé ,Dieu la lui comptera pour une seule mauvaise action. " "

Ainsi ,l'intention qui relève des sentiments que l'on peut avoir est très importante et considérée dans l'Islam.Elle équivaut à une bonne action même si elle n'a pas été accomplie.N'est ce pas la preuve d'une grande tolérance en Islam et d'un grand Amour de Allah pour l'homme,sa créature ?

C'est pourquoi ,si la vie de certaines femmes semble fermée ,sans issue ,dépourvue de tout ce qui vient d'être dit (ce qui est malheureusement réel et peut-être bien trop souvent) ,il ne faut pas en chercher le coupable ou le responsable dans l'Islam mais ailleurs.

Quant à ce ailleurs ,je laisserai tout à chacun de juger où il se trouve.......Incha'Allah.

Source: Site La Femme en Islam
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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 08:16    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

LA FEMME EN ISLAM ET DANS LA TRADITION JUDEO-CHRETIENNE:
LE MYTHE ET LA REALITE
Khutbah du Vendredi par notre Frere Sherif Muhammad Kingston, 10 Février, 1995, University of Essex Islamic Society
(Traduction par Abd-ul-Jal? B)

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Le Dr Sherif affirme dans son introduction (p.4), " ... mon propos porte principalement sur la position des femmes au travers des trois religions telle qu'elle apparaît dans les sources originelles. et non telle qu'elle est vécue par leurs millions d'adeptes dans le monde d'aujourd'hui. Par conséquent, la plupart des références citées sont directement tirées du Coran, des paroles du Prophète Mohammed, de la Bible, du Talmud, et des paroles des Fondateurs de l'Église les plus influents, dont les opinions ont immensément contribué à la définition et la formation du Christianisme. Cet intérêt dans les sources relève de la constatation suivante: la compréhension d'une certaine religion à partir des attitudes et du comportement d'un certain nombre de ses adeptes est erronée. De nombreuses personnes confondent encore culture et religion, bien d'autres encore ne savent pas ce que leur livre religieux dit, et d'autres ne s'en préoccupent même pas.
Cette étude traite d'un débat d'actualité, concernant le statut de femmes tel qu'il est inscrit dans les trois religions abrahamiques. Le statut des femmes dans les religions révélées, défini entre autres par ses droits, ses privilèges, est peut-être un des sujets les plus mal compris et les plus distordus, et cependant un des plus discutés - et particulièrement les mythes entourant le statut des femmes musulmanes. L'étude est pleinement documentée de références précises tirées de sources d'information comme les livres sacrés des Juifs, Chrétiens et Musulmans, mais aussi d'autres ouvrages.
J'ai été impressionné par la logique et l'éloquence exprimés par le style d'écriture du Dr. Sherif Mohammad. Alors que les articles du Dr. Jamal Bawadi portent sur la compréhension générale du statut de la femme en Islam, le travail de Sherif constitue une analyse comparative des opinions des religions abrahamiques sur la gamme entière des questions affectant les femmes. Ensemble, ils répondent à l'implacable propagande attaquant l'Islam à travers la question de la femme. En particulier, l'étude de Sherif met à jour l'hypocrisie et le système de deux poids/deux mesures qui ont fait de l'Islam un bouc émissaire en ce domaine.
Cette étude dissipe les nombreuses fausses conceptions à propos du statut des femmes, comme en témoigne le Coran, et opère ainsi la distinction entre la croyance Islamique réelle et les pratiques des musulmans influencés par leur culture et les coutumes sociales. Considérant les nombreuses idées fausses, existant non seulement parmi les occidentaux non-musulmans, mais aussi parmi de nombreux musulmans ignorants en ce domaine, cette étude est une lecture à conseiller à toute personne consciente. En dissipant certains mythes, cette étude offre la perspective d'une construction prochaine de relations harmonieuses entre musulmans et non-musulmans. Ce document de référence est un must pour tous ceux qui portent un intérêt à l'étude du statut des femmes dans les trois religions révélées et ceux qui cherchent la vérité par eux-mêmes.
D'après une critique de Nazre Sobhan.
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INTRODUCTION
Il y a cinq ans de cela, j'ai pu lire dans le Toronto Star daté du 3 Juillet 1990 un article intitulé "l'Islam n'est pas la seule doctrine patriarcale", écrit par Gwynne Dyer. L'article décrivait les réactions furieuses des participants d'une conférence sur le thème de la femme et du pouvoir, qui s'était tenue à Montréal. La source de ces réactions étaient les commentaires de la célèbre féministe égyptienne Dr Nawal Saadawi. Parmi ses déclarations "politiquement incorrectes" on rapportait celles ci : "les éléments les plus restrictifs à l'égard des femmes se trouvent en premier dans le Judaïsme puis dans le Christianisme et seulement en dernier dans le Coran.; autre citation : "toutes les religions sont patriarcales car elles proviennent de sociétés patriarcales"; et encore : "voiler les femmes n'est pas une pratique spécifiquement islamique, mais c'est un ancien héritage culturel dont on retrouve les analogies dans les religions soeurs".
Les participants ne pouvaient supporter de rester assis tandis qu'on mettait à égal leurs religions avec l'Islam. Ainsi, le Dr Saadawi essuya un tir de barrage de critiques. "Les commentaires du Dr Saadawi sont inacceptables. Ses réponses révèlent un manque de connaissance des religions des autres." a déclaré Bernice Dubois du " World Movement of Mothers "; "Je dois protester" explosa l'invitée Alice Shalvi du réseau des femmes d'Israël. "Il n'existe aucune conception du voile dans le Judaïsme." L'article essayait d'expliquer ces réactions furieuses en rappelant la tendance générale de l'Occident à prendre l'Islam comme bouc émissaire; alors que ces des pratiques sont tout autant une part du propre héritage culturel de l'Occident. "Les féministes chrétiennes et juives n'allaient tout de même pas rester assises à discuter au même niveaux que ces musulmans pervers", ironisait Gwynne Dyer. Je ne fus pas surpris que les participants de la conférence considérait l'Islam aussi négativement, spécialement quand il était question de la femme. En Occident, l'Islam symbolise la subordination de la femme par excellence (en français dans le texte). Pour se rendre compte de la persistance de ce cliché, il suffit de mentionner que le Ministre de l'Éducation en France, le pays de Voltaire, a récemment ordonné l'expulsion de toutes les jeunes filles portant le voile dans les écoles française ! On refuse le droit d'éducation à une jeune étudiante musulmane portant un foulard, alors qu'une étudiante catholique affichant une croix ou un étudiant juif arborant une calotte ne seront pas inquiétés. La scène des policiers français empêchant toutes les jeunes musulmanes en foulard d'entrer au collège est inoubliable. Elle rappelle une autre scène tout aussi scandaleuse, celle du Gouverneur George Wallace d'Alabama aux Etats-Unis, en 1962, debout devant la porte de l'école, essayant de bloquer l'entrée aux étudiants noirs pour empêcher la déségrégation des écoles d'Alabama.

La différence entre les deux scènes, c'est que les étudiants noirs avaient vraiment beaucoup de soutien de la part du reste des Etats Unis et du monde entier. Le président Kennedy envoya la Garde Nationale pour forcer l'entrée des étudiants noirs. Les filles musulmanes, quant à elles, n'ont reçu aucune aide de personne. Leur cause semblait ne susciter aucune compassion, aussi bien à l'intérieur ou à l'extérieur de la France. La raison en est la mauvaise compréhension et la peur de tout ce qui est islamique dans le monde aujourd'hui.
Ce qui m'intriguait le plus était de savoir si les déclarations faites par Saadawi, et celles qui l'avaient critiqué, étaient basées sur des faits? Autrement dit, l'Islam, le Christianisme et le Judaïsme ont-ils la même conception de la femme? Ou bien ces religions diffèrent-elles dans leurs conceptions? Le Judaïsme et le Christianisme offrent-ils vraiment un meilleur traitement que l'Islam? Quelle est la Vérité? Il n'est pas simple de trouver les réponses à des questions aussi difficiles. La première difficulté est d'être juste et objectif ou, au moins, faire tout son possible pour le rester. C'est ce que l'Islam enseigne. Le Coran exige des musulmans de dire la vérité même si leurs proches en sont victimes:

"Ô les croyants! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et Il est plus connaisseur de leur intérêt que vous). Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, [sachez qu'] Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. ", sourate 4, verset 135.

L'autre grande difficulté est la largeur écrasante du sujet. Par conséquent, pendant les quelques dernières années, j'ai passé de nombreuses heures à lire la Bible, l'Encyclopédie de la Religion, l'Encyclopedia Judaica, à la recherche de réponses. J'ai aussi lu plusieurs livres traitant de la position de la femme dans les différentes religions, dont les auteurs sont des érudits, apologistes ou critiques. La lecture présentée dans les chapitres suivants rassemble les importantes découvertes de cette humble recherche. Je ne prétends pas avoir été absolument objectif. C'est au delà de ma capacité limitée. Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai essayé, à travers cette recherche, d'approcher l'idéal Coranique de "témoin véridique".

Je voudrai souligner dans cette introduction que mon objectif dans cette étude n'a jamais été de dénigrer le Judaïsme ou le Christianisme. En tant que musulmans, nous croyons à l'origine divine des deux. Personne ne peut se prétendre musulman sans reconnaître que Moise et Jésus étaient de grands prophètes de Dieu. Mon objectif est seulement de défendre avec succès l'Islam et rendre un hommage, qui n'a que trop tardé en Occident, au message véridique final que Dieu a adressé à la race humaine. J'aimerai enfin insister sur le fait que je ne me suis occupé que des Doctrines. Autrement dit, mon propos était principalement la position de la femme dans les trois religions telle qu'elle apparaît dans les sources originales, et non pas telle qu'elle est vécue aujourd'hui par les fidèles dans le monde d'aujourd'hui. Par conséquent, la majeure partie des sources citées proviennent du Coran, des paroles du Prophète Mohamed, de la Bible, du Talmud et des paroles des Pères les plus influents de l'Église, dont les opinions ont contribué incommensurablement à définir et modeler le Christianisme. Cet intérêt pour les sources vient de la constatation suivante: comprendre une certaine religion par l'attitude, ou par le comportement de certains de ses membres est trompeur. Effectivement, beaucoup confondent culture et religion, d'autres ne savent pas ce que leur livre religieux dit, et d'autres encore ne s'en soucient même pas.

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1. EVE EN FAUTE ?

Les trois religions sont d'accord sur un fait de base: l'homme et la femme sont tous deux des créatures de Dieu, le Créateur de l'univers entier. Toutefois, les divergences apparaissent peu après la création du premier homme, Adam, et de la première femme, Eve. La conception judéo-chrétienne de la création d'Adam et Eve est exposée en détails dans Genèse 2:4-3:24. Dieu leur a interdit a tous deux de manger des fruits de l'arbre interdit. Le serpent incita Eve à en manger et Eve à son tour incita Adam à manger avec elle. Quand Dieu reprocha à Adam ce qu'il avait fait, il en attribua toute la faute à Eve "La femme que tu as mis ici avec moi : elle m'a donné du fruit de l'arbre et je l'ai mangé."
Par conséquence, Dieu dit a Eve: "J'augmenterai beaucoup tes souffrances en grossesse; tu enfanteras dans la peine. Ton désir sera pour to mari et il commandera sur toi." A Adam Il dit: "Puisque tu as écouté ta femme et mangé de l'arbre ... Cette terre est maudite par ta cause ; tu mangeras chaque jour de ta vie par le fruit de ton dur labeur..."
On trouve la conception Islamique de la création originelle dans plusieurs endroits dans le Coran, par exemple:

"(19) ‹Ô Adam, habite le Paradis, toi et ton épouse; et ne mangez en vous deux, à votre guise; et n'approchez pas l'arbre que voici; sinon, vous seriez du nombre des injustes.› (20) Puis le Diable, afin de leur rendre visible ce qui leur était caché - leurs nudités - leur chuchota, disant: ‹Votre Seigneur ne vous a interdit cet arbre que pour vous empêcher de devenir des Anges ou d'être immortels!›. (21) Et il leur jura: ‹Vraiment, je suis pour vous deux un bon conseiller›. (22) Alors il les fit tomber par tromperie. Puis, lorsqu'ils eurent goûté de l'arbre, leurs nudités leur devinrent visibles; et ils commencèrent tous deux à y attacher des feuilles du Paradis. Et leur Seigneur les appela: ‹Ne vous avais-Je pas interdit cet arbre? Et ne vous avais-Je pas dit que le Diable était pour vous un ennemi déclaré?› (23) Tous deux dirent: ‹Ô notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des perdants›. ", sourate 7, versets 19-23.

Un examen attentif des deux compte rendu de l'histoire de la Création révèles quelques différences essentielles. Le Coran, au contraire de la Bible, place la culpabilité à égalité sur Adam et Eve pour leur erreur. On ne trouve nul part dans le Coran le plus petit indice que Eve ait trompé Adam en lui faisant mangé de l'arbre, ou même qu'elle ait mangé avant lui. Eve dans le Coran n'est ni une tentatrice, ni une séductrice, et ni une trompeuse. En outre, on ne peut attribuer à Eve les souffrances de la grossesse. Dieu, selon le Corn, ne punit personne pour les erreurs commises par un autre. Adam et Eve ont tous deux commis un péché et ont demandé pardon à Dieu et Il leur a tous deux pardonné.

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2. HERITAGE D'EVE

L'image d'une Eve tentatrice dans la Bible a eu pour résultat un impact extrêmement négatif sur les femmes au cours de la tradition judéo-chrétienne. Toutes les femmes sont suspectées d'avoir hérité de leur mère, la biblique Eve, et sa culpabilité et sa malignité. En conséquence, elles étaient toutes moralement inférieures, indignes de confiance, et perverties. Règles, grossesse et accouchement étaient considérés comme les justes punitions de la culpabilité éternelle du sexe féminin maudit.
Pour apprécier combien était négatif l'impact de cette Eve biblique sur toutes ses descendantes féminines, nous devons nous pencher sur quelques écrits des plus célèbres juif et chrétiens de tous les temps. Commençons par l'Ancien Testament en lisant ce qu'on appelle la Sage Littérature:

"26 Et j'ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le coeur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens; celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur est pris par elle. 27 Voici ce que j'ai trouvé, dit l'Ecclésiaste, en examinant les choses une à une pour en saisir la raison; 28 voici ce que mon âme cherche encore, et que je n'ai point trouvé. J'ai trouvé un homme entre mille; mais je n'ai pas trouvé une femme entre elles toutes. " (Ecclésiaste 7:26-2Cool.

Dans une autre partie de la littérature hébraïque disponible dans la Bible catholique, nous lisons:

" La femme a été le principe du péché, et c'est par elle que nous mourons tous. " (25:33, Fi)

" toute malice, plutôt que la malice de la femme ". (25:19, Fi)

" le péché commença avec une femme et à cause d'elle nous devons tous mourir " (Ecclésiastique 25:19,24).

Les rabbins juifs ont établi une liste de neuf malédictions infligées à la femme depuis la Chute d'Adam et Eve:

"A la femme Il donna neuf fléaux et la mort: la peine du sang des règles et de la virginité; le fardeau de la grossesse; la souffrance de l'accouchement; la charge d'élever les enfants; sa tête est couverte comme en deuil; elle se perce les oreilles telle l'esclave à vie, qui sert son maître; elle n'est pas assez crédible comme témoin; et après tout cela: la mort.[2] Au jour d'aujourd'hui, les hommes juifs orthodoxes récitent dans leur prière quotidienne du matin "Béni le Dieu Roi de l'univers, qui ne m'a pas fait femme". La femme, de son côté, remet Dieu chaque matin "de l'avoir faite selon Sa volonté"[3] Une autre prière qu'o trouve dans de nombreux livres de prières juifs: "Loué soit Dieu de ne pas m'avoir créé un Gentil. Loué soit Dieu de ne pas m'avoir créé femme. Loué soit Dieu de ne pas m'avoir créé ignare." [4]

L'Eve biblique a joué un bien plus grand rôle dans le christianisme que dans le judaïsme. Son péché constitue un pivot de la foi chrétienne toute entière car la raison, selon les chrétiens, pour laquelle Jésus Christ serait venu sur Terre découle directement de la désobéissance d'Eve à Dieu. Elle a commis un péché, séduit Adam en le poussant à faire de même. En conséquence, Dieu les expulsa tous deux des Jardins d'Eden sur Terre, maudite par leur cause. Ils léguèrent leur péché, qui n'a pas été pardonné par Dieu, à tous leurs descendants, et partant, tous les êtres humains naissent dans le péché. Pour purifier l'humanité du 'péché originel', Dieu devait sacrifier Jésus, qu'ils estiment le Fils de Dieu, sur la croix. En conséquence, Eve est responsable de sa propre erreur, du péché de son mari, du péché originel de toute l'humanité, et de la mort du Fils de Dieu. Autrement dit, une femme, agissant de son propre chef, a causé la chute de l'humanité [5]. Que dire des filles? Elles sont aussi pécheresses qu'elles et doivent être traitées comme telles. Ecoutez le ton sévère de Saint Paul dans le Nouveau Testament:

"Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression." (I Timothée 2:11-14).

St. Tertullien mâche encore moins ses mots que St Paul, alors qu'il parlait à ses 'bien aimées soeurs' dans la foi, en disait [6]: "Savez vous que vous êtes chacune une Eve? La sentence de Dieu sur votre sexe subsiste aujourd'hui: la culpabilité doit donc exister nécessairement. Vous êtes la porte du Démon: vous avez décacheté l'arbre interdit. Vous avez déserté les premières la loi divine: vous avez persuadé celui que le démon n'a pas été assez courageux pour attaquer de face . Vous avez détruit si facilement l'image de Dieu, l'homme. Par la cause de votre désobéissance, même le Fils de Dieu a dû mourir."
St Augustin fut fidèle à l'héritage de ses prédécesseurs, en écrivant à un ami: "Quelle différence que ce soit une épouse ou une mère? Nous devons toujours prendre garde à l'Eve tentatrice qui subsiste dans chaque femme......je ne vois pas....quelle utilisation peut faire l'homme de la femme, si on exclut la fonction d'élever les enfants."
Des siècles plus tard, St Thomas d'Aquin considérait toujours les femmes comme défectueuse. "En ce qui concerne sa nature individuelle, la femme est défectueuse et mal élevée, car la force active contenue dans la semence male tend à produire une similarité parfaite du sexe masculin. Alors que la production d'une femme vient d'un défaut dans la force active ou d'un manque d'une certaine matière ou même d'une influence externe. Finalement, le renommé réformateur Martin Luther ne pouvait voir aucun profit d'une femme si ce n'est d'amener au monde autant d'enfants que possible, peu importe les effets secondaires: " Si elles se fatiguent ou meurent, cela n'a pas d'importance. Laissez les mourir en couche, c'est ce pourquoi elle sont là "
Encore et encore, toutes les femmes sont dénigrées à cause de l'image d'Eve la tentatrice, grâce au récit de la Genèse.

Pour résumer, la conception judéo-chrétienne de la femme a été empoisonnée par la croyance dans la nature pécheresse d'Eve et de sa progéniture. Si nous tournons notre attention à ce que le Coran dit au sujet de la femme, nous nous apercevons bientôt que la conception islamique de la femme est radicalement différente de la tradition judéo-chrétienne. Laissons le Coran parler de lui-même:

" Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumònes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices: Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. ", sourate Al 'Ahzâb (33), verset 35.

" Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. ", sourate At-Tawba (9), verset 71.

" Leur Seigneur les a alors exaucés (disant): ‹En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres. ", sourate Al 'Imrân (3), verset 195.

" Quiconque fait une mauvaise action ne sera rétribué que par son pareil; et quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur subsistance sans compter. ", sourate Ghâfir (40), verset 40.

" Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. ", sourate An-Nahl (16), verset 97.

Il est clair que le regard coranique porté sur la femme ne diffère en rien de l'homme. Ils sont tous deux, les créatures de Dieu, dont le but sublime est l'adoration de leur Seigneur, dans les bonnes actions, et dans l'éloignement du mal. Et ils seront, tous deux, estimés en conséquence. Le Coran ne mentionne jamais que la femme est la porte du mal ou qu'elle est une trompeuse par nature.
Le Coran ne mentionne jamais non plus que l'homme est à l'image de Dieu; tous les hommes et femmes sont Ses créatures, c'est tout. Selon le Coran, le rôle de la femme sur terre n'est pas limité à l'accouchement. Il lui est nécessaire de faire autant de bonnes actions que n'importe quel autre homme. Le Coran ne dit jamais qu'aucune femme honnête n'a jamais existé. Au contraire, le Coran a chargé tous les croyants, autant les femmes que les hommes, de suivre l'exemple de ces femmes idéales telles que la Vierge Marie et la femme de Pharaon :

" et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit "Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes".
De même, Marie, la fille d'`Imrân qui avait préservé sa virginité; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres: elle fut parmi les dévoués. ", sourate at-Tahrîm (66), versets 11-12.

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3. FILLES HONTEUSES ?

En fait, la divergence entre l'attitude biblique et coranique envers le sexe féminin commence dès la naissance de la petite fille. Par exemple, la Bible déclare que la période d'impureté rituelle de la mère est deux fois plus longue si l'enfant est une fille que s'il est un garçon. (Lev. 12:2-5). La Bible Catholique déclare explicitement que : " La naissance d'une fille est une perte " (Ecclésiastique 22:3).

Contrairement à cela, les garçons reçoivent une louange particulière :

" Un homme qui éduque son fils sera envié de son ennemi. " (Ecclésiastique 30:3)

Les rabbins juifs ont rendu obligatoire pour les hommes juifs la progéniture dans le but de propager la communauté. Dans le même temps, ils ne cachaient pas leur claire préférence pour les enfants mâles :

" C'est un bienfait pour ceux dont les enfants sont mâles mais un mal pour ceux dont les enfants sont femelles ", " A la naissance d'un garçon, tous sont joyeux.. à la naissance d'une fille, tous sont tristes ", et " Quand un garçon arrive au monde, la paix arrive au monde.. quand une fille arrive, rien n'arrive. " [7]

On considère la fille comme un fardeau douloureux, une source potentielle de honte pour son père :

" Ta fille est indocile? Surveille-la bien, qu'elle n'aille pas faire de toi la risée de tes ennemis, la fable de la ville, l'objet des commérages, et te déshonorer aux yeux de tous. " (Ecclésiastique 42:11).
" Méfie-toi bien d'une fille hardie de peur que, se sentant les coudées franches, elle n'en profite. Garde-toi bien des regards effrontés et ne t'étonne pas s'ils t'entraînent au mal. " (Ecclésiastique 26:10-11).

Ce fut exactement cette même idée de la fille source de déshonneur, qui poussait les Arabes pagans, avant l'avènement de l'Islam à pratiquer l'infanticide femelle.

Le Saint Coran condamna sévèrement cette pratique haineuse :

"Et lorsqu'on annonce à l'un d'eux une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde [l'envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre? Combien est mauvais leur jugement! " (16:58-59).

Mentionnons que ce crime sinistre n'aurait jamais cessé en Arabie n'eusse été la puissance des mots acerbes utilisés par le Coran pour condamner cette pratique (16:59, 43:17, 81:8-9).

Le Coran, en outre, n'opère aucune distinction entre fille et garçon. Par contraste avec la Bible, le Coran considère la naissance d'une fille comme un cadeau et une bénédiction de Dieu, tout comme la naissance d'un garçon. Le Coran mentionne même le bienfait de la naissance d'une fille en premier :

" A Allah appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu'Il veut. Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut, " (42:49).

Pour balayer les traces d'infanticide de fille, dans une société musulmane en expansion, le Prophète Muhammad a promis à ceux qui étaient gratifiés d'une fille une énorme récompense s'ils élevaient leur fille avec bonté : " Celui qui s'engage à élever ses filles, et accorde ses soins bénévolement envers elles, ce sera une protection pour lui contre le Feu de l'Enfer " (Bukhari et Muslim).

" Quiconque élève deux filles jusqu'à leur matûrité, lui et moi viendront le Jour de la Résurrection comme ceci ; et il joignit ses doigts " (Muslim).

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4. EDUCATION FEMININE ?

La différence entre les conceptions Bibliques et Coraniques des femmes n'est pas limitée aux nouveaux nés, elle s'étend au contraire bien plus loin. Comparons leurs attitudes respectives envers une fille essayant de s'éduquer dans sa religion. Le coeur du judaïsme est la Torah, la loi. Toutefois, selon le Talmud, " les femmes sont dispensées de l'étude de la Torah. " Certains rabbins juifs déclarent fermement " Que les mots de la Torah soient détruits par le feu est préférable à ce qu'ils soient confiés à une femme. " et " Quiconque a enseigné la Torah à sa fille est comme celui qui lui a enseigné l'obscénité. "[8]

L'attitude de St. Paul dans le Nouveau Testament n'est pas plus lumineuse :

" Comme dans toutes les Églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de prendre la parole ; qu'elles se tiennent dans la soumission, selon que la Loi même le dit. Si elles veulent s'instruire sur quelque point, qu'elles interrogent leur mari à la maison ; car il est inconvenant pour une femme de parler dans une assemblée. " (I Corinthiens 14:34-35)

Comment une fille peut-elle apprendre si elle n'est pas autorisée à parler? Comment peut-elle mûrir intellectuellement si on la maintient dans un état de complète soumission? Comment peut elle élargir ses horizons si sa seule et unique source d'information est son mari à la maison?

Maintenant, et pour être juste, nous devons nous demander si la position coranique est bien différente? Une courte hstoire rapportée dans le Coran résume sa position avec concision.

Khawlah était une femme musulmane, dont le mari a prononcé dans un accès de colère la formule suivante : " Tu es pour moi comme le dos de ma mère. " Les Arabes pagans considéraient cette déclaration comme un divorce qui délivrait l'homme de toute responsabilité, mais ne laissait pas la femme libre de quitter le foyer du mari, ou de se marrier avec un autre homme. En entendant ces mots de la part de son mari, Khawlah se trouva dans une situation misérable.

Elle partit alors voir le Prophète de l'Islam.

Le Prophète était de l'avis qu'elle devait être patiente puisqu'il ne voyait aucune autre issue. Khawla continua d'argumenter avec le Prophète en tentant de sauver son mariage suspendu.

Bientôt, le Coran intervint ; l'appel de Khawla fut accepté. Le verdict divin abolit la coutume inique. Un chapitre entier (sourate 5Cool du Coran fut révélé dont le titre est "al-Mujadilah" ou " La femme qui argumente " du nom même de cet incident.

" Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son époux et se plaignait à Allah. Et Allah entendait votre conversation, car Allah est Audient et Clairvoyant " (58:1).

Une femme dans la conception coranique a le droit d'argumenter même avec le Prophète de l'Islam en personne. Personne n'a le droit de lui intimer l'ordre de rester silencieuse. Elle n'a aucune obligation de considérer son mari comme seul et unique référence en matière de loi et religion.

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5. SALES FEMMES IMPURES ?

Les lois et régulations juives concernant les femmes en période de règles sont extrêmement restrictives. L'Ancien Testament considère toute femme qui a ses règles sale et impure.

En outre, ses proches peuvent être " infectés " par son impureté. Qu'elle touche une personne ou un objet, et cela devient impur pour un jour entier :

" Lorsqu'une femme a un écoulement de sang et que du sang s'écoule de son corps, elle restera pendant sept jours dans la souillure de ses règles. Qui la touchera sera impur jusqu'au soir.

Toute couche sur laquelle elle s'étendra ainsi souillée, sera impure ; tout meuble sur lequel elle s'assiéra sera impur.

Quiconque touchera son lit devra nettoyer ses vêtements, se laver à l'eau, et il sera impur jusqu'au soir.

Quiconque touchera un meuble, quel qu'il soit, où elle se sera assise, devra nettoyer ses vêtements, se laver à l'eau, et il sera impur jusqu'au soir.

Si quelque objet se trouve sur le lit ou sur le meuble sur lequel elle s'est assise, celui qui le touchera sera impur jusqu'au soir. " (Lev. 15:19-23).

De par sa nature " contaminante ", la femme pendant ses règles étaient parfois " bannie " pour éviter tout contact avec elle. Elle était envoyée dans une maison spéciale, appelée " la maison de l'impureté " pour toute la période son impureté [9]. Le Talmud qualifie une femme en règles " mortelle " même sans aucun contact physique avec elle :

" Nos rabbins nous ont enseigné : .. si une femme en règles passe entre deux (hommes), si c'est au début de ses règles, elle tuera l'un des deux, et si c'est à la fin de ses règles, elle causera un conflit entre eux " (bPes. 111a.)

En outre, le mari de la femme en état de règles était interdit d'accès à la synagogue, s'il était contaminé par une des impuretés de sa femme, même par la poussière de ses pieds. Un prêtre dont la femmme, la fille ou la mère étaient en règles ne pouvait pas réciter la bénédiction du prêtre à la synagogue [10]. Pas étonnant que de nombreuses femmes juives parlent des menstrues comme " la malédiction " [11].

L'Islam ne considère pas que la femme en règles possède une sorte d'" impureté contagieuse ". Elle n'est ni " intouchable " ni " maudite ". Elle pratique sa vie normalement avec toutefois une seule restriction : un couple marié n'est pas autorisé à avoir de relations intimes pendant sa période de menstruations.

Tout autre contact physique entre eux est permis. Une femme en règles est exemptée des rituels tels que les prières quotidiennes et le jeûne pendant ses règles.

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6. APPORTER UN TEMOIGNAGE

Une autre question sur laquelle le Coran et la Bible divergent: le statut du témoignage de la femme. Il est vrai que le Coran exige des croyants lors de transactions financières la présence de deux témoins hommes, ou d'un témoin homme et de deux témoins femmes (2:282).
Toutefois, il est aussi vrai que le Coran accepte en d'autres situations le témoignage d'une femme comme ayant le même poids que celui de l'homme. En réalité, le témoignage d'une femme peut même invalider celui de l'homme. Si un homme accuse sa femme d'adultère, le Coran lui demande de jurer solennellement cinq fois pour appuyer la culpabilité de sa femme. Si la femme nie et jure de la même façon cinq fois, elle n'est pas considérée coupable et dans aucun cas le mariage ne peut être dissolu (24:6-11).

D'une autre part, les femmes sont interdites de témoignage dès le commencement de la société juive [12]. Les rabbins comptaient cette interdiction de témoigner parmi les neuf malédictions infligées aux femmes à cause de la Chute (voir le chapitre "l'Héritage d'Eve").
La femme dans l'Israel d'aujourd'hui n'est pas autorisée à produire des preuves devant les tribunaux rabbiniques [13]. Les Rabbins justifient l'interdiction de témoigner en citant la Génése 18:9-16, où il est établi que Sara, épouse d'Abraham, avait menti. Les Rabbins utilisent cet incident pour prouver que les femmes ne sont pas qualifiées pour se porter témoins. Notons que ce récit de Genèse 18:9-16 a été évoqué plusieurs fois dans le Coran sans aucune trace de mensonge de Sara (11:69-74, 51:24-30). Dans l'Occident chrétien, les législations ecclésiastique et civile ont toutes deux interdit aux femmes le statut de témoin jusqu'au siècle dernier [14].
Si un homme accuse sa femme d'adultère, son témoignage à elle ne sera pas du tout pris en compte, d'après la Bible. L'accusée doit subir un procès par épreuve. Dans ce procès, l'accusée passe par un rituel complexe et humiliant supposé prouver sa culpabilité ou, au contraire, son innocence (Nombres 5:11-31). Si la sentence la déclare coupable, elle mourra. Dans le cas où elle est innocente, son mari sera innocent de toute mauvaise conduite.

De plus, si un homme prend une épouse et l'accuse ensuite de ne pas être vierge, son propre témoignage à elle ne comptera pas. Ses parents doivent apporter la preuve de sa virginité devant les anciens de la ville. Si les parents ne peuvent prouver l'innocence de leur fille, elle est lapidée à mort devant le seuil de la maison de son père. Si ses parents sont capables de prouver son innocence, le mari récoltera seulement une amende de cent shekels d'argent et il ne pourra plus la divorcer de sa vie :

" If a man takes a wife and, after lying with her, dislikes her and slanders her and gives her a bad name, saying, 'I married this woman, but when I approached her, I did not find proof of her virginity,' then the girl's father and mother shall bring proof that she was a virgin to the town elders at the gate. The girl's father will say to the elders, 'I gave my daughter in marriage to this man, but he dislikes her. Now he has slandered her and said I did not find your daughter to be a virgin.
But here is the proof of my daughter's virginity.' Then her parents shall display the cloth before the elders of the town, and the elders shall take the man and punish him. They shall fine him a hundred shekels of silver and give them to the girl's father, because this man has given an Israelite virgin a bad name. She shall continue to be his wife; he must not divorce her as long as he lives. If, however, the charge is true and no proof of the girl's virginity can be found, she shall be brought to the door of her father's house and there the men of the town shall stone her to death. She has done a disgraceful thing in Israel by being promiscuous while still in her father's house. You must purge the evil from among you." (Deutéronome 22:13-21)

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7. L'ADULTERE

L'adultère et la fornication sont considérés comme des péchés dans toutes les religions. La Bible prononce une sentence de mort sur les hommes et femmes adultères sans distinction de sexe (Lev. 20:10). L'Islam condamne aussi à égalité homme et femme (24:2). Toutefois, la définition coranique de l'adultère est très différente de la définition biblique. Selon, le Coran, l'adultère est l'implication d'un homme marié et d'une femme mariée dans une affaire extramaritale.

Ce que la Bible appelle une affaire extramaritale est seulement l'adultère que commet la femme mariée (Lévitique 20:10, Deutéronome 22:22, Proverbes 6:20-7:27).
" If a man is found sleeping with another man's wife, both the man who slept with her and the woman must die. You must purge the evil from Israel" (Deut. 22:22). "If a man commits adultery with another man's wife both the adulterer and the adulteress must be put to death " (Lev. 20:10).

D'après la définition biblique, si un homme marié couche avec une femme non mariée, cela n'est pas considéré comme un crime du tout. L'homme marié qui entretient des relations hors mariage avec des femmes non mariées n'est pas un homme adultère et les femmes non mariées qui sont impliquées avec lui ne sont pas des femmes adultères. Le crime de l'adultère est commis seulement quand un homme couche avec une femme mariée. Dans ce cas, l'homme est considéré adultère, même s'il n'est pas marié, et il en va de même pour la femme. En bref, l'adultère est réduit à toute relation sexuelle illicite impliquant une femme mariée. Toute affaire extramaritale d'un homme marié n'est pas en soi un crime dans la Bible.

Pourquoi cette double norme morale? Selon l'Encyclopedia Judaica, l'épouse est considérée comme la propriété du mari et l'adultère constitue une violation du droit exclusif du mari sur elle; l'épouse en tant que propriété du mari n'a pas de tels droits sur lui [15]. C'est à dire, si un homme a des relations sexuelles avec une femme mariée, il aurait en fait violé la propriété d'un autre homme, et sera puni.
Au jour d'aujourd'hui en Israel, si un homme marié se livre à des relations hors mariage avec une femme non mariée, ses enfants par cette femme sont considérés légitimes. Mais, si une femme mariée a une relation extra maritale avec un homme, marié ou non, ses enfants par cet homme sont non seulement illégitimes, mais ils sont considérés comme des batârds, et ne peuvent se marier avec aucun juif sauf d'autres batârds ou des convertis. Cette ségrégation est transmise aux enfants pendant dix générations jusqu'à ce que la souillure de l'adultère soit vraisemblablement partie [16].

Le Coran, d'une autre part, ne considère jamais aucune femme comme la propriété d'un homme. Le Coran décrit avec éloquence la relation entre époux en disant:

" Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquilité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. " (30:21)

Ceci est la conception coranique du mariage : amour, bonté et tranquilité, et non pas propriété et double norme.

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8. SERMENTS

Selon la Bible, un homme doit tenir et réaliser tous les serments qu'il a fait envers Dieu.
Il ne doit absolument pas manquer à sa parole. De l'autre coté, le serment d'une femme ne constitue pas nécessairement une obligation pour elle.
Il doit d'abord être approuvé par son père, s'il habite avec elle, ou bien par son mari, si elle est mariée. Si son mari ou son père ne peut confirmer le serment de sa femme ou de sa fille, toute promesse de sa part devient nulle et non avenue.

" But if her father forbids her when he hears about it, none of her vows or the pledges by which she obligated herself will stand... Her husband may confirm or nullify any vow she makes or any sworn pledge to deny herself " (Num. 30:2-15)

Pourquoi la parole d'une femme n'est pas une obligation en soi? La réponse est simple: elle est la propriété de son père, avant son mariage, ou de son mari, une fois qu'elle est mariée. Le contrôle du père sur sa fille était absolu, à tel point que, le voudrait-il, il pourrait la vendre! Il est mentionné dans les écrits des rabbins: " l'homme peut vendre sa fille, mais l'épouse ne peut vendre sa fille. " [17]

La littérature rabbinique indique aussi que le mariage représente un transfert de contrôle du père vers le mari "betrothal, making a woman the sacrosanct possession--the inviolable property-- of the husband..." De toute évidence, si la femme est considérée comme la propriété d'autrui, elle ne peut faire les promesses que son propriétaire n'approuve pas.
Il est intéressant de noter que les directives bibliques sur la question des serments et engagements des femmes ont eu des répercusions négatives sur les femmes judéochrétiennes jusqu'au début de ce siècle. Une femme mariée dans le monde occidental n'avait aucun statut légal. Aucun de ses actes n'avait de valeur légale. Son mari pouvait répudier tout contrat, marchandage ou marché qu'elle aurait conclu. Les femmes de l'Ouest (les plus grandes héritières du legs judéo-chrétien) furent considérées incapables de passer un contrat car elles sont en pratique la propriété d'un autre.
Les femmes occidentales ont souffert depuis presque deux mille ans, à cause de l'attitude biblique envers les femme vis-à-vis de leurs pères et maris. [18]
En Islam, le serment de chaque musulman, homme ou femme, est une obligation et un engagement. Personne n'a le pouvoir de répudier les promesses d'un autre. L'impossibilité de tenir un serment solennel, pour un femme ou un homme, doit être expié comme un acte inique d'après le Coran :

" Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l'intention d'exécuter. L'expiation en sera de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Quiconque n'en trouve pas les moyens devra jeûner trois jours. Voilà l'expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et tenez vos serments. " (5:89)

Les Compagnons du Prophète Mohammad , hommes et femmes, avaient pour habitude de lui prêter serment d'allégence personnellement. Les femmes, tout comme les hommes, se présentaient à lui indépendamment et lui prêter serment :

" Ô Prophète! Quand les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance, [et en jurent] qu'elles n'associeront rien à Allah, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains, ni avec leurs piedset qu'elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d'allégeance, et implore le pardon pour elles. Allah est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux. " (60:12)

Un homme ne peut prêter serment pour sa fille ou sa femme. Il ne peut pas non plus répudier le serment fait par une femme proche de lui.

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9. PROPRIETES DE L'EPOUSE

Les trois religions partagent une inébranlable foi en l’importance du mariage et de la vie de famille. Elles croient aussi à la qualité de chef de famille du mari. Néanmoins, des différences criantes existent parmi les trois religions à propos des limites imposées au chef de famille. La tradition judéo-chrétienne, au contraire de l’Islam, étend le pouvoir du chef de famille jusqu’à lui octroyer la propriété de sa femme. La tradition juive à ce propos se justifie en disant que le mari possède son épouse comme il possède une esclave [19]. Cela suffit à expliquer la double norme des lois sur l’adultère. On comprend aussi pourquoi le mari a le pouvoir d’annuler les engagements de sa femme. Enfin, dernière conséquence, on refuse à la femme tout contrôle sur ses propres biens et gains. Aussitôt que la femme juive se marie, elle perd complètement le contrôle de ses biens et gains au profit de son mari. Les rabbins juifs confirment que le droit du mari sur les biens de sa femme est un corollaire de sa propre possession : « Puisqu’il a pris possession d’une femme, n’est il pas logique qu’il prenne possession de ce qu’elle possédait ? », et « Puisqu’il a acquis la femme, ne devrait-il pas acquérir ses biens aussi ? » [20] Ainsi, le mariage peut rendre la femme la plus riche pratiquement sans le sou. Le Talmud décrit la situation financière de la femme comme suit :

« Comment une femme peut-elle posséder quoique ce soit ? tout ce qu’elle a appartient à son mari ; Ce qui est à lui est à lui, et ce qui est à elle est aussi à lui..... Ses salaires à elle et ce qu’elle trouve dans la rue est aussi à lui. Les objets du foyer, jusqu’aux miettes de pain sur la table sont à lui. Elle aurait un invité à la maison qu’elle nourrirait, ce serait voler son mari... » (San. 71a, Git. 62a)
La réalité des faits est que toute propriété de la femme juive n’a pour seule fonction que de susciter des prétendants au mariage.
En pratique, la famille juive assigne à sa fille une part des biens du chef de famille à utiliser comme dot en cas de mariage. C’est à cause de cette dot que les filles juives sont un fardeau malvenu pour leurs pères. Le père devait élever une fille pendant des années puis la préparer au mariage en lui octroyant une généreuse dot. Ainsi, une fille de famille juive constituait un handicap et non un atout [21]. Cet handicap explique pourquoi la naissance d’une fille n’était pas célébrée avec joie dans l’ancienne société juive (lire la section « Filles Ehontées »). La dot constituait un cadeau de mariage présentée au marié sous les clauses d’une location. Le mari était alors le propriétaire réel de la dot, sans toutefois pouvoir la vendre. La mariée perdait tout contrôle sur sa dot au moment du mariage. En outre, on lui demandait de travailler après le mariage et tous les gains qu’elle récoltait allaient au mari, en échange de l’entretien qu’il lui incombait. Elle ne pouvait retrouver ses biens qu’en deux occasions : le divorce ou la mort de son mari.
Si elle venait à mourir, il hériterait de ses biens. Dans le cas où le mari mourait, la veuve retrouvait la propriété de sa dot originale, sans qu’elle ne puisse hériter d’aucune part des biens propres de son époux. On doit ajouter pour faire bonne mesure que le prétendant devait présenter un cadeau de mariage à sa future épouse, et une fois de plus, il est le propriétaire réel de ce cadeau, et ce tant qu’ils sont mariés. [22].
Le Christianisme, jusqu’à récemment, a suivi la même tradition juive. Les autorités religieuses et civiles de l’Empire Romain Chrétien (après Constantin) exigeaient toutes deux un accord de propriété pour reconnaître le mariage. Les familles offraient leurs filles en augmentant sans cesse les dots, et par conséquent, les hommes tendaient à se marier plus tôt, alors que les familles reportaient le mariage de leur fille plus tard que de coutume [23]. Sous la Loi Canonique, une femme pouvait réclamer sa dot si le mariage était annulé, sauf si elle était coupable d’adultère. Dans ce cas, elle perdait son droit à la dot au profit de son mari [24]. Sous la Loi Canonique et Civile, la femme mariée en Europe et Amérique chrétienne perdait son droit à la propriété. Une telle loi survécut jusqu’à la fin du 19ème siècle et début du 20ème. Par exemple, les droits de la femme inscrits dans la loi anglaise furent compilés et publiés en 1632. Ces droits prévoyaient : « que ce que le mari possèdait est à lui. Ce que l’épouse possèdait est à son mari » [25] Non seulement, l’épouse perdait ses biens à son mariage, mais elle perdait sa personalité aussi. Aucun de ses actes n’avait de valeur légale.
Son mari pouvait contester et annuler toute transaction commerciale ou cadeau qu’elle aurait fait, car cela n’avait aucune valeur contractuelle ou légale. Pire, la personne qui avait participé avec elle à cette transaction était coupable de crime et accusée de complicité de fraude. En outre, elle ne pouvait ni attaquer en justice ni être attaquée en justice en son nom propre, et encore moins pouvait elle attaquer en justice son propre mari [26]. Concrètement, la femme mariée était traitée en mineure aux yeux de la loi. L’épouse appartenait simplement à son mari, et perdait, par conséquence, ses biens, sa personnalité légale, et son nom de famille [27]. L’Islam, depuis le 7ème siècle de l’ère chrétienne, a doté les femmes mariées d’une personalité indépendante ce que l’Occident judéo-chrétien lui a refusé jusqu’à très récemment. En Islam, la mariée et sa famille ne sont en aucun cas obligés de présenter un cadeau au marié. La fille de la famille musulmane n’est pas un handicap. Une femme est tellement digne en Islam qu’elle n’a pas besoin de présenter de cadeaux pour attirer de potentiels maris. C’est plutôt au prétendant de présenter à la mariée un cadeau de mariage. Ce cadeau est considéré sa propriété à elle et ni le prétendant ni la famille de la mariée n’ont de droits dessus. Dans certaines sociétés musulmanes de nos jours, un cadeau de mariage de plusieurs centaines de milliers de dollars en diamants n’est pas inhabituel [28]. La mariée conserve ses cadeaux de mariage, même si le divorce est prononcé.
Le mari n’a droit à aucune part dans les biens de sa femme excepté ce qu’elle accepte de lui offrir de sa propre volonté [29]. Le Coran a affirmé sa position sur cette question assez clairement :

« Et donnez aux épouses leur mahr (dot), de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en
abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon coeur
«
Sourate 4, An-Nisa (Les Femmes), verset 4

Les biens de l’épouse et ses gains sont sous son contrôle total et pour son utilisation exclusive puisque la responsabilité entière de l’entretien de l’épouse et des enfants revient au mari. [30]. Peu importe la richesse de leur vie, elle n’est jamais obligée de subvenir aux besoins de la famille sauf si elle le décide volontairement. Notons enfin que les époux héritent naturellement l’un de l’autre.
En outre, une femme mariée en Islam conserve son statut juridique légal en toute indépendance ainsi que son nom de famille. [31]. Un juge américain en commentant les droits des femmes musulmanes, a dit : « Une femme musulmane peut se marier dix fois, mais son individualité n’est jamais absorbée par celle de ses maris successifs. Elle est une planète solaire avec son nom et sa personnalité légale propre. » [32].

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10. DIVORCE

Les trois religions ont de remarquables différences dans leurs attitudes face au divorce. Le Christianisme exècre totalement le divorce. Le Nouveau Testament prône l’indissolubilité catégorique du mariage. On a attribué à Jésus la parole suivante : « Et moi, je vous dis : quiconque répudie sa femme—sauf en cas d’union illégale—l’exposer [la rend] adultère ; et si quelqu’un épouse une répudiée, il est adultère. » (Matthieu 5 :32). Cet idéal intransigeant est, sans aucun doute, irréaliste. Il suppose un état de perfection morale que les sociétés humaines n’ont jamais accompli. Quand un couple se rend compte que leur vie maritale ne peut plus se réparer, leur interdire le divorce n’arrangera rien. Forcer des caractères incompatibles à vivre ensemble contre leurs volontés n’est ni efficace ni raisonnable. Rien d’étonnant à ce que le monde chrétien ait été obligé de cautionner le divorce. Le judaïsme, d’un autre coté, permet le divorce, même sans aucune cause. L’Ancien Testament donne le droit au mari de divorcer de sa femme simplement si elle ne lui plait plus. « Lorsqu’un homme prend une femme et l’épouse, puis, trouvant en elle quelque chose qui lui fait honte, cesse de la regarder avec faveur, rédige pour elle un acte de répudiation et le lui remet en la renvoyant de chez lui, lorsque la femme est donc sortie de chez lui, s’en est allée, puis est devenue la femme d’un autre, si l’autre homme cesse de l’aimer, rédige pour elle un acte de répudiation et le lui remet en la renvoyant de chez lui, ou bien si l’autre homme qui l’avait prise pour femme meurt, alors, son 1er mari, qui l’avait renvoyée, ne pourra pas la reprendre pour en faire sa femme, après qu’elle aura été rendue impure. » (Deut. 24 :1-4).

Les versets ci dessus ont causé de nombreux débats parmi les érudits juifs à cause de leurs divergences sur l’interprétation des termes « déplaisant », « honte, et « ne pas aimer » mentionnés dans les versets.

Le Talmud retient leurs différentes opinions : « L’école de Shammai considère qu’un homme ne devrait pas divorcer de sa femme sauf en cas de faute sexuelle, tandis que l’école de Hillel affirme qu’il peut la divorcer même si elle lui abîme sa vaisselle. Le Rabbin Akiba dit qu’il peut la divorcer simplement parce qu’il a trouvé une femme plus belle qu’elle » (Gittin 90a-b). Le Nouveau Testament suit l’opnion des Shammaites alors que la loi juive suit celle des Hillelites et du R. Akiba [33]. Puisque l’opinion des Hillelites a prévalu, elle constitue aujourd’hui la tradition inscrite dans la loi juive qui donne au mari la liberté de divorcer de sa femme sans aucune cause du tout.

L’Ancien Testament ne donne pas seulement le droit au mari de divorcer d’une épouse « déplaisante », c’est même une obligation que de divorcer une « mauvaise femme » : « Cœur abattu, visage renfrogné et plaie du cœur, voilà l’œuvre d’une femme méchante. Mains inertes et genoux paralysés, voilà l’œuvre de celle qui ne rend pas heureux son mari. La femme est à l’origine du péché et c’est à cause d’elle que tous nous mourons. Ne laisse pas l’eau s’échapper, ne laisse pas non plus à une femme méchante la liberté de parole. Si elle ne marche pas au doigt et à l’œil, sépare-toi d’elle et renvoie-la. » (L’Ecclésiastique 25 :23-25).

Le Talmud rapporte plusieurs actions spécifiques de l’épouse qui oblige les maris à les divorcer : « Si elle a mangé dans la rue, si elle a bu avec gourmandise dans la rue, si elle a allaité dans la rue, dans chaque cas le Rabbin Meir dit qu’elle doit quitter son mari » (Git. 89a). Le Talmud a aussi rendu obligatoire le divorce de la femme stérile (qui ne porte aucun enfant depuis dix ans) : « Nos rabbins nous enseignent : si un homme prend une femme et vit avec elle pendant dix ans et qu’elle ne porte pas d’enfant, il doit divorcer d’elle » (Yeb. 64a) Les épouses, d’un autre coté, ne peuvent pas demander le divorce dans la loi juive. Toutefois, une femme juive, peut réclamer son droit de divorce devant le tribunal juif à condition qu’elle ait une forte raison. Très peu de situations permettent à l’épouse juive de déposer une demande de divorce. Ce sont les suivantes : un mari qui souffre de défauts physiques ou de maladies de la peau ; un mari qui manque à ses responsabilités conjugales, etc. Le tribunal peut soutenir la demande de divorce de l’épouse mais il ne peut dissoudre le mariage. Seul le mari peut dissoudre le mariage en remettant à sa femme un billet de divorce. Le tribunal peut le condamner, l’emprisonner, le faire payer une amende ou l’excommunier. Toutefois, si le mari est assez obstiné, il peut refuser de lui accorder le divorce et la garder attachée à lui indéfiniment. Pire encore, il peut l’abandonner sans lui accorder le divorce et la laisser sans mari ni divorce. Il peut épouser une autre femme, ou même vivre avec une maîtresse hors-union et qu’elle lui donne des enfants (ces enfants seront considérés légitimes sous la loi juive). De l’autre coté, la femme délaissée, ne peut ni se marier à un autre homme puisqu’elle est encore légalement mariée et elle ne peut ni vivre avec un autre homme car elle sera considérée comme femme adultère et ses enfants nés de cette union seront considérés illégitimes pour dix générations. Une femme qui vit cette situation est appel&e agunah (femme enchainée) [|Swidler, op. cit., pp. 162-163.]]. Aux Etats Unis aujourd’hui, on trouve entre 1000 et 1500 femmes juives agunot (pluriel de agunah), alors que leur nombre approximatif en Israel atteint les 16000. Des maris extorquent des milliers de dollars de leurs femmes piégées en échange du divorce juif [34].

L’Islam occupe la position médiane entre le Christianisme et le Judaïsme en ce qui concerne le divorce. Le mariage en Islam est un lien sanctifié qui ne doit pas être brisé sauf cas de force majeure. Les couples sont encouragés à explorer toutes les voies de conciliations chaque fois que leur mariage est en danger. Le divorce n’est envisagé seulement quand aucune autre issue n’existe.

En un mot, l’Islam reconnait le divorce, cependant, il le décourage par tous les moyens.

Considérons en premier lieu comment l’Islam reconnait le divorce. L’Islam reconnait le droit aux deux partenaires de terminer leur relation maritale. Pour le mari, ce droit est appelé en Islam : Talaq. En outre, l’Islam, au contraire du judaïsme, garantit ce droit à la femme, de dissoudre le mariage par ce qui est appelé Khula’ [35].

Si le mari dissout le mariage en divorçant de sa femme, il ne peut récupérer aucun des cadeaux de mariage qu’il lui a donné. Le Coran interdit explicitement aux maris divorceurs de reprendre leurs cadeaux, aussi riches et importants puissent-ils être :

" Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l’une un quintar, n’en reprenez rien. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ? ."
Sourate 4, An-Nisa(Les Femmes), verset 20

Dans le cas où la femme décide de terminer son mariage, elle peut retourner ses cadeaux de mariage à son mari. Dans cette situation, le fait de retourner une partie des cadeaux de mariage est une juste compensation pour le mari qui aurait aimé garder son épouse, alors qu’elle choisit de le quitter. Le Coran enseigne au musulman de ne reprendre aucun des cadeaux qu’il a offert à son épouse excepté dans le cas où la femme choisit de dissoudre le mariage :

" Et il ne vous est pas permis de reprendre quoi que ce soit de ce que vous leur aviez donné, - à moins que tous deux ne craignent de ne point pouvoir se conformer aux ordres imposés par Allah. Si donc vous craignez que tous deux ne puissent se conformer aux ordres d’Allah, alors ils ne commettent aucun péché si la femme se rachète avec quelque bien. Voilà les ordres d’Allah. Ne les transgressez donc pas."

Sourate 2, Al-Baqarah(La vache), verset 229

Ainsi, une femme vint au Messager d’Allah cherchant la dissolution de son mariage. Elle dit au Prophète qu’ele n’avait pas à se plaindre du comportement ou des manières de son mari. Son seul problème était qu’elle ne l’aimait pas, à tel point qu’elle ne supportait plus de vivre avec lui. Le Prophète lui demanda : « Serais-tu prête à lui rendre son jardin (un cadeau de mariage qu’il lui avait donné) ? Elle dit : « Oui. » Le Prophète ordonna à l’homme de reprendre son jardin et d’accepter la dissolution du mariage. (Bukhari) Dans certains cas, une femme musulmane voudrait bien conserver son mariage, mais se trouve obligée de demander le divorce pour des cas de force majeure : cruauté du mari, désertion sans aucune raison, mari qui ne remplit pas ses responsabilités conjugales, etc. Dans ce genre de situation, le tribunal Musulman dissout le mariage. [36]. En bref, l’Islam a offert à la femme musulmane des droits inégalés : elle peut décider de terminer son mariage par le Khula’ comme elle peut décider d’aller au tribunal pour obtenir le divorce. Une épouse musulmane ne pourra jamais rester enchainée par un mari récalcitrant. Ce sont ces droits qui ont séduit les femmes juives qui vivaient dans les premieres sociétés Islamiques du 7ème siècle. Elles cherchèrent alors à obtenir de leurs maris des billets de divorce dans ces tribunaux Musulmans. Les rabbins déclarèrent ces billets nuls et non avenus. Dans le but de mettre fin à cette pratique, les rabbins ouvrirent de nouveaux droits et privilèges aux femmes juives pour affaiblir le recours aux tribunaux islamiques. Les femmes juives vivant dans les pays chrétiens n’obtinrent pas les mêmes droits puisqu’à cause de la loi romaine de divocrce en cours, il n’y avait pas de loi plus attractive que la loi juive [37]. Concentrons nous maintenant sur la façon dont l’Islam décourage le divorce. Le Prophète de l’Islam a dit aux croyants que : « de toutes les choses licites, le divorce est la plus détestée de Dieu » (Abu Daoud) Un homme musulman ne divorce pas de sa femme simplement parce qu’elle ne lui plait pas. Le Coran ordonne aux croyants d’être bons avec leur femme, même quand les émotions sont tièdes et que les sentiments sont négatifs.

" Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien."
Sourate 4, An-Nisa(Les Femmes), verset 19

Le Prophète Mohammad a donné un ordre similaire : « Un croyant ne doit pas détester une croyante. S’il la déteste pour un de ses traits de caractères, il sera content avec un autre. » (Muslim). Le Prophète a aussi insisté sur le fait que les meilleurs musulmans sont les meilleurs avec leur femme : « Les croyants qui montre la foi la plus parfaite sont ceux qui ont le meilleur caractère et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs épouses. » (Tirmidhi). Toutefois, l’Islam est une religion pragmatique et elle reconnait qu’en certaines circonstances, le mariage est sur le point de s’effondrer. Dans de tels cas, un simple conseil de bonté ou de maîtrise de soi n’est pas une solution viable. Alors que faire pour sauver un mariage dans ces situations ? Le Coran offre des avis pratiques pour l’homme ou la femme dont le conjoint est fautif. Pour le mari qui voit que la mauvaise conduite de son épouse menace leur mariage, le Coran donne quatre types de conseils comme détaillés dans les versets suivants :

" Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, (1) exhortez-les, (2) éloignez-vous d’elles dans leurs lits et (3) frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], (4) envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur."
Sourate 2, An-Nisa(Les Femmes), versets 34-35

Les trois premiers points sont à essayer en premier. En cas d’échec, on cherche l’aide des familles concernées. Il est à noter que battre une épouse rebelle est une mesure temporaire qui se place en troisième et ultime moyen dans les cas extrêmes, dans l’espoir que cela remédie aux méfaits de l’épouse . Si cela fonctionne, le mari n’est autorisé par aucun moyen à continuer de la contrarier, conformément au verset. si cela ne fonctionne pas, le mari n’est pas non plus autorisé à poursuivre cette mesure, et il doit ensuite explorer la mesure de réconciliation par l’intervention des familles. Le Prophète Mohammad a enseigné aux mari musulmans de ne pas avoir recours à ces mesures excepté dans les cas de force majeure comme, par exemple, des obscénités manifestes qui seraient commises par la femme. Et même dans ces cas, la punition doit être faible et si la femme cesse, le mari ne doit plus s’irriter contre elle. « Dans la situation où elles sont coupables d’obscénité ouverte, laissez les seules dans leurs lits et infligez leur un léger châtiment. Si elle vous obéissent, ne cherchez plus à les ennuyer d’aucune façon. » (Tirmidthi)
De plus, le Prophète de l’Islam a condamné toute punition physique injustifiée. Quelques femmes musulmanes se sont plaintes à lui des coups infligés par leur maris. En entendant
cela, le Prophète a déclaré catégoriquement : « Ceux qui commettent ces actes (battre leurs femmes) ne sont pas les meilleurs d’entre vous » (Abu Dawood). On doit se rappeler à ce point que le Prophète a aussi dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec sa famille, et je suis le meilleur d’entre vous avec ma famille » (Tirmidhi). Par ailleurs, le Prophète conseilla à une femme, nommée Fatima bint Qais, de ne pas se marier à tel homme car il était connu pour battre ses femmes. « Je vins au Prophète et dit : Abul Jahm et Mu’awiah m’ont proposé de se marier. Le Prophète (pour la conseiller) dit : Mu’awiah est très pauvre, et quant à Abul Jahm, il est habitué à battre les femmes. » (Muslim). On se doit de noter que le Talmud cautionne la maltraitance des épouses en la faisant passer pour une sanction nécessaire à la bonne discipline [38]. Le mari n’est pas restreint aux cas extrêmes tels que l’obscénité manifeste. Il lui est permis de battre sa femme même si elle refuse simplement de faire son ménage. En outre, le mari n’est pas limité aux légères punitions. Il lui est permis de briser l’obstination de s
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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 08:19    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

ASPECT SPIRITUEL, ECONOMIQUE, SOCIAL, LEGAL ET POLITIQUE DE LA FEMME EN ISLAM

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1. Aspect spirituel
Le Coran énonce clairement que les hommes et les femmes sont de même nature spirituelle et humaine. Les deux ont reçu le “souffle divin” qui leur a donné de la dignité et a fait d’eux les gérants de Dieu sur la terre. La femme n’est pas blâmée pour la “chute de l’homme”. La grossesse et l’accouchement sont donnés comme des raisons supplémentaires pour aimer et apprécier les femmes et non comme punition pour “avoir mangé de l’arbre interdit”. L’homme et la femme ont des devoirs et des responsabilités comparables et les deux font face aux conséquences pour leurs décisions et de leurs actions morales. Nulle part le Coran ne mentionne que les “hommes sont supérieurs aux femmes”, à moins que le texte du Coran n’ait été pauvrement traduit en français. Le Coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et la droiture, non le genre, la race, la couleur ou la richesse.

2. Aspect économique

La loi islamique sauvegarde les droits des femmes avant et après le mariage. En fait, la femme reçoit une plus grande sécurité financière que l’homme. Elle a droit au plein montant de son cadeau de mariage. Elle a le droit de garder toutes les propriétés présentes ou futures et un revenu pour sa propre sécurité. Pendant ce temps, elle a droit à toute l’aide financière avant, pendant et après le mariage, sans égard à sa richesse personnelle. Les droits additionnels incluent l’aide pendant la “période d’attente” en cas de divorce et l’aide pour l’enfant. Cette aide garantie à toutes les étapes de sa vie, constitue des avantages financiers sur les hommes, équilibrés partiellement par la moindre part d’héritage qui lui revient.
La femme dispose seule de l’usufruit de son travail éventuel, tandis que l’homme a le devoir d’entretenir et subvenir aux multiples besoins de sa famille.

3. Aspect social

1. En tant que fille: Le Coran blâme l’attitude de certains parents qui tendent à favoriser leurs fils. Il prescrit le devoir d’aider et de montrer de la gentillesse et de la justice envers les filles.
L’éducation des filles n’est pas seulement un droit mais un devoir pour tous les musulmans, hommes et femmes.
Une fille a le droit d’accepter ou de rejeter des propositions de mariage. Le mariage forcé sans le consentement mutuel est invalide selon les enseignements du Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) .


2. En tant qu’épouse: L’opinion de l’Islam sur le mariage est exprimée dans le verset suivant du Coran: “Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent” (Sourate 30, verset 21)


La norme du mariage dans l’Islam est la monogamie. Cependant, comme plusieurs peuples et religions incluant les prophètes de la Bible, l’Islam a permis la polygamie, déjà existante (polygynie), mais il la règule et la restreint. Elle n’est ni exigée ni encouragée. L’esprit de la loi est de prendre des mesures concernant les événements imprévus des personnes et de la collectivité (par exemple, les déséquilibres créés par les guerres) et de fournir une solution morale, pratique et humaine aux veuves et aux orphelins. Ceci peut expliquer pourquoi le verset qui règle la polygamie a été révélé après la guerre d’Ohod, dans laquelle des douzaines de musulmans furent tués, laissant derrière eux des veuves et des orphelins dans le besoin. Tous les intéressés impliqués dans un mariage polygame ont des options. Une femme ne peut être forcée à devenir une seconde épouse. La première femme qui n’accepte pas une situation de polygamie a le droit de demander le divorce.

La responsabilité du mari sur l’entretien, la protection et la direction de la famille, en général, dans l’esprit de la consultation et de la gentillesse, est la signification du terme coranique “Qawwamoune”(Sourate 4 v.34). Ce terme est souvent mal traduit par “qui a de l’autorité sur les femmes”. De la même façon Dieu a doté les hommes et les femmes de qualités physiologiques et autres, différentes et complémentaires mais également importantes. Ceci mène à certains rôles et devoirs différents mais complémentaires à l’intérieur de la cellule familiale. C’est ce à quoi le Coran réfère par le terme “(fad’)darâdja” (Sourate 2 v.228), souvent mal traduit comme “parce que Dieu l’a fait supérieur à l’autre”. Cette différenciation se retrouve strictement dans les rôles, non dans le statut ou l’honneur.
Dans le cas d’une dispute familiale, le Coran exhorte le mari à traiter sa femme gentiment et à ne pas négliger ses côtés positifs. Si le problème est relié au comportement de la femme, son mari peut la rappeler à la raison. Dans la plupart des cas, cette mesure suffit. Dans les cas où le problème continue, le mari peut exprimer son mécontentement d’une autre façon pacifique, soit en dormant dans un lit séparé du sien. Cependant, il y a des cas où la femme persiste à maltraiter de façon délibérée son mari et néglige ses obligations conjugales. Au lieu du divorce, le mari peut avoir recours à une autre mesure qui peut sauver son mariage, du moins dans certains cas. Cette mesure est décrite plus précisément comme étant une petite tape sur le corps, mais jamais sur le visage, ce qui est plus une mesure symbolique que punitive. La loi islamique a bien précisé qu’avoir recours à cette mesure extrême et exceptionnelle considérée comme le moindre de deux maux (l’autre étant le divorce), est sujet à des restrictions explicites. Elle ne doit pas être sévère au point de causer des blessures ou même de laisser une marque sur le corps. Les lois américaines ou européennes contemporaines ne considèrent pas une tape légère qui ne laisse aucune marque sur le corps comme un abus physique.
C’est la même définition qu’ont donnée les juristes musulmans il y a plus de 1400 ans. Dans plusieurs paroles, le Prophète a découragé son utilisation, aussi légère soit-elle. “Ne frappez jamais les servantes de Dieu (les femmes)” a dit le Prophète, qui a démontré cette noblesse dans sa propre vie conjugale.

Il s’ensuit que lorsque cette question est ramenée dans son contexte, elle n’a rien à voir au fait de sanctionner “l’abus” ou “la violence conjugale” qui est, malheureusement, répandu dans un pays tel que les États-Unis où toutes les 10 secondes une femme est battue et chaque jour quatre femmes sont tuées par leurs conjoints, ce qui fait de la violence conjugale la cause du tiers environ des meurtres commis sur les femmes aux États-Unis (1993).

Dans tous les cas, les musulmans qui passent outre les enseignements de leur foi et commettent des excès doivent être condamnés; comme tous les autres transgresseurs, sans distinction de religions.
L’affirmation erronée que les excès commis par certains musulmans peuvent être mentionnés dans un des versets parmi les 114 sourates du Coran n’est pas plus vraie que d’affirmer que la violence qui sévit contre les femmes aux États-Unis peut être retrouvée dans la Bible.

En répétant l’exhortation coranique sur le bon traitement envers les femmes, le Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) a clairement énoncé que “les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs (dans leur conduite) envers leur famille et je suis le meilleur d’entre vous (dans ma conduite) envers ma famille”. C’est l’exemple à suivre pour le croyant sincère qui veut dépasser les paroles, et le simple habit extérieur de piété, pour puiser directement ses vertus dans le Coran et la Sounnah (habitudes du prophète).

Les formes de dissolution du mariage incluent forcément un accord mutuel entre le mari et la femme, si l’on se réfère à la sourate “Talâk” (divorce) du Coran (S.65:1-7 ou S.2:226/30, qui spécifient les différentes étapes d’un divorce); de même dans les hadiths. Le divorce est à l’initiative du mari, en général, mais peut-être l’initiative de la femme dans certains cas, voire, la décision d’un conseil sur l’initiative de la femme. Il est notable que malgré cette facilité apparente, les taux de divorces dans les sociétés musulmanes sont très inférieurs à ceux du monde occidental, car il faut situer cette “facilité” dans la perspective de la cohérence de l’ensemble du message coranique.

La garde des enfants après le divorce, selon la loi islamique, est le droit de la mère jusqu’à ce que l’enfant soit âgé d’environ sept ans, moment où l’enfant peut choisir le parent avec lequel il veut vivre. Toutefois, le principe directeur qui prévaut réside dans le bien-être de l’enfant et le droit des deux parents à avoir accès à leurs enfants.

3. En tant que mère: Le Coran prescrit la gentillesse envers les parents, particulièrement les mères. Les musulmans apprennent que “le Paradis se trouve aux pieds des mères”.

4. En tant que soeur dans la foi: Le Prophète a recommandé la gentillesse, l’attention et le respect des femmes en général car elles sont les soeurs des hommes.

5. Au sujet de la modestie et des interactions sociales: Il y a aujourd’hui un large fossé entre l’idéal (loi islamique) et la réalité (pratiques culturelles). L’extrémisme, dans un sens ou dans un autre, est étranger à l’esprit de la loi islamique et peut refléter de simples pratiques culturelles.
Les musulmans croient en une ligne directrice d’essence divine pour la modestie et la vertu se traduisant dans l’habillement et le comportement des hommes et des femmes. Le retrait de la femme dans certaines cultures est étranger à la pratique du Prophète. Des interprétations excessivement strictes faites par des savants dans certaines cultures minoritaires conservatrices (par exemple, les restrictions quant à l’interdiction pour les femmes de conduire) sont le reflet de l’influence de ces cultures conservatrices et non une compréhension généralement acceptée de la grande majorité des savants musulmans à travers le monde.
L’Islam n’interdit pas la mixité sous deux conditions principales: a) observation d’un devoir de réserve et de pudeur mutuel; b) ils ne doivent pas être seuls (tête à tête).
L’Islam n’interdit pas la liberté, mais le libertinage, et ce, à l’homme et à la femme.

source: le site de la femme en islam
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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 08:25    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

QUELQUES MOTS SUR LE HIDJAB

Contrairement aux fausses idées qui sont véhiculées depuis un certain nombre d'années, le voile de la femme en Islam (appelé communément "Hidjâb" ou "Khimâr" dans le vocabulaire juridique) n'est en aucun cas le symbole d'une revendication politique ou idéologique, ni une marque de soumission et d'infériorité quelconque par rapport aux hommes (comme c'était le cas dans certaines religions) et encore moins un simple vêtement traditionnel, lié à certaines cultures. En réalité, le "Hidjâb" possède une double dimension: en portant le voile, la femme musulmane fait acte de soumission et d'obéissance envers Allah, mais agit également pour sa protection morale, en préservant sa pudeur et sa chasteté. Comme on va le voir par la suite, Incha Allah, une bonne compréhension de ces deux aspects que l'on retrouve dans le "Hidjâb" permet déjà d'éloigner un certain nombre d'objections superficielles qui sont très souvent soulevées à son encontre. Mais d'abord, on essaiera, dans les lignes suivantes, de passer en revue deux ou trois références du Qour'aane et de la Sounnah qui mettent en valeur cette double dimension du "Hidjâb".

Allah, dans le Qour'aane, après avoir ordonné aux hommes de garder le regard baissé, demande au Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) de s'adresser aux croyantes en ces termes:

"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes...."

Quand on lit ce passage coranique, on se rend compte qu'il ne laisse place à aucune ambiguïté: C'est Allah Lui-même qui ordonne, par le biais de Son Messager (sallâllâhou alayhi wa sallam), aux femmes de ne montrer de leurs atours, en présence d'hommes étrangers, que la partie qui en paraît. Il s'agit là de la première dimension que l'on avait évoquée: Le respect d'une tenue vestimentaire bien particulière pour la femme relève de ses devoirs envers Allah. Mais en même temps, comme on l'a rappelé en introduction, quand on prend en considération le début du passage coranique, on comprend aussi que cette prescription divine est liée à la protection de la chasteté et, par extension, de la dignité de la femme. Prise sous cette perspective, on se rend compte que le fait de couvrir ces parties du corps déterminées constitue un bienfait indéniable pour la femme; c'est justement ce que relève avec beaucoup d'intelligence et de clairvoyance Fatima Naseef, dans son ouvrage intitulé "Droits et devoirs de la femme en Islam", lorsqu'elle qualifie le port du "Hidjâb" comme étant un "droit à la décence". On retrouve bel et bien la double dimension évoquée. La question qui se pose maintenant est de savoir quelle est donc cette partie des atours de la femme qu'il ne lui est pas nécessaire de recouvrir en présence d'étrangers. Pour la déterminer, il n'y a pas d'autres moyens que de se référer aux explications qui ont été données par les premiers interlocuteurs de la Révélation, en l'occurrence les Compagnons (radhia Allâhou anhoum), mais aussi par les savants et commentateurs musulmans des premiers siècles de l'Islam qui les ont suivis et qui ont pu étudier en profondeur la science religieuse et prophétique qu'ils ont laissée en héritage.

A ce sujet, l'interprétation qui a été retenue par la majorité des commentateurs du Qour'aane (parmi lesquels Az zamakhchari (Réf: "Al Kacchâf", Volume 3 / Pages 230-231) , Ibné Kathîr ("Tafsir Ibné Kathîr" Volume 3 / Page 283), Al-Râzi ("Tafsir Kabîr" Volume 23 / Pages 205-206) , Al Qourtoubi ("Tafsir oul Qourtoubi" Volume 12 / Pages 228-229) , Al Tabri ("Moukhtasar min Tafsîril Imâm Al Tabri" Volume 2 / Page 9 et Note N°3) , Al Âloûsi ("Rouhoul Ma'âni" Volume 18 / Page 140) et Al Djassâs ("Ahkâmoul Qour'aane" Volume 3 / Page 315) est celle qui a été donnée par Ibné Abbâs (radhia Allâhou anhou). Selon lui, le terme "ce qui en paraît" désigne les deux mains et le visage. Ce qui signifie que, d'après ce passage du Qour'aane, ces deux parties du corps sont les seules que la femme a le droit de garder découvert en présence d'étrangers. Ce verset exprime donc bien l'obligation du port du "Hidjâb" (ou "Khimâr"), obligation qui est d'ailleurs clairement confirmée par la suite du passage qui dit: "qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines" . Le mot exact en arabe qui est employé dans le Qour'aane est "Khimâr". Dans le vocabulaire arabe, ce terme désigne le voile qui est utilisé pour recouvrir la tête et les cheveux. (Réf: "Al Moufradâte fi gharîbil Qour'aane" de Imâm Râghib Asphahâni / Page 159; "Basâïr" de Al Fîrowz Âbâdi - Volume 2 / Pages 571 et 572, entre autres…) En sus de cela, il y a également unanimité entre les plus illustres commentateurs du Qour'aane pour désigner le "Khimâr" auquel il est question dans ce passage comme étant un voile recouvrant d'abord la tête et les cheveux (Réf: "Tafsîr Kabîr" - "Tafsîr Qourtoubi" - "Roûh oul Ma'aniy" - "Al Mouhalla" de Ibné Hazm r.a.)

Il est aussi intéressant de noter la réaction des femmes musulmanes à l'époque du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) lorsque ce verset fut révélé: L'Imâm Boukhâri r.a. rapporte à ce sujet les propos de Aîcha (radhia Allâhou anha): "Qu'Allah fasse miséricorde aux premières femmes émigrées; dès que le verset "qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines" fut révélé, elles découpèrent le drap qu'elles portaient (au dessus de leurs vêtements) et l'utilisèrent pour se couvrir la tête (ainsi que leur cou et leur poitrine). "

Le second verset qui évoque l'obligation de porter le voile est le 59ème de la Sourate 33, dans lequel Allah dit:

"Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux."

Le mot arabe employé dans ce verset et qui a été traduit par "grands voiles" est "Djalâbîb". Encore une fois, s'il existe des divergences quand à la nature, la forme et la taille exacte de ce voile, il y a cependant unanimité entre tous les commentateurs du Qour'aane sur un point: ce voile en question recouvre entièrement la tête et les cheveux.

Enfin, la nécessité de porter le Hidjâb a été explicitement évoquée par le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dans la célèbre Tradition rapportée par Aboû Dâoûd: Aïcha (radhia Allâhou anha) raconte qu'une fois, sa sœur, Asma (radhia Allâhou anha) entra chez le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) avec des vêtements transparents. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) se détourna d'elle et dit: "Ô Asma, quand la fille devient pubère, il ne convient pas de voir d'elle une autre partie que celles-ci (et il lui indiqua le visage et les mains)."(Hadith Moursal)

Ces trois références que nous venons de voir prouvent au moins deux choses:

1- Le port du "Hidjâb" est bien une prescription divine.

2- Les cheveux de la femme faisant partie du "awrah", il est donc nécessaire de les couvrir en présence d'étrangers, au même titre que les autres parties du corps, exception faite du visage et des mains.

Pour être complet sur la question, il convient également de passer en revue les deux principales objections qui reviennent souvent au sujet du "Hidjâb".

1ère Objection:

Le Hidjâb ayant pour objectif de sauvegarder la pudeur, si une femme a un comportement chaste et empreint de modestie et de retenue, pourquoi donc devrait-elle le porter ?

Ce genre de question peut se poser quand on ne se réfère qu'à une des dimensions du "Hidjâb" qui a été évoquée plus haut, en oubliant la seconde, qui est beaucoup plus importante: Si le port du "Hidjâb" a effectivement un rôle actif dans la protection de la pudeur, il n'en reste pas moins qu'il s'agit surtout d'une prescription divine et absolue, dont l'application de la part de la croyante doit être inconditionnelle. En d'autres mots, on pourrait dire qu'il y a là deux choses bien distinctes:

La première, c'est le commandement de la part d'Allah de se couvrir les cheveux, qui font partie du "awrah" de la femme.
La seconde, c'est le devoir pour celle-ci de toujours agir pour protéger sa pudeur.

Il est évident que l'application et le respect de l'une de ces deux choses ne dispense pas de l'autre… (auquel cas il serait tout à fait légitime d'affirmer que, le principal objectif des prières obligatoires quotidiennes étant de permettre au croyant de se souvenir de Dieu, c'est pourquoi, il n'est pas nécessaire à celui qui reste de façon permanente dans la pensée et le rappel d'Allah de faire la "Salâh"…. !!!!) Il ne s'agit pas d'oublier l'avertissement sévère lancé par Allah dans le Qour'aane à l'attention de ceux qui avaient justement cette fâcheuse habitude de ne pratiquer que de façon partielle les commandements qui leur était révélés:

"Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste ? Ceux d'entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l'ignominie dans cette vie, et au Jour de la Résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Allah n'est pas inattentif à ce que vous faites." (Sourate 2 / Verset 85)

Il faut cependant se garder de tomber dans l'autre extrême, qui consisterait pour une femme à porter uniquement le "Hidjâb", sans adopter le comportement et l'état d'esprit enseignés par l'Islam qui doivent obligatoirement l'accompagner et qu'il est censé exprimer et manifester.

Autre objection que l'on entend souvent:

Ce qui importe aux yeux d'Allah, c'est la pureté et la sincérité du cœur. L'apparence physique ou la tenue vestimentaire Lui importe peu. Ce n'est pas parqu'une femme ne portera le voile que cela portera atteinte à la Majesté d'Allah…

Il n'y a aucun doute sur le fait que si quelqu'un ne porte pas le "Hidjâb", ou ne respecte pas n'importe quelle autre obligation religieuse, il ne cause aucun tort à Allah et ne porte en aucune façon qui soit atteinte à Sa Majesté. A vrai dire, par sa conduite, c'est à sa propre personne qu'il cause préjudice: C'est en effet lui et lui seul qui aura à rendre compte devant Son Créateur de ses faits et gestes. En sus de cela, ce que l'on se doit de ne jamais oublier, c'est que pour nous autres musulmans et musulmanes, il n'existe pas de distinction entre la foi et la vie quotidienne. Le Qour'aane est on ne peut plus clair à ce sujet quand il lie, dans un très grand nombre de versets, la réussite éternelle aussi bien à la foi ("Îmâne") qu'aux bonnes pratiques ("Âmâl Swâliha"). L'argument qui tend à faire croire que seule la condition du cœur compte aux yeux d'Allah, et pas la soumission extérieure à Ses Commandements ne tient donc pas face à une analyse quelque peu approfondie. En effet, l'Islam se caractérise par le fait qu'il représente un véritable mode de vie: La pratique du musulman ne se limite pas à l'observation des seules pratiques rituelles, telles que la prière, le jeûne, l'aumône etc.. En fait, tous les aspects de son existence que ce soit au niveau de sa conduite (dans ses relations avec autrui, dans son comportement au sein de la société, dans ses transactions etc..), mais également sa façon de satisfaire ses besoins essentiels et fondamentaux (manger, boire, se vêtir etc…) sont concernés par les principes inspirés des sources fondamentales de l'Islam: Le Coran et la Sounnah (pratique du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam)). C'est en quelque sorte le message qui est proclamé dans ce passage du Qour'aane:

"Dis : "En vérité, ma Salat, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers.
A Lui nul associé ! Et voilà ce qu'il m'a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre."
(Sourate 6 / Versets 162 et 163)

En d'autres mots, la foi du musulman, qui se loge au fond de son cœur, se doit de rayonner sur toute sa personne et de lui dicter sa conduite, que ce soit en matière de culte, de relations sociales, ou de n'importe quel autre aspect de la vie. C'est pourquoi, pour un musulman, il ne peut être concevable de minimiser n'importe quelle obligation divine (quelque soit le domaine auquel elle se rattache); auquel cas, cela reviendrait pour lui à s'octroyer le droit de "faire le tri" entre les prescriptions d'Allah et de déterminer lesquelles peuvent être abandonnées, car sans importance… Son titre de "musulman" ou "musulmane" (littéralement, soumis (e)) perdrait alors tout son sens…

Et Allah Seul détient la Vérité !

Mouhammad_Patel

Source: Site "Musulmane et Fière de l'être" http://www.musulmane.com/index.php
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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 09:02    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

Le coran ordonne-t-il de frapper la femme ?

Question :Les détracteurs de l'Islam se réfèrent souvent, lorsqu'ils s'attaquent au Coran, à un passage du verset 34 de la Sourate An Nissâ ("Les Femmes"), qui dit :

"(…)Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand."

Pouvez-vous nous éclairer sur le sens et la portée réelle de ce passage coranique ?
------------------------------------------------------------------------------------
Réponse du frère Malik: Déjà, la première chose sur laquelle je voudrai insister, c'est que le Livre d'Allah ne dit en aucun cas aux croyants de quitter le lit conjugal lorsqu'ils en ont envie, ni de battre leurs femmes lorsqu'ils en ont envie. Affirmer le contraire est une calomnie sur le livre d'Allah.
Le Coran nous dit clairement à propos de l'attitude à avoir envers l'épouse:

"Et comportez- vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l' aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien." (Sourate 4 / Verset 19)

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait pour sa part:

"Qu'un croyant n'ait pas de l'aversion envers une croyante, s'il déteste en elle un comportement, qu'il agrée d'elle un autre comportement."

Le Coran, évoquant les liens intimes entre les époux, dit encore:

"Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles."
(Sourate 2 / Verset 187)

Le prophète avait par ailleurs confirmé les propos du compagnon Salmane al Fârissi (radhia Allâhou anhou) qui disait à Abu Ed-dardâ (radhia Allâhou anhou):

"Sache qu'Allah a des droits sur toi, que ton "nafs" (ta personne) a des droits sur toi et que ton épouse a des droits sur toi, alors donne à chacun d'eux son droit"

(Il lui avait dit cela, lorsque, sous prétexte de se rapprocher de son Seigneur, Abu Ed-dardâ' (radhia Allâhou anhou) avait délaissé la part de sa femme, au point où celle-ci s'en était plainte en disant qu'il n'avait plus envie des bien de cette vie. (Hadith relaté par Al Boukhâri et d'autres).)

Tels est la teneur des Textes Sacrés de l'Islam vis-à-vis du comportement habituel que devrait avoir le mari musulman envers son épouse et vice versa.
A vrai dire, tout comme l'Islam responsabilise l'homme, il responsabilise également la femme, étant donné que les deux se tiendront debout devant Allah le Jour du Jugement et tous deux devront rendre des comptes sur leurs comportements. Ainsi, tout comme l'homme doit observer les droits que son épouse a sur lui, son épouse doit elle aussi observer les droit qu'a son mari sur elle. Allah dit bien:

"Elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance."
(Sourate 2 / Verset 228)

Ainsi, il n'est autorisé ni à l'homme, ni à la femme de manquer aux droits qu'a leur conjoint(e) sur lui (elle). Telle est la règle générale de l'islam. Et à ce titre, l'homme n'a nullement le droit de lever sa main sur sa femme car cela est contraire au comportement convenable citée dans le Coran.

Maintenant, si la femme se montre "Nâshizah" (rebelle) vis-à-vis de son mari, que peut faire ce dernier, étant donné que lui aussi a des obligations et que chacun sera jugé selon son acte, et non selon l'acte de l'autre ?... Allah dit bien dans le Coran:

"Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression." (Sourate 5 / Verset 2)

Et le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit -si le hadith est authentique; néanmoins, le principe y est- :

"Que l'un de vous ne soit pas un "suiveur" qui dit: "Je suis comme les autres. S'ils font du bien, je le fais et s'il font du mal, je le fais". Mais soyez indépendants en faisant du bien lorsque les autres le font et en évitant leur mal lorsqu'ils font du mal."
(Rapporté par Et-tirmidhi, qui l'a agréé)

Que peut donc faire le mari dans ce cas là ? A-t-il le droit de manquer à ses obligations ?

Dans le verset 34 de la Sourate 4, Allah exprime clairement que le mari n'est pas du tout dispensé de ses obligations, qu'il y a toujours un moyen de corriger cela en ayant recours à la "maw'idha" (l'exhortation), mais qu'il n'a nullement le droit, ni de quitter son lit conjugal pour cela, ni de lever le moindre doigt. Le verset en question dit bien:

"Et quant à celle dont vous craignez la rébellion, exhortez-les".

Maintenant, si l'exhortation ne donne pas ses fruits et l'épouse continue à s'entêter, là, Allah autorise à l'époux de manquer à un de ses devoirs et de ne pas partager sa couche avec elle.
Le verset dit:

"Eloignez-vous d'elles dans leurs lits."

Et ceci, comme l'ont bien compris les savants, en dormant dans la même chambre et non ailleurs car tant qu'ils sont ensembles, cela pourrait arranger les choses.

Allah dit à propos de la "Iddah" (délai d'attente) du "Talâq" (divorce) qu'il ne faut jamais faire sortir l'épouse durant cette période de son domicile, pour la raison qu'Il a Lui-même donnée :

"Tu ne sais pas si d'ici là Allah ne suscitera pas quelque chose de nouveau!"
(Sourate 65 / Verset 1)

Et la "chose nouvelle" évoquée dans ce verset est bien la réconciliation.

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), comme le rapporte la Tradition Prophétique, avait déjà eu recours à cette deuxième étape, et ce, durant un mois, jusqu'à ce que les versets de la Sourate "Al Ahzâb" s'adressant à ses épouses soient révélés, leur proposant de choisir entre rester avec le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et corriger par conséquent leur comportement et entre le divorce (Pour plus de détails sur ce choix, revenir aux versets en question (28 et 29 de la sourate 33) et à ceux de la sourate "Et-tahrîm" (Sourate 66).)

Maintenant, si malgré cela, cette étape n'apporte pas non plus de solutions, cela signifie que nous sommes face à une situation très délicate... En effet, la rupture ("shiqâq") n'est pas loin et c'est la femme qui en est la cause dans ce cas-ci. Que faire dans alors?

La suite le dit :

"Et frappez-les."

Que veut dire ce texte ? Incite-t-il a frapper l'épouse ou le conseille-t-il, étant donné que c'est d'une forme impérative qu'il s'agit ici ?... Et bien on ne l'a pas compris ainsi, et ce, à partir du contexte même dans lequel ce passage a été révélé, du style coranique et des Hadiths prophétiques qui traitent de la question.

En effet, le grand Imam Tâbi'î (de la génération qui suit celle des Compagnons du prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)) 'Atâa r.a., qui a une très grande renommée entre les savants et est un très grand interprète du Coran, affirme :

"Qu'il ne la frappe pas, même s'il lui donne un ordre et elle ne lui obéit pas!"

L'Imâm Ibn Al Arabi r.a., le grand juge Malékite, réplique en disant:

"Cela provient de la compréhension bien profonde de 'Atâa !"

Puis, il argumente cela, comme je vais le détailler un peu plus loin. L'Imam Echâfi'î r.a. dit clairement dans "Kitâb Al Umm" (ses propos sont repris par Al Fakhr Ar-râzi r.a. dans son exégèse, le célèbre Tafsir Kabir") :

"Le fait de frapper est, dans ce cas extrême, autorisé mais le fait de ne pas la toucher est la meilleure solution!"

Et malgré mes nombreuses lectures, je ne suis tombé sur aucun savant ayant un poids chez les oulémas musulmans qui incite à frapper sa femme dans ce même cas extrême.

Bien au contraire j'ai même lu chez Al Âlûssi r.a., dans son "Rûh Al Ma'âni", ainsi que chez Eç-çâbûni dans ses "Ahkâmu al Qurân", l'accord entre les savants sur le fait que ne pas frapper dans ce cas est la meilleure solution et le meilleur exemple.

En effet, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit:

"Le meilleur d'entre vous est le meilleur envers ses épouses".

Dans un autre hadith, il dit clairement concernant le fait de frapper sa femme dans ce cas extrême:

"Les meilleurs de vous ne frapperont pas".

Et dans un autre Hadith, il est relaté que, lorsque des maris avait frappé leurs épouses dans ce même cas extrême et que celles-ci étaient allées se plaindre auprès des épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), celui-ci avait donné un prêche dans lequel il évoqua que de nombreuses femmes étaient venues se plaindre de leurs maris... Il dit alors:

"Ceux-là (ces maris) ne sont pas les meilleurs d'entre vous."
(Hadith authentique rapporté par Esh-shâfi'î, Ibn Mâjah, Ibn Hibbân (si je me rappelle bien) et d'autres.)

Est-ce que cela contredit le passage du Coran en question ? Si l'on a une bonne maîtrise du style coranique, on comprend très bien qu'il n'y a aucune contradiction ici. En effet, on se trouvait déjà dans une étape où le simple fait de lever le moindre doigt constituait un péché en soi. Et nous sommes passés de l'interdiction au verbe employé à l'impératif qui est "idribûhunna": "Frappez-les." Cet usage est connu en arabe sous l'appellation de "Al Amru ba'da ennahy" (l'ordre qui suit une interdiction). Que signifie ce genre d'emploi ?

Je vais citer deux exemples dans le Coran qui permettent clairement de comprendre la règle ainsi que le style employés.

Le premier concerne le fait de chasser durant le pèlerinage. Le verset dit clairement :

"Ô vous qui avez cru, ne chassez pas en étant en état de sacralité."
(Sourate 5 / Verset 95)

Après cette interdiction, un verset révélé plus tard dit:

"Une fois désacralisés, chassez!"
(Sourate 5 / Verset 2)
(Traduction littérale.)

Nous nous trouvons ici dans une situation similaire: Nous étions dans un moment d'interdiction. Et lorsque ce moment fut achevé, le verbe "içtâdû" ("Chassez !") a été employé à la forme impérative. Devons-nous en déduire qu'il s'agit ici d'un ordre ou d'une recommandation et, par conséquent, dès qu'on finit le pèlerinage, on va partir pour la chasse ?!!!

En tous les cas, aucun des savants musulmans ne l'a compris ainsi. D'ailleurs, aucun arabophone non plus ne le comprendra de cette façon. Tous ce qu'on peut déduire de cela est que durant l'Ihrâm (état de sacralité) la chasse était interdite et après, elle ne l'est plus, c'est à dire que si on chasse après la fin du Ihrâm, on ne commet plus de péché.

Un second exemple est donné dans sourate "al jumu'a" ( par rapport à la Prière du Vendredi. Le verset dit:

"Quand on appelle à la Salat du jour du Vendredi, accourez à l'invocation d'Allah et laissez tout négoce."
(Sourate 62 / Verset 9)

Cela signifie que durant cette période, le musulman est dans l'obligation de ne faire aucun commerce et de venir répondre à l'appel. Ensuite, nous avons le verset suivant qui dit:

"Puis, lorsque la prière est terminée, dispersez vous sur terre et demandez le bien d'Allah (le commerce entre autres...)."
(Sourate 62 / Verset 10)

Que faut-il alors comprendre par "intashirû fil ard" ("Dispersez-vous sur terre !") ? Est-ce un ordre ou est-ce une recommandation? Et celui qui veut rester dans la mosquée invoquer Son Seigneur après la prière du vendredi commet-il un péché ou quelque chose de déconseillé ? Absolument pas ! Mais nous nous trouvons une fois de plus dans la situation ou durant un moment une chose était interdite, puis le verbe est venu sous une forme impérative pour expliquer que cette interdiction est levée. Rien de plus!

Il en est de même pour le verset que nous traitons ici à propos de l'impératif "idribûhunna" ("Frappez-les"). Si nous le remettons dans son contexte, une fois de plus, nous voyons bien qu'il s'agit d'un impératif qui a été employé après toute une étape d'interdiction. Mais il y a ici quelque chose de plus important encore... Tout de suite après ce verbe à l'impératif, Allah dit :

"Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand!"
(Sourate 4 / Verset 34)

Quel sens a le passage "Allah est Haut et Grand!" qui vient après "Ne cherchez plus de voies contre elles" ?

Cela veut dire que si vous usez de votre force en transgressant les limites et vous frappez après la disparition de la raison pour laquelle le fait de frapper avait été autorisé, sachez que tout comme vous, vous êtes plus fort physiquement que votre femme, Allah est bien plus Grand que vous... Ce que vous pouvez lui faire à cette épouse, Allah peut vous en faire beaucoup plus et Allah est "aliy" ("Haut"), dans le sens que vous devriez vous élever contre ce genre de comportement.
Donc, en résumé, il s'agit ici d'une période où l' "immunité" de la femme (si l'on peut s'exprimer ainsi) a été levée temporairement, sans pour autant que le fait de frapper ne soit conseillé ou recommandé. Bien au contraire, le meilleur exemple demeure celui du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), comme je l'ai cité plus haut.

Maintenant, en quoi consiste cette "levée d'immunité" et que veut dire "frapper" ici ? Est-ce un geste qui, sans aucun doute, a une conséquence importante sur la psychologie de la femme ou est-ce un acte véritablement physique ? Quelle est véritablement sa limite?

C'est dans ce contexte qu'il faut lire les propos des juristes ("fouqahâa") sur la question. Lorsque le Compagnon Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) fut interrogé sur le sens de "frapper", il répondit:

"bi essiwâki wa nahwih"

(Avec le siwaak (le petit bâton qui a la taille d'un stylo à peu près) et ce qui est du même genre.)

La réponse d'Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) consiste a expliquer ce que veut dire "frapper" ici: Il est clair qu'il ne s'agit pas de faire mal physiquement. En fait, ce qui est autorisé par le verset, c'est l'impact même du geste et non la force de celui-ci.

C'est pourquoi, les savants disent que si le coup laisse la moindre trace, le talion s'impose. Et ce n'est certainement pas le coup avec un stylo qui risque de laisser quoi que ce soit comme trace, si ce n'est une trace plutôt morale. Et malgré cela, ceci est loin d'être conseillé. Bien au contraire, comme on l'a vu plus haut...

Voilà pour ce qui est des textes relatifs à cela. J'ai pris le temps de les détailler vu toute la confusion qui est propagée à droite et à gauche sur le sujet.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !

source: www.musulmane.com
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Le mari a-t-il le droit de battre sa femme en islam ?

Question :


L'islam demande-t-il à l'homme de frapper sa femme ? Cela est-il permis par le Coran ?

Réponse :



Je vous envoie, comme réponse à votre question, l'extrait d'un article dont je trouve qu'il traite bien la question que vous posez :



"Il ne suffit pas de citer un passage du Coran pour avoir tout démontré, définitivement. Car il faut également savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. (…)
En effet, le Coran a été révélé sur vingt-trois années, il y a eu la période mecquoise et la période médinoise, certains versets répondent à des événements circonstanciés, tel verset précède tel autre, certaines interdictions ont été révélées par étapes (le vin, ou ar-ribâ par exemple), enfin, l'absolu du message révélé est sujet à une interprétation tenant compte du moment historique – et donc relatif – que lui donne le sens. (…)
C'est en gardant ces considérations en mémoire que l'on peut aborder la question qui nous occupe ici. En effet, la question qui a trait à la femme en islam nécessite une lecture du Coran forcément précise, méticuleuse et pointue.



La société des Arabes de la Mecque était patriarcale. La femme était peu considérée et n'avais pas, à proprement parler, de véritable statut social. (…) Pendant de nombreuses années [quand le Prophète vit à la Mecque], les révélations vont se succéder pour faire mûrir les croyants et leur permettre, chaque jour davantage, de se distancer, de "s'arracher" pourrait-on dire, de leurs anciennes habitudes, de leurs anciens réflexes. (…) Par la Révélation et par l'exemple du Prophète, les premiers musulmans apprenaient à se réformer.



Bientôt, avec l'Hégire [l'émigration de la Mecque à Médine], ils allaient franchir une étape décisive dans leur éducation religieuse. (…)



La société de Médine est tout à fait différente de celle de la Mecque. La femme a un rôle social bien plus important et certains clans sont organisés selon les principes du matriarcat. Très vite, les nouveaux émigrés [d'origine mecquoise] vont être troublés par les façons de faire des femmes Ansâr (femme de Médine). Présentes dans la vie publique, elles s'affirment nettement dans l'espace privé. Omar ibn al-Khattâb (qui sera plus tard le second calife de Muhammad) affirma qu'avant l'hégire "nous nous imposions à nos femmes, mais lorsque nous nous sommes rendus chez les Ansâr où les femmes s'imposent dans leur clan, nos femmes commencèrent à prendre les habitudes des femmes ansârites" (Al-Bukhârî, Muslim) (…).
Ainsi, la vie à Médine allait être une seconde étape décisive dans l"'affirmation du statut des femmes dans la société islamique. (…) La révélation de la sourate Les femmes va déterminer quelques-uns des droits intangibles de la femme. De façon claire, et après que lui fut reconnu un statut identique à l'homme sur le plan religieux, elle trouve là la formulation claire de sa personnalité juridique sur le plan familial et social. On perçoit dès lors que le Coran a mené l'homme à comprendre tout à la fois l'égalité fondamentale et la complémentarité nécessaire de la l'homme et de la femme.



(…) Il a fallu de nombreuses années pour réformer les coutumes de l'époque. A la Mecque surtout, mais à Médine également, il restait un nombre considérable de femmes maltraitées. Après être intervenu contre le meurtre des filles, le Coran détermine le mode de conduite des hommes s'il devait se trouver que leur femme les néglige ou les trahisse : "Quant à celles dont vous redoutez (savez) la négligence (la trahison, la rébellion), exhortez-les, éloignez-les alors dans le lit et frappez-les…" (Coran 4/34)



Beaucoup ont vu dans ce verset la preuve que l'homme avait tous les droits, dont celui de frapper son épouse. Or, à y regarder de plus près, – et en tenant compte de nos remarques préalables – on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Tous les commentateurs, et cela dès la première heure, ont relevé le fait qu'il y avait dans ce verset un ordre précis qui, par sa nature même, avait une fonction pédagogique pour des hommes enclins à en venir immédiatement aux mains (ce verset fut révélé après qu'une femme se soit plainte auprès du Prophète (sur lui la paix) d'avoir été giflée par son mari – At-Tabarî).
En effet, il s'agit, d'abord, d'exhorter ("fa'izûn hunna") son épouse (et non pas de l' "admonester" comme l'écrivent les traductions de Masson et de Chouraqui) en lui rappelant les versets du Coran, disent les commentateurs (Ibn Kathîr, Al-Qurtubî). Ce n'est que si elle persiste dans son attitude de refus qu'il convient de "l'éloigner dans le lit", ce que l'on a interprété comme le fait de manifester clairement la volonté d'éviter tout rapport affectif.


Tous les commentateurs du Coran, du plus ancien (At-Tabarî) au plus récent, ont précisé qu'il s'agissait de passer par les étapes prescrites. Si rien de tout cela n'y fait, alors, et alors seulement, il serait permis de "frapper" : il s'agit, comme le dit Ibn Abbâs dans une interprétation qui date de l'époque du Prophète (sur lui la paix) d'un coup symboliquement manifesté à l'aide de la branchette du siwâk.


Le propos devient dès lors plus clair. A l'adresse des Arabes, il est précisé que toutes les voies doivent être utilisées avant d'en arriver à exprimer sa mauvaise humeur. Il est la dernière instance et en cela, dans son non-violence, il est la seule violence permise. Le message adressé aux hommes est on ne peut plus clair : la voie du dialogue et de la concertation avec son épouse est celle qui correspond à l'esprit qui se dégage de la Révélation.
Par ailleurs, l'enseignement ne s'arrêtait pas à ce verset et à son interprétation : l'exemple du Prophète, plus que tout, était à même d'exprimer le comportement idéal." (Islam, le face à face des civilisations, Tariq Ramadan, annexe IV)



Je voudrais, pour ma part, juste ajouter deux lignes pour rappeler qu'en effet, le Prophète a dit : "Ne frappez pas les servantes de Dieu [les femmes]." (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî).
Des femmes musulmanes étaient venues se plaindre auprès des épouses du Prophète que leurs maris les frappaient et le Prophète dut faire une intervention dans la mosquée en ce sens (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî). D'autres Hadîths authentiques du Prophète existent encore sur le sujet ("an-nah'y 'an-idh-dharb il-mubarrih", etc.).
D'ailleurs, Aïcha, épouse du Prophète, raconte de lui : "Jamais il n'a frappé quelqu'un, ni une épouse, ni un serviteur. La seule occasion [où il utilisait la force de son bras contre quelqu'un] était lorsqu'il combattait pour la cause de Dieu [contre des soldats ennemis]." (rapporté par Muslim).
Le Prophète a dit aussi : "Le plus parfait des croyants est celui qui a le meilleur caractère. Et les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leur femme" (rapporté par At-Tirmidhî, authentifié par An-Nawawî).



De plus, des juristes musulmans sont d'avis que la femme battue ou maltraitée a le droit au divorce et qu'il lui suffit de porter plainte auprès du juge musulman (qâdî). C'est l'avis notamment de Chaykh Khâlid Saïfullâh, juriste musulman très connu en Inde (cf. Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, Khâlid Saïfullâh, pp. 159-166).

Conclusion

L'islam n'a pas donné au mari le droit de battre sa femme.


Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

source: http://www.maison-islam.com/modules.php?op=modload&name=Sections&file=index&req=viewarticle&artid=2
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MessagePosté le: 12 Mar 2006, 09:07    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

Le statut de la femme en Islam : mythe et réalité...

Un des sujets les plus en vogue chez les détracteurs de l'Islam depuis pas mal de temps est celui de la position de cette religion par rapport à la femme. Combien de fois entendons-nous ou lisons-nous que l'Islam est d'une grande intolérance (plus particulièrement en ce qui concerne les femmes), ou encore que l'Islam ne reconnaît à la femme aucun droit ?… Dans les lignes qui vont suivre, nous allons essayer d'étudier brièvement le bien fondé de ces différentes assertions.

Pour cela, nous commencerons par une analyse comparative (très sommaire…1) de la situation qui était celle de la femme dans le monde avant l'Islam. A partir de là, il nous sera plus aisé de mesurer les améliorations et les changements positifs apportés par le Message révélé à Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)...

Les historiens affirment de façon unanime qu'au 6ème siècle après J.C. (avant le début de la mission de Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam)), la femme, dans le monde en général et dans la plupart des sociétés, avait perdu toute sa dignité, son honneur:

Pour certains, elle n'avait pas plus de valeur qu'une vulgaire marchandise, qui pouvait être vendue ou achetée selon le bon vouloir des hommes. 2 Pour d'autres, la femme était responsable du premier péché. 3 D'autres encore avaient la conviction qu'elle n'était rien de plus qu'une souillure… 4 Certains en étaient même arrivés à se demander si la femme pouvait être considérée comme un être humain ou non…! 5

Dans la société arabe anté-islamique, la situation de la femme n'était guère meilleure. Allah lui même nous rappelle le comportement des arabes dans le Qour'aane lorsqu'un enfant de sexe féminin voyait le jour dans leur foyer. Il dit:

"Lorsqu'on annonce à l'un d'entre eux la bonne nouvelle (de la naissance) d'une fille, son visage noircit et il suffoque (de colère)."

(Sourate 16 / Verset 5Cool

Ils ne pouvaient ainsi voir naître chez eux une fille; et si cela arrivait, ils s'empressaient de l'enterrer vivante, comme cela est confirmé par d'autres versets du Saint Qour'aane. (Voir notamment la Sourate 81, l'obscucissement)

Telle était la situation de la femme sur le plan moral. Au niveau juridique, les choses n'étaient point différentes: Les lois en vigueur dans de nombreuses sociétés présentaient des discriminations incompréhensibles entre le traitement réservé aux hommes et aux femmes. Dans certaines communautés religieuses, les fautes étaient punies beaucoup plus sévèrement si elles étaient commises par des femmes… 6 Chez les arabes, la loi du talion était appliquée en cas de meurtre. Mais cela uniquement si la victime était un homme. S'il s'agissait d'une femme, cette loi n'était pas appliquée. (Réf: Commentaires de Ibn Kathîr r.a. pour le verset 178 de la Sourate 2)

Ce ne sont là que quelques modestes exemples, mais qui suffissent amplement à nous éclaircir quant à l'état d'esprit qui dominait à l'époque, dans le monde, à l'égard des femmes.

En gardant cela à l'esprit, venons-en à présent aux changements apportés par l'Islam par rapport au statut des femmes:

Le principal enseignement islamique à l'attention des croyants sur la question de la femme a été, dès l'origine, d'adopter envers elle une attitude de respect, d'estime et de courtoisie, et ce, quelle que soit sa position dans la famille: qu'elle soit une mère ou une fille, qu'elle soit une sœur ou une épouse, l'Islam n'a jamais autorisé que l'on porte atteinte à sa dignité.

En guise de preuves par rapport à ce qui vient d'être affirmé, voici la traduction de quelques versets du Qour'aane et de certains Hadiths.

A propos de la mère, le Qour'aane dit:

"Votre seigneur a décrété que vous n'adoriez que lui et que vous témoigniez de la bonté envers votre père et votre mère (…)"

(Sourate 17 / Verset 23)

Ce verset parle du devoir de bonté envers la mère immédiatement après avoir fait allusion à l'adoration d'Allah seul. La proximité entre ces deux obligations dans le texte coranique n'étant pas dû au hasard, elle montre bien l'importance qu'Allah accorde à ce devoir de bon comportement et de respect.

Il est rapporté dans un Hadith, qu'une fois un Sahâbi qui s'appelait Jâhimah (radhia Allâhou anhou) était venu auprès du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et lui avait fait part de son intention de participer à une campagne militaire. Il était ainsi venu pour lui demander conseil à ce sujet. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui demanda:

"As-tu encore une mère vivante?"

Après qu'il ait répondu par l'affirmative, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui dit:

"Restes auprès d'elle, car le Paradis se trouve à ses pieds."

(Nasaï - Mousnad Ahmad)

Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) rapporte pour sa part: Un homme vint auprès du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et lui demanda

"Qui a le plus droit à ma bonne compagnie ?"

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) répondit :

"Ta mère, puis ta mère et encore ta mère, ensuite ton père..."

(Mouslim)

Pour ce qui est des vertus que l'Islam reconnaît à la fille, Ibnou Abbas (radhia Allâhou anhou) rapporte un Hadith du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qui dit:

"Celui qui a eu une fille, qui ne l'a pas enterré vivante (comme cela se faisait couramment dans la société arabe anté-islamique), ni ne l'a déshonoré et n'a pas non plus donné préférence à ses fils sur elle, Allah le fera entrer au paradis par l'intermédiaire de cette fille."

(Moustadrak Hâkim, Sounan Abou Dâoûd)

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit encore:

"Celui qui fut éprouvé par quelque chose concernant ces filles et qui était ensuite bienfaisant pour elles, celles-ci seront un voile pour lui le protégeant du feu de l'enfer."

(Boukhâri)

Quel contraste entre ce que dit le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et la mentalité qui prévalait auparavant ! Face à cette société arabe où la pratique d'enterrer les filles vivantes était très courante, voici donc le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) qui promet le Paradis à celui qui se montre bienveillant envers celles-ci…

En ce qui concerne le comportement que doit avoir le croyant à l'égard de sa sœur, citons ce Hadith:

"Celui qui a eu la responsabilité (d'élever) trois filles ou trois sœurs, a craint Allah (à leur égard) et s'est bien occupé d'elles, celui-ci sera avec moi au Paradis de cette façon - et il fit un signe de l'index et du majeur."

(Silsilat Ahâdîth As Sahîhah)

A propos de l'épouse, il y a un très grand nombre de recommandations qui ont été données aussi bien par le Qour'aane que par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Le passage du Qour'aane le plus concis et le plus explicite à ce sujet est peut être celui-ci:

"Et comportez-vous avec elles (vos épouses) d'une manière bienveillante(…)"

(Sourate 4 / Verset 19)

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit dans un Hadith:

"Le croyant qui a le meilleur caractère et qui est le plus doux envers son épouse compte parmi ceux dont la foi est la plus complète."

(Tirmidhi)

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait encore que "le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec son épouse et Je suis très bon envers mes épouses". (Tirmidhi, Ibn Mâdja)

Une partie de son dernier sermon prononcé à Arafât concernait aussi l'épouse ("Craignez Allah dans votre comportement à l'égard des femmes !" avait-il ordonné alors)

Ces différents versets et traditions expriment de façon très explicite la dignité et l'honneur que l'Islam a reconnu a la femme. Mais ce n'est pas tout… Avec cela, l'Islam a aussi rappelé l'égalité de l'homme et de la femme devant Allah pour ce qui est du mérite. Allah dit dans le Qour'aane:

"Ceux qui font de bonnes actions, qu'ils soient hommes ou femmes, à condition qu'ils soient croyants, entreront au paradis (…)"

(Sourate 4 / Verset 124)

Dans un autre verset, il est dit:

"En vérité, Je ne perds pas l'œuvre de celui qui fait le bien, qu'il soit homme ou femme (…)"

(Sourate 3 / Verset 195)

Il est rapporté qu'une fois Oummou Salmah (radhia Allâhou anha) demanda au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) la raison pour laquelle Allah ne faisait pas du tout (ou très peu) allusion de façon explicite aux femmes dans le Qour'aane. Elle voulait savoir si cela signifiait que leurs bonnes actions ne seraient point acceptées… En réponse à cette question, un verset du Sourate "Ahzâb" (Les coalisés - Sourate 33/ Verset 35) fut révélé (Réf: Tafsir Ibn Kathîr, qui cite le Hadith de Nasaï); un verset dans lequel, après avoir cité différentes catégories d'hommes et de femmes agissant en bien, Allah leur promet à tous le pardon et une grande récompense. Ce qui confirme bien que le critère du mérite auprès d'Allah est la bonne pratique ou l'accomplissement d'une œuvre louable, et nullement le fait d'être homme ou femme. On est ici bien loin de l'affirmation émanant de certains dignitaires d'autres religions au sujet de la femme soutenant que celle-ci ne pouvait être admise au paradis tout en restant femme… ! 7

L'Islam a par ailleurs reconnu à la femme en général et à l'épouse en particulier des droits très importants. Allah y fait allusion dans phrase concise du Qour'aane, où Il dit:

"Et elles ont des droits équivalents à leurs devoirs.(…)"

(Sourate 2 / Verset 228)

Les commentateurs du Qour'aane soulignent ici qu'Allah a mentionné d'abord les droits de la femme, avant de mentionner ceux des hommes. Selon eux cette formulation à pour but d'insister sur le fait que ces droits doivent obligatoirement être respectés. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) confirmait ceci lorsqu'il disait: "Certes, vous avez des droits sur vos épouses tout comme elles ont des droits sur vous…"

L'Islam a enfin mis un terme aux multiples injustices dont les femmes étaient victimes au sujet, par exemple, de leur droit de propriété, de la gestion de leurs biens, du mariage, du divorce, de l'héritage etc... Ce sont là autant de domaines où des lois claires et justes ont été énoncées.


Voici donc un aperçu de ce que l'Islam a apporté comme améliorations concernant la femme. Est-il raisonnable alors de prétendre que notre religion n'a en rien contribué à l'émancipation de la femme ? Est-il juste d'accuser l'Islam d'avoir privé la femme de ses droits ? Chacun est libre de répondre de façon objective et selon sa conviction personnelle à ces questions…

Néanmoins, il est n'est pas question non plus de nier que les femmes font encore l'objet aujourd'hui, dans de nombreuses sociétés à majorité musulmane, d'abus, de privations, d'injustices... Mais ces pratiques et attitudes relèvent essentiellement des traditions ancestrales qui sont toujours tenaces dans lesdites sociétés, d'autant plus qu'elles sont souvent justifiées par des lectures erronées ou des interprétations fallacieuses des références islamiques…

Il incombe donc à tous les musulmans de revenir vers les enseignements originels du Message Révélé au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), et d'y puiser la force et le courage de lutter, à l'instar de ce qu'avait fait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), contre le poids des traditions…

Qu'Allah nous guide tous vers Son agrément et nous éclaire sur la beauté de notre religion, l'Islam.

Âmine.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !

--------------------------------------------------------------------------------
1 - Pour une analyse plus exhaustive, voir l'ouvrage "La situation de la femme dans le judaïsme, le christianisme et l'Islam" de Ahmad Abdel Wahab, paru aux éditions A.E.I.F.

2 - Exode 21/7: "Et quand un homme vendra sa fille comme servante, elle ne sortira pas comme sortent les serviteurs."

3 - Epître de Paul à Timothée - 1 : 2/12-14: "Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de dominer l'homme. Qu'elle se tienne donc en silence. C'est Adam, en effet, qui fut formé le premier. Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui fut séduit, mais c'est la femme qui, séduite, tomba dans la transgression."

4 - Voir à ce sujet la citation des propos de Odo de Cluny, cités par Karen Armstrong dans son ouvrage intitulé "The Gospel according to Woman (…)" - Page 23

5 - Voir les citations diverses de l'ouvrage de Karen Armstrong faites par Ahmad Abdel Wahab dans l'ouvrage "La situation de la femme dans le judaïsme, le christianisme et l'Islam" - Pages 49 et 50

6- Lévitique 21/9: "Si la fille d'un prêtre se déshonore en se prostituant, c'est son père qu'elle déshonore, elle sera brûlée." - Deutéronome 25/11-12: "Lorsqu'un homme et son frère s'empoignent, et que la femme de l'un d'eux s'approche pour délivrer son mari de la main de son adversaire, si elle avance la main et saisit les parties honteuses de celui-ci, tu couperas la main à cette femme. Tu ne t'attendriras pas."

7 - "La situation de la femme dans le judaïsme, le christianisme et l'Islam" - Page 53

source: http://www.musulmane.com/modules.php?name=Top
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MessagePosté le: 13 Mar 2006, 07:37    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

merci djatomex tous ce q vous dit est vrai mais, tant qu`on ne pratique plus l`islam a ce jour essayant de trouver des solutions a nos meres, soeurs, filles et mes femmes...........
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MessagePosté le: 13 Mar 2006, 07:51    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

berdo a écrit:
merci djatomix tous ce q vous dit est vrai mais, tant qu`on ne pratique plus l`islam a ce jour essayant de trouver des solutions a nos meres, soeurs, filles et mes femmes...........


C'EST UN DEVOIR DE CHACUN DE NOUS de comprendre bien notre religion et la défendre des faux préjugés.

SI TOUTES LES FEMMES sur ce forum ou ailleurs lisaient et comprenaient ce qu'il y a sur ce post, les ennemies de l'islam n'auraient aucun pretexte à salir la réputation de notre noble religion qui ne cessent d'exploiter à tort ce sujet Idea
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MessagePosté le: 14 Mar 2006, 16:35    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

Ah Djatomix quel idéaliste tu es parfois !

Connaître est une chose ... mais vas dire cela à toutes les femmes musulmanes de part le monde qui vivent bien souvent dans des conditions qui sont bien loin du véritable Islam !

Tout comme toi je crois aux bienfaits de l'éducation ... je suis persuadé que beaucoup de femmes, Musulmanes de souche principalement ... ne connaissent de l'Islam que leurs devoirs et obligations (et encore) mais non leurs droits.

Mais honnêtement même si elles avaient cette connaissance que pourraient-elles en faire face à leurs bourreaux ?

Dis-moi ... la femme battue ... tu crois que si elle dit à son mari ... "Tu n'as pas le droit de me battre" ça va règler sa situation ?

Cette "connaissance" tous les Musulmans qui ont lu le Coran et les hadiths l'ont ... mais cela ne les empêchent pas d'adopter des comportements qui sont très loin de l'Islam ...

Et c'est ça qui est le pire de tout ...

Parce que les gens qui ne sont pas Musulmans ... et qui nous entendent dire que notre religion est magnifique ... un modèle en ce qui a trait aux droits humains ... et aux droits de la femme en particulier ... voient aussi que c'est du bla bla tout ça ... parce que dans les faits nous ne réussissons toujours pas à garantir à plusieurs milliers de femmes de part le monde le minimum vital.

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MessagePosté le: 14 Mar 2006, 21:58    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

Lilideslacs a écrit:

Mais honnêtement même si elles avaient cette connaissance que pourraient-elles en faire face à leurs bourreaux ?

Dis-moi ... la femme battue ... tu crois que si elle dit à son mari ... "Tu n'as pas le droit de me battre" ça va règler sa situation ?

Cette "connaissance" tous les Musulmans qui ont lu le Coran et les hadiths l'ont ... mais cela ne les empêchent pas d'adopter des comportements qui sont très loin de l'Islam ...

Et c'est ça qui est le pire de tout ...

Parce que les gens qui ne sont pas Musulmans ... et qui nous entendent dire que notre religion est magnifique ... un modèle en ce qui a trait aux droits humains ... et aux droits de la femme en particulier ... voient aussi que c'est du bla bla tout ça ... parce que dans les faits nous ne réussissons toujours pas à garantir à plusieurs milliers de femmes de part le monde le minimum vital.


Lilli des lacs, le but de ce post n'est pas de traiter les cas de femmes battues par leur mari mais plutôt de montrer avec assez de preuves aux femmes de ce forum ou d'ailleurs la vrai vision de l'islam par rapport à la femme, de corriger les faux préjugés des occidentaux non-musulmans et de certains musulman(e)s ignorants et aussi de leur rappeller que c'est eux qui traitent mal les femmes en les utilisant comme un objet purement sexuel...Les chiffres parlent d’eux-mêmes et la constatation est alarmante

Le nombre de viol et de tortures physiques ou psychologiques que subissent les femmes dans les pays occidentaux ? !

http://www.kametrenaissance.com/Femmes-Battues.html
http://www.psychologies.com/cfml/article/c_article.cfm?id=1728
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1518
http://www.globalaging.org/elderrights/world/2005/battues.htm

Souvent les ennemies de l'islam utilisent à tort le sujet de la femme et oublient que chez eux il y a des cas pires.

Oui ! si la femme connait bien l'islam et dit à son mari :"Tu n'as pas le droit de me battre" selon moi ça pourrait règler sa situation, c'est deja un début de conscience qui se manifeste chez elle. dans ce cas elle peut aller au bureau chargé des affaires religieuses pour demander son droit de divorce.

La situation de certaines femmes en pays musulmans que tu décris est le résultat de l'ignorance.

Puis une chose qu'il faut préciser, l'être humain par sa nature retient dans son esprit plus les mauvaises nouvelles que les bonnes nouvelles.
il suffit qu'un seul musulman ou musulmane parmi 10 fasse quelque chose de mauvais pour qu'on fasse un jugement rapide sur tous les musulmans et sur l'islam sans chercher plus loin.
c'est ce qui arrive aux occidentaux non-musulmans qui ignorent tout de l'islam, tout ce qu'ils retiennent c'est l'extremisme et la violence de certains groupes et finissent par mettre tout le monde dans le même panier.
Je ne nie pas l'existance de cas de femmes mal traitées chez nous mais la puissante propagande médiatique occidentale ne fait qu'amplifier ces cas et véhiculent une image sombre de l'islam et des musulmans et nous sommes tous victimes de cette horrible propagande.
En conclusion, je te conseille de commencer à lire ce post pour ton bien Wink

Note Idea :
voir aussi reportage sur les femmes en finlande sur euronews :
Il y a 100 ans tout rond, la Finlande fut le premier pays en Europe à accorder le droit de vote aux femmes. D'autres chiffres sont moins flatteurs, comme les 25 à 30 femmes qui meurent chaque année victimes de violences conjugales. Europeans est allé à la rencontre des Finlandaises pour tenter de saisir les causes du phénomène.
http://www.euronews.net/create_html.php?page=europeans&lng=2
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Lilideslacs


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MessagePosté le: 15 Mar 2006, 01:04    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

Je ne nie pas Djatomix qu'il y a des femmes maltraitées partout dans le monde et que ce n'est pas l'appanage exclusif des pays Musulmans loin de là ... mais je te ferai remarquer que ces gens là ... "les occidentaux"... comme tu dis ... n'ont pas eu un guide clair comme le Coran et les hadiths EUX.

Tu dis:

Oui ! si la femme connait bien l'islam et dit à son mari :"Tu n'as pas le droit de me battre" selon moi ça pourrait règler sa situation, c'est deja un début de conscience qui se manifeste chez elle. dans ce cas elle peut aller au bureau chargé des affaires religieuses pour demander son droit de divorce.

Tu veux qu'on parle de ce qui attend les femmes divorcées dans la plupart des pays Musulmans ?

Comment vivra-t'elle sans ressource dis-moi ? Et avec les enfants ? Résultat elles sont nombreuses à subir sans mot dire.

Je regrette ... je comprends que ton "post" a un but louable soit celui de dire voici ce que l'Islam nous dit à propos des femmes.

Bien ... c'est vrai ... et si nous pouvions vivre en respectant chacun de ces préceptes ce serait le bonheur total !

Mais force est d'avoué que ce n'est pas le cas ... et ce n'est pas une dizaine de femmes qui en souffrent ... elles sont des milliers ... faut pas non plus se mettre la tête dans le sable là !

Et dis moi ... si ta voisine ... ta cousine ... la femme de ton ami ... ou n'importe quelle femme de ta connaissance te disait ... mon mari me bat ... tu ferais quoi ?

Pour ma part un jour une amie m'a dit que son mari la battait tout juste après que j'eus constaté la présence de marques évidentes sur son corps. J'en ai parlé à mon mari (j'étais mariée à l'époque) juste avant de décrocher le téléphone pour appeler la police ... il m'a dit que ce n'était pas nos affaires et de ne pas m'en mêler !

Je ne m'en suis pas tenu à ça ... et j'en ai payé le prix fort car mon mari n'a pas supporté que j'aille contre sa volonté ... j'ai contacté le frère de cet homme et un imam de leur connaissance ... et ils n'ont pas bougés ... ils n'ont rien fait !

Jusqu'a ce que le pire arrive.

Le Musulman doit promouvoir le bien et lutter contre le mal.

Mais que veux tu ... c'est plus facile de faire comme les trois petits singes ...

Ah oui ... quand tu dis: En conclusion, je te conseille de commencer à lire ce post pour ton bien

Je savais déja tout ce qu'il y avait dans tes messages ... je suis convertie depuis 14 ans ... j'ai étudié le Coran et les hadiths et je les étudies encore et ce depuis 14 ans ... mais il est vrai que nous avons toujours à apprendre ... ce serait bien de passer à la pratique tu ne trouves pas ?


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MessagePosté le: 15 Mar 2006, 01:33    Sujet du message: Re: La femme en islam Répondre en citant

oui, après l'étude de la religion il faut passer à la pratique comme tu dis, espérons enfin que c'est ce qui va se passer pour celles et ceux qui vont lire ce post.
j'ai entendu qu'au maroc, il y a un numero vert que toutes les femmes battues ou en danger peuvent appeller, si c'est vrai, je félicite ceux ou celles qui ont pris l'initiative de faire ça.
c'est un exemple que les autres pays arabes ou musulmans devront suivre.
mais comme on disait, parler n'est pas suffisant, il faut la pratique (l'application), il faut donc obliger les autorités à intervenir dans ces cas...
ces autorités doivent être conscientes d'abord de ces dangers et doivent appliquer l'islam du prophète, notre meilleur exemple !
puis à l'origine, il faut que les parents ne donnent pas leurs filles à n'importe qui Exclamation
un mari éduqué, cultivé et bon connaisseur du vrai islam n'osera jamais mal traité sa femme.
Le Prophète paix sur lui a insisté sur le fait que les meilleurs musulmans sont les meilleurs avec leur femme : « Les croyants qui montre la foi la plus parfaite sont ceux qui ont le meilleur caractère et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs épouses. » (Tirmidhi).
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