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Assassinat du Libanais Hariri: l'acte d'accusation attendu lundi
BEYROUTH (AFP) - L'acte d'accusation du tribunal de l'ONU enquêtant sur l'assassinat de Rafic Hariri et à l'origine de la crise au Liban, est prévu lundi au lendemain d'un discours du chef du puissant Hezbollah qui s'attend à sa mise en cause.
La remise de cet acte au juge du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) coïnciderait avec le début des consultations en vue de la nomination du futur chef du gouvernement, après la chute du cabinet de Saad Hariri provoquée par la démission des ministres du camp du mouvement chiite armé Hezbollah.

"L'acte d'accusation sera remis lundi d'après les informations dont je dispose", a indiqué samedi à l'AFP le ministre libanais du Travail en exercice Boutros Harb. Le quotidien français Le Monde l'a annoncé aussi pour lundi, en affirmant que les "accusations viseraient des membres du Hezbollah".


Le TSL n'a pas confirmé l'information du journal.

Les mises en accusation, confidentielles, seront remises au juge de la mise en état, le Belge Daniel Fransen, qui est chargé de les examiner en vue de leur confirmation. Une fois les chefs d'accusation confirmés par le juge, des mandats d'arrêt ou des citations à comparaître peuvent être délivrés.

La crise politique a pour origine l'enquête du TSL, accusé par le Hezbollah d'être à la solde d'Israël et des Etats-Unis. Ce mouvement, bête noire des Etats-Unis, fait pression depuis des mois pression sur le fils de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, pour qu'il désavoue le TSL, ce que ce dernier refuse.

Rentré au pays vendredi après une semaine de consultations internationales, notamment à Washington, Paris et Ankara, Saad Hariri a accusé le Hezbollah de refuser toute concession tout en tentant d'obtenir de lui "des sacrifices personnels et nationaux".

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'exprimera dimanche à 18H30 GMT après que son mouvement eut laissé entendre qu'il ne souhaitait pas voir M. Hariri revenir à la tête du futur gouvernement.

Le quotidien Al-Akhbar, proche du Hezbollah, a évoqué le nom d'Omar Karamé, ex-Premier ministre proche de l'opposition qui avait présenté sa démission dans la foulée de l'assassinat de Rafic Hariri en 2005. Mais une source proche de M. Karamé a affirmé que "personne ne lui a rien demandé".

Citant des sources proches de l'opposition, Al-Akhbar souligne qu'un Premier ministre autre que M. Hariri pourrait cesser toute coopération avec le TSL.

De son côté, la majorité parlementaire menée par Saad Hariri refuse tout autre candidat pour ce poste, réservé par tradition à un musulman sunnite. M. Hariri est le leader sunnite le plus puissant et le plus populaire du pays.

Le mufti de la République, chef religieux de la confession sunnite au Liban, a ainsi apporté son soutien à Saad Hariri. "La formation du nouveau gouvernement par Saad Hariri serait bénéfique à l'ensemble du Liban".

Lundi, le président Michel Sleimane entamera les consultations avec les groupes parlementaires qui doivent nommer leur candidat au poste de Premier ministre.

D'après les observateurs, c'est le groupe parlementaire du leader druze Walid Joumblatt qui pourrait faire pencher la balance en faveur ou non de Saad Hariri, dont il était l'un des plus proches alliés avant de s'en démarquer.

M. Joumblatt a rencontré samedi à Damas le président Bachar el-Assad. La Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban, est un allié du Hezbollah aux côtés de l'Iran.

Le bras de fer entre le Hezbollah et le camp Hariri fait craindre une résurgence des violences et inquiète la communauté internationale.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays tente une médiation, s'est entretenu au téléphone avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, avec le roi saoudien Abdallah, qui appuie M. Hariri, et l'émir du Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani.

Publié le: 15/01/2011 à 16:09:02 GMT Source : AFP
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