Juan Goytisolo né à Barcelona en 1931 et réside actuellement à Marrakech.
Auteur de Juegos de manos (1954), Duelo en el paraíso (1955), Fiestas (1957), La resaca (1958), Señas de identidad (1966), Reivindicación del conde don Julián (1970), Juan sin Tierra (1975), Makbara (1980), Paisajes después de la batalla (1982), Las virtudes del pájaro solitario (1988), entre autres romans.
Ainsi que:el testimonio documental Campos de Níjar y La Chanca (1962); et la serie Alquibla pour TVE.
raconté sa vie dans Coto vedado (1985)et los reinos de taifa (1986).
En 1985 a reçu Europalia.
site officiel:
http://sauce.pntic.mec.es/~jgoytiso/intro.html
biblio détail:
http://sauce.pntic.mec.es/~jgoytiso/bibliode.html
textos:
http://sauce.pntic.mec.es/~jgoytiso/download.html
Cinq siècles après
l'Espagne paie encore pour avoir renié son héritage arabe et juif
Par Juan Goytisolo
http://www.archipress.org/batin/ts17goytis.htm
http://www.epdlp.com/escritor.php?id=1779
http://es.wikipedia.org/wiki/Juan_Goytisolo
les autres, eh bien tous les autres: Paul Bowls, Canetti Jean Genet...
Un écrivain, un grand artiste peintre mystique
allemand vit parmi nous.
Hans Werner Geerdts (85 ans) vit depuis 30 ans à Marrakech aux cotés de Guan Goytisolo, son complice et ami, qui a illustré d'ailleurs la nouvelle édition de son roman «Makbara» .
Geerdts ne célèbre dans sa vie et travaux que le corps/signe qui le prend pour un anathor du verbe divin .
Il a publié plusieurs livres dont le plus important est le roman «Vive Marrakech» , qui va être bientôt traduit en langue française, et entre d'«affiner» un autre dont les événements se passent au Salvador .
Quelle souplesse ! Voyageur et chercheur infatigable, il s'en va goûter aux délices de l'Asie mineure et de la Mésopotamie d'ou son livre/tableau «Inanna», qu'on peut traduire en une recherche originale sur l'écriture cunéiforme .
Et c'est au Japon - bien sûr - que notre peintre à pratiquer le ZEN pour la première fois et a découvert la calligraphie ZEN et la peinture nommée «SUMI», qui est présenté comme une expression de la touche comme dépense gratuite, une illustration raffinée de l'instant vécu - ici et maintenant - .
Cette ascèse au Japon, associée à des affinités artistiques et culturelles très proches de Picasso (qu'il a côtoyé) et à un regard furtif du coté des peintres visionnaires du Moyen-âge, métamorphosant notre homme à Marrakech, terreau fertile pour la délivrance, sa délivrance .
Jamaa El fna, avec ses chaudes couleurs, le jasement de ses foules, la nonchalance de ses grappes humaines, le fascinent, l'inspirent .
D'ou les travaux sur le corps, sur la foule, sur de drôles de personnages aux allures des lettres de l'alphabet aux traits humains qui dansent, s'agitent, gesticulent, improvisent des cercles qui vous donnent le vertige comme ces derviches tourneurs de Konya, se rassemblent, se dispersent et se volatilisent même .
A Marrakech, cette liberté déconcertante de la foule, se moquant royalement de la notion du temps, l'éblouit et il y voit une célébration spondée de la Vie .
Avec un roseau, une spatule, de l'encre de Chine, prennent forme ces corps/lettres sur un simple papier, parfois sur un mur et même sur des toiles de sacs de farine .
Et nous voilà devant une «conférence» d'hommes et de femmes, d'enfants/lettres de toutes les races, de tous les âges, de tous les temps dessinés avec un étonnant professionnalisme de maître artisan .
Pour ce qui est de l'objet de cette conférence artistique, c'est peut être l'écho, à la conférence des oiseaux du soufi persan, Farid Eddine Attar .
Geerdts, nous initie par son art , à apprendre à nous taire . Son «Tachisme figuratif», est un hymne à l'intelligence et à la création .
Son art n'est pas loin du «Damyati» genre de kabbale locale, finement préservée par un certain ésotérisme au Sud du Maroc et considéré comme une passerelle ouverte sur «ILM AL HARF et AL ARQAM» ( science de lettres et de chiffres ) .
Etonnant ce Geerdts-là ! Ces corps lettres-symboles, n'anticipent-ils pas l'existence d'une quelconque relation entre le corps visible et l'évolution sur le chemin spirituel ? Une phénoménologie de l'Esprit ?
En tous cas, le «Foulisme» - de la foule - comme on nomme l'approche picturale et artistique de Geerdts est salué partout, sauf Marrakech elle même .
Que Geerdts, qui a su donner à l'art, au port du CORPS, une bio-conscience, puisse trouver ici, un hommage .
Prix du Grand Atlas 1995 - Le suspens est là, soutenu par une technique éprouvée mais judicieuse qui emprunte aux séries télévisées du même genre : découpage en plans courts, montage serré, saccadé... Une galerie de portraits. Superbe.
Des Pruneaux dans le tagine Marrakech, fin du protectorat. Aux attentats nationalistes s’ajoutent des meurtres qui sont le fait d’un mystérieux individu aux motivations inconnues. Drame psychologique sur fond de décolonisation, humour et jeux de mots iront de pair pour démasquer l’assassin...
Pas de visa pour le paradis d’Allah De Paris à Casablanca, en passant par Madrid et Saint-Mandé, c’est dans ce voyage peu ordinaire que nous entraînent les protagonistes de ce thriller qui apporte un éclairage nouveau sur la filière terroriste islamiste.
L’inspecteur Kamal fait chou blanc Un bon siècle après son décès, Victor Hugo reprend du service dans une blanche mégapole qui pourrait bien être Casablanca. Un tueur insaisissable et polymorphe, se réclamant de Cosette, évolue en roue libre entre un mythe qui le pousse au train et une réalité ondoyante où se débat l’inspecteur Kamal.
Rapt à Inezlane Serguei est un peintre « fini » qui vit – mal – dans une petite station balnéaire déserte dix mois par an. Sa solitude est sécurisée par un enfant des rues, Ifedouaq, qu’il a recueilli et qu’il initie à la peinture. Un soir, on dépose un bébé de trois mois devant sa porte : ce sera Yéssous, qu’il gardera, qui lui rendra le goût de vivre, de peindre... Yéssous sera kidnappé. Serguei entreprendra alors pour le retrouver une quête enragée où il usera ses dernières forces et qui le mènera, rattrapé par une tragique erreur de jeunesse, dans les basses classes d’une société où la liberté d’aimer est réprimée.
toutes ces oeuvres sont de Jean-Pierre Koffel
Jean-Pierre KOFFEL, animateur du Collectif des Poètes de Kénitra, Secrétaire général des APLC puis des APLM. Concepteur et réalisateur d’Agora, recueil des APLM.
Sigles : APLC. Amitiés Poétiques et Littéraires de Casablanca,. APLM Amitiés Poétiques et Littéraires du Maroc.
Jean-Pierre Koffel a vécu au Maroc, en témoin curieux et passionné, une bonne partie du siècle dernier. Il a enseigné le français durant une vingtaine d'années dans divers établissements du royaume, avant de devenir écrivain. Voici, tracé par lui, le portrait de certains de ses élèves, les plus connus. http://www.telquel-online.com/156/sujet2.shtml
L'EAU DANS LE MONDE
Les batailles pour la vie
DE YVES LACOSTE
RÉSUMÉ DU LIVRE:
L'eau va devenir un des problèmes majeurs de la planète dans les vingt-cinq prochaines années. La population mondiale aura alors augmenté de deux milliards d'individus, principalement dans les régions les moins équipées d'un point de vue hydraulique. L'approvisionnement des populations, la domestication des flux, la répartition des ressources sont à la croisée de la technologie et de la politique. Indispensable pour comprendre cet enjeu fondamental qu'est l'eau.
La richesse au Québec, c'est ses habitants: leur honneteté, patience, gentillesse, organisation, sens profond de la chose publique et des deniers publiques. Partout au Québec, et meme plus au nord, au Labrador, il n'ya pas une seule maison délabrée, je vieux dire mal entretenu: on peint chaque année son foyer, ou du moins l'impression que j'en ai retenu. Ils sont obligés me diriez vous, froid oblige, oui, mais il y'a de ses signes qui n etrompent pas. Bref des travailleurs et des humains...
Oui et bien les gens en avaient marre de repeindre la maison alors depuis quelques années on a des matériaux qui ne nécessitent pas de peinture ... revêtement en vinyle de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel ou encore briques etc.
On a même changé les fenêtres et volets en bois pour des fenêtres en aluminium recouvert de vinyle.
Mais dans mon coin de pays nous avons encore de ces maisons qui sont peintes ... sans parler des maisons en bois rond.
Tiens j'essaierai d'en prendre quelques unes en photos pour vous montrer
Dans la tradition des René Caillé et des Camille Douls, Michel Vieuchange accomplira du 10 septembre au 16 novembre 1930 près de 1400 km de Tiznit à Smara et trouvera la mort le 30 novembre de la même année à Agadir des suites d'une dysenterie contractée sur le chemin de retour. Il avait 26 ans.
Jean-Louis Miège
Historien français, spécialiste du Maroc au XIXe siècle, Jean-Louis Miege est né le 20 août 1923 à Rabat. Son père, Émile, a fondé et dirigé la recherche agronomique au Maroc de 1918 à1940. Professeur émérite à l’université de Provence, il est responsable d'une revue consacrée aux relations entre l'Europe et le Maroc, publiée aux éditions La Porte de Rabat, et, chez le même éditeur, d'une collection, Mémoire du Maroc, qui réunit des textes introuvables, épuisés ou rares. Il a rédigé la préface du catalogue de l'exposition du Petit Palais à Paris consacré au Maroc, dans le cadre du Temps du Maroc (1999).
Un nouveau règne s'est ouvert au Maroc, troisième pays francophone du monde, porteur d'espoirs et sans doute de diverses désillusions, même si l'original système politique marocain, qui allie autorité monarchique religieuse et démocratie en développement sensible, semble bien armé pour franchir une nouvelle étape. Le pays doit désormais affronter des défis multiples en s'appuyant sur de solides atouts : position stratégique de premier plan, haute et forte tradition, potentialités démographiques et économiques, civilisation musulmane et vocation européenne...
Que sait-je
un certain nombre de Mélanges offerts à des savants ayant travaillé sur l'Afrique du Nord antique et médiéval:
en particulier:
Julien (Charles-André)
Le Tourneau
Marçais (Georges)
1er Juin 2003, le cimetière d'El Annk connaît une agitation sans précédent. En ce jour ensoleillé, on enterre Guy Martinet, mort à Montpellier quelques jours plus tôt. Emu, Abderrahman Youssoufi prononcera quelques mots : « La meilleure reconnaissance pour ton pays, le Maroc, pour lequel tu t'es donné corps et âme avec beaucoup de cœur, c'est d'avoir choisi d'y être enterré ».
Dans son dernier ouvrage, Anne Bragance livre ses souvenirs d'enfance et d'adolescence passées à Casablanca. Elle offre ainsi un joli livre plein de poésie et des douceurs de l'âge tendre. L'auteur raconte son monde de l'époque, la rue de Bastia, microcosme édénique pour le lecteur d'aujourd'hui : un quartier où vivaient ensemble et se côtoyaient cordialement français, espagnols, italiens, portugais, et marocains, catholiques, musulmans et juifs... Non sans absence totale de racisme, mais sans agressivité, dans la joie et la solidarité. Sous le soleil, au bord de l'océan, dans l'insouciance des années 50, l'auteur se sentait bien loin de cette France mystifiée et glorifiée dont on lui parlait tant. Après l'indépendance du Maroc, sa famille décida de gagner l'hexagone et s'établit au Mans. Le déchirement opéré alors dans le coeur de l'adolescente ne semble pas encore guéri aujourd'hui. Un bémol cependant, la douleur causée par ce départ excusera sans doute une importante erreur historique qui consiste à confondre la décolonisation du Maroc avec celle de l'Algérie. L'ensemble des français n'ont pas été contraints et forcés de quitter le royaume chérifien au moment de l'indépendance. Il n'en reste pas moins que ce petit livre provoquera l'émotion chez tous ceux qui ont vécu leur jeunesse sous le soleil et dans la chaleur (humaine) du Maghreb.
Cécile Visini
http://www.prix-chronos.org/auteurs/bragance.htm
elles sont nombreuses en effet:
Zakya Daoud Journaliste et historienne franco-marocaine
Née Jacqueline Loghlam, Zakya Daoud fut la fondatrice en 1966 et la rédactrice en chef de Lamalif, un mensuel de réflexion, tiré à 12 000 exemplaires jusqu’à son interdiction en 1988* par le gouvernement marocain. Elle travaille à la Documentation Française et contribue aujourd'hui à des revues comme Arabies, Le Monde diplomatique, Panoramiques... Française, naturalisée marocaine (fait rarissime), elle est une observatrice et une critique sans complaisance de la vie politique marocaine.
Lamalif. 22 ans, et puis s’en va
Revue mensuelle citée en exemple jusqu’au jour d’aujourd’hui. Créée au milieu des années 60 par le couple Loghlam, elle existera régulièrement jusqu’à la fin des années 80. Son astuce, un subtil dosage entre engagement et raison. Lamalif a été suffisamment à gauche pour être crédible, assez adroite pour ne pas être suspendue. En plus, sa diffusion était tolérable. "10.000 exemplaires, c’était le seuil critique. Dès que nous sommes passés à 12.000, nous avons commencé à subir les pressions", témoigne un journaliste. Lamalif, c’est aussi l’ouverture sur l’université. La revue comptait beaucoup d’universitaires parmi ses collaborateurs et puisait souvent dans les thèses et les travaux universitaires pour la rédaction de ses articles.
Née en 1943 à Lyon, elle part avec sa famille au Maroc, à Meknès, en 1950.
Dans La Liqueur d’aloès, elle raconte cette partie de son enfance et de son adolescence, sa découverte progressive du Maroc, sa prise de conscience du racisme et des séquelles de l’ordre colonial.
O jardinier de l’âme
as-tu prévu pour la nouvelle année
un carré de terre humaine
où planter encore quelques rêves ?
As-tu sélectionné les graines
ensoleillé les outils
consulté le vol des oiseaux
observé les astres, les visages
les cailloux et les vagues ?
L’amour t’a-t-il parlé ces jours-ci
dans sa langue étrangère ?
As-tu allumé une autre bougie
pour blesser la nuit dans son orgueil ?
Mais parle
si tu es toujours là
Dis-moi au moins :
qu’as-tu mangé et qu’as-tu bu ?
Clifford Geertz
le journal le Monde dans son édition du 4 novembre 2006 rapporte le décés de l'anthropologue americain Clifford Geertz ,à la suite de de complications cardiaques à l'hopital de l'université de Pennsylvanie.
Clifford Geertz est célebre par son livre "le souk de Sefrou,sur l'economie du bazar".de 1963 a 1971 il a sejourné fréquement à sefrou ou il s'est interessé au microcosme du souk.son essai paru en anglais en 1979 est une étude anthropologique fruit d'une etude menée durant des années sur le marché de sefrou.(sefrou est citée dans l'article du Monde)
les anciens se souvienderont de son séjour à sefrou et depuis il était l'invité de la semaine culturelle de sefrou au milieu des années 90.
http://sefrou.forumactif.com/SEFROU-c1/Diverses-f9/Clifford-Geertz-Un-grand-auteur-sur-Sefrou-t990.htm
*je ne crois pas qu'il est été interdit, au 200numéro, on a décidé de déposer le bilan, dommage.
Izza Génini est auteur de nombreux articles et des textes d'un CDROM sur la culture marocaine
« MAROC RYTHMES ET CULTURES » (produit par PROJECT IMAGES FILMS).
Auteur des textes de deux ouvrages:
- MAROC ( ed Richer/Vilo, )
- MAROC ROYAUME DES 1001 FÊTES ( Ed Plume/Flammarion )
Toutes les heures sont au format GMT Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5, 6Suivante
Page 1 sur 6
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum Vous ne pouvez pas joindre des fichiers Vous ne pouvez pas télécharger des fichiers